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  • Chers amis, la journée a commencé trop tragiquement ce matin et la façon dont nos deux pays ont été reliés pour ce drame difficile à supporter est bien triste.

  • Je ne comprends pas ... Je sais combien c'est horrible pour les parents car j'ai failli perdre ma fille-bébé, restant des jours et des jours entre vie et mort et je ne souhaite à aucun parent de vivre cette torture du cœur. Je compatis et prie  et spécialement pour ceux qui restent, démunis et déchirés.

  • Les blessés sont au C.H.U.V. de Lausanne. Je l'ai traversé aujourd'hui ... C'est un excellent hôpital, très à la pointe et chaque être est soigné avec le maximum d'humanité. Aussi j'ai confiance qu'ils feront au mieux, j'ai suivi deux cas graves d'amis revenant de loin....

  • Toutes mes bonnes pensées d'amour pour mon pays natal sous le choc, comme nous ici.

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Accompagné par Jean-Jacques Fauré, Michel Sidobre, le poète languedocien lira ses oeuvres le vendredi 23 mars à 18h 30 en la Médiathèque de MARAUSSAN...

Ce village du Languedoc a été le premier en France à se doter d'une Cave Coopérative Viticole ( certaines villes de l'Est de la France étaient allemandes quand elles ont créé les leur).

En ce lieu la prose poétique de Michel SIDOBRE trouvera son écrin.

Il parlera également de ses liens avec " Naissance du Cinéma narbonnais en Méditerranée ", de ses expériences au cinéma et à la télévision...

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L'invitation:

invitationLectureSIDOBRE230312DL.pdf

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Les "Arts florissants"

ou Retour au berceau des prémices de la Renaissance française :


"Tours 1500, capitale des Arts",

(cité royale sous Louis XI, qui en fit avec Lyon, la capitale de la soie)



 Un événement exceptionnel sortant des sentiers foulés et refoulés, gages de recettes muséales, une grande première à ne pas manquer, tant elle nous promet de faire date par sa qualité et sa rareté d'une période charnière encore trop méconnue de l'histoire de l'art et du grand public ; au bonheur de retrouver et de découvrir d'autres merveilles de l'École dite de Tours, avec en primeur notre cher peintre enlumineur Jean Bourdichon, exerçant son art sous le règne de quatre souverains, de Louis XI à François er en passant par Charles VIII et Louis XII et leur épouse respective, la reine mécène Anne de Bretagne !

Soulignons qu' Euterpe sera également conviée sous la forme du magnifique ensemble médiéval "Diabolus in musica" qui se produira dans un programme de musique sacrée de Jean de Ockeghem, Maitre de chapelle royale,  s'adonnant lui aussi, à sa maestria, sous le pouvoir monarchique des rois précédemment cités

Je me permets donc, d'engager les amateurs d'art parisiens et provinciaux disponibles,  à se rendre dans cette splendide contrée baptisée par François Rabelais "Le Jardin de la France", capitale de la soie lorsque le domaine de Plessiz-lez-Tours était à son paroxysme de rayonnement, grâce notamment à la légendaire implacable "aragne", héritier de Charles VII, afin de bénéficier d'une semblable opportunité, qui n'est pas prête de se représenter, il faut en être conscient !

Trois mois ne seront, certes, pas un luxe pour réserver une date dans les emplois du temps surchargés...

Voici quelques liens destinés à vous éclairer davantage concernant l'évocation de l'exposition susmentionnée :

 

http://blog.apahau.org/?p=7023

http://toursmaville.hautetfort.com/archive/2006/03/14/jehan-bourdichon.html

http://www.paperblog.fr/5277199/tours-1500-capitale-des-arts/

http://theaujasmin.blogspot.com/2012/02/tours-1500-capitale-des-arts.html?spref=fb

http://www.patrimoinedefrance.fr/Exposition-Tours-1500-capitale-des événement :


et pour compléter le sujet de cette époque de transition fortement imprégnée de Moyen-âge :


http://www.lefigaro.fr/culture/2010/10/11/03004-20101011ARTFIG00457-annees-1500-une-efflorescencefrancaise.php


Sans oublier la page facebook, qui de temps à autres, se révèle hautement intéressant comme  réseau, même si ce dernier  ne risque guère de nous sustenter en profondeur... :

Tours 1500, capitale des arts
Évènement public · Par Les Musées de Tours


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Oeuvre picturale de Jean Bourdichon

(vers 1456/1457- vers1520/1521)

"Bethsabée au bain"

Les heures de Louis XII  (1498-99)

(Tours)


ou une gente dame sans mercy s'adonnant au plaisir d'un art de vivre aristocratique,

protégée de hautes murailles médiévales, au cœur de son enclos castral  florissant,

"Hortus conclusus" ou jardin clos émaillé d'un tapis d'herbelette tendre

semé de "mille fleurs", ceint de palissades enluminées de rosiers immaculés et vermeils

aux "oudourantes et delectes flours"...


( peinture servant d'affiche en l'honneur de l'exposition "Tours 1500, capitale des arts ",

Musée des beaux arts de Tours)

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Femme/Fleur (suite).

 

Création,

entrebâillement puis éclosion d’une rose,

avec patience et détermination,

du matin jusqu’au soir, grandir, s’ouvrir,

jusqu’à l’apogée de sa majesté, de sa grâce,

se trouver  !

 

Page blanche, petite peur,

Sommeil végétal,

parfois apaisé, parfois tourmenté,

 songe naissant, mutique,

Indétachable de soi,

embryonnaire encore ;

florale et ronde féminité.

 

Partage,

cet inaltérable parfum,

L’envol d’une féminité,

déploiement du monde,

L’émergence de l’ombre d’un jardin,

l’impatience d’une main

pour dessiner les mots.

 

Ecriture,

Le sang d’une fleur résistante,

après son détachement, son premier cri,

L’hémophilie d’une voix,

son émancipation enfin !

 

Fleur rouge.

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Salut à tous, je viens vous informer que depuis fevrier 2011 je suis le responsable de la gestion de la Collection "Art Bantu contemporain" du Centre International des Civilisations Bantu (CICIBA), organisme culturel à dimension sous régionale base à Libreville Gabon, Centre de recherche pronant pour la promotion de la culture et l'identité des  peuples Bantu.

ainsi, suite à de nombreuses Biennales organisées par cette intitution, le CICIBA a pu regrouper prés de 300 oeuvres d'arts plastiques de grandes factures, c'est ce qui constutue à ce jour la plus importante collections d'art bantu contemporain au monde.

Cependant, une collection ne vit pas que dans les réserves !!! Elle à besoins d'être vue, d'être appréciée, d'être soumise à l'analyse des critique d'art...

 C'est pourquoi je viens interpeler votre sensibilté artistique et culturelle afin de me permettre de pouvoir l'exposer.

J'attends vos propositions et suggestions. 

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Si seulement...

Si seulement le temps pouvait changer le monde

Si seulement la vie pouvait oublier la colère sur cette terre...

 

Si le coeur des hommes lachent prise

Si on n'a plus une seule emprise

alors tout peut renaitre à nouveau...

 

Si seulement le chagrin n'était plus ce refrain

cette mélodie qui fait pleurer et se demander

pourquoi l'on est là , pourquoi cette voie...

 

Un sourire qui cache une larme

rien de pire , rien de plus banal

pourtant rien ne fait aussi mal.

 

 

Si seulement .... 

 

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                       Absolument ravie de retrouver notre cher réseau, dont je salue l'ensemble des membres éminents après quelques péripéties rocambolesques... peu attrayantes, de connexion Internet...
                     J'adresse tous mes vifs remerciements à l'égard de  ceux qui se sont si gentiment inquiétés de mon silence obligé et transmets ma profonde gratitude à "l'Ange gardien" (sic!) qui se reconnaitra, alias le précieux G. C., qui m'a permis de vous rejoindre au plus vite et de reprendre normalement mes activités !
                     Je dédie donc à mon sauveur émérite cette pensée, en raison de la fraicheur, de toute la spontanéité dont il fait preuve, sans l'ombre d'un esprit mercantile, ni de la plus infime cupidité, chose suffisamment rare à notre époque, méritant d'être soulignée :


"Sous la couche épaisse de nos actes, notre âme d'enfant demeure inchangée ;

l'âme échappe au temps. "

François Mauriac


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"La  Promesse de René  Magritte "

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En l'absence du soleil

 

 

Ni tristesse ni nostalgie.

Sur le ciel terne, sans nuages,

Sont incrustés des gribouillages,

Jets de hautes branches noircies.

...

Sur le ciel terne, sans nuages,

Ne circule acune énergie.

Jets de hautes branches noircies,

Ma rue figée comme une page.

...

Ne circule aucune énergie.

Les érables, qui n’ont pas d’âge,

Ma rue figée comme une page,

Ce jour manque de poésie.

...

Les érables, qui n’ont pas d’âge,

Recevront-ils feuilles et nids?

Ce jour manque de poésie.

Non loin, ma muse m’encourage.

...

13 mars 2012

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Guitry -

"Une paire de Gifles" et autres pièces de SACHA GUITRY au Théâtre de La Valette.... il nous reste quelques places ce mercredi et ce dimanche... réservez-vite!!! 067.64.81.11

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Dans l'univers des sons

 

 

Transportée subrepticement,

Mon âme flotte, impondérable,

Emplie d’une grâce ineffable,

Dans l’harmonie en mouvement.

...

Mon âme flotte, impondérable,

Grisée providentiellement,

Dans l’harmonie en mouvement,

Au creux d’un mystère insondable

...

Grisée providentiellement.

Dépaysement délectable,

Au creux d’un mystère insondable.

Un sidéral enchantement!

...

Dépaysement délectable.

Mon âme vibre intensément.

Un sidéral enchantement.

Et le retour, inéluctable!

10 mars 2012

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"La Beauté de la Femme Noire"

12272798464?profile=originalLe lendemain, je la regardais encore endormie à coté de moi, j’observais ses longues tresses mélangées aux plis des draps froissés, c’était une princesse, j’étais au paradis. L'impression d’avoir enfin trouvé la femme de ma vie m’effleurait même l’esprit.

Je remontais délicatement les draps jusqu’à ses épaules un peu dénudées. Tout doucement, hésitant, je m’approchais pour lui donner un doux baiser, c’était plus fort que moi, un baiser ultra tendre pour une déesse, un câlin de qualité sur sa belle peau noire satinée.

J'aimais son odeur, l'envie de me blottir, de sentir son corps contre le mien était fort, j’aurais voulu que nos corps soient conjugués et ne forment qu'un seul Z. Je regardais ses lèvres, belles et pulpeuses, si africaine et bien dessinées, je pensais même que les stars américaines en seraient jalouses.

Au niveau de sa tempe, je voyais des petits cheveux bouclés qu'elle n’avait pu tresser car trop court sur cette partie de son visage. Ses petites boucles noires s’entremêlaient fortement à cet endroit, comme les gens au pays. Cela me rappelait son origine. J’observais ses sourcils, d’un noir intense encre de chine, lignes nettes entretenues et inimitables.

Ses mains aussi, ses longs doigts soignés, multitude de couleurs variant d’un brun foncé au ton ébène, parfois très noir, parfois cannelle et plus clair sur la paume. J’observais deux bagues en or à ses doigts, originales, j'aimais sa féminité, son style, sa fragilité. Sur la table de nuit se trouvaient ses boucles d'oreilles, deux grands anneaux, délicatement ôtés la veille.

Au milieu du lit, une forme ronde laissait apparaître ses hanches, je devinais la forme de ses fesses, elles semblaient être jolies, musclées même, surtout vers l’arrière, peut-être juste pour que mes yeux s’y posent.

Au bas du lit, les draps étaient un peu tirés, j’apercevais l’extrémité de ses pieds, ses ongles étaient ornés d’un rouge éclatant qui reluisait grâce à quelques rayons de soleil perdus par les tentures mal ajustées.

Passionné, je prenais sa douce main, cela me faisait quelque chose, je sentais une drôle de sensation au ventre, ce moment était appréciable, c’était 'Black et White', la 'Grande différence', le Contraste sublime' et ça m’allait si bien, si bien. (By Ben, extrait de "Destination Sud") 

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Poème : Cher à dieu

Extrait du recueil : Le Chant de l’âme (mars 2011)

Cher à Dieu

Virginie riot

 

Cher à Dieu

Dans le secret de mes entrailles,

J’ai entendu ton chant monter en moi.

Source pure et lumineuse,

Ta parole a vibré.

J’ai entendu ton appel du fond des âges,

Moi née après toi,

J’ai fait tomber mes voiles.

Sortant du désert,

Ma nudité s’est révélée.

Je me suis fait creuset pour accueillir ta semence bénie,

Et les étoiles sont nées.

Les vents sont apparus, la nuée s’est déversée,

Ton rire a embrasé les univers,

Les sphères ont tremblées de félicité.

 

Dieu fait chair

Souffle brûlant des premiers temps.

J’aime à sentir ta dance dans mon sang,

Entendre ton écho dans ma voix,

Mon corps fondre et se faire à nouveau glaise,

Ton amour le remodèle en une nouvelle merveille.

Terres vierges et froides deviennent champs verts et arbres fruitiers.

Tu coures dans les allées que tu as dessinées il y a bien longtemps,

Plongeant dans les eaux fraîches où je repose,

Là sur le lit du temps, dans mon corps tu te déposes.

 

Chair à Dieu

Toi qui reçoit ce qui est et resplendit de clarté,

Flamme vivante qui guide les hommes dans leur obscurité.

De ta main vient le secours et de ta parole née l’amour.

Prend le monde qui est tient,

Reçois le cadeau du Dieu Saint,

Embrasses le et fait le tient.

Temps de douleur n’est plus,

Il n’a jamais été autre que poussière de poussières dans les vents stellaires.

 

Cher à Dieu, béni de toute éternité,

En toi, il est et resplendit.

Coupe parfaite, pierre angulaire…

Premier note du chant des mondes et sa dernière ronde…

Dans l’infini, ton pas est béni, il rythme les jours et les nuits.

Epée ardente qui transperce tous les voiles,

Fait tomber les faux et les menteurs,

Façonne les mondes et fait naître la bonne heure.

Homme saint aux mains agiles,

Ton corps d’argile laisse passer le souffle,

Ta parole se fait source d’éternité,

Ta parole se fait source de beauté,

Ta parole se fait et nous refait.

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Un devoir civique méprisé

 

Les codes napoléoniens

Méritent, certes, des hommages.

Conçus par un groupe de sages,

Ils imposent ce qui est bien.

...

L’injustice, pourtant, persiste,

Inévitable, due au rang.

Les Français demeurent fervents,

Veulent rester idéalistes.

...

Égalité, Fraternité!

Prônées par les républicains.

Ils avaient voulu mettre fin

Aux malheurs des déshérités.

...

Zola s’indigna courageux,

Exerçant un devoir civique.

Or nombreux maires, pathétiques,

En méprisent un, sans être honteux.

....

Où se terrent les humanistes,

Face au scandale révélé?

Que feront les interpellés,

Alors que le monde s’attriste?

...

12 mars 2012

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ADMINISTRATEUR GENERAL

 

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Et à titre d’information voici les cinq prochaines expositions:

 

-Titre : « Les machines volantes descendent sur Bruxelles »

Artistes : Jean Leclercqz (dessins, montages et peintures) 

Exposition-événement qui inclut le « Parcours d’Artistes du Maelbeek » à Ixelles (Bruxelles) durant le weekend des 28 et 29 avril.

Vernissage le 04/04 de 18h 30 à 21h 30 en présence de Françoise Marquet (harpiste)

Exposition du 04/04 au 29/04/2012.

&

-Titre : « Prélude »

Artistes : Bettina Massa (peintures à l’huile sur papier)

Exposition-événement qui inclut le « Parcours d’Artistes du Maelbeek » à Ixelles (Bruxelles) durant le weekend des 28 et 29 avril.

Vernissage le 04/04 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 04/04 au 29/04/2012.

&

-Titre : « L’art sous toutes ses formes »

Artistes : Jean Leclercqz (dessins, montages et peintures), Bettina Massa (peintures à l’huile sur papier), Mario Molins (sculptures en bois). Exposition qui inclut le « Parcours d’Artistes du Maelbeek » à Ixelles (Bruxelles) durant le weekend des 28 et 29/04. Artiste présent dans le cadre de ce parcours d’artistes : Sofi (sculptures en pierre).

Vernissage le 04/04/2012 et le 27/04/2012 (Parcours d’artistes) de 18 h 30 à 21 h 30.

Exposition du 04/04 au 29/04/2012.  

 

-Titre : « Le Monde des Zeyebo où l’infiniment possible »

Artistes : Florent Grellet et Bernard Grillot (photos numériques sur le Monde des Zeyebo), Patricia Proust - Labeyrie (peintures).

Vernissage le 02/05/2012 de 18 h 30 à 21 h 30.

Exposition du 02/05 au 20/05/2012.

 

-Titre : « Le Mouvement dans l’Art »

Artistes : Sounya Planes (peintures), Christian Vey (peintures),

Vernissage le 23/05 de 18 h 30 à 21 h 30.

Exposition du 23/05 au 10/06/2012.

 

Au plaisir de vous revoir à l’un ou l’autre de ces événements.

 

Bien à vous,

 

                                                                  Jerry Delfosse

                                                                  Espace Art Gallery

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Je lui ai demandé

Je lui ai demandé
Antonia Iliescu

 Printemps,
 qu’est-ce que tu dis
 De notre sainte folie ?
 Et le printemps
 Se mit à neiger lentement
 Puis, il a souri
 Caressé par le vent
 Du midi.

 Je lui ai dit :
 Printemps, printemps,
 Fou, saint printemps,
 Printemps, mon doux

 printemps chéri,
 Nu m’oublie pas non fleurie !  

            
 20 mars 2007

 (du volume „Nãscãtorul de perle” (L'enfanteur de perles) de Antonia Iliescu – Ed. Pegassus Press, Bucuresti 2010)

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Hommage au peintre provençal Ribot

https://artsrtlettres.ning.com/photo/lavandes-1?xg_source=activity

https://artsrtlettres.ning.com/photo/photo/listForContributor?screenName=01ve7e24ivp6j

https://artsrtlettres.ning.com/photo/paysage-aux-coquelicots?context=user



Lavandes

Jusqu’aux cieux,

la belle terre de Provence

exhale son flamboiement de couleurs !

D’allégresse, elles nous font chanter.

Elles réchauffent nos cœurs,

les réveillent de leur torpeur.

Harmonieusement entre eux se balancent

les tons bleus froids et les tons de feu.

Un blanc bleuté se pose et tranche

et donne un respire au milieu.

Le champ jaune … d’or

L'astre solaire

brûle la terre,

la regorge de lumière

mais le ruisseau,

fraiche est son eau

dans l'ombre douce nous désaltère

 

 

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La compagnie du chat.

                                         

 

Chaussée de bottes en caoutchouc vertes,

Je reviens de là-bas,

de cette lande bleue,

étincelante de pluie,

toute argentée, frileuse,

ciel bas, la frôlant, la faisant bruire ;

soupirs venteux et tièdes !

 

J’allume un feu,

Je bois un thé, je m’empare d’un livre,

Je respire un brin de poésie ;

fleur musicienne, mienne,

en mon cœur, sans épine et câline !

J'existe.

 Oh douceur, une écharpe de soie

 sur ma peau glisse,

mon chat lascif, tout contre moi, somnole,

matinalement s'étire, ronronne ;

souffle chaud en ce début d’automne.

 

Puis, tonne avec inquiétude mon cœur,

de vous savoir si loin, volatile dans le monde,

à tout le monde ;

 ne serais-je que cet instant troublant

dans l’immortalité du temps

où vous resplendissez géant ?

 

Ne serais-je qu’une toute petite étoile,

et vous l’illustre soleil, l’éternel ?

 

Somnole mon chat encore,

dans ses yeux orangés,

j'envisage le monde,

rêve diurne,

Insomnie volontaire,

Terre plus vivante, palpitante,

 même sans vous.

 

La complicité du chat me console de tout.

 

 

 

 

 

 

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administrateur théâtres

                                                                                                 mocratie

        De : Michael Frayn

      du 13 au 18 Mars

Mise en scène, scénographie et lumières : Jean-Claude Idée

Dramaturgie : Armand Delcampe

Avec Jean-Pierre Bouvier, Xavier Campion, Emmanuel Dechartre, Alain Eloy, Jean-François Guilliet, Frédéric Lepers, Frédéric Nyssen, François Sikivie, Jacques Viala, Alexandre von Sivers

 

21 octobre 1969 : « La guerre contre les peuples et contre son peuple est enfin perdue. Créons une Allemagne d’Amour et de Justice!» C’est le vœu de Willy Brandt, personnage charismatique fascinant. Les visages  émaciés des gens de l’Est sont tournés vers lui. Il a le geste pacificateur, l’heure viendra! De l’autre côté du mur, les Libéraux ne veulent pas de traité avec L’Allemagne de l’Est et préfèrent les accords avec les Démocrates Chrétiens. Dans la solitude du pouvoir,  Willy Brandt tient bon : «ça va ça vient les coalitions, ça n’a pas de racines ». Willy Brandt est soutenu par le compagnonnage qui s’est établi avec son assistant personnel Günter Guillaume,   un espion de l’Est qui a su gagner sa confiance.  Dixit Günter Guillaume : Willy Brandt représente le rêve d’une démocratie parlementaire, « une fête qui ne finit pas ». Günter ou Guillaume selon l’interlocuteur,  celui de l’Est ou de l’Ouest. 

 

 Arno K., le commanditaire à qui Günter confie les avancées de sa mission  est partout. Il joue un personnage machiavélique  qui  symbolise à merveille la RDA et la surveillance constante du régime communiste. Big Brother invisible pour les comédiens, il se glisse au milieu de toutes les conversations. Jacques Viala l’incarne diaboliquement bien.

 

Huis clos sur l’immense plateau de l’Aula Magna. Les personnages sortent régulièrement de l’ombre pour jouer leur partition sous un spot de lumière. Cela  nous donne à voir toutes  les coulisses du pouvoir… qui tue. On revivra l’histoire éternelle de la roche tarpéienne. Les services secrets de la République Démocratique ont décidé, en accord avec l’Ouest, de saborder (Günter) Guillaume pour faire sauter le chancelier et son Ostpolitik… Dans l’ombre, veille le Mazarin : « oncle Herbert », Herbert Wehner,  chef du SPD qui attend jalousement de présenter son favori, Helmut Schmidt aux élections. « La démocratie, c’est comme la spontanéité, elle a besoin d’être contrôlée. »

 

 Et au détour de la guerre du Kippur, de la crise pétrolière, le 7 mai 1974, le chancelier qui ne chancelle pas,  Prix Nobel de la Paix, démissionnera, toute honte bue. Guillaume, son assistant personnel a été démasqué  quinze jours plus tôt comme  espion de la Stasi, les services secrets de la RDA.

 

 Tout le monde s’observe, épie, conspire  et s’approprie des lambeaux de la démocratie, cet  humble animal qui s’offre en pâture aux plus gourmands. A travers les personnages, ce sont les rouages de la politique, les contradictions, les enjeux, les désespoirs qui exposent leur vérité crue. ‎La phrase de Walt Whitman « Me contredis-je ? Très bien alors, je me contredis. Je suis vaste, je contiens des multitudes. » est un sésame dans la bouche de Willy Brandt. Et Guillaume d’éprouver paradoxalement  une admiration sans bornes pour son maître et ami. L’heure sera grave quand les silences de Willy « ne diront plus rien ». Il aura été abandonné.   Dans  l’aurore norvégienne, pendant ses  dernières vacances  familiales avec Willy, Guillaume se demande « Est-ce lui que je vois dans la lumière norvégienne ou moi-même ? » Une question intime qu’aucun  vrai espion ne se pose. La fête est finie.

 

Cette représentation théâtrale  est soigneusement orchestrée. Le mur du  décor est  un  personnage muet qui nous fixe  du haut de son mirador. Les  comédiens triés parmi les meilleurs  (Alexandre Von Sivers,  Xavier Campion… ) s’emparent du  texte dense  et  rendent les scènes historiques très évocatrices comme la tombée à genoux de Willy Brandt à Varsovie. Le spectateur ressort de la salle heureux d’avoir parcouru une page complexe de l’histoire rendue palpable par la dynamique théâtrale. Heureux que les murs finissent toujours par tomber.

 

Les prestations de Jean-Pierre Bouvier (Willy Brandt) et d’Alain Éloy, l’espion au cœur qui balance,  sont brillantes et passionnées.  L’AULA MAGNA à Louvain-la-Neuve se souviendra  longtemps de la chute de ce  mur tant décrié par Willy Brandt!

http://www.atjv.be/fr/saison/detail/index.php?spectacleID=475

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