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Le Théâtre du grand midi rend hommage à Stefan Zweig

LE THEATRE DU GRAND MIDI de BRUXELLES
vous propose son prochain spectacle  
SOUS LES ETOILES DE PROVENCE

à   PONTEVES   (Var)
sur la route départementale qui relie BARJOLS à SILLANS la CASCADE)


le 26 août à 2OH3O  ( Place St Marc ) 

"VINGT-QUATRE HEURES 
DE LA VIE D'UNE FEMME" 

de  Stefan ZWEIG 

"Jamais encore, je n'avais vu un visage dans lequel la passion du jeu jaillissait si bestiale dans sa nudité effrontée. J'étais fascinée par ce visage qui," "soudain, devint morne et éteint tandis que la boule se fixait sur un numéro  : cet homme venait de tout perdre  !"
" Il s'élança hors du Casino. Instinctivement, je le suivis…Commencèrent alors 24 heures qui allaient bouleverser mon destin  !"

avec Anne-Marie CAPPELIEZ

adaptation et mise en scène Bernard Damien
Régie Robin Cappeliez-Damien

 

 

RESERVATION VIVEMENT CONSEILLEE

O4 89 36 55 67

bernard_damien@hotmail.com



PRESSE NATIONALE et PUBLIC INTERNATIONAL UNANIMES !


Anne-Marie Cappeliez se coule dans la nouvelle de l'écrivain viennois avec une élégance fin de siècle baignée de crépuscule , sobre et délicate. Un spectacle qui cartonne à Avignon " ( Le Soir- Michèle Friche)


" La prestation de l'actrice est remarquable de présence et d'authenticité. A travers ce monologue, elle nous donne à imaginer son trouble, son audace, sa passion avec un ton de voix et une émotion qui nous tiennent, tout du long, en haleine… " (La Marseillaise – D.Baychère)


" L'émotion , le pathétique , voire le tragique de Mrs C… se répandent dans la salle, du personnage au public , via la méditation d'un miroir , triptyque inquiétant… " ( Le Dauphiné Libéré – M.Delaballe)


 

VINGT-QUATRE HEURES DE LA VIE D'UNE FEMME…



 

" Le magnifique texte de Stefan Zweig se joue au  Théâtre du Grand Midi.


" Après la `Lettre d'une inconnue´, le Théâtre du Grand Midi a choisi, pour deuxième volet d'une trilogie consacrée à Stefan Zweig, les bouleversantes `Vingt-quatre heures de la vie d'une femme´, nouvelle ciselée, intelligente, profonde et féminine que nous brûlions de redécouvrir.


 




Vingt-cinq ans plus tôt, Mrs C..., une veuve distinguée âgée d'une quarantaine d'années choisit de se rendre au Casino de Monte-Carlo pour tuer l'ennui qui la taraude. Son mari lui avait appris à observer les mains. Et c'est là que commence la brillante description de l'auteur autrichien,


 

 texte d'orfèvrerie qu'Anne-Marie Cappeliez interprète avec un rythme, une diction presque parfaits.


 

 Puis soudain, deux mains, comme cette femme n'en avait jamais vu, captivent son regard. Leur jeune propriétaire perd tout, sort sans un sou et Mrs C... le suit pas à pas.


 

 

 Créé à Avignon l'été dernier, le spectacle de Bernard Damien y a reçu un accueil unanime. 


 

Dans sa robe bleutée années 20, Anne-Marie Cappeliez, la voix grave et posée, campe à merveille cette belle dame distinguée. Seuls les trémolos laissent percer la douleur ressentie.



Seule en scène, dans une chambre d'hôtel d'une petite pension chic au bord de la Riviera, une femme confie les 24 heures les plus essentielles de sa vie. Suit alors le récit d'une passion amoureuse d'une brève intensité suscitant, en revanche, une honte éternelle.


 

Une passion foudroyante , un de ces moments si rares où soudain bascule le destin d'une femme : dans l'atmosphère fébrile des salles de jeu de Monte Carlo, se noue une aventure intense et folle…

                                                                                                                                       ( La Libre Belgique)

*   *   *   *   *   *

interview recueillie par Roger SIMONS, in Cinemaniacs


Mrs C… : C'est là que commencèrent ces vingt-quatre heures qui furent plus émouvantes que tout le jeu du monde et qui bouleversèrent mon destin pour des années…On ne vit des heures pareilles qu'une seule fois dans sa vie…Avec quelle force de désespoir, avec quelle rage effrénée un homme abandonné , un homme perdu , peut aspirer une dernière fois la moindre goutte écarlate du sang de la vie…

 

Stefan Zweig a écrit cette nouvelle en 1926 -qui décrit les crises que traversent des êtres entièrement dominés par leur passion- , transposée au théâtre et mise en scène par Bernard Damien, directeur de ce lieu du Théâtre du Grand Midi ", acteur et metteur en scène. Bernard Damien est devenu un véritable spécialiste des adaptations de romans pour un(une) seul(e) comédien(ne).Et il le fait admirablement bien. C'est aussi un amoureux du verbe et du très beau texte. Cf  son adaptation et interprétation de "Candide " de Voltaire.

 

Anne-Marie Cappeliez s'est totalement incarnée dans le personnage troublant, quelque peu mystérieux , dur parfois , émouvant de Mrs C… Elle nous fait vivre intensément- et sur un ton de confidentialité- ce personnage durant un peu plus d'une heure de représentation. Seule en scène, habillée d'une robe aux tons chauds(choisie par Véronique Biefnot). Elle porte une belle perruque blanche (pour indiquer avec précision la soixantaine de Mrs C.alors que la comédienne est beaucoup, beaucoup plus jeune). Lorsque l'on entre dans la salle du théâtre, Mrs C…est en scène , ou disons plutôt dans le salon de son appartement , marchant lentement de long en large. Elle regarde les spectateurs , voire les accueille d'un sourire très fin. Une fois la salle éteinte, elle avance vers un grand miroir où elle se considère longuement. Elle se retourne enfin, attirée par la petite boîte à musique qui se trouve déposée sur une chaise , dont elle interrompt la musique . Puis, sans se départir de son étrange sourire , elle s'assied et murmure d'une voix douce, à peine audible :

 

Mrs C… : Je vous ai choisi…Je vous ai choisi, oui : vous. Je voudrais vous raconter un seul jour de ma vie : le reste me semble sans importance , et même ennuyeux pour tout autre que moi…Il n'y a que la première parole qui compte…Je me suis préparée à être tout à fait claire et véridique…J'espère que je réussirai…

 

Et elle y réussira remarquablement. La salle est plongée dans le plus grand silence, à l'écoute de cette femme , qui à la mort de son mari s'est retrouvée affreusement seule au monde. Pour remplir le vide insupportable de sa vie, elle a entrepris de beaucoup voyager. Un soir , elle est alors à peine âgée de 40 ans, son destin va la conduire au célèbre casino de Monte Carlo – nous sommes dans les années 30—où elle va rencontrer fortuitement un jeune homme attablé à la roulette , un joueur invétéré…

 

Mrs C… : J'entrai dans la salle de jeu , flânant, sans jouer du tout, d'une table à l'autre et regardant d'une façon spéciale les partenaires rassemblés là, pêle-mêle. Je dis " d'une façon spéciale ", car c'était celle que m'avait apprise mon défunt mari , un jour que , fatiguée de regarder, je me plaignais de la lassitude que je ressentais à dévisager d'un air badaud toujours les mêmes figures : ces vieilles femmes ratatinées, qui restent là assises pendant des heures avant de risquer un jeton, ces professionnels astucieux et ces " cocottes " du jeu de cartes,- toute cette société équivoque, venue des quatre coins de l'horizon et qui, comme vous le savez, est bien moins pittoresque qu'on en fait d'habitude dans les histoires misérables où on la représente comme la fleur de l'élégance et comme l'aristocratie de l'Europe…

 

Non seulement Mrs C… nous raconte ces moments de folie qu'elle a vécu avec cet homme déséquilibré, mais aussi, elle fait la critique de la société d'alors.

 

Bernard Damien ( adaptateur et metteur en scène) : Stefan Zweig aimait par l'intelligence. Il comprenait par le cœur. Et les deux mêlés faisaient que chez lui, comme chez la plupart de ses personnages , l'ardente curiosité psychologique avait tous les caractères de la " passion charnelle ".

 

Mrs C…. : la main trahit sans pudeur ce que ces gens ont de plus secret. Quand on est habitué comme moi, à observer cette sorte d'arène des mains, initiée que je fus, grâce à cette fantaisie de mon mari , cette brusque façon, sans cesse différente , dont des tempéraments , toujours nouveaux, se démasquent, est plus passionnante que le théâtre ou la musique. Il y a des milliers d'attitudes dans les mains, les unes bêtes sauvages aux doigts poilus et crochus qui agrippent l'argent à la façon d'une araignée , les autres nerveuses, tremblantes, aux ongles pâles , osant à peine le toucher , nobles et viles, brutales et timides, astucieuses et , pour ainsi dire , balbutiantes , mais chacune a sa manière d'être particulière , car chacune de ces paires de mains exprime une vie différente, à l'exception de celles des croupiers…

 

Stefan Zweig a écrit une espèce de traité, de rapport savoureux et sensuel sur les mains. Très intéressant et rarissime !

Le trait le plus frappant de sa personnalité d'artiste était la passion de connaître, ce démon de voir et de savoir et de vivre toutes les vies d'un pèlerin passionné…Il était celui pour qui la vie était la substance de l'art et l'art , le regard qui plonge au cœur de la vie. Il ne dépendait de rien, et rien ne lui était étranger : aucune forme de l'art, aucune forme de la vie.

 

Mrs C… : …à cet instant de pause entièrement muette , pleine de tension et dans laquelle le silence semble vibrer, qui se produit toujours lorsque la boule déjà prête à s'immobiliser n'oscille plus qu'entre deux numéros ,- j'entendis , dis-je, tout en face de moi un bruit singulier , un craquement , un claquement , comme provenant d'articulations qui se brisent. Malgré moi , je regardai étonnée de l'autre côté du tapis. Et je vis là ( vraiment , j'en fus effrayée ! ) deux mains comme je n'en avais encore jamais vu , une main droite et une main gauche qui étaient accrochées l'une à l'autre , comme des animaux en train de se mordre, et qui se serraient et s'opposaient farouchement , d'une manière si âpre et si convulsive que les articulations des phalanges craquaient avec le bruit sec d'une noix que l'on casse…

 

Stefan Zweig est né à Vienne en 1881. Il s'est essayé dans les genres littéraires les plus divers : poésie, théâtre, traductions, biographies romancées et critiques littéraires. Mais ce sont ses " nouvelles " brèves qui l'ont rendu célèbre dans le monde entier : " La Confusion des sentiments ", " Amok " , " Le Joueur d'échecs " et " Vingt-quatre heures de la vie d'une femme … cette dernière sur laquelle Bernard Damien a totalement flashé. Profondément marqué par la montée et les victoires du nazisme , Stefan Zweig a émigré au Brésil. Il s'est suicidé en même temps que sa seconde femme à Pétropolis le 22 février 1942.

 

Le spectacle réalisé par Bernard Damien est intelligent , plein de nuances, de délicatesse , de respect de l'oeuvre de Zweig dont il n'a pas voulu changer le moindre mot du texte original, il l'a simplement écourté , certains chapitres lui paraissant ne pas coller dans cette forme de théâtralité. Il m'a dit que sa démarche était précisément anti-théâtre. Personnellement , je ne suis pas d'accord avec lui. Le public non plus du reste. Il suffit de voir la salle du théâtre remplie chaque soir, et souvent d'un public jeune et féminin, pour se rendre compte de sa réussite. Et celle de la comédienne , Anne Marie Cappeliez. A rappeler également que ce spectacle a triomphé au récent festival d'Avignon.

 

 


Je partage ces critiques établies par mes confrères. J'y adhère totalement. Bernard Damien a conçu des lumières tamisées , douces , pénétrantes et qui créent un climat de mystère et de douleur, et mettent en valeur cette " vieille dame…très digne " …


 

Combien peut être beau un récit, lorsqu'il est bien écrit et joué ! C'est un régal. Cela dit , Bernard Damien est l'auteur de plusieurs adaptations pour une voix dont " Lettre d'une inconnue "(programmée la saison dernière) , mais il a aussi adapté et réalisé plusieurs spectacles avec de nombreux comédiens : " L'écume des jours (B.Vian) , " Dom Juan " (Molière) , " La Mouette " ( Tchékov) , " La vie est un Songe " (Calderon), " Mort sur le Nil " ( A.Christie), etc…

 

Anne-Marie Cappeliez se produit régulièrement sur nos scènes en Communauté Française de Belgique , mais aussi en Suisse, France et Québec : " La Chevauchée sur le Lac de Constance " et " Outrage au Public " - P.Handke, "Crime et Châtiment " -Dostoïevski- , " Les Femmes Savantes - Molière- , Iphigénie -Racine-, "Le Cocu Magnifique " -Crommelinck- , " Une visite Inopportune " - Copi- " La Mouette " (Tchékov) , " " Danser à Lughnasa " ( Friel) , rôle pour lequel elle a été nominée dans la catégorie de " Meilleure comédienne de la saison 1999/2000.

 

En entrant au théâtre, ou en sortant , jetez un coup d'œil sur les affiches, textes et photos qui concernent les pièces présentées cette saison . En plus, le lieu est plein de charme , chaleureux et convivial. Une bien belle atmosphère y règne.

 

Ah ! Le théâtre quand il le veut… c'est formidable tout de même !


interview Roger SIMONS, in Cinemaniacs


(extraits du texte de Stefan Zweig, traduit de l'allemand, par Olivier Bournac et Alzir Hella, adapté pour la scène par Bernard Damien- avec aussi des propos recueillis dans le programme du théâtre)


 

Il est vrai que Stephan Zweig a toujours attiré les dramaturges grâce à la puissante évocation narrative que contiennent ses récits, mais aussi parce qu’ils sont sûrs d’y trouver des personnages terriblement bien définis. La nouvelle Vingt-quatre heures de la vie d’une femme en reste un des exemples les plus significatifs. Dans le spectacle mis en scène par Bernard Damien pour le festival off d’Avignon en 2002 et repris cette année, une seule comédienne porte le texte entier à bout de bras et de manière époustouflante. En une heure de spectacle, peut-on vraiment tenir une centaine de spectateurs en haleine avec un simple monologue ? C’est le défi qui repose sur les épaules d’Anne-Marie Cappeliez à travers la représentation de Vingt-quatre heures de la vie d’une femme, joué tous les jours au Funambule. Cette femme, vêtue à la mode autrichienne façon début de XXe siècle, attend paisiblement que le public s’installe, en déambulant le long de la profonde scène de cette salle, comme prise dans ses pensées, errant au son d’une petite boîte à musique égrénant une valse viennoise. Au moment où cessent les bruits de pas, elle se tourne vers le public et annonce, comme à un ami, avoir une histoire de sa vie à raconter, une histoire qu’elle s’est racontée à elle-même tous les jours durant vingt-quatre ans.

Pendant une heure, jusqu’à ce que son souffle s’épuise et qu’elle finisse par quelques mots de remerciement au spectateur-ami que nous sommes devenus, la comédienne raconte, dans tous les registres de voix, gestes et émotions, la journée qui a bouleversé l’existence de l’héroïne de Zweig. Seul, debout ou assise dans un salon cossu, elle parvient à faire revivre une salle de casino de la Côte d’Azur, à faire exister le visage exalté d’un jeune accro du jeu, et à évoquer les détails les plus sensuels de leur rencontre. Devant nos yeux, sans nul autre artifice théâtral que sa présence, cette vieille dame, âgée de soixante ans dans l’histoire, donne vie à la célèbre nouvelle et à toutes ses péripéties. Il est vrai que Anne-Marie Cappeliez qui est loin d’avoir soixante ans, ni même les quarante prêtés à la protagoniste dans le récit du passé, dispose d’un bel atout : une voix grave, bien posée, et puissante, qui fait d’elle une conteuse émérite. Cependant, il y a plus que cela dans son art de nous transporter.

L’énergie déployée afin de donner vie à ces personnages, le jeune homme, la femme mûre et les quelques importuns croisant leur chemin, envahit toute l’imagination du public. Certes, par moment, on recevrait bien volontiers les deux comédiens qui pourraient incarner ces deux âmes évoquées par la vieille dame. Mais c’est aussi parce que l’on visualise à la perfection toutes les scènes de la nouvelle. On ressort de la représentation bouleversé par un tel talent de conteuse, au moins autant que par le sort de cette femme découvrant sa capacité à se passionner.

 

 



LE THEATRE DU GRAND MIDI

 

s’annonce comme un théâtre de création orienté vers les grands textes véhiculant de grandes idées… en vue de titiller les bonnes consciences, de bousculer les idées préconçues,  de situer le citoyen au centre de sa vraie place dans une société décadente en le critiquant, en le heurtant, en le déstabilisant, 
en l’instruisant (quelle prétention !), en l’amusant (quel plaisir !).

 

Bref : un Théâtre libre d’esprit pour des esprits libres ?


*     *     *     *     *


en 2012, 


 Bernard DAMIEN

et sa Compagnie rendront hommage à


Stefan ZWEIG


à l'occasion du 70ème anniversaire de sa disparition en février 1942

au Siège de l'Entreprise:

LE THEATRE DU GRAND MIDI à BRUXELLES

7a Rue Goffart - 1050 B



 Vingt-quatre heures de la vie d'une Femme

Hommage à Stefan ZWEIG


avec Anne-Marie CAPPELIEZ


Régie : Robin Cappeliez-Damien



Quand les destins se mêlent, les générations se ressemblent et se superposent. Alors, les individus, esseulés et trop longtemps tenus au secret, se confient. ..
Réunis dans un hôtel de bord de mer, pris par le calme lumineux et l’indolence aisée de la Côte d’Azur, plusieurs personnages se croisent. Ils ne se connaissent pas et pourtant, certains vont s’aimer brusquement, d’autres vont avouer des folies dont ils n’ont jamais parlé. Une respectable Old Lady nous confie le coup de tête et de coeur qu’elle a connu avec un jeune joueur des années plus tôt. L'auteur fouille l’âme féminine, peignant avec précision la fulgurance amoureuse et les mystères d’une ardeur jamais éteinte...

 


Depuis 1942, les oeuvres de Stefan ZEIG n'ont pas cessé d'être éditées avec un succès toujours croissant .Les plus hautes autorités littéraires ont loué le talent et l'intégrité philosophique de ZWEIG. Citons, entre autres : son ami de toujours, Romain ROLLAND, en 1926, date à laquelle Zweig écrit VINGT-QUATRE HEURES DE LA VIE D'UNE FEMME »« .il importe que la France n'oublie point tout ce que Zweig a fait pour elle, pour son art : le parfait traducteur et critique, qui répandit, en Allemagne, les poèmes de Baudelaire, de Rimbaud, de Samain, Marceline Desbordes-Valmore, l'oeuvre entière de Verhaeren, qui lui doit son rayonnement dans toute l'Europe Central. Zweig est l'homme en qui s'est incarnée - aux jours les plus sombres de la tourmente européenne, quand tout semblait détruit - la foi inaltérable en la communauté intellectuelle de l'Europe, la grande Amitié de l'esprit qui ne connaît pas de frontières. Il est l'artiste né chez qui l'activité créatrice est indépendante de la guerre et de la paix et de toutes les conditions extérieurs - celui qui existe pour créer. Le poète au sens goethien. Celui pour qui la vie est la substance de l'art ; et l'art est le regard qui plonge au coeur de la vie. Il ne dépend de rien, et rien ne lui est étranger : aucune forme de l'art, aucune forme de la vie (.) Le trait le plus frappant de sa personnalité d'artiste est la passion de connaître, la curiosité sans relâche et jamais apaisée, ce démon de voir et de savoir et de vivre toutes les vies d'un pèlerin passionné. Il aime par l'intelligence. Il comprend par le cour. Et les deux mêlés ensemble font que chez lui, comme chez la plupart de ses personnages, l'ardente curiosité psychologique a tous les caractères de la « passion charnelle ».



*   *   *   *   

Le Joueur d'échec

 


hommage à Stefan ZWEIG

 

 

 

avec Raffaele GIULIANI et Marvin MARIANO


 

du 14 au 18 février  2012  à 20h30

 

Sur un paquebot s’opposent deux champions d' échecs que tout sépare : le champion en titre, d’une origine modeste mais tacticien redoutable, et un aristocrate qui n’a pu pratiquer que mentalement, isolé dans une geôle privée pendant la répression nazie.



*   *   *   *   *

 

 

Lettre d'une Inconnue

 

Hommage à Stefan ZWEIG

 

avec Nathalie STAS


 

du 20 au 24 mars 2012  à 20h30 


 

Cette émouvante et magnifique parole de femme sublime tour à tour les joies et les douleurs de notre Inconnue, la précipite avec volupté dans sa passion débordante, exaspère ses désirs les plus fous, trahit ses mystères les plus intimes,

 

Un des plus beaux et des plus subtils portraits de femme rarement évoqué dans la littérature mondiale avec autant de ferveur et de finesse.

 

Un spectacle qui invite le public à s'immiscer dans la troublante confidence crépusculaire dune femme passionnément amoureuse d'un homme qui, amant attentif mais frivole, ne l'a cependant jamais reconnue au fil de leurs folles étreintes espacées dans le temps.

Cette magnifique et émouvante parole de femme sublime

tour à tour les joies et les douleurs de notre INCONNUE.

 

Tous ces petits et grands aveux la précipite avec volupté dans sa passion débordante, exaspère ses désirs les plus fous, trahit ses mystères les plus intimes.

 

A bientôt sous les étoiles de Provence à Pontevès?...


info / réservation : 04 89 36 55 67

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