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Mon vieillissement

 

 

Tant que j’existerai, je ferai comme si.

Peut-être aurais-je encore à dire des mercis.

Mais le moment n’est pas propice aux espérances.

Je reçus et je pris ce que donne la chance.

 

Bientôt, j’accueillerai de nouvelles disgrâces,

Sans vouloir m’attrister, même si je grimace.

Dans une heureuse humeur, j’aimerais parvenir

À bien m’accommoder des torts à m’advenir.

 

J’ai vu se prolonger très longtemps ma jeunesse,

Avec un enthousiasme alimenté sans cesse.

Les beautés de la vie me remplissaient d’émois.

Je m’exaltais souvent, ressentant de la joie.

 

Or, subrepticement, se préparait le pire.

J’ai perdu le plaisir que j’avais à sourire.

Un visage étranger décore mon miroir,

Je détourne les yeux ne voulant pas le voir.

 

Cependant tout cela n’a pas grande importance.

Je n’ai plus le besoin d’une belle apparence.

Même si mon éveil, certes, s’est amoindri,

Je demeure sensible, à l’écoute, et transcris.

 

24 avril 2011

 

 

 

 

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LES OMBRES...

L'ombre de ces fantômes

Qui surplombent nos routes

Seule, dispense le baume

Pour accepter les doutes...

 

Les leçons qu'ils nous laissent

Leurs exemples divers

Font que forces renaissent...

Pour accepter l'hiver!

 

Apprendre à travers eux

Le goût de l'éphémère...

Qu'on ne peut être heureux

Qu'il ne sert d'être amer...

 

Poursuivre avec les ombres

Capables d'illuminer!

C'est sortir des décombres...

Plus fort d'avoir aimé!

 

Accepter qu'elles murmurent

Que la vie n'a qu'un temps...

Mais que pourtant perdure

Sa musique dans le vent...

J.G.

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Horta à la Maison Autrique

Jusqu'au 31 décembre 2011

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L'exposition consacrée à Victor Horta par la Maison Autrique se propose de voir ou revoir les moments clés d'une œuvre architecturale aujourd'hui disparue. Cette démarche s'inscrit dans ce mouvement de mémoire renaissante de l'Art Nouveau déjà bien marqué en région bruxelloise depuis plusieurs années.

On a peine à croire qu'une œuvre architecturale célébrée en son temps, ancienne d'un peu plus d'un siècle et construite avec un savoir-faire magistral dans des matériaux de qualité se soit révélée si fragile. Son histoire pourrait être le thème d'une fable moderne.

 

Biographie

exposition

Horta naît à Gand le 6 janvier 1861, voici très exactement 150 ans. Dès l'âge de 12 ans tout son esprit était tourné vers les choses de l'architecture. Jusqu'en 1891 il travaille par intermittence dans les bureaux d'Alphonse Balat (Serres Royales de Laeken) qui lui donne la connaissance du vrai classique. La commande de l'édicule Lambeaux (Parc du Cinquantenaire) en 1889, obtenue grâce à Balat, marque véritablement le début de sa carrière à Bruxelles. Horta a 32 ans lorsque Eugène Autrique et Emile Tassel lui accordent leur confiance et par conséquent la liberté de créer une architecture nouvelle caractérisée par l'abandon des styles et l'application généralisée des matériaux apparents.

Les commandes de maisons particulières vont se succéder : Frison, Winssinger, Solvay, Van Eetvelde... Jusqu'à la Maison du Peuple en 1895, que lui confie le Parti Ouvrier Belge, et le jardin d'enfants des Marolles commandé par le bourgmestre de Bruxelles Charles Buls.

En 1898 Horta est assez fortuné pour se construire sa propre maison et son atelier Rue Américaine à Saint-Gilles. A l'apogée de sa carrière, tant dans la construction que dans la décoration et le mobilier, Horta est devenu l'architecte à la mode. Les propriétaires de grands magasins font naturellement appel à lui : Innovation, Grand Bazar, Wolfers.

Non sans difficultés, il se consacre à l'enseignement et à la refonte des cours d'architecture de l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles. Mais la première guerre mondiale interrompt ses activités. Exilé d'abord en Angleterre puis aux U.S.A., il en reviendra avec des conceptions architecturales complètement changées. Lui qui avait produit une architecture exigeant d'innombrables heures de travail était arrivé à la conclusion qu'il fallait désormais simplifier. Le concept de maison artistique a été balayé par la guerre. Horta décide de vendre sa maison et son atelier pour s'installer Avenue Louise dans un immeuble qu'il modifie. Il entame le projet du Palais des Beaux-Arts et retravaille les plans de la Gare Centrale.

Horta est chargé d'honneurs mais est devenu amer. Il sait que l'Art Nouveau est désormais raillé, démodé. Après avoir brûlé la plupart de ses dessins dans les années qui précédent, il décède le 8 septembre 1947.

Les citations en italique sont largement extraites des « Mémoires » de Victor Horta cités par Françoise Aubry dans son livre « Horta ou la passion de l'architecture » (Ludion, Bruxelles 2005)

 

Thématiques

exposition

La Maison du Peuple

Rue Joseph Stevens (Place Emile Vandervelde), Bruxelles

Horta voulait construire un palais qui ne serait pas un palais mais une « maison » où l'air et la lumière seraient le luxe si longtemps exclus des taudis ouvriers ; une maison où serait la place de l'administration, d'un café où les consommations seraient en rapport avec les aspirations des dirigeants combattant l'alcoolisme. Des salles de conférence pour élargir l'instruction, et, couronnant le tout, une « immense » salle de réunions pour la politique et les congrès du parti et aussi pour les distractions musicales et théâtrales des membres. (p.95, § 3, l.1)
La Maison du Peuple fut inaugurée le 1er avril 1899. En 1911 et 1912 des transformations lui firent perdre sa couleur rouge dominante. En 1965, elle fut démolie et certaines parties jugées importantes furent démontées. Les vestiges récupérés connurent alors bien des tribulations jusqu'à disparaître presque entièrement, à l'exception de rares éléments comme ceux montrés ici.

 

Anna Boch

En 1895, l'artiste peintre et collectionneuse avertie Anna Boch demande à Horta la décoration et la transformation de certaines parties de sa maison, 75 Avenue de la Toison d'Or.
Les projets successifs pour les tapis révèlent bien la logique constructive de l'ornement qui n'est pas pure fantaisie. Il est rare qu'Horta ait conservé autant de croquis pour une commande à laquelle il travailla durant trois ans.
Les plans de transformation ont été conservés aux archives communales de Saint-Gilles ; les projets de tapis, aux archives du Musée Horta et les croquis de la main d'Anna Boch, à la Maison des Arts de Schaerbeek.

Les grands magasins

Avec l'Innovation Rue Neuve, et comme à la Maison du Peuple, Horta conquiert un remarquable équilibre dès la façade, estimant que jamais construction ne reçut plus complète et plus fidèle application de la théorie que la façade doit être la résultante de l'intérieur. (p.124, 3 dernières lignes) Cette façade depuis longtemps camouflée réapparut aux yeux du public lors du tragique incendie de l'Innovation en 1967.

Pour les magasins du sculpteur orfèvre Wolfers, Rue d'Arenberg, le programme du bâtiment était complexe. Réaliser le plan en tirant tout le parti artistique et constructif possible, c'était démontrer une compétence et une expérience considérables pour sortir au mieux des intérêts de tous. (p.194, fin du § 1) Horta avait dû livrer un nombre de plans inusités en raison de la complication de la structure métallique qui variât à chaque étage. (p.195, § 2, 3 dernières lignes)
Considérablement transformés, les magasins Wolfers abritent actuellement les locaux de la KB.

Seul survivant des grands magasins bruxellois construits par Horta, les Magasins Waucquez de la Rue des Sables sont devenus le Centre Belge de la Bande Dessinée.

Le pavillon du Congo

Elaboré essentiellement en 1898 par Horta pour l'Exposition universelle de Paris en 1900, ce Pavillon du Congo resta à l'état de projet.

Hôtel Aubecq

520 Avenue Louise, Bruxelles

L'Hôtel Aubecq était une des œuvres dont Horta s'enorgueillissait. Jamais client et architecte ne furent plus reconnaissants l'un envers l'autre, jamais non plus famille ne fut mieux d'accord pour aimer la maison et y vivre. (p.120, dernier §)
La maison fut démolie en 1950, comme la plupart des hôtels de maître de l'Avenue Louise ; le mobilier dispersé entre musées et collectionneurs. Une partie de la façade, démontée, attend toujours un remontage, ainsi en témoignent les deux travaux d'étudiants en architecture de la Cambre que nous présentons ici et qui datent des années 1970.

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Leçon au Collège de Belgique - section Bruxelles

Mercredi 18/05/2011 – 17h00

Les ouvrages de critique et d’histoire littéraire consacrés à des écrivains francs-maçons sont de deux types très différents. Les uns, écrits par des francs-maçons, s’accrochent avec force à l’aspect maçonnique en voulant le voir partout, même où il n’est pas. Les autres, écrits par des profanes, ignorent parfois ou font semblant d’ignorer l’appartenance maçonnique, même quand celle-ci est très connue. En outre, on constate chez ceux qui signalent le fait une tendance chronique à nier ou à minimiser l'importance qu’il peut avoir exercé sur l’œuvre ou sur la vie de l’écrivain. Tout se passe alors comme dans le cas du livret de « La Flûte enchantée » : pendant de longues années, avant le livre de Jacques Chailley - pourtant profane - on a voulu ignorer le caractère initiatique de l’œuvre et on a considéré ce texte comme un conte de fées simpliste et mal ficelé. Est-ce volontaire ou involontaire ? On peut se poser la question en étudiant certains cas assez clairs dans la littérature. Pour Choderlos de Laclos, par exemple, on omet d’établir une relation entre ses activités maçonniques bien connues et le message de ses « Liaisons dangereuses » ou de ses Traités sur l'éducation des femmes. Pour Vicente Blasco Ibáñez, on rappelle du bout des lèvres le succès incomparable des « Quatre Cavaliers de l'Apocalypse » ou d’ « Arènes sanglantes » mais on occulte les quatre volumes « Vive la République » où la franc-maçonnerie joue un rôle essentiel.

Les leçons du Collège Belgique sont accessibles à tous, gratuitement et sans inscription préalable.

Professeur invité: Jacques de  Caluwé

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invitation

ARTS PLASTIQUES Exposition pluridisciplinaire et multiculturelle Espace Wallonie 25-27 Rue Marché aux Herbes 1000 Bruxelles Tél : 02/506.43.40 02/506.43.41 Invitation 50 ans 50 artistes Vernissage le 28 avril 2011 à 18h A l' Espace Wallonie 25-27 Rue Marché aux Herbes 1000 Bruxelles L’expo est accessible au public : du mardi au vendredi de 11 à 18h et samedi de 13 à 18h 25 artistes femmes & 25 artistes hommes Marcos Aranda - Pablo Avedano - Victor Barros - Silvia Bauer - Jean-Pierre Bers Mbalaka dit Bersgransinge Hamsi Boubeker - Elisabeth Bronitz - Victoria Calleja - Gabriëlla Cleuren - Camille Cloutier - Brigitte Colmant Patryck de Froidmont - Roger De Bruyn - Stéphane Delhal - Olivier Dumont - Daniel Durieux - Gilles Fortunier Ania Janiga - Paul Gonze - Annette Krohn - Nadine Lebrun - Michel Leger - Sophie Le Grand - Esther Liégeois Stéphane Lejeune - Michel Liénard - Fatmir Limani - Peter M Friess - Monika Macken - Didier Maghe Moussa Malki - José Mangano - Didier Matrige - Chadé M'Nasri - Alexandre Nova - Bella Parizjeva Natalia Plamadeala - Franca Ravet - Claudine Renard - Véronique Sabban - HiRo Saika - Francesca Scarito Brigitte Schuermans -Tröss Nipanki Le Roij - Muriel Verhaeghe - Isabelle Van Wylick dite Zazie - Mario Villaggi Michel Vranckx - Marie Wardy - Lucia Wierzchucka.
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Patrimoine: Le centre François Mauriac de Malagar

Situé aux confins de plusieurs régions touristiques et viticoles prestigieuses (Sauternais, Entre-Deux-Mers, vallée de la Garonne), Malagar bénéficie d'un site exceptionnel en haut de coteaux dominant la vallée de la Garonne, la ville de Langon et la forêt des Landes.

Propriété des moines Célestins de Verdelais sous l'Ancien Régime, le domaine entre dans le giron de la famille Mauriac en 1843, lorsque Jean Mauriac, arrière grand-père de l'écrivain, s'en porte acquéreur. C'est à cette époque que Malagar prend un aspect similaire à celui qu'on lui connaît aujourd'hui : une maison de maître enserrée par deux chais, un bâtiment de ferme prolongé par deux auvents, un parc de quatre hectares et un vignoble de dix-huit hectares.

Enfant, François Mauriac fréquente peu Malagar, les vacances en famille le conduisant exclusivement dans le parc et le chalet de Saint-Symphorien. Ce n'est qu'au début du siècle que le jeune François Mauriac va apprendre à aimer Malagar, avant d'en devenir propriétaire en 1927. Pâques, l'été, le temps des vendanges deviennent des périodes régulières de venue à Malagar pour l'écrivain et sa famille.
Lieu de vie, le site est aussi pour le romancier un havre de paix propice au travail et un lieu d'inspiration privilégié jusqu'à sa dernière venue en 1968.

Demeure girondine de François Mauriac, Malagar a été donné par ses quatre enfants au Conseil régional d'Aquitaine en 1985. Après une courte période d'ouverture au public, Malagar a bénéficié d'importants travaux de restauration et d'aménagement inaugurés en septembre 1997.
Tel qu'il se présente aujourd'hui, le domaine allie une conservation fidèle de la maison, restée telle que l'auteur de Noeud de vipères l'a connue, et un aménagement contemporain, digne d'un musée en prise avec son temps. Un des chais offre une vidéoprojection de films thématiques sur François Mauriac ainsi qu'une exposition de photographies, d'objets et de livres anciens. L'ancienne grange à foin a été aménagée en salle de travail et en espace culturel.

Le Conseil régional d'Aquitaine a confié au Centre François Mauriac la gestion et l'animation du site. L'association est un véritable outil culturel d'envergure régionale dont les missions sont larges et variées :

- Malagar est d'abord une maison d'écrivain : le domaine était la propriété de François Mauriac, c'était un lieu d'inspiration et d'écriture privilégié pour l'auteur qui y a situé l'action de trois de ses romans. Malagar est un lieu d'accueil touristique important, ouvert toute l'année aux visiteurs du monde entier.

- Le site est également un lieu de sauvegarde du patrimoine littéraire aquitain en développant une politique de numérisation de manuscrits, d'archives et de photographies et en accueillant chaque année de nombreux colloques universitaires et des séminaires de réflexion.

- La priorité du Centre François Mauriac se porte depuis 1997 sur l'accompagnement des projets en lycées. Les projets incluent des ateliers de pratiques artistiques (écriture, lecture, dessins, photographies) et une sensibilisation aux nouvelles techniques de communication.

- Le Centre François Mauriac offre de mai à septembre une saison culturelle variée proposant des conférences, des journées thématiques, des concerts de musique de chambre ou du cinéma en plein air. Le Centre organise à la fin de septembre une série de conférences intitulées "Les vendanges de Malagar": autour d'un thème d'actualité, les conférenciers débattent et échangent avec le public dans un site propice à la réflexion

 



Domaine de Malagar:  http://malagar.aquitaine.fr/
33490 Saint Maixant

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Mazeltov!

 

Doux ami

 

La vie, sans arrêt nous surprend.

Elle nous ravit bien des fois,

Mais sans scrupule, elle reprend

Ce qui crée en nous une joie.

 

La beauté, la santé, l’amour,

Se dégradent plus ou moins vite.

À la fin de notre parcours,

Les agressions se précipitent.

 

Que j’aimerais être une sainte,

Douée d’un pouvoir mirifique,

Afin de dissoudre ta crainte

Par des assertions véridiques.

 

Hélas! Que puis-je n’étant rien?

Tu as sagesse, intelligence,

La tendresse venant des tiens,

Lors que ta foi te porte chance!

 

2 avril 2011

 

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Appel de candidatures auprès des éditeurs

 

Les éditeurs du Québec ont jusqu’au vendredi 6 mai prochain pour faire parvenir un dossier à Communication-Jeunesse qui coordonne les étapes menant à l’obtention du prix. Cette année, la catégorie admissible est « Romans et albums d’apprentissage et de réflexion » pour les jeunes de 9 à 12 ans.

Ce prix vise à encourager le développement de la littérature de jeunesse de langue française et à stimuler la production des auteurs et des illustrateurs. Il est assorti d’une bourse de 2600 € remise à l’auteur ou à l’illustrateur du Québec qui se sera distingué. Une somme de 6000 $ est également offerte à l’éditeur de l’œuvre primée pour en faire la promotion. De plus, une mission d'une semaine est prévue en Wallonie‑Bruxelles pour la personne lauréate ainsi que pour son éditeur afin d’effectuer une tournée promotionnelle visant la mise en marché du livre.


Le prix est attribué tous les deux ans à un auteur ou à un illustrateur du Québec et de Wallonie-Bruxelles. Les prix seront remis au Salon international du livre de Montréal en novembre 2011 et à la Foire du Livre de Bruxelles en mars 2012.


L’année 2011 marque les 30 ans du Prix Québec/Wallonie-Bruxelles de littérature de jeunesse créé en 1978 et remis pour la première fois en 1981. Il est le fruit d’une entente de coopération intervenue entre le gouvernement du Québec et le gouvernement de Wallonie-Bruxelles. Le ministère des Relations internationales et le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine sont responsables de l’administration de ce prix au Québec tandis que Wallonie-Bruxelles International et le ministère de la Communauté française de Belgique en assurent l’administration en Wallonie-Bruxelles.

Les dossiers doivent parvenir au plus tard le 6 mai 2011, à 17 heures, à : Mme Johanne Gaudet, directrice générale, Communication-Jeunesse, 1685, rue Fleury Est, bureau 200, Montréal (Québec) H2C 1T1, téléphone : 514 286-6020, télécopieur : 514 286-6093, courriel :  com.jeunesse@videotron.ca.

Source :

Maryse Riel
Direction des communications et des affaires publiques
Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine

 

 

Renseignements :

Claude Rodrigue
Direction des Affaires internationales
Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine
418 380-2335, poste 7206

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Avril qui qui ne tient plus qu'a un string..!

 J'ai oublié la vision rassurante d'une cambrure rassurante. Mis de coté la libido, sans faire exprès, juste pris par un horizon qui hésite entre brume et falaises. Maintenant, je regarde ce gris et obsédant paysage, je repense aux fesses de la belle black, la ligne parfaite de sa cambrure, à ses bienheureuses convergences.

 Ah que la nature est chaude en ce mois d'Avril qui qui ne tient plus qu'a un string..!  

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gegout©adagp2011

vagues et falaises

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Patrimoine: Le Centre Charles Péguy à Orléans

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Cet établissement municipal à caractère scientifique est entièrement consacré à l'écrivain, natif d'Orléans (1873-1914). Un espace muséographique y retrace la vie de ce normalien, dreyfusard militant, membre du parti socialiste, antimarxiste et catholique.

Une bibliothèque rassemble la quasi-totalité des manuscrits, correspondance, études et thèses sur Péguy ainsi que de nombreux ouvrages et documents sur ses contemporains, consultables sur place (sur demande pour le fonds Péguy) Le centre accueille également des expositions temporaires autour de Péguy et son temps, et organise des cafés littéraires.

L'hôtel Euverte Hatte, très belle demeure Renaissance du centre d'Orléans, abrite le Centre Charles Péguy (1873-1914) depuis 1964. Son rayonnement international tient au caractère exceptionnel du patrimoine qu'il conserve : 320 manuscrits, 1200 lettres autographes de Charles Péguy, 6000 "copies" de lettres, 8000 lettres de correspondants des "Cahiers de la Quinzaine", 220 thèses, des oeuvres de Charles Péguy (éditions originales, exemplaires dédicacés, traduction en différentes langues).

Les collections s'étendent également aux contemporains de Péguy (Zola, Bergson, Poincarré, Clémenceau, etc.) et aux grands événements de l'époque : Le fonds "Belle Epoque" est constitué de 12000 ouvrages, 975 titres de périodiques, 950 photographies, 1000 cartes postales, 750 pièces iconographiques : affiches, lithographies, caricatures... Dans ce lieu de mémoire s'élabore la recherche contemporaine sur l'écrivain et son époque.

Il se situe:

11 rue du Tabour
45000 Orléans

 

A lire aussi concernant Péguy

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Correspondance manuscrite

 

Soliloque

 

Émois récents, réminiscences,

En mots écrits rapidement,

Sans recherche, spontanément.

La maîtrise de l’élégance.

 

En mots écrits rapidement,

Des constats et des évidences.

La maîtrise de l’élégance,

La joie de vivre pleinement.

 

Des constats et des évidences,

Se révélant soudainement.

La joie de vivre pleinement,

D'accommoder la providence.

 

Se révélant soudainement,

Une irréversible impuissance,

D'accommoder la providence.

L'écrit garde l'esprit vivant. 

 

Une irréversible impuissance,

Un arrêt dans le temps présent.

L'écrit garde l'esprit vivant.

 L’abrite sa correspondance.

 

20 avril 2011

 

 

 

 

 

 

 

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Sous le lilas blanc

À la lueur de l’astre d’or

Le lilas blanc embellit le jardin

Ses effluves titillent les sens

Grappes aux petites étoiles

Guirlandes de dentelles au cou des demoiselles

Enchantent le regard des passants

Merle et mésange se disputent ses branches

Gourmands papillons se délectent du nectar de ses fleurs

Douce brise caresse les feuillages en cœurs

Qui n’attendent que la flèche de cupidon

Sous le lilas je m’abandonne aux rêves bleus

 

20/04/11

Nada

 

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Peindre l'odeur des marais

J'enlève.

 j'enlève la couleur et tout élément qui suggère une structure construite par l'humain. j'enlève les pilotis, les piquets enfoncés dans la baie, j'enlève le bateau échoué, l'épave qui intrigue, le phare et la maison du pécheur.

je laisse les griffures du vent, l'attaque des moisissures, les dégoulinures du temps qui passe, le lent déclin  du jour...

Pourtant, cette série qui s'étire me fait rêver à une voluptueuse cambrure, un dessin posé là sur la table de l'atelier me rappelle ce monde sensuel. Une cambrure, des fesses d'africaine, et un dos de profil, longues jambes qui sortent de la feuille.

paysage plat et vide  120x40 acry et marouflage sur toile

Gegout©adagp 2011

phare long

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De ses dix doigts - Episode 7

Dans le septième épisode de De ses dix doigts d’Edgar Kosma, une journée de congé en apparence banale glisse, une fois de plus, de quiproquos en bagarres, vers l’absurde et l’étrangeté pour finir dans l’éblouissement, au milieu de mouettes et/ou d’enfants espiègles armés de boomerangs… à lire sur Bela !

 

Le début :

Le chef passe la tête par la porte pour m’annoncer que je peux partir. « Un jour de récupération », qu’il dit. « Merci, chef ! », que je lui réponds, avant de m’en aller. Plutôt que d’attendre la fin de la journée devant la TV et le retour au bureau demain matin, je décide d’aller me promener sur la plage. Le ciel est dégagé et j’ai besoin de me détendre.

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journal de bord, mercredi 20 avril 2011

J'ai tiré les rideaux devant mes fenêtres. Le soleil est là.

 

Je n'ai pas encore le coeur à sortir. L'après-midi d'hier s'est déroulée magnifiqu'ment. Entre 14 et 22 heures, y en a eu pas mal qui ont sonné chez moi, pour me souhaiter un ... heureux anniversaire. Un tiramisu, un cake, des bouteilles de vin, vraiment j'ai été gâté. Des amis qui ont pu se rencontrer sous mon toit. Les mots ne suffiront pas pour ... exprimer une émotion qui résonne encore, ce matin.

 

Et ... les nombreux messages de sympathie, sur le "facebook" légendaire.

 

J'ai décidé, ce matin, histoire de ne pas presser le pas, de répondre à tous. En restant ... torse-nu (hi hi hi).

 

On verra ensuite.

 

Quand je le sentirai (dans une heure ou un peu plus) ...

 

Je fil'rai à la pharmacie. La pneumologue, lundi, m'a prescrit deux "médocs" de taille.

 

J'irai à la poste. Un recommandé m'attend. Et si c'était ... un cadeau d'anniversaire !

 

Chaque chose en son temps !

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Les mots de Stéphane Lambert

Ce qui reste des arbres, une réflexion sur la peinture de Mondrian, son échappée progressive vers l’abstraction et la modernité, et, comme toujours, une interrogation du geste créatif, de la démarche artistique, dans ce qu’elle a de vertigineux, de complexe, de radical.

 

Faute de mieux, l'artiste se doit lui-même d'inventer la structure du réel. Dès lors, chaque toile pourrait être un fragment d'un ensemble inconnu.

 

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En savoir plus sur Stéphane Lambert.

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♦ L'enfant au front bleu, fabuleux

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L’espoir lancé au monde est crayon de couleurs

Dans la main de l’enfant qui autrement dessine

Sans sa muraille l’immensité de Chine

Un fleuve au nom d’Amour comme sorti du cœur

 

Dans son dessin il met de son rêve intérieur

Ce qu’il sait d’intuition de la beauté des choses

Et d’étage en étage un ciel en bleu s’impose

Puis des fleurs d’orient des arbres en splendeur

 

L’enfant est surprenant de ce qu’on ne voit plus

Des quatre dimensions autour des évidences

Trois comme tournesol la quatrième en ce sens

Du temps des nomades d’un paradis perdu

 

Le dessin s’accomplit par un vœu résolu  

Il est de transhumance et résumé d’exode

C’est un grand voyage et l’ailleurs l’antipode

Le voilà qui met un homme à l’allure connue

 

C’est son père peut être en qui il voit le bien

Tant vivant de couleur de la vie exemplaire

Puis vient une femme sans le doute elle est mère

Et l’enfant apparaît comme heureux, il rejoint

 

Plus loin qu’on imagine est le sens du dessin

D’un enfant au front bleu d’un ciel de Casamance

Sa vue est obsidienne et s’il ne sait Byzance

Il faut pourtant savoir qu’il la fera demain

 

L’enfant est art premier et grand recensement

De ce qui est défi à l’expression fertile

Des racines du temps de toute chose utile

Et avant tout du chant pris et rendu au vent

 

Il ne le sait qu’après comme il croit voyager

En son état adulte alors que l’ennui gagne

En déficit de rêves de ce qu’on nomme Espagnes

Mais ô combien plus loin étaient leur destinée

 

Alors il faut donner à l’enfant fabuleux

Afin d’y retrouver un aplomb de candide

Même si on nous dit qu’il n’est plus d’Atlantide

L’espoir lancé au monde est son front généreux

 

 

© Gil DEF - 24.02.2009

Photo : Enfants du monde - C.Gégout

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