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Là-bas

12272743862?profile=original« Là-bas » est un roman de Charles Marie Georges, dit Joris-Karl Huysmans (1848-1907), publié à Paris en feuilleton dans l'Écho de Paris en 1891, et en volume chez Tresse et Stock la même année.

 

Là-bas inaugure un cycle de quatre romans dont le personnage principal, Durtal, reflète l'évolution heurtée qui conduisit Huysmans à la conversion au catholicisme: En route (1895), la Cathédrale (1898) et l'Oblat (1903) ponctuent cet itinéraire où mysticisme exaspéré et frénésie charnelle occupent une place déterminante. Là-bas se nourrit largement des expériences de l'auteur: pendant l'été 1888, Huysmans, en voyage dans les villes d'Allemagne du nord, a vu à Cassel la Crucifixion de Grünewald, qui lui a donné l'idée d'un «réalisme surnaturel» ou «naturalisme spiritualiste»: la même fonction inspiratrice sera dévolue au tableau dans la méditation de Durtal au premier chapitre. De plus, l'année 1888 coïncide avec l'intérêt que commence à éprouver Huysmans pour les milieux occultistes: élargissant alors progressivement ses connaissances en matière d'ésotérisme, il entend parler d'un prêtre satanisant, l'ex-abbé Boullan, avec qui il entre en relation; d'une manière similaire, le personnage principal du roman n'accordera de consistance et de crédit à son enquête sur la démonologie qu'après avoir rencontré le terrifiant chanoine Docre.

 

Succès de librairie considérable, Là-bas consommait irrémédiablement la rupture de Huysmans et de Zola: l'auteur de l'Assommoir ne pouvait plus désormais, ainsi qu'il l'avait fait après la publication d'+ rebours, rappeler son jeune ami et disciple à un naturalisme plus strict.

 

 

Écrivain dégoûté par son siècle, Durtal a entrepris une biographie de Gilles de Rais, et se réfugie dans l'évocation d'un Moyen âge où la «bourgeoisie de l'âme» n'avait pas cours. Il n'entretient de relations amicales qu'avec Des Hermies, médecin désabusé qui est un peu son alter ego. Les deux amis se rendent régulièrement chez les époux Carhaix, comme dans un havre préservé des déliquescences urbaines: le mari est sonneur de cloches à Saint-Sulpice, et déplore que l'Église ne confie plus cette fonction qu'à des goujats dépourvus d'oreille autant que de culture religieuse; et tandis que la femme régale les convives d'un pot-au-feu rituel, les conversations portent sur la symbolique et la mystique chrétiennes. C'est au cours de ces soirées que Durtal rencontre l'astrologue érudit Gévingey, et qu'il entend parler des envoûtements pratiqués à distance par le chanoine Docre.

 

Un jour, Durtal reçoit la lettre exaltée d'une femme qui déclare admirer ses livres et aspire à le rencontrer. Après quelques manoeuvres dilatoires, il apprend que sa mystérieuse correspondante n'est autre que Mme Chantelouve, qu'il a rencontrée plusieurs fois dans les salons; il devient finalement l'amant de cette femme dont le comportement étrange l'irrite et le fascine à la fois.

Lorsqu'il apprend par Des Hermies que Mme Chantelouve a été en contact avec le chanoine Docre, il n'a de cesse d'obtenir de sa maîtresse les moyens d'approcher le prêtre réprouvé: son enquête sur Gilles de Rais exige en effet un surcroît d'information en matière de satanisme.

Mme Chantelouve se laisse convaincre et emmène Durtal à une messe noire célébrée par le chanoine Docre. Choqué par l'hystérie et l'obscénité qui y règnent, Durtal rompt avec sa maîtresse.

 

Le roman s'achève par un dîner chez les Carhaix: tandis que la foule parisienne se réjouit bruyamment de l'élection du général Boulanger, Durtal, Des Hermies et Carhaix se demandent comment le siècle pourra échapper à sa propre «pourriture».

 

 

Là-bas parachève l'expulsion des formes narratives traditionnelles entreprise dans A rebours. Le roman enchaîne moins des situations qu'il n'orchestre des descriptions, évocations et dialogues reliés par le questionnement du personnage principal. Tout se passe, en fait, comme si les lieux, les objets ou les relations nouées entre les protagonistes se voyaient assigner une fonction plus haute que le simple déploiement de leurs virtualités dramatiques: loin de toute intrigue romanesque, leur accumulation suscite un milieu de résonance et d'expansion où l'enquête spirituelle du héros trouve progressivement son régime propre. Il est significatif à cet égard que Durtal se défie de la relation amoureuse comme d'une distraction à la fois mièvre et harcelante: «Est-ce qu'on peut prévoir dans quels guêpiers mènent ces entreprises?» Par un effet de mise en abyme, le personnage écarte avec lassitude la mécanique de l'intrigue et relaie efficacement l'exigence esthétique de son créateur; si frénétiques que soient les élans de Mme Chantelouve, l'amante insatiable se verra éliminée dès qu'elle aura fait office d'intermédiaire entre le héros et les régions troubles qui le fascinent: le développement romanesque de la liaison amoureuse n'aura pas lieu.

 

Le «roman» apparaît ainsi comme la déclinaison multiforme du paradigme de l'«aspiration vers les là-bas»: l'enquête sur Gilles de Rais, les repas rituels au sommet des tours de Saint-Sulpice et l'exaspération érotique de Mme Chantelouve répercutent, sur trois modes distincts, le dégoût du siècle et lui cherchent une issue «Toute l'efflorescence d'un mysticisme inconscient, laissé jusqu'alors en friche, partait en désordre à la recherche d'une atmosphère nouvelle, en quête de délices ou de douleurs neuves!». Refusant la linéarité au profit de l'«efflorescence», le roman déroule des séries parallèles qui entretiennent les unes avec les autres des rapports d'analogie ou de contraste: l'histoire de Gilles de Rais, qui égrène ses épisodes au fil de la recherche de Durtal, sert de miroir sinistre au mysticisme désorienté dont l'enquêteur se sent lui-même atteint; d'une manière similaire, le satanisme de Mme Chantelouve et la tranquille compagnie de Carhaix incarnent les postulations contradictoires qui se disputent l'esprit de Durtal. Les différentes expériences où se ramifie l'interrogation du personnage n'ont que peu de points de contact: Des Hermies ne saura rien de la liaison de Mme Chantelouve avec son ami. Loin de se réduire à une afféterie esthétique, ce système de contrepoints procède de ce qu'on pourrait nommer une éthique de l'exploration: en soustrayant la matière romanesque aux facilités de l'entrelacement narratif, il garantit à chacun des élans du personnage sa pleine dimension investigatrice.

 

L'axe essentiel de cette investigation est une critique impitoyable de la modernité triomphante.

Durtal enveloppe dans une même excommunication l'esthétique naturaliste et l'esprit positiviste.

Car l'un et l'autre, produits d'un siècle dévoyé, «dénient le rêve» et ne comprennent pas que «la curiosité commence là où les sens cessent de servir»: seul le «réalisme surnaturel» du Moyen âge - celui d'un Ruysbroeck ou d'un Grünewald - peut permettre d'échapper aux impasses dans lesquelles un XIXe siècle imbu de lui-même s'est précipité. Si le mouvement qui anime Durtal est indiscutablement régressif et nostalgique («Ah! s'écrouer dans le passé, revivre au loin, ne plus même lire un journal...»), l'écrivain misanthrope ne va pas moins traquer dans le présent les vestiges encore frémissants de l'âge médiéval; il découvrira avec fascination que des pulsions obscures grouillent sous le vernis de la rationalité conquérante: «C'est juste au moment où le positivisme bat son plein que le mysticisme s'éveille et que les folies de l'occulte commencent.»

Toute la difficulté de la position de Durtal vient au fond de ce qu'il refuse de tirer les conséquences de cette fascination: entraîné vers le «supranaturel» et hanté par la mystique médiévale, il demeure cependant rétif à la dogmatique chrétienne. Il y a en lui un spiritualisme rebelle à la spiritualité.

C'est pourquoi le roman donne l'impression de poser des prémisses dont il diffère la conclusion: si Durtal s'est déjà projeté hors d'un monde dont il dénonce les «trombes d'ordure», il lui reste à accomplir la distance qui sépare les «là-bas» de l'«au-delà».

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Hop signor!

"Hop signor!" est un drame en un acte et en prose de Michel de Ghelderode, pseudonyme puis patronyme d'Adémar Adolphe Louis Martens (Belgique, 1898-1962), publié dans les Cahiers du Journal des poètes à Bruxelles en 1938, et créé à Bruxelles en 1942.

L'idée de cette pièce fut soufflée à l'auteur par la coutume brabançonne du «bernement» qui consiste à faire sauter une personne à la conduite répréhensible dans un drap sur la place publique.
Elle s'appuie aussi sur un fait historique: le procès intenté à Anvers en 1555 contre une criminelle d'une grande beauté ayant commis un meurtre «indéchiffrable».


Au cours d'une sarabande menée par deux nains grotesques et acerbes, apparaîtJureal, sculpteur difforme et rabougri, appelé par dérision «le Signor». Deux nobles, Helgar et Adorno, venus lui rendre visite, le flattent grossièrement mais leur but réel est de courtiser sa femme Marguerite.
Celle-ci apparaît, humilie son mari, le traitant de «cro» et de gargouille. Puis elle provoque les deux seigneurs, racontant un rêve dans lequel l'un d'eux, métamorphosé en loup-garou, se précipite sur elle; mais elle se déclare en même temps «sans curiosité» pour les jeux de l'amour. Elle révèle  ensuite à Jureal que tout le monde en ville se gausse de sa couardise, tandis que survient le moine Pilar, brûlant d'un désir refoulé pour Marguerite: il la proclame «marquée par le Malin». Jureal, devant qui les nains ont repris le thème du cocuage, se rend à la kermesse pour se venger.
Marguerite pendant ce temps déclare au bourreau Larose la fascination qu'il lui inspire: elle sait qu'il éprouve en accomplissant son office une sorte d'extase sexuelle et, lui, indifférent à ses avances présentes, sait qu'elle lui est «promise». Adorno et Helgar, refusant de se battre avec un manant, font «berner» Jureal par la foule qui scande «Hop Signor!»: il en meurt. Marguerite ricane devant la dépouille de son époux et s'offre à ses deux soupirants. Ils se battent devant sa chambre, Helgar tombe, Adorno s'enfuit. Marguerite, à demi-nue, étreint Helgar moribond, puis se jette sur le moine terrorisé par l'ardeur de cette chair. Mais il a fait appeler la justice qui châtiera la veuve scandaleuse.


A ceux qui ont voulu voir dans cette pièce une illustration du masochisme, Ghelderode a répondu que ce drame était celui de l'impuissance. Impuissants le mari, les seigneurs, le bourreau, le moine, mais aussi cette femme qui rêve de viol et côtoie pour ainsi dire le rut en permanence, jusqu'au déchaînement final de sa luxure frustrée. Mais, ajoute l'auteur, son tempérament n'est pas aussi singulier qu'il y paraît: comme beaucoup de femmes, elle ne peut assumer son désir que dans la transgression, par le sacrilège, la mort, la dérision. A cet égard, elle forme avec Jureal un couple idéal à rebours: ce mari «inachevé», affublé de toutes les disgrâces et de tous les ridicules, ce  sculpteur génial qui ne saurait produire autre chose que des visions d'enfer, la révèle à elle-même par l'ignominie dérisoire de sa fin: «Le sang est le grand révélateur» et ouvre la porte par où «le songe joue un instant dans le réel». La transgression s'inscrit naturellement dans l'espace de la fête,  et les nains rehaussent le drame de leur hilarité corrosive. La perfection de la construction dramatique est telle qu'on a pu qualifier Hop Signor! d'«épure».

 

A voir aussi:

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Signor de Max Elskamp

Collection Robert Paul - Reproduction interdite

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Art, culture et foi billet à revoir

Art, Culture et Foi / Paris

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L’association, créée en 1989 à la demande de l’Archevêque de Paris, a pour objet de favoriser et de soutenir toutes les activités culturelles et artistiques du diocèse de Paris.

Confiante dans la capacité de l’Église à poursuivre le dialogue entamé dès les origines et jamais interrompu avec les artistes vivants, elle reçoit avec respect et admiration l’héritage laissé par les générations précédentes dans les églises, et les églises elles-mêmes, comme des témoins de la vie et de la foi de ses prédécesseurs.

Ces œuvres d’art, dont beaucoup sont exceptionnelles, construisent un langage propre à chaque époque, langage qui trouve sa source dans la Bible et dans la liturgie. Elles sont toujours significatives pour qui sait les lire. Les équipes d’accueil sont disponibles pour aider les visiteurs à entrer dans cette intelligence de l’art qui est aussi intelligence de la foi.

L’accueil dans les églises, au fil des jours ou, plus exceptionnellement, lors de la Fête de la musique, des Journées du Patrimoine ou de la Nuit Blanche ; la rencontre avec les artistes, plasticiens, musiciens, comédiens ou poètes ; l’élaboration de cycles de conférences au Collège des Bernardins pendant l’hiver ; l’organisation de la semaine du Marais chrétien en mars avec une quarantaine de manifestations ; l’animation du Festival chrétien du XVe arrondissement ; et la réalisation d’innombrables concerts de musique religieuse toute l’année sont autant de lieux où vivre ensemble dans le diocèse de Paris les rapports toujours nouveaux et toujours féconds de l’art, de la culture et de la foi. 

Isabelle Renaud-Chamska 
Présidente d’Art, Culture et Foi / Paris 

 

En juillet et en août Art, Culture et Foi / Paris propose des visites guidées gratuites des églises de Paris. Des paroissiens guides bénévoles fournissent des explications historiques et artistiques sur de nombreux édifices et transmettent le message dont ces monuments sont porteurs.

Visites commentées des églises de Paris avec Art, Culture et Foi

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1er juillet au 31 août

La nouvelle édition du Guide des visites d’églises 2011 "Patrimoine religieux de Paris" publié par Art, Culture et Foi / Paris, est disponible dans les églises de Paris depuis le 8 janvier. Brochure gratuite
Découvrez chaque mois les églises à visiter.

 

 

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Visites de juillet et août 2011

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Saint-Merry ACF-P © MB
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Eglise réformée de la Visitation. ACF-P © ADP



Église Saint-Merry 
78 rue Saint-Martin - Paris 04 - Tel 01 42 71 93 93 
Visite guidée à 17h30 le 2e et le 4e dimanche du mois en juillet et août. 


Église réformée du Marais (ancienne église Notre-Dame-de-la-Visitation) 
17 rue Saint-Antoine - Paris 04 - Tel 01 42 74 40 82 
Visites guidées tous les samedis de 15h30 à 17h30 en juillet et août. 


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Saint-Paul – Saint-Louis ACF-P © ADP
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Saint-Joseph-des-Carmes. ACF-P © MB



Église Saint-Paul - Saint-Louis 
99 rue Saint-Antoine - Paris 04 - Tel 01 42 72 30 32 
Visite guidée générale à 15h30 les deux premiers dimanches du mois en juillet et août. 




Église Saint-Joseph-des-Carmes 
70 rue de Vaugirard - Paris 06 - Tel 01 43 36 88 52 
Visite guidée à 15h tous les samedis en juillet et août, excepté le 2 juillet.


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Saint-Sulpice. ACF-P © MB
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Saint-Laurent. ACF-P © ADP


Église Saint-Sulpice 
2 rue Palatine - Paris 06 - Tel 01 42 34 59 60 
Visite guidée à 15h tous les dimanches en juillet et août. 
Guides bénévoles à la disposition des visiteurs le samedi après-midi de 14h30 à 17h30, y compris en juillet et août. 
- Auditions d’orgue le dimanche à la suite de la messe solennelle de 10h30. Programmes de juilletProgrammes d’août 

Église Saint-Laurent 
68 boulevard Magenta - Paris 10 - Tel 01 46 07 24 65 
Visites guidées de 15h à 17h les samedis 16 juillet et 20 août 2011. 




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Saint-Esprit. ACF-P © MB
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Notre-Dame-du-Travail. ACF-P © ADP


Église du Saint-Esprit 
1 rue Cannebière - Paris 12 - Tel 01 44 75 77 50 
Visites guidées à 16h le 2e dimanche de chaque mois (sauf août). 




Église Notre-Dame-du-Travail-de-Plaisance 
59 rue Vercingétorix - Paris 14 - Tel 01 44 10 72 92 
Visite guidée à 15h les dimanches 3 juillet, 7 août et 4 septembre 2011.

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CONSOLATION...

A l'horizon un regard qui se perd

Une attitude si fragile et si fière

Les oiseaux passent, frôlant la mer au loin

Elle est si lasse, cherche la paix en vain!

 

A l'horizon, le soleil qui se couche

Tant de splendeur infiniment la touche...

Des larmes coulent et sèchent dans l'instant

La peine est moindre emportée par le vent!

 

Le chemin court au long des dunes sauvages

Cet infini l'aide à garder courage...

Des perles d'eau qui roulent sur un visage

Une émotion... rien d'autre qu'un hommage!

 

Rien n'est perdu quand perdure la beauté

L'air est si pur et doux comme un baiser

La vie se cache en chaque grain de sable

Et tout à coup le soir est délectable...

J.G.

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chaque vie est un retour...

Chaque mots que l'on utilise , chaque geste a son sens

l'attention que l'on donne aux autres est un échange...

 

Apporter du bonheur autour de soi, même quand rien ne va

fait tourner la terre et elle nous en est reconnaissante...

 

Chaque acte posé peut faire changer le monde

l'univers entier peut sombrer ou décoller...

 

Ecouter son coeur c'est grandir chaque jour

c'est améliorer son destin ...

 

Et si tu entends une parole déplaisante

dis toi qu'elle ne t'est pas adressé directement

parler n'est pas vérité et vérité n'est pas toujours dévoilée.

 

Alors pourquoi continuer à se détester quand seul

avec le monde nous ne sommes que l'ombrage de notre propre ombre.

 

Ouvrir son esprit c'est grandir avec la pensée

la pensée de s'écouter..oui s'écouter avec sagesse et amour

car Aimer passe toujours par se respecter...

 

Voilà des mots , des paroles qui résonnent pour toi qui est au creux de la vague...

Alors voilà ma parole celle de te sortir du naufrage, avec la force des vagues.

 

 

 

 

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journal de bord, vendredi 8 juillet 2011

Les pélerinages de Saint-Jacques de Compostelle auraient p'têt parfois plus de sens (encore) s'il n'y avaient pas ... les pél'rins.

 

Paradoxal, OK. Réaliste, hélas, aussi.

 

Le premier jeudi de chaque mois, dans le Centre Ville, rue Saint-Laurent, bon nombre de pél'rins, qui ont fait, qui refont les pélerinages, se retrouvent dans un endroit. Dans une optique ... d'accueil. Oui, oui. On voit ces pélerins (on les reconnaît) avec un badge sur leur tea shirt ou leur chemise. Ils sont là pour accueillir ceux qui envisagent, dans les temps à v'nir, de partir sur les routes de Saint-Jacques. Ils sont là pour les éclairer, prendre un temps pour parler avec eux, pour informer.

 

Le système pratique, de ce point-de-vue, tient vach'ment la route.

 

Mieux, encore : on présente toujours, à cet endroit, un film, ou plutôt un montage dias, sur les ch'mins de Saint-Jacques. Avec les lieux où on passe, les conditions pratiques à remplir pour que le pélerinage se passe le mieux possible.

 

Oui, oui, c'est très intéressant.

 

Ce qui, par contre, me paraît hélas plus regrettable, dans ce contexte, c'est le côté lourd, pompeux de plus d'un pélerin officiel.

 

On voit, par exemple, deux gars (âgés), à l'accueil. On souhaite s'adresser à eux pour obtenir un renseignement pour obtenir une revue (qui sort quatre fois par an, je pense). Il faut attendre parfois de cinq à six secondes avant que ces gens ne lèvent la tête vers vous, veuillent bien vous montrer qu'ils vous accordent leur temps (de préférence, pas trop longtemps) afin de vous accorder leur temps (ils sont si occupés !). Un peu comme dans les systèmes hiérarchiques officiels, où les gens en fonction vous mettent dans un état de dépendance.

 

Ah oui ! Certains prennent leur tâche très très au sérieux !

Ah oui ! Certains se prennent vach'ment au sérieux !

 

Ca, je l'avais observé, y a quelque temps, déjà ...

 

Hier soir, quand je me suis rendu à nouveaun sur ces lieux, afin de me procurer le carnet de route (le "credencial"), grâce auquel on peut, sur les routes de Saint-Jacques, se présenter chez certains habitants pour loger ...

 

Aïe aïe aïe ...

 

Je me suis hélas encore farci cette mentalité effroyable, minable, désastreuse.

 

Je reconnais, dans toute cette assistance, des pélerins que j'ai déjà aperçus, à d'autres occasions.

Je reconnais, notamment, des pélerins que j'avais rencontrés, lors d'un week-end, à Tilff, dans une auberge de jeunesse (ou un gîte), où j'avais participé.

Spontanément, je vais les saluer. En souriant.

Spontanément, je dis à plus d'un : "Tiens, j'ai chez moi de très belles photos"

Oui, j'avais pris des photos lors de ce week-end de pélerinage, où certains (que je retrouvais) se trouvaient.

Eh bien, après avoir fait ma démarche, j'ai eu droit à un sourire de '"politesse", après quoi ces messieurs ont coupé court (de manière très très tranchée) pour se retrouver entre eux.

 

Non, je n'étais pas dans leur axe.

 

J'ai été franch'ment éconduit.

 

La notion de fraternité est franch'ment ... relative. Mais, sans doute que ... ma longueur d'ondes, à ce sujet, n'est pas la leur.

 

Faut dire que : dès qu'un mouv'ment prend de l'ampleur, s'officialise, souvent, d'autres valeurs fichent le camp.

Faut dire que : dès qu'un mouv'ment prend de l'ampleur, s'officialise, ça devient plus accessible à pas mal de monde (ce qui n'est pas mal, en soi), mais ... pas forcément pour le meilleur.

 

Le réseau des pélerins de Compostelle s'étend. Bien, bien. Beaucoup vont marcher. Bien, bien.

 

Mais les retrouvailles entre pélerins ressemblent parfois volontiers à des confréries d'hommes d'affaires, de directeurs d'école ou de touristes.

Et je n'y trouve plus ma place.

 

Ceci dit : j'ai, avec moi, le carnet qui me permettra d'accéder à plus d'un hébergement, la s'maine prochaine. Je ne me suis pas déplacé pour rien. Des jours heureux m'attendent.

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Delirium - extrait diurnes 5

Helmut

 

C’est le poids du monde qui pèse sur sa nuque

Et leurs regards toujours à l’affût

Leurs longs ongles aiguisés qui griffent

Quand les pieds s’écartent du chemin

 

C’est le poids d’un âge qui n’est pas le sien

Il sait ses torts et ses esquifs

Il sait la merde et l’or brut

Il craint la bête, pas la dispute

 

C’est le poids des anges aux ailes nues

Et pourtant voyez sa fierté

Son accent et ses racines

Voyez comme il sait bien ce qu’il sait

 

C’est le poids d’un homme, d’une voie lactée

Au sourire millésime

Et voyez sa croix portée

A bouts de bras sur la rue !

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Delirium - extrait diurnes 3

Palabres I

 

Ardu chemin maladroit de nos doigts

Sentier brisé, sens brûlés pourquoi

Semi conscience et le monde à moitié

Pourri de ses propres exploits.

 

Nuit noire au soleil de nos jours les plus riches

Rien de plus qu’un caillou laissé en friche

Rien de moins qu’une bombe à faire exploser

Et mon cœur sur ton cœur te souffle « c’est de la triche »

 

Au mur sombre de mes pensées, ton mur d’éclairs

Le chocolat glacé sur ta peau qui s’enfièvre

La délicate odeur de nos corps emmêlés

Il n’y a que toi qui fasses que mon âme désespère

 

Au liquide brûlant ma salive qui apaise

A tes membres tendus mes caresses sur ta peau

Au plus fort de la vie, porter notre flambeau

Au plus chaud de l’osmose, sans amour de synthèse
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Delirium - extrait nocturnes 4

 

I. L’écrivain est un esclave,

Un masochiste, une tour de garde

Qui lance la clé de sa porte

A l’ennemi quand il approche.

 

Il offre son cou au billot,

Sa tête à la guillotine,

A la fière police des mots

Il tend ses fins poignets fébriles.

 

Et quand la muse s’empare de lui

Ô firmament, ô frénésie,

Il se soumet, soudain dompté

Lui qu’on médit se fait objet

 

On lui reproche ses libertés

Et son comportement d’artiste

Quand il est pieds et poings liés

Sur l’autel du verbe et du rythme.

 

Car a-t-il seulement le choix,

Lui qui est né réceptacle ?

A-t-on vu rien qu’une seule fois

Démissionner un oracle ?

 

Par lui la muse lie deux mondes

En lui l’irréel s’entend

Il traduit dans une langue immonde

Le parler aérien des anges.

 

A bout de force il s’abandonne

A la plume et ses farandoles

Et il s’épuise pour sa survie

S’il n’écrit pas il dépérit.

 

Ainsi attaché aux syllabes

Comme le chanteur aux octaves

Comme le peintre à ses couleurs

 

L’écrivain est un esclave

Volontairement otage,

Il livre son âme aux lecteurs.

 

 

 

II. Et s’il sombre dans les vices

Jusqu’à en perdre la raison

C’est que la peine s’est faite complice de sa passion.

 

Il écrit nu sur son lit de mort

S’il expire il écrit encore

Rien ne le libère du serment fait à son don grandissant.

 

Plus conscient même que la conscience

Il voit ce qu’on dit invisible

Et dépèce d’une plume acide le meurtre autant que la naissance.

 

Face aux mots, ses frères, impuissant,

Il dirige lui-même ses tyrans

Qu’il soit vicieux ou vertueux ce cercle le fait roi et gueux

 

Recroquevillé dans un coin

Les mains crispées sur la tête

Il ne peut calmer la tempête s’il veut écrire et ne peut point.

 

Indicible sentiment

Jouissance vomitive

Parfois le texte est testament et l’encre se fait parricide.

 

Il peut fuir mais pas se cacher

Il peut mentir  mais pas tromper

Il sait si bien être vivant qu’il croit mourir en respirant.

 

Sa sensibilité est son alliée et son ennemie,

Son âme sœur et sa moitié

Le poing et le fard qui maquille.

 

Jusqu’au plus profond de la nuit

Il nourrit de sang l’insomnie

Pour autant que la muse l’appelle

 

Quand les mots planent dans son esprit

Il se fait douceur ou furie

Pour pouvoir chanter avec elle.

 

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Delirium - extrait diurnes 1

Ébullition

 

Viens, que je te maltraite !
Viens, que je te salisse !

Que je franchisse ta fenêtre

Sous mon pied le verre crisse

Et coupe, et entame

Ma chair et mes larmes

Mes armes me meurtrissent

 

Mais viens donc, puisque je te clame !

Viens, je t’invite !

Nous danserons, et ces dames

Ne seront que des laiderons

Viens, que je m’épande sur ton corps,

Que j’expire entre tes seins

Et que mon esprit vagabonde

Dans le creux de tes reins

 

Sais-tu que tu m’inondes de ton venin céleste ?
Et tu manges mes restes,

A genoux sur ma tombe.

 

Mais je te posséderai, une fois ma vie éteinte

Quand mon cœur qui s’éreinte

Ne battra plus en vain.

 

Alors viens me lacérer et boire à mes entrailles

Le vivant résultat de ton insidieux travail !

Viens si tu l’oses, sois donc la ménopause

Qui empêchera mes sentiments de procréer infiniment

 

Viens, que je te maltraite !

Viens, que je te salisse !

Mes mains nues sur les tiennes glissent

Trempées du même sang.

Mon corps est si dément

Qu’il se prosterne devant toi.


Viens, serpe de la mort,

Viens tuer mon émoi !

Coupe la corde raide,

Coupe, que je glisse !

Viens, que je te maltraite,

Viens, qu’on en finisse !

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Delirium - extrait nocturnes 3

Amaine II

 

J’aime cette courbe un peu folle

Que tu as au menton

Et la rivière de dents

Et le large front

 

J’aime ce sentier malfamé

Qui court sur ta nuque

Et tes épaules ouvragées

Et leurs drapés caducs

 

J’aime ce frisson vicieux

Qui glisse sur tes reins

Et glisse dans mes mains

Et nourrit tous mes vœux

 

J’aime tes lèvres malsaines

Qui couvrent les miennes

Et embrasent, avides

Mes pensées arides

 

J’aime tes mensonges odieux

Qui hurlent dans l’ondée

Et fouettent ma maisonnée

Et trucident mes dieux

 

J’aime tes esquives sifflantes

Qui gonflent mon instinct

Et pétrissent mes seins

De jalousies ardentes

 

J’aime tes bras fermés

Qui repoussent mon corps

Et me forcent à lutter

Et à saigner encore

 

J’aime tes cheveux défaits

Qui hantent mes délires

Et tantôt ils m’effraient

Et tantôt ils m’attirent

 

J’aime ta sueur froide

Que frottent tes doigts gourds

Tes attouchements d’amour

Sont de pures bravades

 

J’aime nos cicatrices

Quand elles se confondent

Et tu caches dans tes cuisses

Le désir qui t’inonde

 

J’aime tes os qui craquent

Avant d’entrer en guerre

J’aime tes poings qui frappent

Avant de toucher terre.

 

 

Mais j’aime par-dessus tout

Les délicats remous

Où tes rêves te plongent

 

J’aime plus que de raison

Observer la passion

Que respirent tes songes.

 

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Delirium - extrait nocturnes 1

Comme une goutte de rosée, tu te laisses choir

Le parfum de la voie lactée

La caresse de la main aimée

Comme une goutte de rosée, que faut-il croire ?

Comme un léger soleil levant, tu t’alanguis

L’ombre du chaton persan

Le regard du petit enfant

Comme un léger soleil levant, qu’as-tu donc dit ?

 

Comme la perle de framboise

Comme le diamant de pomme

Fallait-il que tu m’apprivoises

Pour qu’à présent tu m’abandonnes ?

 

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Si plus tard

Si plus tard

 

Si plus tard l’habitude expose à l’indigence

L’amour de mon baiser pali par négligence,

Soit téméraire et ose ajourner le passé

Stimulant renouveau du geste compassé.

 

M’acculant à la couche en ferme virevolte

Dénude mon regard aux sens de ta révolte

Débauche mon ardeur  au feu de ton désir

Refusant à mon corps le souhait de gésir

 

Profane la morale incitant à paresse

Et agresse ma peau par savante caresse.

De ta bouche gourmande aux flammes de bucher.

Recherche le gibier et fais-le débucher

 

Par cruelle lenteur courrouce mon attente

Et tant que le nectar de libertine entente

Au manque de vertu rejette nos pardons,

Ne crains pas d’exiger le retour de tes dons

 

Abuse du plaisir que je t’offre hypocrite

Fais violence à ma main dont l’embarras t’irrite,

Ordonne la prouesse, exauce l’émotion,

Pour que mon âme exulte au cri de ta passion.

 

Puis le moment venu chevauche ton envie

Et refuse au repos la minute assouvie.

Jette alors sur l’orgueil de l’athlète éprouvé

L’opiniâtre raison du plaisir retrouvé.

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Regret d’amitié.

Regret d’amitié.

 

Requête de vertu, ô combien douloureuse !
Que celle de l’entente abdiquant du plaisir,

Du cœur qui, dévoué, veut l’âme chaleureuse
Emprisonne le corps, s’interdit le désir.

Dans la tienne ma main s'oblige rassurante,
Sans faille de respect, de tangible intention,
Abstraite de vouloir devenir caressante,
Négligeant volupté, défi à l’affection.

Je me dois accepter de l’émoi la rupture
Quand ton corps dans mes bras nargue ma volonté,
Excite tentation de mauvaise aventure,
Laissant croire à faveur, utopisme effronté..

 

Je trouble mon esprit pour qu’il ne soit infâme
Quand ton regard confus, innocent de l’action
Fascine mon tourment, l’envoûte et le diffame
De parole abjurer, désirant délation.

Engageant loyauté, je te fis la promesse,
De présence solide à l’ombre de tes jours
D’un ami consentant à souffrir sa tristesse,
Quand elle te ferait douter de ses détours.

De lui-même, mon cœur défini l’incidence

De l’égard qu’il se doit à sa façon d’aimer
Et de cette émotion perçue en ta présence,
Se refusant alors de tendresse essaimer.

Il me faut de l’amour convoitise soustraire,
Me donnant au bonheur de t’aimer qu’à moitié,
Museler en douceur ce désir arbitraire
Sans jamais éprouver le regret d’amitié.

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journal de bord, jeudi 7 juillet 2011

Sur les chemins de Compostelle ...

 

Si on veut loger en ch'min ...

 

Il y a toute une liste de particuliers prêts à accueillir les pél'rins qui passent dans la région. Dont les noms ne sont cités, a priori, nulle part. On peut les contacter via des sièges principaux de Compostelle, qui peuvent nous les renseigner par téléphone.

 

On est tenu (d'après ce que je lis sur Internet) de présenter, chez les particuliers, le carnet du pélerin.

 

Ah !

 

Je sais qu'on peut s'en procurer, dans les 48 heures, des carnets de pélerin, via le courrier.

 

Ou alors ...

 

Je sais qu'aujourd'hui, nous sommes le premier jeudi du mois. Et que, dans le Centre Ville, rue Saint-Laurent, y a une soirée information, accueil des candidats pèlerins.

Sur place, je pourrais me procurer ce fameux carnet, afin de partir, lundi prochain, sur les ch'mins, dans de meilleures dispositions, encore.

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À propos du crime passionnel

 

  

Le crime passionnel n’a pas de définition juridique spécifique. Il est caractérisé par le mobile,

qui est la passion ou la jalousie amoureuse.

Le nouveau code pénal français stipule:

« N’est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes.

La personne qui était atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant altéré son discernement ou entravé le contrôle de ses actes demeure punissable ; toutefois, la juridiction tient compte de cette circonstance lorsqu’elle détermine la peine et en fixe le régime.art.122-123)

Ce jour, à Montréal le docteur Guy Turcotte cardiologue, après un procès de six semaines a été déclaré criminellement non-responsable par un jury et acquitté de l’infanticide horrible qu’il a commis sur ses deux jeunes enfants, une fille et un garçon.

Les gens s’indignent de ce verdict jugé incompréhensible et la presse commente, virulente.

Or les jurés ont-ils été sages?

Il y a une trentaine d’années, alors que j’enseignais le français langue seconde, dans une école de Montréal, j’ai été affectée par un drame qui survint dans mon entourage. Un matin, j’appris avec stupeur et consternation que Stephen, un de mes petits élèves particulièrement attachant, venait d’être tué par sa mère. Je la connaissais et son enfant me parlait d’elle avec tendresse.

Je sus qu’elle venait d’être abandonnée par son mari qu’elle adorait. Quand elle fut sûre qu’il ne reviendrait pas, en proie à la folie, elle se rendit dans la chambre du plus jeune de ses deux fils et s’acharna sur lui en le frappant avec un couteau puis elle s’en prit à elle-même.

L’aîné, un enfant adopté, qui dormait dans une chambre voisine alerta la police. Arrivé sur les lieux, le père éploré affirma que sa femme avait détruit l’être quelle aimait le plus au monde.

Elle fut internée et je ne sais pas ce qui est advenu de son sort.

Je suis surprise par la similitude de son drame avec celui vécu par le docteur Guy Turcotte.

Il semble que des infanticides deviennent plus nombreux dans des cas de garde partagée.

L’un de mes amis fut terriblement affecté, il y a une dizaine d’années par l'assassinat de la fille unique de l’une ses nièces, une enfant de cinq à six ans.

Je me souviens d’avoir compati au malheur du criminel qui ne supportait pas d’avoir été séparé de sa femme par un beau - père qui le méprisait et voulait accaparer l’amour de sa petite fille.

Alors qu’il avait la garde de son enfant pour une journée, il  la cajola de son mieux et le soir au lieu de la reconduire chez sa mère, il loua une chambre d’hôtel, lui fit absorber un somnifère, l’étouffa à l’aide d’un coussin pendant son sommeil et essaya de mettre fin à sa propre existence. Il fut condamné, par la Cour d’Assises de Paris, à douze ans de prison.

Je m’étais alors interrogée sur la nature de notre équilibre mental et je m’interroge à nouveau.

Montréal 5 juillet 2011

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L'OISEAU SCRIBE...

L'oiseau de son bec fin

S'est arraché une plume...

Il avait plu matin

L'a trempé dans la brume.

 

Dans le ciel arc-en-ciel

Il caressa les mots...

S'avaient le goût de miel

De tout l'amour en trop!

 

L'oiseau était joyeux

Il s'est mis à chanter...

Là-haut tout près de Dieu

Il se mit à rêver!

 

D'un monde calme et fort

De l'aube au crépuscule

Où arriver au port

S'écrit en majuscule!

J.G.

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Que penser

Aurais je loupé un épisode ?

Depuis quelques années je remarque sur beaucoup de sites, des peintures abstraites qui me laisse perplexe

beaucoup de semis de couleurs ou le regard se perd ( avec parfois de rares harmonies de couleurs réussies ! heureusement !!! )

Aucune ossature ni ligne directrice dans la composition, pas d' espace ou l' oeil pourrait se reposer, bref un fouillis invraisembable ou rien ne m' interpelle, sauf de l' ennui et pourtant j' essaye de comprendre mais...

J' ai lu de nombreuses critiques sur ces réalisations et les chroniqueurs crient au génie, bon...

J' ai plutôt tendance à penser que c' est un mouvement de mode qui s' éffritera avec le temps, et que ces " oeuvres " à la chaîne disparaîtront des galeries.

Pour moi une oeuvre qu' elle soit spontanée ou èlaborée minutieusement, dans n' importe quelle discipline, avec de bonnes structures au départ, beaucoup de travail et un peu de chance, arrivera à bon terme même si elle reste parfois sur le coté quelques mois avant de la reprendre et peut être la terminer.

Mais ce n'est que mon avis.  

   

 

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