Cette tristesse je la porte telle une joie endeuillée.
Votre coeur s'en est allé, sans un mot, tout en douceur s'est détaché du mien, fleuri pour plus personne, sans feu, fou.
Dans le noir il tâtonne, ne trouve plus son chemin pour rejoindre le vôtre, l'atteindre car se sont tus vos battements à l'approche des miens, musicaux , clandestins.
Pour vous, une symphonie pas moins !
Que vais-je faire de tous ces mots, ces notes, face à l'irreversible, à la violence d'une telle absence, d'un abandon soudain ?
Sans fin, plus rien.
Promesse de bonheur à nouveau ; une fausse fleur.
Votre coeur puisse t-il dans la Seine succomber, expirer, pour que le mien chaque jour s'y abandonne, se dévêt ; nu contre le vôtre enfin, si bien, plein.
Puis, qu'il refleurisse, redevienne magique : l'unique.
Le vôtre.
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