A l'horizon un regard qui se perd
Une attitude si fragile et si fière
Les oiseaux passent, frôlant la mer au loin
Elle est si lasse, cherche la paix en vain!
A l'horizon, le soleil qui se couche
Tant de splendeur infiniment la touche...
Des larmes coulent et sèchent dans l'instant
La peine est moindre emportée par le vent!
Le chemin court au long des dunes sauvages
Cet infini l'aide à garder courage...
Des perles d'eau qui roulent sur un visage
Une émotion... rien d'autre qu'un hommage!
Rien n'est perdu quand perdure la beauté
L'air est si pur et doux comme un baiser
La vie se cache en chaque grain de sable
Et tout à coup le soir est délectable...
J.G.
Commentaires
Chers amis d'Arts et Lettres,
Si mes mots parfois vous touchent... ils en rougissent de plaisir!
Merci pour vos commentaires et très belle fin de week-end à tous
Amitiés
Jacqueline
Bonjour Jacqueline
Ce texte me parle … J’ai connu ce temps que vous nommez et décrivez comme temps de consolation …
C’est un temps où j’ai conçu avoir toujours un cœur plein mais comme s’il essayait de quitter sa position de cœur à l’envers à l’aide du décor, et de tout ce qui peut sécher les larmes ou les changer de nature…
Je l’ai éprouvé aussi en allant voir la mer et il me revient ces jours où j’y suis resté des heures pour retrouver ce que j’avais un temps oublier avec dans ma main une poignée de sable …
Bonne journée. Amitiés. Gil
Très belle poésie, très touchante et d'une grande sensibilité. Merci Jacqueline et beau week-end...