(C.HARDENNE, dessin àl'encre, 1981)
Si fins infiniment tes deux talons aiguille
Marquent l’heure d’aimer aux cadrans de mes jours
A mes nuits chair de lune et leur pointe me vrille
Et le corps et le cœur dont s’emballent les tours
Archipels de mes nuits rivière sans retour
Tes pas claquent au cœur des ténèbres – Magie
Du silence cloué comme Christ à rebours
Trotteuse de mon cœur Amour Le temps vacille
Tel un soûlard rivé aux tavernes infâmes
Et m’imprime à jamais comme une odeur de femme
Le rythme de tes pas dans le flux de mon sang
Pèlerin ébloui de miracle en prodige
J’irai prier souvent dans ce temple indécent
Dont les colonnes sont tes deux talons vertige
Commentaires
merci Michel, merci Nada!
"l'asphalte de mes nuits": j'aime l'expression. Nuitnoire, route des rêves...
Ils résonnent encore sur l'asphalte de mes nuits.
Adyne, Rebecca,Mrilou, merci d'avoir apprécié.
L'ensemble est très sensuel!! Le dessin est magnifiquement réalisé.