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Amour,

Dans ma tête, calme plat,

Dans mon corps, espace blanc,

Dans mon cœur, vous y dormez encore ;

ces trois lieux construits par l’encre bleue

associée à mon sang à vous sont destinés.

 

Les agrandir encore, oh le voulez-vous ?

 

Seule, serais-je suffisante jusqu’au bout, sans

le souffle toujours plus large de l’écriture,

sans son ensoleillement constant ;

vous toucherais-je  autant ?

 

Chut, là je cesse d’écrire, pour vous

écouter à l’intérieur de moi exister, me

répondre peut-être !

 

Perdre tous les mots venant d’elle,

engendrerait notre commune obscurité, son mutisme, sa

froideur.

 

L’impartageable.

 

Je vous respire.

 

 

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Née sous une belle étoile

 

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Il est des vies dures et tristes,
que la vie vie n'épargne pas,
où les gens souffrent tant moralement que physiquement...

 

Il est des vies baignées dans la richesse et le mépris,
que la vie offre tout sur son passage,
où les gens sont fortunés et méprisants...

 

La mienne de vie est tout autre,
j'ai eu la chance d'être née sous une belle étoile,
dont j'ai hérité l'Amour de mes parents...

 

L'adoption d'un enfant est la plus belle chose au monde,
vous parents du monde entier,
ayez la chance d'adopter un enfant....

 

Pour ainsi lui offrir une belle vie,
en partageant joie et tristesse,
amour et réconfort,
enseignement et droiture....

 

Chaque enfant mérite une chance dans la vie,
cela le rendra plus fort pour surmonter la vie,
plus battant pour atteindre son but....

 

L'adoption est un cadeau que l'on offre,
la vie nous parait parfois tellement difficile,
mais lorsque l'on se rend compte de la chance que l'on à,
alors celle-ci se surmonte plus vite....

 

Mon message est simple,
pouvoir donner et aimer,
en retour l'amour de votre enfant le plus beau cadeau qu'il nous soit donné tant que parents !

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"Enfants du monde"

Enfant du soleil,
pied nu sur ta terre battue,
tu jouis des senteurs de la nature,
ta joie se lit sur ton visage d'ange...

Enfant du soleil,
de toute les villes du monde,
les traits de ton visage sont sourire et bonté,
jeux de cailloux, jeux de la nature t'émerveille...

Enfant du soleil,
la nature, est ton plaisir de vivre,
l'eau, la force qui te fait grandir,
l'air, pour courrir à travers les feuilles,
le feu, pour te réchauffer....

Enfant du soleil,
pays de merveilles, richesse de la terre,
partage et joie sont dans ton coeur,
tant de plaisir simple que t'offre la vie...

Enfant du soleil,
en toi, sommeil le coeur d'une maman qui veille sur toi,
l'amour d'une maman,
la richesse d'apprendre et la force intérieur,
trouve le chemin de l'espérance grâce à tout ses dons
que tu possèdes,
tu n'en sera que plus épanouis pour ta vie à venir...

Dédié aux enfants de la terre...

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ENVIE DE...

Jouer, jouer comme une enfant

Prendre dans les couleurs du temps

Les nuances mal définies...

Du bonheur!

 

Mordre, mordre comme une enfant

Ainsi goûter de chaque instant

Toutes les saveurs infinies...

Du coeur!

 

Crier, crier comme une enfant

Chanter les caprices du vent

Et les attentes inassouvies...

Sans pleurs!

 

Sourire, sourire comme une enfant

Jouer les plaisirs émouvants

Oser les notes adoucies...

Sans peur!

 

Vivre, vivre comme une enfant

Alors profiter pleinement

De tout ce qui irradie...

Un peu de chaleur!

J.G.

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Complainte

En ce jour du Seigneur, j'n'allais point à la messe

Ne le dites au curé qui me pense traîtresse,

J'écoutais d'une oreille quelque fameux poète

Moustache grisonnante et langue plus qu'alerte.

 

Au détour d'un orage et d'un paratonnerre,

Mon époux tendrement mis fin à tous ces airs

En ce jour  bénit point de poésie

Range les verbes au placard

Tu vas voir ce qu'est l'art.

 

La zapette fébrile engage le combat

Et ce bon vieux vynil

Sur le champ trépassa

En lieu et place de la langue de Molière,

Une langue pendante, qui, pour ne pas être vulgaire,

Entama un chant à faire rougir ma grand-mère.

 

Aussitôt les hommes furent hypnotisés

Par ces colosses obscurs tout de béton armés

Brassens,

lui, rigolait de ma mine défaite,

Et au paradis même il se paye ma tête

 

S 'ensuivit un duel,

le sang pissait de joie,

Le public fut ravi

Il n'attendait que ça

Soixante minutes ainsi,

Aboutirent à notre perte,

Le HA KA triompha

D'un seul point certes.

 

Si morale il y a

Il faut bien se le dire,

C'est que l'art dans tout ça

 N'a pas son mot à dire

 

Le sport forme les hommes,

Les coups les accomplissent

C'est par un cri guerrier

Que débute le supplice

C'est dans un cri de douleur

QUe sonne l'armistice.

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À quelle promesse dérobes-tu la sève ?

à Jacques Demaude

 

Va

bouche bée

dans la stupeur

d’oser le chemin

qui n’offre aucun séjour.

 

À quelle promesse

dérobes-tu

la sève, l’utopie

de ces mots titubant

de silence ?

 

Erodes-en les parois

entame le cantique d’une langue

à toi seul apparue.

Remonte pour nous le souffle de la nuit

où s’embrasent sans voix

des éboulis de prières.

 

© Claude Miseur

Juin 2011

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Départ, d'Hélène à David.

Cette tristesse je la porte telle une joie endeuillée.

Votre coeur s'en est allé, sans un mot, tout en douceur s'est détaché du mien, fleuri pour plus personne, sans feu, fou.

Dans le noir il tâtonne, ne trouve plus son chemin pour rejoindre le vôtre, l'atteindre car se sont tus vos battements à l'approche des miens, musicaux , clandestins.

Pour vous, une symphonie pas moins !

Que vais-je faire de tous ces mots, ces notes, face à l'irreversible, à la violence d'une telle absence, d'un abandon soudain ?

Sans fin, plus rien.

Promesse de bonheur à nouveau ; une fausse fleur.

Votre coeur puisse t-il dans la Seine succomber, expirer, pour que le mien chaque jour s'y abandonne, se dévêt ; nu contre le vôtre enfin, si bien, plein.

Puis, qu'il refleurisse, redevienne magique : l'unique.

Le vôtre.

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En ce jour tristounet

 

Ce matin, un vent en courroux

Brasse les branches des érables,

Agite fortement les câbles

Et mon cèdre teinté de roux.

 

Éparpillés sur le gazon,

Sur le trottoir et sur la route,

Arrachés, dans la nuit sans doute,

Des bouts de toit d’une maison.

 

Je suis surprise et ennuyée

Face à ma rue devenue grave,

Privée de la grâce suave

D’un ciel azur ensoleillé.

 

Peu fréquents sont les jours sans joie,

Dans mon îlot où solitaire,

Épargnée des maux qui atterrent,

Je m’abandonne à mes émois.

 

En me sentant certes maussade,

Je reste attentive au moment,

Ici l’acharnement du vent

Dure le temps d’une passade.

 

9 janvier 2008

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Crépuscule d'automne (Amurg de toamnã)

Amurg de toamnã (Crépuscule d’automne)
- poème de Lucian Blaga -
(musique, voix et guitare : Antonia Iliescu)

Du haut des montagnes le crépuscule souffle
avec des lèvres rouges
dans la rosée des nuages
et attise la braise cachée
sous leur voile gracile de cendre.

Un rayon qui arrive d’un trait, de l’ouest,
ramasse ses ailes et se laisse, tremblant,
sur une feuille ; 
mais c’est trop lourd le faix
et la feuille tombe.

Oh, l’âme !
Que je la cache mieux dans la poitrine
au plus profond,
pour qu’aucun rayon de lumière
ne l’atteigne :
elle s’effondrerait.

C’est l’automne.

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Henri Matisse, roman

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Aragon


"Henri Matisse, roman" est un ensemble d'écrits de Louis Aragon (1897-1982), publié à Paris chez Gallimard en 1971.

 

Rédigé de 1941 à 1971, rassemblant des textes cousus dans un ordre chronologique que malmènent les «notes» et «parenthèses» d'après-coup, exhibant les variations de ses incessantes relectures étalées sur trente ans, Henri Matisse, roman dévoile à mesure sa propre genèse, tant par l'abondante illustration de Matisse - la mise en page ayant été effectuée par Aragon lui-même - que par la typographie, qui restitue les strates, ajouts et commentaires successifs du manuscrit. Projeté depuis la rencontre du poète et du peintre à Nice durant l'Occupation, et peu à peu «farci» des différentes collaborations des deux artistes, le livre semblait ne jamais devoir trouver un terme jusqu'à ce qu'Aragon décide d'y intégrer le «roman» de son impossibilité.

 

De «Matisse ou la Grandeur» daté de novembre-décembre 1941 à l'«Apologie du luxe» de janvier 1946 (tome I), des «Semblances fixées» de 1945-1946 au poème "Henri Matisse dans sa centième année" de décembre 1968 (tome II), le livre joue sur l'alternance presque régulière des textes initiaux et des commentaires ultérieurs, une alternance que compliquent les parenthèses et notices. S'y tressent trois fils conducteurs: l'histoire des relations du peintre et de l'auteur, l'explication d'une oeuvre et ses leçons, le récit - éclaté -  de deux vies au travers de l'histoire du livre. Les rapports du texte à l'image, puis du texte à lui-même démultiplient les niveaux de lecture, brisent la linéarité du «roman» pour une synchronie impossible, d'où se dégage un labyrinthe qui est peut-être d'abord celui de tout autoportrait.

 

Étrange désignation que celle de «roman» pour l'un des plus grands livres consacrés à Matisse, et dont le caractère provocateur a bien fonctionné, si l'on en croit les réactions d'incompréhension ou de colère que la désinvolture à l'égard des frontières génériques n'a pas fini de susciter... Mais sous l'effet de surprise désiré jouait pour Aragon un jeu d'échos plus essentiel, l'intégration du nom de genre au titre faisant référence à Anicet ou le Panorama, roman, et, à travers ce livre de jeunesse, au long conflit de l'écrivain et d'un mot qui engendra sa théorie. Ainsi le livre est-il un «roman» selon Aragon en ce qu'il est une machine à comprendre l'homme, comme l'indique l'exergue, emprunté à Saint-John Perse: «Mais c'est de l'homme qu'il s'agit!», à savoir de l'homme dans son rapport au temps, à l'Histoire, à la douleur - Henri Matisse, roman proposant une magistrale interprétation du bonheur matissien comme dépassement de la souffrance -et à la création. Mais de deux hommes à la fois, Matisse et l'auteur se faisant miroir l'un de l'autre dans une «parenté» où la déférence d'Aragon confie au peintre une figure de père. Aussi la compréhension de l'oeuvre de Matisse donne-t-elle accès à celle d'Aragon. L'étude du modèle - indispensable, pour s'en éloigner, selon le peintre - approfondit ainsi la question du réalisme selon Aragon. Cet exposé des «dettes» esthétiques et d'un remarquable travail du regard ne prend cependant en rien la forme d'un traité, mais respecte les palinodies d'une réflexion. Guide éblouissant de la vie et de la création matissiennes, le «roman» se constitue aussi dans une accumulation de pistes laissées en suspens, tant dans les réflexions esthétiques que dans les pauses biographiques. Excitant le désir, cet art de la frustration convie le lecteur à l'invention de son propre parcours, le livre, «oeuvre ouverte», exigeant le «roman» de sa recomposition. Mais à travers la référence au Roman inachevé, le terme fait signe aussi vers la biographie ou la diction du moi, par une écriture diagonale propre à Aragon, toute saisie directe de soi relevant d'un mensonge que le travestissement romanesque peut seul dépasser. Palais, tombeau, lieu d'un énigmatique croisement de deux créateurs, mais aussi de l'art et de l'existence, Henri Matisse, roman a donc édifié sur son inachèvement une «somme» vertigineuse, où se trouvent cryptées et découvertes à la fois les aventures de la modernité et les «secrets» de deux de ses plus grands acteurs.

 

Cité en extrait («Écrit en 1969», tome I) dans Henri Matisse, roman et contemporain des dernières relectures qui l'ont constitué, Je n'ai jamais appris à écrire ou les Incipit (publié chez Albert Skira en novembre 1969 dans la collection au titre éclairant des «Sentiers de la création») est un versant complémentaire de l'explication de son esthétique par Aragon. A partir d'une fable d'enfance - l'auteur ne se souvenant pas d'avoir «appris» le tracé des lettres -, les Incipit explicitent l'invention romanesque chez Aragon dans un parcours de toute l'oeuvre. Sans plan préconçu, le roman jaillirait d'une phrase assez semblable au «don des dieux» de l'écriture poétique, le développement de la narration visant d'abord à en légitimer l'arbitraire initial. Il s'agit alors moins d'écrire que de «lire» le roman à venir, qui se déploie au rythme d'une écriture plutôt qu'à celui d'une structure qui lui préexisterait.

 

Dans une écriture fluente qui paraît corroborer sa thèse, cet autre «traité du style» invente sans doute en partie un mythe de la création, le réalisme aragonien ayant été plus contraint qu'il n'en donne l'air. Reste que la liberté d'allure caractérise cette oeuvre et l'inflexion du récit selon une logique de l'imaginaire (voir Aurélien). Le «mythe» contient ainsi sa part d'excès et une part, sans doute plus grande, d'authenticité.

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Quand tu fais appel à moi...

Lorsque le décor n'est pas à la hauteur de tes espérances

Quand la vie n'est pas celle que tu imaginais

Regarde, regarde au fond de tes rêves...

 

Sois celui ou celle qui survie aux ombres de la nuit

 

 

Oui mais pourquoi tant de détresse

dans ce monde qui tourne a l'envers

Pourquoi cette tristesse dans les yeux

de ceux qui n'ont plus de repères....

 

Quand la tête se met à trop penser

le vent me ramène a ceux , oui ceux

qui marchent sans but , sans espoirs

je voudrais tant changer le monde....

 

ne pleure pas sur cette terre

elle a besoin d'énergie et pas de larmes

soit celui ou celle qui croient encore à la lumière

La lumière de ton coeur et même si

celà semble si dur parfois

il te faut prendre la vie comme un cadeau

Tant de gens se battent pour survivre

pour ne fus ce que manger, et se sentir libre.

Vivre pour le meilleur , pour s'ouvrir

garder la force de ceux qui croient au mieux

pour affronter les épreuves qui nous sont données.

 

Je reprends doucement confiance

 

Oui avance, laisse toi porter

confiance en la vie

elle peut encore t'étonner.

 

Je laisse les pensées

peu à peu se fondre

mon regard s'éclaircie

pour de nouveau m'ouvrir à la vie.

 

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Mode et Design

Modo Brussels.

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Plus de 40 expositions qui présentent de nombreux talents conjugués autour de l'univers de la mode.

Modo Bruxellae devient Modo Brussels ! - Et pour sa 11ème édition, le Parcours de Stylistes change aussi de nom et devient le Parcours Modo!Le Parcours Modo est un rendez-vous exceptionnel avec la mode de Bruxelles.

Pendant 3 jours, créateurs, marques et maisons de mode investissent des lieux du centre ville avec un projet particulier. Curieux, amateurs, passionnés, journalistes et professionnels prennent à cette occassion le pouls de la création bruxelloise actuelle et en devenir.Au fil de la quarantaine d'expositions accessibles, cette manifestation permet de visiter Bruxelles en mettant en évidence des lieux méconnus et originaux. Et s'ouvre sur l'aspect le plus créatif de la mode bruxelloise en la dynamisant et en provoquant des collaborations nouvelles. Installation + Performance : Au sein d’une « chaîne de production » les marchands exposent leurs propre savoir-faire. Le public donne une amorce (matière, mot, idée, forme….) et la chaîne démarre pour aboutir à un objet artisanal, unique et singulier. La chaîne est composée de divers postes correspondant à chaque savoir-faire et par extension chaque marchands Ex : Couture, tampon, graphisme, gravure, métallurgie….

Périodes d'ouverture : du vendredi 28 octobre 2011 au dimanche 30 octobre 2011 (Uniquement le: vendredi, samedi, dimanche) Vendredi : 11:00-22:00 Samedi-dimance : 11:00-18:00

Modo Brussels 2011

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À la case de l'âge d'or

 

Doux ami,

Soudain, je pense avec tendresse,

À cette si lointaine adresse,

Où tu m’accompagnais souvent,

Aux jours de savoureux printemps.

 

Devant nous, une longue route,

Semée d’embûches et de doutes.

Nous avons fait de notre mieux,

Nous sommes rejoints, déjà vieux.

 

Mais que m’importe l’âge d’or,

S’il ne me cause pas de torts.

Je suis redevenue coquette

Et fais de nouvelles conquêtes.

 

Je ne crie pas sur tous les toits

Que j’eus vingt ans plus d’une fois.

D’ailleurs je n’en suis pas très sûre,

Quand je me réfère à l’usure.

 

À distance, aux jeux de l’esprit,

On échange sans parti-pris.

Je me prévaux de ma sagesse,

Souvent empreinte d’allégresse.

 

Tu vois, je garde mon allant

Et toi, tu en fais tout autant.

Il nous fallut beaucoup de chance,

Du courage et de l’endurance.

 

Premier février 2006

 

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Mouvance

 

Aux nuages, j’ai dit ce jour:

Vous comblez mon coeur d’allégresse.

Venus d’un ailleurs fabuleux,

Ils envahissaient le ciel bleu.

 

Ils y flottaient sans turbulence,

Isolés et dans le silence,

Quand le soleil les prit pour cibles.

Soudain, un courant les poussant,

 

Ils s’unirent en continents.

Je suivais ces métamorphoses,

Et je vis, au niveau d’un toit,

Dans un îlot,danser ma joie.

 

                                                                                15/7/93

 

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Promesse de bonheur.

Une chambre claire, des rideaux bleus,

des poupées partout, des blondes, des brunes,

de très jolies, de moins jolies, une toute noire, avec

des yeux immenses qui s'ouvrent et puis se ferment,

commes des vrais.

 

Une armoire blanche pleine de robes fleuries,

de manteaux bleus, de rubans blancs, avec des sacs

de petite fille, des bijoux, des pacotilles, tout ce qui

brille !

 

Un lit très grand, en pin clair, avec de la dentelle

partout, une couverture rose et douce, des draps pastels,

des crayons de couleurs laissés sur un bureau de grande,

des dessins enfantins accrochés à un mur

 qui ressemblait au ciel.

 

Des oiseaux dessinés, un peu fous, multicolores et

silencieux ; pourtant ils chantaient dans ma tête.

 

Bref une vie pleine de jeux, d'histoires, puis ;

 

ce cri intérieur,

 

Un coeur veuf à 15 ans, d'une âme redevenue bleue,

coeur tout blanc, plus lent, qui ne m'échappait plus,

convalescent, prudent.

 

Promesse de bonheur seulement.

 

L'impuissance maternelle,

solitude.

 

Ma mère, ma toute pâle, mon unique,

ce petit feu, cette étoile peut-être,

cette pluie blanche, lorsque le ciel est lourd,

qu'il se défait,

singulière.

 

Oh que tes graciles bras d'ogresse me blessent,

puisqu'ils ne m'entourent plus !

 

Emprunte d'une absence hurlante !

 

Ce sang d'encre alors en moi circule noir et chaud,

pour te rejoindre un peu, te parler, ne plus te perdre.

 

Mots.

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