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PROCRASTINATION.

 

 

Passé  et  avenir  sont  sans  importance,

Les procrastinateurs jouissent d’aujourd’hui,

Ajournent  l’ouvrage,  font  de  la  résistance, 

Remettent au lendemain le temps déjà enfui.

 

Nerveux, pas de report s’ils aiment le travail,

Sans  tarder  ils  y   vont  avec  satisfaction,

Contre toute attente  prennent leur attirail,

Pour se mettre  à l’œuvre sans dépréciation.

 

Gaiment ils s’y collent et sifflent en travaillant,

Avec enthousiasme finissent  le  boulot,

Entrepris la  veille  tout  en  plaisantant,

Pour suivre les desseins nés dans leur ciboulot.

 

Oisifs ils ne sont pas, ils doivent aimer c’est tout,

Boudent  les  besognes  sans  plaisir  immédiat,

Pour  hier peut-être,  je n’suis pas un  fait-tout,

Demain  je  ne  sais pas,  je pense à mon cardia.

 

Ces  temporisateurs remettent à  leur  pension,

Tout un sac d’intentions qu’ils ne feront jamais,

Ou  alors  sans  doute  en  association,

Avec des sociétés ou bien à la mi-mai.

 

Légende croyez-vous, rumeur sans fondement ?

Les  retardataires  n’existent  pas  chez  vous,

Prenez donc un miroir et comptez franchement,

Ce  qui  reste à  faire,  vraiment  le saviez-vous ?

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

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Empathie,

Oh donnez-moi votre regard, vos yeux,

pour que la vie me murmure, me chante,

les couleurs de tout,

 l’aube d’un regard dès lors que le nôtre s’y arrête,

 lui parle, l’écoute, l’humanise.

Oh donnez-moi votre voix, votre bouche,

pour que l’épiderme du Monde,

 fasse frissonner le mien, dés lors qu’il est touché,

 de trop couvert, il deviendra absolument nu,

réceptif.

Je parle de ce Monde invisible,

 hurlant dans la tête d’une petite fille autiste, chétive,

dont le prénom est Lise, si triste dans cette pièce bleue.

Cher Ami, votre écoute, votre affection à mon égard,

m’ont  fait devenir « moi », capable de rencontrer,

de donner, de recevoir,

 de VIVRE.

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Des vers venus dans le silence

À Rébecca Terniak

 

« et lent, et s'essayant sur l'escalier boitant,

Le morne aïeul a pris sa pipe et l'on n'entend,

Dans ce logis, où chacun vit à l'étouffée,

Que ce vieillard qui fume, à pesantes bouffées.»

Très souvent, sans même y penser,

Je me surprends à prononcer

Ces vers venus dans le silence.

Ils créent une douce ambiance.

Sous l'effet d'un enchantement,

Je les récite en les scandant.

Aussitôt, je vois un espace

Où un vieil homme se déplace.

Ces alexandrins murmurés

Ont pour moi un charme discret,

Lié peut-être à mon enfance;

J'accueille maintes souvenances.

22/11/2012

NB: Les vers reproduits sont extraits du long poème

«Un toit là-bas» écrit par Emile Verhaeren.Je crois qu'il a été mis en musique.

                                                    

                                                            

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LES POUVOIRS DE LA PAROLE

Vient de paraître, la livraison 2012 de la revue Ponts/Ponti de l'Université de Milan, " Langues et Littératures des Pays francophones du monde ", dont le thème est : Les pouvoirs de la parole. La revue est publiée en français et éditée chez Cisalpino/Monduzzieditore. J'y publie une contribution sous le titre : Le dit dans l'oreille de l'écrit. (tiré à part disponible)

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Une errance improvisée

 

Je suis, sur son parcours, le poète Ronsard.

Je le vois défaillir sous le charme des femmes.

Souvent, leur seule vue le met tout feu tout flamme.

Elles savent séduire, en maîtrise bien l'art.

L'amour matérialiste lui cause des émois,

Aux effets imprévus mais toujours fort intenses.

Il apprécie la joie mais aussi la souffrance,

Se permet de se mettre en colère, parfois

.

Épicurien, il aime exprimer des pensées

Et leur donne souvent une charmante forme.

Ses aphorismes certes amusent et informent;

Sur leur utilité, nul peut se prononcer.

Poète au grand talent, sans arrêt, il écrit.

Il capte du présent la superbe insolence,

Veut rendre inoubliable son illustre existence.

Fier de lui, apaisé, guilleret, il sourit.

21 /11/2012

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    • Moi

      Bonsoir Liliane

    • Félicitations pour la mise en valeur autour de l'Arbre de vie. C'est une belle et bonne chose ce partenariat d'artistes amies !

    • 12272845869?profile=originalLiliane Magotte

      Merci Rébecca! Cela suscite une émulation pour la poésie, j'ai pu le constater !

    • On parlait beaucoup de peinture ces derniers temps, la poésie est plus présente depuis le partenariat, enfin, c'est ce que je crois....

    • 9:1
      • 12272845887?profile=originalMoi

        Oui. c'est un sujet très attirant L'arbre de vie. C'est une source et un pilier de vie, de nos forces de vie. L'arbre de vie de la Kabbale ... c'est normal qu'il interpelle tant... surtout dans une époque qui le sacrifie un peu trop au profit de l'arbre de mort de l'intellect froid.

      • 12272845869?profile=originalLiliane Magotte

        Tu es sévère, Rébecca.

  • Liliane Magotte

    Je travaillerai partir de janvier sur le thème de la spirale, j'espère pouvoir créer un projet ...

  • 12272845887?profile=originalMoi

    La Spirale !! Tu tombes bien, nous venons ce matin de construire au sol notre gigantesque SPIRALE faite de branches de sapin avec une bougie centrale .

  • 9:22 PM
  • 12272845869?profile=originalLiliane Magotte

    Je dois me documenter sur ce thème, tu m'expliqueras ta symbolique, cette spirale de branches ?

  • 12272845887?profile=originalMoi (Arbre de vie - arbre de mort)

    Non ce n'est pas un jugement mais la polarité de notre être, Chaque nuit ou temps de repos nous rechargeons notre arbre de vie, ou dans la nature ou dans l'art. Car le pôle de conscience grignote naturellement nos forces, notre arbre de vie et pourtant nous devons équilibrer les deux dans notre condition humaine puisque nous ne sommes pas des légumes. Mais une civilisation qui s'écarte tant de la nature dans la machine ou qui a un regard qui dépouille de vie profonde ce qu'elle regarde est plus mortifère, c'est tout.

  • Pour la SPIRALE - La symbolique : un cheminement intérieur . aller au centre de soi pour allumer sa lumière intérieure.

  • 12272845869?profile=originalLiliane Magotte

    C'est beau !

  • 12272845887?profile=originalMoi

    Dans notre spirale pour enfant, nous vivons sans aucune explication verbale . c'est un vécu fort d'aller dans le noir ou la pénombre éclairée par la seule géante bougie centrale depuis  l'extérieur vers l'intérieur et puis avec sa lumière sur la POMME ROUGE ! (de l'arbre de vie) s'en retourner et placer

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"Je vous tiens pour la mémoire contemporaine d'un coin de terre qui est surtout un carrefour de vies et d'âmes dans un cadre somptueux.

Vous incarnez à vous seul, que vous le vouliez ou non, l'expression véritable d'une poésie particulière qui se passe de clichés.

Tout en vous est respect, élégance et générosité.

Merci à tous les temps, passé , présent et avenir".

Serge Le Vaillant
- France Inter -

 

Et son actualité, sa biographie, sa discographie...

 

 

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Emile Verhaeren ( Les villages illusoires )



Sur la bruyère longue infiniment,
Voici le vent cornant Novembre,
Sur la bruyère, infiniment,
Voici le vent
Qui se déchire et se démembre,
En souffles lourds battant les bourgs,
Voici le vent,
Le vent sauvage de Novembre.

Aux puits des fermes,
Les seaux de fer et les poulies
Grincent.
Aux citernes des fermes,
Les seaux et les poulies
Grincent et crient
Toute la mort dans leurs mélancolies.
Le vent rafle, le long de l'eau,
Les feuilles vertes des bouleaux,
Le vent sauvage de Novembre;
Le vent mord dans les branches
Des nids d'oiseaux;
Le vent râpe du fer,
Et peigne au loin les avalanches,
- Rageusement - du vieil hiver,
Rageusement, le vent,
Le vent sauvage de Novembre.
Dans les étables lamentables
Les lucarnes rapiécées
Ballottent leurs loques falotes
De vitre et de papier.
- Le vent sauvage de Novembre! -
Sur sa hutte de gazon bistre,
De bas en haut, à travers airs,
De haut en bas, à coups d'éclairs,
Le moulin noir fauche, sinistre,
Le moulin noir fauche le vent,
Le vent,
Le vent sauvage de Novembre.
Les vieux chaumes à cropetons,
Autour de leurs clochers d'église,
Sont soulevés sur leurs bâtons;
Les vieux chaumes et leurs auvents
Claquent au vent,
Au vent sauvage de Novembre.
Les croix du cimetière étroit,
Les bras des morts que sont ces croix,
Tombent comme un grand vol,
Rabattu noir, contre le sol.
Le vent sauvage de Novembre,
Le vent,
L'avez-vous rencontré le vent,
Au carrefour des trois cents routes ;
L'avez-vous rencontré le vent,
Celui des peurs et des déroutes;
L'avez-vous vu cette nuit-là
Quand il jeta la lune à bas,
Et que, n'en pouvant plus,
Tous les villages vermoulus
Criaient comme des bêtes
Sous la tempête?

Sur la bruyère, infiniment,
Voici le vent hurlant.
Voici le vent cornant Novembre.

Émile Verhaeren ("Les villages illusoires")
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Depuis toujours les artistes ont aimé partager leur savoir

Depuis toujours les artistes ont aimé partager leur savoir, échanger leurs idées, en voici encore un exemple concret en provenance des plus grands.

Je déplore que dans les écoles d'art ( j'en ai eu l'expérience) on n'explique plus les bases du "métier". Il est aberrant de penser qu'en 4 ans d'études aux Beaux-Arts de Bruxelles en section gravure: je n'ai jamais, par exemple, eu un burin en main, et que je n'ai pas eu accès à la pratique de la méthode Hayter. Le cours d'histoire de l'art dont je reconnais par ailleurs l'utilité n'a jamais fait l'objet d'un chapitre sur l'histoire de la gravure et des graveurs: j'ai tout appris par moi-même de l'histoire et des techniques et je remercie le net pour cela: il m'a permis l'accès à ces savoirs avec d'infinies facilités de moyen tant financier, que d'accessibilité.

Je déplore également qu' aujourd'hui les artistes ont de plus en plus le culte du secret.

J'en ai eu souvent la preuve lors des réactions face à mon blog Histoires d'encres et de papiers: certains artistes m'ont écrit pour me signifier comme une mauvaise chose le fait de dévoiler les "secrets de fabrication" d'une oeuvre. Je ne suis pas de leur avis: connaitre une technique et les petits trucs qui en découle ne fera jamais de celui qui les applique un futur "copieur", l'artiste véritable y  trouvera matière à s'enrichir personnellement, il ne copiera pas, il s'améliorera au mieux.

Degas à Pissaro: Lettre à propos de gravure

Lettre de DEGAS à PISSARO 1880

Mon cher PISSARO,

 

Je vous félicite de votre ardeur; j'ai couru chez Mademoiselle CASSATT avec votre paquet.

Elle vous fait les mêmes compliments que moi à ce sujet.

Voici les épreuves: la teinte générale noirâtre, grisâtre plutôt, vient du zinc, qui est gras par lui-même et retient du noir de l'imprimeur; la plaque n'est pas assez planée.

 

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Crépuscule avec meules de foin

 

Pissarro combine plusieurs procédés pour créer de l’atmosphère, dont les grains de l’aquatinte ainsi que pour obtenir un divers tons et textures. L’eau-forte et la pointe sèche servent à définir les caractéristiques du paysage. Imprimée, par Degas, c'est une série en couleurs. Degas qui imprima ces épreuves, trouvait que la planéité de la planche étant imparfaite, l'atmosphère "brumeuse" en était la cause.

 

Il est difficile de savoir si les différentes couleurs devaient suggérer des changements de lumière ou, tout simplement, élargir l’éventail des possibilités décoratives. Personnellement à la lecture des lettres je pencherais plutôt pour la seconde hypothèse.

 

Je me doute bien qu'à Pontoise, vous n'avez pas autant de facilité pour ce point-là que rue de la Huchette( chez le planeur GODARD) Il faudrait tout de même avoir quelque chose de plus lisse.

Vous pouvez voir tout de même combien le procédé a de ressources.

Il faudrait aussi que vous vous exerciez à poser des grains, pour avoir par exemple un ciel d'un gris uni, égal et fin.

C'est très difficile, si on en croit Maître BRACQUEMOND. En ne voulant faire que des gravures d'art original, c'est peut-être assez facile.

 

Voici le moyen: prenez une plaque bien lisse (c'est essentiel, vous comprenez).Dégraissez-la absolument, au blanc d'espagne. Préalablement vous avez faire dissoudre dans de l'alcool ttrès concentré de la résine. Ce liquide versé à la façon des photographes lorsqu'ils verseent le collodion sur leur glace, (ayez soin, comme ils le font, de bien égoutter la plaque en la penchant), ce liquide donc s'évapore et laise la plaque couverte d'une couche plus ou moins épaisse de résine en petits grains. En faisant mordre vous avez un semis plus ou moins foncé suivant que vous aurez laisser mordre plus ou moins. Pour avoir des teintes égales c'est nécessaire; pour avoir des effets moins réguliers, vous pouvez les obtenir avec l'estompe ou le doigt ou toute autre pression sur le papier qui couvre le vernis mou.

Votre vernis me semble un peu trop gras. Vous avez mis un peu trop de graisse ou de suif.

Avec quoi avez-vous noirci votre vernis, pour avoir ce ton bistré du derrière du dessin?

C'est très joli.

Essayez quelque chose de plus grand avec une meilleure planche.

Pour la couleur, je vous ferez tirer avec une encre de couleur votre prochain envoi.

J'ai aussi d'autres idées pour les planches en couleurs.

Essayez donc quelque chose de plus fini. Ca serait ravissant de voir des contours de choux très suivis( PISSARO avait gravé un vernis représentant un champ de choux.)

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Pensez qu'il faut débuter par une ou deux très belles planches de vous.

Je vais m'y mettre ces jours-ci, à mon tour.

Caillebotte fait de ses fenêtres des refuges du Boulevard Haussmann m'a-t-on dit.

Pourriez-vous trouver à Pontoise quelqu'un qui puisse découper dans du cuivre très léger des choses décalquées par vous. On pourrait appliquer ces sortes de patrons, sur une épreuve au trait et un peu à l'effet, à l'eau-forte ou au vernis mou et imprimer alors avec du bois poreux chargé de couleur à l'eau les parties mises à découvert. Il y aurait là à faire de jolis essais d'impressions originales et curieuses en couleur. Travaillez un peu çà, si vous pouvez.-Je vous enverrai bientôt, des essais de moi en ce genre- Ce serait économique et nouveau.

(Apparemment DEGAS n'a jamais réalisé ces essais. Le procédé d'impression de bois avec de la couleur à l'eau, a été pratiqué par GAUGUIN sur des bois directement gravé par lui)

Et ça nous irait, je crois, suffisamment pour commencer.

 

pas besoin de vous complimenter sur la qualité d'art de vos potagers.

Seulement dès que vous vous sentirez un peu habitué, essayez en plus grand et des choses plus faites.

Bon courage.

DEGAS

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NOTE: Toutes ces gravures sont visible sur le site de Gallica à l'adresse suivante: http://gallica.bnf.fr/Search?ArianeWireIndex=index&f_...

 

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La joie que cause la lumière

 

Je me suis étonnée, parfois,

D'éprouver les mêmes émois,

Face à des grâces familières,

Surtout celles de la lumière.

J'ai surpris des airs entendus,

Et des propos inattendus,

Au sujet de mon innocence,

Me portant à l'exubérance.

Indifférentes ou blasées,

Sans se dire désabusées,

Des personnes que je côtoie

Sous cape, se moquent de moi.

J'aime savoir que Montesquieu,

Pris par des ouvrages sérieux,

Chaque matin, sa vie entière,

Se grisait d'ardente lumière.

20/11/2012

 

 

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St Nicolas

Son nom est souvent cité pour calmer nos chérubins quand ils sont trop agités.

* Je vais le dire à St Nicolas..

* Si tu ne manges pas, je le dis à St Nicolas..

* Si tu continues à sucer ton pouce, je le dis à St Nicolas..

Notre brave Saint est mis à toutes les sauces et dans toutes les circonstances, il intervient.

* Tu crois maman que St Nicolas viendra cette année pour mon cadeau ?

* Et maman de répondre : As-tu été assez sage ?

* As-tu fait des efforts pour être plus gentil ?


Pourtant maman sait que, quoi qu’il fasse, il sera gâté parce que rien n’est plus fort que l’amour d’une mère ou d’un père pour faire déplacer le grand St Nicolas.

Arrive enfin la soirée magique tant attendue, la veille du 6 décembre, souvenir ineffaçable dans la mémoire de tous les belges. Alors commence un drôle de ballet dans la chaumière, papa déballe le cadeau (de mon temps, le cadeau était livré sans papier cadeau). Il l’amène dans la pièce principale. Il le dépose près du foyer et s’assied dans son fauteuil, prend son journal et attend.

Cette année, c’est un joli vélo rouge avec des petites roues sur les côtés. Oh, il n’est pas neuf, qu’importe, il est très beau avec sa nouvelle sonnette et ses petits drapeaux de couleur.

Maman s’active dans une autre pièce et arrive enfin le moment merveilleux de la surprise.

L’enfant descend du premier étage et voit près du foyer, le cadeau tant désiré, un petit vélo à sa taille !!!

Papa, maman, regardez !

St Nicolas est passé…

Papa ! Papa ? Tu as vu St Nicolas. Tu ne l’as pas vu, tu ne l’as pas entendu, comment est-ce possible s’interroge l’enfant incrédule.

Et de constater : 

* Tu étais là.. Et tu ne l’as pas vu.. !!

Un peu déçu que papa n’ait pas aperçu St Nicolas, l’enfant enfourche son vélo et s’en va.

Le plus beau cadeau que St Nicolas fait aux parents est ce sourire enchanteur et ces yeux émerveillés de l’enfant. Un joli souffle d’amour.

 

St Nicolas est aussi pour les adultes le bonheur de retrouver cette sensation d’avoir eu un cadeau de lui. Dire les mots que l’on ne peut exprimer pour le remercier de tant de magie.  Recevoir les fleurs du silence qui embellissent la complicité des hommes. Donner l’amour et la tendresse, offrir des bouquets de mots au parfum de paix. Un moment magique.

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Le dernier Noël d'Yvonne

Monologue

Ce soir m’a dit maman, pour la dernière année,

Petit Noël viendra dans notre cheminée.

Tes huit ans ont sonné, il faut, dès à présent,

Lui dire ce qu'il faut qu’il t’apporte en venant.

Puis, maman est partie et cela sans m’apprendre

Comment je vais pouvoir, de lui ,me faire entendre.

Puisqu’il est tout en haut et que je suis en bas

Le bon petit Noël ne me comprendra pas.

....................................................................

Une idée! Après tout ne sais-je pas écrire?

En m’appliquant beaucoup, il saura bien me lire.

Vite, la plume en main, pas de pâtés surtout.

Mon bon papa Noël, vous que j’aime beaucoup,

Comme je suis bien sage, en toute confiance,

J'expose mes désirs à votre bienveillance.

Pour deux petits amis, qui quelquefois ont faim,

Je vous demanderais de m’apporter du pain,

Il faudrait le couvrir d'un peu de confiture

De beurre ou bien alors d'une autre garniture

Le pain n'étant pas bon s'il n'est couvert avec...

Oh! Vous le savez bien, vous ne l’aimez pas sec.

Et je voudrais, aussi,que, pour ma soeur Camille,

Qui, bien qu’ayant quinze ans, est toujours si gentille,

Vous m’apportiez, cela est important pour elle,

Un morceau de papier, le brevet ça s’appelle.

Pour papa, pour maman, apportez du bonheur

C’est ce que je désire, pour eux, de tout mon coeur.

N’ai-je rien oublié? Bonbons, poupée mignonne

Oui, tout contentera votre petite Yvonne!

Voilà une enveloppe, ma lettre est terminée,

Je n'ai qu'à la glisser dans notre cheminée.

 

Auteur inconnu

NB:

Ce texte avait peut-être été écrit par mon institutrice,

Mme Clavière.

Je l'ai reproduit de mémoire avec des omissions et des erreurs sans doute.

Je l'ai récité en 1934,à l'âge de neuf ans devant cinq cents personnes dans la Salle des Fêtes de Mazagan (Maroc)

Sur la scène : un grand bureau et une cheminée.

 

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Camille De Taeye expose à Leuven

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Camille De Taeye (Uccle 1938) débute sa carrière dans les années ’60. à l’Institut Supérieur Saint-Luc de Bruxelles (1958-1962), il suit notamment l’enseignement de Jean Giraud et de Gaston Bertrand. Dans les années ’50, son œuvre reste un certain temps abstraite avant d’évoluer vers son propre style indéniablement influencé par le réalisme magique, le symbolisme (Khnopff, Ensor, Rops) et le surréalisme. Assister à une exposition de Camille De Taeye ébranlera toujours votre ego. Vous vous retrouvez un instant dans le brouillard complet avant de revenir à vous. Vous éprouvez une sensation d’aliénation, de détachement de la réalité. Vous échouez dans un monde de révolte et d’absurdités, de combinaisons impossibles et d’associations libres. Un univers étrange et surprenant, à la fois sensuel, cruel et éphémère, à la fois poétique et d’une insolence choquante, à la fois monstrueux et ludique.L’œuvre de Camille De Taeye baigne dans une perversion générale (références phalliques et vulvaires constantes) où l’idée de la mort est très présente (faux, scies, scies circulaires, hachettes, ciseaux ou rasoirs à main, etc. comme motifs de destruction). Des fragments hybrides de corps humains ou des membres masculins ou féminins sont associés à des paysages à première vue étranges (une alternance de pics rocheux et de profonds abîmes, de vallées verdoyantes, de chutes d’eau, de vastes étangs et lacs), des objets tels que les fruits (bananes, pommes), les légumes (choux-fleurs, concombres, asperges, carottes, chicons, poireaux, etc.), des animaux (chiens terrifiants, serpents, crocodiles, girafes, chevaux, cerfs), des souches d’arbres coupées, des têtes d’animaux, des crânes, des squelettes, des boules de billard, des balles de tennis, des plumes douces et des arums, etc. En d’autres termes, son œuvre sème un chaos permanent dans l’ordre public. Il crée un monde parsemé de dangers, où le calme et la menace mortelle s’affrontent en un contraste continu. La vanité occupe une place centrale dans l’univers mental de De Taeye, où la prétention humaine est par définition immédiatement étouffée. Toile après toile, Camille De Taeye recherche le drame et la tragédie dans un paysage à l’apparence paisible. Son œuvre se révèle finalement un grand cauchemar.Au cours des dernières décennies, Camille De Taeye a obtenu la reconnaissance qu’il mérite sous la forme de quelques grandes rétrospectives : en 1987 au Musée d’Ixelles, en 2009 au Botanique à Bruxelles, en 2012 au Rouge-Cloître d’Auderghem. En 2012, il a reçu le 1er Prix de la Fondation Gaston Bertrand. Son œuvre figure dans les grandes collections publiques telles les Musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles, le Musée communal d’Ixelles, le Musée de Louvain-la-Neuve. Il a également réalisé une toile monumentale installée dans la station Eddy Merckx du métro bruxellois.12272845258?profile=original

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Le Père Noël ou notre Bon St Nicolas

L'origine du Père Noël se retrouve dans la représentation toute symbolique de notre bon St Nicolas ( le préféré de tous, et dont la fête est le 6 décembre) avec sa barbe blanche, son manteau rouge et son âne.
Malgré la réforme protestante du XVIème  qui supprima la fête de St Nicolas dans tous les pays d'Europe, les hollandais gardérent leur " Sinter Klass" et sa distribution de jouets. Lorsqu'ils s’installèrent aux Etats-Unis, Sinter klaas devint " Santa Claus" avec qq transformations vestimentaires et culturelles pour en faire un Père Noël plus convivial.
Suite à l'écriture d'un conte pour enfants, le Père Noël apparaît dans son traîneau tiré par des rennes. Le récit fut traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.
C'était la naissance du Père Noël. un illustrateur en 1885 dessina le parcours du Père Noël du Pôle nord aux Etats-Unis et précisa que la manufacture de jouets ainsi que la maison du Père Noël étaient cachées dans la glace et la neige du Pôle Nord.
La firme Coca-cola redessina le vieux bonhomme, en train de boire pour reprendre des forces pendant la distribution de jouets, en rouge et blanc avec un large ceinturon de cuir. Il devient le maître du monde avec les protestations de la part des Catholiques contre cette popularité trop envahissante et commerciale.
L'arrivée du père Noël reste néanmoins magique pour tous et symbolise l'attachement à notre famille et à nos proches.
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Tes grands airs d'Uccloise à la Parisienne.

Je me fous de l'achat de ta dernière BM blanche décapotable, modèle hybride.   

C'est vrai que ta nouvelle montre ornée de superbes brillants est splendide.

 

J'en ai rien à caler de l'ouverture de ton nouveau centre de fitness. 

Je me contrefiche de tes nanas chéries qui balancent leurs fesses.  

 

Ta fortune même au carré, pour moi c'est de la rigolade. 

Tout autant que tes voyages de luxe et tes escapades. 

 

Oui, tu as de superbes dessous sexy ma chérie à quatre ou cinq cents euros.

Oui, très jolis tes petits bikinis emportés lors de ton dernier voyage au Togo.

 

J'en ai marre de tes restos nouvelle cuisine, on reste sur sa faim. 

Je ne supporte plus que tu regardes ces gens avec cet air hautain. 

 

J'en ai marre de tes grands airs d'uccloise à la Parisienne.

De tes promenades dominicales avec ta superbe chienne.

 

Plus encore, c'est que les gens n'en ont rien à foutre.

De ton allure en voiture électrique à Knokke le Zoute.

 

Je ne sais que faire de ton monde, de ces gens en cartons.

Impalpable, je gratte un peu la couche, chez eux rien de bon.   

 

Ce qui m'importe c'est ce qu'il y a dans ton coeur, là, à l'intérieur. 

Et je pointe mon doigt en te disant cela, là, juste à cet endroit. 

 

Si seulement tu pouvais lire dans mes yeux lorsque je te regarde.

Si seulement tu pouvais poser parfois ta jolie tête sur mon épaule.

Si seulement tu pouvais parfois m'écouter, être un peu attentionnée. 

 

Le reste ma chérie, n'a pas d'importance, pour moi, vraiment pas d'importance. 

 

Ben2012

 

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TALONS AIGUILLE

12272842675?profile=original(C.HARDENNE,  dessin àl'encre,  1981)

 

Si fins infiniment tes deux talons aiguille

Marquent l’heure d’aimer aux cadrans de mes jours

A mes nuits chair de lune et leur pointe me vrille

Et le corps et le cœur dont s’emballent les tours

 

 

 

Archipels de mes nuits rivière sans retour

Tes pas claquent au cœur des ténèbres – Magie

Du silence cloué comme Christ à rebours

Trotteuse de mon cœur Amour Le temps vacille

 

 

 

Tel un soûlard rivé aux tavernes infâmes

Et m’imprime à jamais comme une odeur de femme

Le rythme de tes pas dans le flux de mon sang

 

 

 

Pèlerin ébloui de miracle en prodige

J’irai prier souvent dans ce temple indécent

Dont les colonnes sont tes deux talons vertige

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