L’espoir lancé au monde est crayon de couleurs
Dans la main de l’enfant qui autrement dessine
Sans sa muraille l’immensité de Chine
Un fleuve au nom d’Amour comme sorti du cœur
Dans son dessin il met de son rêve intérieur
Ce qu’il sait d’intuition de la beauté des choses
Et d’étage en étage un ciel en bleu s’impose
Puis des fleurs d’orient des arbres en splendeur
L’enfant est surprenant de ce qu’on ne voit plus
Des quatre dimensions autour des évidences
Trois comme tournesol la quatrième en ce sens
Du temps des nomades d’un paradis perdu
Le dessin s’accomplit par un vœu résolu
Il est de transhumance et résumé d’exode
C’est un grand voyage et l’ailleurs l’antipode
Le voilà qui met un homme à l’allure connue
C’est son père peut être en qui il voit le bien
Tant vivant de couleur de la vie exemplaire
Puis vient une femme sans le doute elle est mère
Et l’enfant apparaît comme heureux, il rejoint
Plus loin qu’on imagine est le sens du dessin
D’un enfant au front bleu d’un ciel de Casamance
Sa vue est obsidienne et s’il ne sait Byzance
Il faut pourtant savoir qu’il la fera demain
L’enfant est art premier et grand recensement
De ce qui est défi à l’expression fertile
Des racines du temps de toute chose utile
Et avant tout du chant pris et rendu au vent
Il ne le sait qu’après comme il croit voyager
En son état adulte alors que l’ennui gagne
En déficit de rêves de ce qu’on nomme Espagnes
Mais ô combien plus loin étaient leur destinée
Alors il faut donner à l’enfant fabuleux
Afin d’y retrouver un aplomb de candide
Même si on nous dit qu’il n’est plus d’Atlantide
L’espoir lancé au monde est son front généreux
© Gil DEF - 24.02.2009
Photo : Enfants du monde - C.Gégout
Commentaires
Bonsoir à mes luron et luronne de récré,
Cette fois c'est moi qui vous dit au revoir jusqu'au début juillet. Comme Pascale, il y a à faire et le temps est un éclair dans un ciel serein.
Mais j'essaierai d'utiliser de temps à autre l'ordi de mes amis. Pour vous retrouver dans Arts et Lettres.
Après le 8 mai ....
Merci Gil, trève de bavardages, je retourne à mes moutons :-)
et merci pour cette joie qui fuse d'une cour de récréation, où les joyeux lurons fêtent leurs retrouvailles!
L'amitié, dans Arts et Lettres, c'est épatant!
Bonne fin de journée donc à Rolande et à Gil et à tous ceux qui passeront par ici!
Amitiés,
Pascale
Bonjour Pascale, et bonjour Rolande
Permettez que je me glisse, que je m’immisce dans votre agréable conversation…
D’abord d’un sourire double …
Le premier taquin, comme un bavard battu dans l’art du bavardage
Le second bienheureux, comme un poète qui a créé une cour utile de recréation de l’école …
Et puis après, ce qui me vient ?… Hum !
Une chanson bien sûr : "Y a de la joie … "
Excusez après, si je repars faire école à mes papiers de cancres …
Bonne journée. Amitiés. Gil
Ok Rolande, je te donne des nouvelles dès que j'en ai.
Quand à moi, je suis moins souvent sur Arts et Lettres, car beaucoup à faire et à terminer pour juin, je t'écris bientôt toutefois.
A bientôt, amitiés. Pascale
Bonjour Pascale,
J'espère que cet instituteur est toujours porté par le bel enthousiasme de ses débuts et qu'il a parfaitement réussi à faire passer son message à la Direction et aux colllègues. Peut-être est-il devenu directeur actuellement.
On me l'a offert un jour : j'ai refusé sans aucun regret.
En tout cas, c'est tout le bien que je lui souhaite.
Donne-moi de ses nouvelles et ... des tiennes. Merci. Rolande
Bonjour Rolande,
Merci pour ton intervention aussi, je suis contente de te retrouver et j'espère que tu vas mieux à présent.
Ce que tu soulignes est très juste, et les enfants adorent la musique classique, je l'ai souvent utilisée durant les ateliers de peinture.
Ce pédagogue était tout jeune, à l'époque, il avait la vocation d'enseigner mais a été obligé par sa famille d'aller d'abord à l'université, ensuite, il ferait ce qu'il voulait, lui avait dit son père. Il est donc licencié en mathémathiques et après cela, il a suivi la formation d'instituteur et est donc devenu instituteur, avec sa ténacité face à son rêve de toujours. Il a donc une sacrée dose de persévérance, et d'humour, c'est un animateur et pédagogue qui me semble réellement faire grandir les enfants et leur faire aimer la découverte, l'apprentissage, en ayant un esprit curieux et créatif. Il enseigne encore là, j'imagine, j'irai un jour le revoir avec ma fille et ce serait là un bel hommage à lui rendre! C'est toi qui m'y fait penser à l'instant, merci Rolande!
A très bientôt, excellente après-midi.
Bisous,
Pascale
Oh oui, il en existe des instit comme celui que tu évoques Chère Pascale. Par exemple en commençant la classe par des séances de relaxation, une prière, de la musique classique.... même dans des milieux soi-disants trop minables pour apprécier.
C'est faux, les enfants adorent la musique classique qui les fait rêver, planer, atteindre une autre dimension.
Mais gare aux commentaires acerbes de collègues et autres jaloux, mal intentionnés et d'éléments extérieurs à
l'école qui se mêlent de tout et de rien. Juste pour agiter leurs manches de "bien fait heures". Coupeurs d'ailes.
Quest-il devenu ce pédagogue hors pair ? Comment les autres réagissaient-ils ? Le seul ? et donc, bien solitaire.
Heureuse de te retrouver. Rolande
Cela existe parfois: quand ma fille était en 5ème primaire, son instituteur commençait chaque journée par une chanson sur sa guitare, en disant:"Qu'est-ce que Germaine va nous chanter aujourdhui?". Cette année-là, la classe a aussi "adopté une baleine" etc, pour les conscientiser à la protection de l'environnement...ils ont pu vivre une année mémorable, où tout était relié à un sens plus vaste, dans la joie...c'était un pédagogue hors pair, le seul comme cela sur 6 années de primaires (de 6 à 12 ans).
Il y a aussi "l'école" de la nature, où tout nous est offert...
Amicalement,
Pascale
Bonjour Pascale
J'apprécie ton compliment à propos de ce texte.
Je partage tout à fait ce que tu dis à propos des enfants et de leurs capacités artistiques, et appelle de mes voeux l'école nouvelle où chaque jour commencerait par un moment d'art : chant, dessin, poème, etc ...
Bonne journée. Amitiés. Gil
Merci Gil, pour ce poème émouvant, qui nous rappelle la place des enfants dans ce monde, ils sont le levain de chaque jour, et si nous prenions exemple sur eux, ils pourraient nous enseigner beaucoup de choses simples et vraies, qui nous ramènent à l'essentiel.
Beaucoup d'enfants que j'ai animés dans des ateliers d'expression plastique ont des trésors d'imagination, de poésie, de couleurs, de vérité qui touche à l'indicible comme disait d'ailleurs Nicole ici.
Merci pour ton espoir en eux, l'humanité et la beauté essentielle qui se dégage de ton poème.
Amicalement,
Pascale Eyben