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Travail en cours ma toile " banal song "

Bonjour à vous toutes et tous chers membres d' Arts et lettres, plutôt que de montrer une création terminée, je vous livre mon actuel travail en cours, ou l' on peut faire partager sa joie et ses doutes dans l' élaboration d' une oeuvre qui j' espère arrivera à bon terme, bien à vous 

Michel Marechal 

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Du 1er septembre au 31 décembre 2014, pour la troisième fois, le Centre de littérature de jeunesse de Bruxelles propose le « Festival Bruxellois de la Petite Enfance » au sein des institutions culturelles de la Région de Bruxelles-Capitale.

Le festival vous propose un état des lieux de ce qui est organisé en région bruxelloise.
Un vaste programme de 262 manifestations GRATUITES autour de la petite enfance (à l’exception des formations, des ateliers au Wolf et des spectacles jeunes publics).

Un programme organisé tant pour les enfants que pour les parents et les professionnels de la petite enfance (Heures du conte, expos, conférences, ateliers, rencontres, nocturne des bibliothèques, formations, spectacles...).
Le créateur Emile Jadoul sera à l'honneur via une exposition itinérante intitulée Papa, moi et Emile Jadoul.

Le programme en plein écran

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Interview par Anita Brissac (20/09/2014)

AB :-Bonjour Virginie ! Merci de m’accorder cet entretien. Pouvez-vous me dire ce qui vous a poussé à écrire les Sous-Teckels ?

 

VV : -Bonjour Anita, c’est moi qui vous remercie. Ce qui m’a poussé à pousser ce cri d’alerte ? Simplement tous ces gens que j’ai rencontrés au cours de ma vie et qui ont tenté de me formater conformément à leurs propres principes, en occultant délibérément mes envies propres, mon individualité et mes rêves…

 

AB :-En avez-vous rencontré beaucoup tout au long de votre vie ?

VV : -Par périodes, oui. Je me souviens de certaines phrases assassines qui me hantent encore. Au Lycée, j’ai eu droit à « Si tu ne mets pas de baskets, t’es plus notre copine ! ». Les dites baskets, je ne les ai jamais mises, et je me suis retrouvée bizut de toute une institution 4 ans durant.

Mes différentes belles-mères ont toujours tenté de faire de moi un bon petit toutou, une espèce de « mini-moi » de leur fils.

Et depuis la mort de mon mari, j’ai eu une minuscule poignées d’aventures, en tout cas, durant la première année. Mon voisinage s’est rué sur la vogue de la rumeur au point de me rendre la vie impossible !

Enfin, depuis que je suis seule, je veux dire vraiment seule, j’ai constaté avec horreur qu’il n’y a pas pire de dire « non » à un homme qui en veut vraiment à votre c…  Ce n’est pas parce que je suis solitaire que je suis le chien de Nivelles qui rapplique quand on l’appelle, et si j’avais reçu une perle rare à chaque fois que j’ai refusé des avances et qu’on ‘m’a fait des misères par après, je serais couverte de sautoirs de la tête aux pieds !

 

AB  -Eprouvez-vous à leur égard de la peur, ou plutôt un certain mépris ?

VV : - Quand je suis en colère, c’est du mépris, de la rage, de la hargne à l’état pur. Mais si je veux être honnête, c’est plutôt la peur de la foule écrasante qui me pousse à vivre un peu trop dans ma bulle.

 

AB  -Quel est pour vous le pire symptôme de ce que vous appelez la « Sous-Teckels attitude » ?

VV : -Les signes extérieurs de richesse arborés de façon ostentatoire, la mode sous toutes ses formes, l’absence d’éveil culturel, le manque de conscience personnelle…et Endemol !

 

AB  -Ne craignez-vous pas de passer pour une prosélyte prétentieuse avec la publication de cet ouvrage ?

VV : -Je n’y avais pas pensé… Mais oui, c’est un risque. De toute façon, un certain nombre de quidams me voient déjà comme cela, alors, qu’ai-je à perdre ?

 

AB  -Enfin, pour conclure, que puis-je vous souhaiter ?

VV : -Des rires avec mes amis, des rêves qui se réalisent (et les miens sont assez modestes), voyager, me sentir comprise plutôt qu’enviée ou désirée…

 

AB   Vous pouvez commander « Les Sous-Teckels, ou 45 bonnes raisons de craindre la masse silencieuse » via Edilivre : http://www.edilivre.com/les-sous-teckels-virginie-vanos.html#.VB5x8snIeRU

Ou en vous adressant directement à Virginie Vanos par FaceBook, Tweeter,  Artsrtlettres et les rubriques « contact » de ses différents portfolios.

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Une dernière lettre d'amour

Aujourd'hui, ma petite maman qui disait hier vouloir partir seule discrètement a profité de la nuit pour refermer le livre de sa vie. Elle y a écrit sur la dernière page, tôt ce matin, et de sa seule main valide le mot "FIN" !                              (Je l’ai tant redouté la venue de ce jour, ce 19 septembre 2014)

Souviens toi Maman! 

Nos yeux quelques fois rivés les uns aux uns
Se sont toujours parlé d’amour, sans fin.
Ils ont reparlé de nos souvenirs ceux d’avant,
Avant que ne "s’éteignent" tes yeux si bleus
Nous avons dit les moments que tu revoyais 
Fait de câlins, de joies, de douleurs ou de petits bonheurs
Nous nous disions comment on s’aimait bien.
Ce matin, tes yeux ne sont pas vraiment ouverts
Tes lèvres qui m’ont tant embrassé se sont closent.
Tes yeux si curieux autrefois se sont "tus" doucement 
Ne me laissant qu’un sourire ténu
Me murmurer encore ton amour infini.
Je n’ai pu poser une ultime fois un baiser

sur ton front que j'aurais encore voulu chaud.
Toi qui voulais t’envoler sans bruit 
Quand je ne serai pas là. Discrètement.

A tes cotés la toute dernière fois 
Je t’ai embrassé, infiniment, tendrement
Pour que tu entendes, que tu sentes mes, je t’aime maman
Que tu ressentes, mon cœur battre pour toi
Toi qui lui a donné la vie et l’amour.
Je suis resté ainsi, respirant ton parfum « Nivéa »
Je t’ai tendrement caressé les bras, le visage
Tu aimais cela. 
Ma main dans tes cheveux! ... Tu voulais une teinture,
- On voit mes cheveux gris ?
- Non maman ça va !
J’ai posé ta main valide sur ma joue et tu m’as souris
- Mon petit, mon tout petit, quel âge as-tu maintenant.
- J’ai 67 ans et je suis tout gris.
- 67 ans … ? Alors il faut que je parte maintenant.
Tes yeux ne me voyaient plus, tu m’as dit « pleure pas » 
- Tu ne dois pas pleurer c’est normal comme ça.
J’ai serré tes mains plus tendrement encore
J’ai volé en toi des souvenirs, pour demain.
Je suis resté ainsi, serré au plus près de toi.

Comme tu le voulais discrètement
Ton âme silencieusement s’est envolée.
Souvenir de ta main, mais morte dans la mienne
Chaude encore, étrangement si légère.
Tes doigts ne serreront plus les miens.
Ils me lâchent, me rendent à ma vie
Ton visage sourit encore soulagé
Ton regard bleu étrange, a libère ses lucioles
Chacune tient un petit côté de ton âme,
Pour sur la vague de ton ultime souffle, l’emmener.
Je les vois la porter vers là-bas où
Pour l’éternité, je le sais tu m’attendras !
Sur ma joue, les larmes longtemps contenues
Se sont misent à couler, lourdes, et pleines
Elles couleront souvent brûlantes et douloureuses
De douleurs vives, atroces, comme une torture.
Tes yeux doucement se sont vidés de leur fixité
Se sont éteints lentement 
Comme une bougie, qui manque de cire
Mais je sais que de là où tu te tiens cachée
Ils me regardent encore … Tes yeux enfin retrouvés.
Ils vont rester ainsi fixés sur moi par ta dernière volonté
Comme quand ils parlaient encore.
Qu’ils disaient, je t’aime mon fils. Mon p’tit gamin.
Je t’entends me dire :
Pardonne-moi de partir ainsi maintenant !
Je suis vraiment trop fatiguée.
Oui petite maman fatiguée mais toujours si belle.
Tu viens de fermer le livre de ta vie.
Et aussi un Chapitre de la mienne.
Je pose un dernier baiser d’amour sur tes yeux de maman
Tendrement, amoureusement, sur chacun autrefois si bleu.
La dernière tendresse d’un p’tit gamin pour sa maman,
Qui te laisse aller vers le Bon Dieu, là, qui te tends la main.

Au revoir Maman Chérie.

Ton p'tit gamin, Roberciu.

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Au temps des libres choix

 

 

L'humain possède un corps dépourvu de parure.

On dit qu'il est né nu. Sans plumes ni fourrure,

Il n'aurait pu survivre, attaqué par le froid.

Il tua, dévêtit les animaux des bois.

N'était certes pas beau couvert de peaux de bêtes

Pouvant le protéger des orteils à la tête.

Or, apprenant à faire, s'adaptant lentement,

Il sut imaginer d'autres comportements.

Aux siècles des lumières et du raffinement,

Devinrent jalousées, enviées ardemment,

L'élégance, la grâce, la splendeur naturelle,

Des espèces créées dont celles dotées d'ailes.

Des êtres éduqués, dans un monde courtois,

Firent preuve de goût, appliquèrent les lois

Engendrant l'harmonie, souvent quasi parfaite.

Ils avaient l'art de vivre en s'adonnant aux fêtes.

Les époques changeant agissent sur la foi.

Après l'ère des modes, on vit les libres choix;

On peut se montrer nu, avec exubérance.

Les espèces ont toujours même magnificence.

20 septembre 2014

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Le chat amateur d'Opéra,

 

Mon chat ce soir écoute,

je dirais même savoure un Opéra,

étendu de tout son long,

sur une planche à repasser,

il frissonne, s'abandonne ;

de plaisir, ses grands yeux maquillés,

clignent, interrogent les miens,

partageurs et complices !

Subtilement le soir tombe,

clair-obscur, sur la robe pleine d'ombre,

de mon chat transporté,

lové sur un fauteuil velours ;

l'air dehors est lourd,

mais aérienne et fraiche,

l'envolée de la grande Callas !

A présent, il fait noir,

mais encore j'entends,

la turbulence féline,

du petit cœur tout rouge,

 de mon chat endormi !

Il rêve d'Opéra.

NINA

 

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Grâces et tristesses furtives

 

En hommage à Liliane Magotte

Les émois sont intraduisibles

On les range en catégories

Or si l'on pouvait, par magie,

En couleurs, les rendre visibles.

Une peinture fascinante

M'a fait la contempler ravie

J'ai ressenti une énergie

Causant une joie rayonnante.

Or j'eus soudain le souvenir

De l'ardent courant de tendresse

Qui enivre dans la jeunesse

Et qu'on ne peut pas définir.

Grand art et sensibilité,

Mettre en couleurs figuratives

Grâces et tristesses furtives

Reflets d'une réalité.

19 septembre 2014

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administrateur partenariats

Tolérance

12273044070?profile=original"Révolution"

Tolérance,

que j'aimerais te chanter

au nom de la liberté...

Mais

Les frontières tombent

les hommes ensanglantés

se meurent sous les bombes!

Tant d' horreurs venant nous hanter.

Tolérance

Que j'aimerais te louer

au nom de l'égalité...

Mais

les uns se crèvent de faim

les autres s'en lavent les mains.

L'homme a de bien grands mots

pour taire tous ces maux.

Tolérance

J'aimerais tant te vivre

au nom de la fraternité...

Mais

Cupidité efface l'amitié

Intégrité se donne qu'à moitié.

Seul dans ses espoirs perdus

l'homme alors s'est pendu.

Tolérance,

J'aimerais tant te lire

au nom de tes vérités...

Mais

les mots ne peuvent adoucir

ce que l'Homme doit endurcir.

Il me faudrait en rire?

Tant d'injustices et cruautés....

Tolérance,

J'aimerais tant te prier

au nom du Dieu puissant

Mais

Dans ce monde rugissant

on se bat pour s'approprier

une place dans l'éternel...

Cependant n'est-Il pas universel?

Tolérance,

Que j'aimerais te chanter

au nom de l'humanité...

Mais

Je garde l'espérance

que se meure l'in-tolérance

JDL

09/09/2014

Toleranz

Toleranz

Würde ich gern, dich loben

in Namen der Gleichheit...

Aber

Manche verhungern

Andere waschen sich die Hände.

Der Mensch hat sehr große Worte,

Um diese Übel zu verschweigen.

Toleranz

Würde ich gern dich zu erleben

In Namen der Brüderlichkeit …

Aber

Gier löscht die Freundschaft aus,

Integrität gibt sich zur Hälfte.

Verloren in seinen verlorenen Hoffnungen,

Der Mensch dann hat sich aufgehängt.

Toleranz

Würde ich dich so gern lesen

In Namen deiner Wahrheiten …

Aber

Die Worten können nicht mildern

Was der Mensch erdulden soll.

Müsste ich darüber lachen?

Unzählige Ungerechtigkeit und Grausamkeit.

Toleranz

Würde ich so gern zu dir beten

In Namen des mächtigen Gottes

Aber

In dieser brüllenden Welt

Man kämpft, um sich anzueignen

Ein Platz im Ewigen …

Jedoch ist ER nicht universal?

Toleranz

Würde ich dich so gern singen

In Namen der Menschheit …

Aber

Ich behalte die Hoffnung

Daß die In-toleranz stirbt

JDL

06/03/2017

Tous mes remerciements à Joelle Diehl pour cet honneur.

Un partenariat poésie-peinture

&

Traductions

Arts 12272797098?profile=originalLettres

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Causerie matinale

 

À mon fils Alain

 

Je continue, par habitude,

À me parler, chaque matin.

Je le fais certes sans entrain,

Pour animer ma solitude.

 

Je prends des nouvelles de moi.

Constate que je suis sereine.

Souvent, une pensée soudaine

Me fait accueillir des pourquoi.

 

Je médite sans le silence,

Avec un désir de clarté.

Misant sur ma lucidité

Je conclus avec assurance.

 

M'agace moins ce qui m'advint,

Ces torts qui sont irréversibles.

Un temps, ils me furent pénibles.

Les regrets attristent en vain.

 

Dans la grâce, je poétise.

Tu es mon premier confident,

Puis mes écrits s'en vont au vent.

De nombreux inconnus les lisent.

Quand ils émanent d'une muse,

Les mots sont source de surprises,

Créent une ambiance qui grise,

Ou, pour apaiser, ils amusent.

 

19 septembre 2014

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12273040073?profile=originalCornelisz Verspronck ou le souci du détail (cf. son Portrait de femme).

Les collections du Nationalmuseum de Stockholm ont bien sûr été constituées au fil des siècles, en premier lieu par les rois suédois, et ce depuis le XVIe siècle avec Gustav Vasa. Au XVIIe siècle, avec le sac de Prague et des trésors de Rodolphe II, les toiles de maîtres affluent (beaucoup heureusement y retournèrent).  Au XVIIIe, elles furent notamment enrichies par la collection de l'ambassadeur de Suède à Paris, Carl Gustav Tessin. Au siècle suivant par les achats de Bernadotte, maréchal de France, roi de Suède de 1818 à 1844 sous le nom de Charles XIV ou Charles-Jean (les souverains actuels en descendent). Enfin vinrent les acquisitions plus récentes, notamment d'impressionnistes français et de peintres nationaux.

Terminons d'abord notre tour d'horizon des peintres des Provinces-Unies, tant les salles sont riches que "l'on se croirait en une succursale du Ryks Museum d'Amsterdam ou du Mauritshuis", Lucien Maury (1913).

12273040277?profile=originalJohannes Cornelisz Verspronck (1597-1662) :

Portrait de femme, 1648.

Et quel portrait !

12273041073?profile=originalCornelius Bega (1631-1664) :

La leçon de musique, 1663.

Et quelle leçon ! Un béguin pour Béga !

Mais la section consacrée à la peinture française ne le cède en rien aux peintres hollandais, notamment disais-je grâce à la mission en France de Carl Gustav Tessin de 1739 à 1742. "Ce grand seigneur, qui aime le plaisir, et ne se doute point encore qu'il tournera au sévère moraliste, ce diplomate épris de luxe, de belles manières, d'esprit, affectionne par-dessus tout l'art ; il a de qui tenir ; mais c'est à l'art français que vont ses prédilections ]...[ on le voit fort assidu dans tous les ateliers parisiens.", Maury (1913).

12273041265?profile=originalJean-Siméon Chardin (1699-1779) :

La toilette du matin, 1746.

Une des "scènes les plus gracieusement et les plus fortement significatives de son répertoire."

"Le sérieux d'un Chardin ne lui agrée pas moins que les plus légères fantaisies des peintres des fêtes galantes.", id.

12273042076?profile=originalNicolas Lancret (1690-1743) :

Collin-maillard, c 1728 (détail).

"Les grandes ventes n'ont point de client plus attentif, ni mieux informé."

"C'est ainsi qu'il fait d'importants achats à la vente Fonspertuis (1748), et ne cesse de conseiller les acquisitions de Louise Ulrique en Hollande, en Flandre et en France... Sa fortune compromise, il doit, de son vivant, consentir l'abandon de ses collections particulières ; la plupart de ses tableaux passent aux mains de Louise Ulrique ; l'Etat en héritera, au grand bénéfice du Musée National.", id.

Fonds perdus, plus un radis...

Mais le moindre grain de mil

Serait bien mieux mon affaire

...

Mais le moindre ducaton

Serait bien mieux mon affaire.

                                            Jean de La Fontaine (1621-1695), Le coq et la perle.

12273042482?profile=originalAnne Vallayer-Coster (1744-1818) :

Nature morte, 1775.

Avant que de passer aux impressionnistes français et de terminer par la peinture italienne, espagnole, allemande  et anglaise, une petite transition...

12273042700?profile=originalRosa Bonheur (1822-1899) :

Chat sauvage, 1850.

La peintre, trop oubliée aujourd'hui, connut un succès international. Mais ici en Suède, c'est un bonheur, les femmes sont bien mises à l'honneur.

Michel Lansardière fecit (texte et photos).

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Le chien,

Comme une rivière, la vie coule entre des paysages toujours changeants, la mienne fut bouleversée par l' arrivée d' Arsouille, vieux toutou sauvé de l' euthanasie: plus de peinture mais le parcours du combattant. Ouf, Arsouille vient de se trouver une famille de trois personnes, adeptes du jogging: il lui faut bien ça!

Le vieux et son chien

S'il était le plus laid
De tous les chiens du monde,
Je l'aimerais encore
A cause de ses yeux.

Si j'étais le plus laid
De tous les vieux du monde,
L'amour luirait encore
Dans le fond de ses yeux.

Et nous serions tous deux,
Lui si laid, moi si vieux,
Un peu moins seuls au monde
A cause de ses yeux.

Pierre Menanteau
( Ce que m'a dit l'alouette

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fin d'été,

 

Dans la verdeur finissante

de cette fin d'été

les rosiers défleurissent,

la grande ville bourdonne,

abeille mécanique,

dans l'air musique électronique.

Dans la verdeur décroissante

de cette fin d'été,

les châtaigniers s'épanouissent,

l'ondée sur ma peau lisse,

un pur délice,

glissade aquatique ;

saveurs de chacolat et de miel à la fois,

sur mes lèvres comblées,

pourtant des tiennes détachées.

Je ferme les yeux,

le monde est presque bleu !

NINA 

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♦ L'amour pour sauver son humanité

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Le temps, trop le temps, tant de fois la grande injustice    

Le temps, le temps dont on ne sait jamais où il va

Le temps, le temps zéro de tous ceux qui n’en ont pas                 

Le temps qui tout emporte, mais il y a l’amour

 

L’amour et rien d’autre à considérer comme valeur

N’en déplaise à ceux qui croient encore que s’impose

Le sacré de lois de papier qui se décomposent

Chaque fois la vérité pour qui vit, pour qui meurt

 

Le temps, trop le temps, tant de fois place aux sacrifices

Le temps, le temps de l’écarlate à l’écartelé

Le temps, le temps à le presser à l’arrêter

Le temps qui tout emporte, mais il y a l’amour

 

L’amour et rien d’autre à se faire l’obstination

Des chemins, des pensées, des actes de l’un à l’autre

Et bien plus si affinités, de l’un avec l’autre

L’un pour l’autre, double sens et double version

 

Le temps, trop le temps, le souvenir comme artifice

Le temps, le temps, et du premier pas à cent combats

Le temps, le temps, des grands manifestes au sans voix 

Le temps qui tout emporte, mais il y a l’amour

 

L’amour et rien d’autre à en être toujours porteur

A en être le défenseur, force et intelligence

Contre l’adversité et tout fait de la décadence

En humanité, et d’un huit clos avec les malheurs

 

Le temps, trop le temps, qui s’en fout de tout édifice

Le temps, le temps, des siècles et l’or des vanités

Le temps, le temps, le devoir de mémoire floué     

Le temps qui tout emporte, mais il y a l’amour  

 

L’amour et rien d’autre à en vouloir concrètement

Non pas en habits lyriques ou en fleurs abstraites

Non pas en simulacres, en jours déguisés de fêtes

L’amour et rien d’autre qui fait le monde vivant

 

L’amour et rien d’autre, la révolution permanente

A tout reprendre de ce qu’on pense, de ce qu’on fait

Depuis un A liquide jusqu’à y trouver la paix 

Une vitalité pour les choses importantes

 

L’amour et rien d’autre, tel un grand chambardement

A envoyer paître les furieux de tous les systèmes

Avec leurs problèmes, grande décharge de problèmes

Avec leur inquisition contre les indifférents

 

L’amour et rien d’autre, pour le sens sans rien attendre

De demain juste avec des rêves et des prières

Ou avec des convictions débarras de colères

L’amour et rien d’autre, pour être et bien mieux comprendre

 

 

© Gil DEF - 06.08.2014

 

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Mourir pour la patrie

Vous qui n'êtes pas mort, voici une médaille
Au pied de la gerbe qui fleurit ce moment
Acceptez ce discours modeste mot des vivants
Qui tord nos larmes et nos entrailles.

Vous qui n'êtes pas mort, qui l'avez affrontée
Ne lui avez tourné le dos en avançant
Devant un homme fort aussi et aussi vaillant
Aucune arme à canon lâche ne vous fut glacée.

Vous qui n'êtes pas mort au sein de la nausée
Piétinant vos frères, marchant sur leurs visages
Au sein de la peste et de l'odeur du courage
Vous êtes debout, près de nous, la mine osée.

Des balles, des grenades, des feux arc-en-ciel
Ont frôlé comme l'artifice vos yeux d'enfant,
Des obus, des bombes, assourdi vos tympans
Parmi la débandade des caporaux, des colonels.

Vous qui n'êtes pas mort et que vous l'auriez dû
Voici cette médaille pour en être revenu
Mourir pour la patrie vous a été demandé
Pour avoir désobéi cet insigne vous est accordé.

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C'EST RIEN DU TOUT DIX ANS!

C'est rien du tout, dix ans...

Juste, un coup d'aile du temps!

Une petite tranche de vie

Blottie dans nos envies.

C'est rien du tout, dix ans...

Le temps de prendre le temps

De créer un chemin

D'espérer en demain!

C'est rien du tout, dix ans...

Et si on s'aime vraiment

Faut faire que mise en route

Ne devienne pas déroute!

C'est rien du tout, dix ans...

Juste une goutte de temps

Ne jamais oublier

Notre mise en danger!

C'est rien du tout, dix ans...

Mais, il progresse le temps

La part devient plus dense

Tout craindre de l'errance!

C'est rien du tout, dix ans...

Quand on n'a pas trente ans!

Si le temps devient double

Tout à coup on se trouble!

C'est rien du tout, dix ans...

Mais pour combien de temps?

Faut profiter sans cesse

Car le déclin progresse!

C'est rien du tout, dix ans...

Juste du temps au temps

Pour oublier qu'amour

Ne peut durer toujours...

J.G.

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Soliloque sur la gloire

 

L'énergie, accordée à chacun de ce monde,

Lui permet de pouvoir relever des défis,

Quand il a du talent et oeuvre sans répit,

Tout au long des saisons qui poursuivent leur ronde.

Il oublie très souvent que tout est provisoire.

Le succès obtenu lui paraît important;

Il en jouit le temps qu'il reste bien portant.

Très peu des plus battants ont souci de la gloire.

Des hommes ayant à coeur de secourir les autres,

Prennent soin de leur âme autant que de leur corps.

Il peuvent les tirer des griffes de la mort.

Or on ne sait le nom du sauveur d'un des nôtres.

Le mystère de l'art, quand la grâce s'en mêle,

Fait surgir la splendeur et la fascination.

Le créateur surpris, que comble l'émotion,

Voit la gloire venant à lui, à tire d'aile.

18 septembre 2014

 

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administrateur théâtres

Fathers & Sons vus à l'envers?

Un drôle de père

Les lumières s’éteignent, se rallument, les comédiens sont-ils en retard ? Jeu de projo devant le rideau: l’un d’entre eux vient faire des confidences au public à propos du  héros du jour. Mon père, ce héros ? Tour à tour, entre les différents actes, les comédiens  parlent d’une sorte d’hommage géant au père, à l’ami, à l’amant, au mari. Quatre points cardinaux de toute  la vie de François Garnier.  Mais il y a ceux qui aiment et ceux qui détestent  …les surprises!  

Magnifique décor de Francesco Deleo. Le rideau se lève sur un appart en duplex très design avec bar escamotable : côté Bibli (le fils ?) et  côté Bibendum (le père ?). Il suffit d’appuyer sur un bouton et cela démarre.  Le bouton du rire évidemment.  Un rire omniprésent et totalement dérangeant pour  Christophe, ce fils tristounet.

On a inversé les valeurs ...ou les habitudes. C’est le Père (François Garnier, ascendance God Save the Queen), qui est un comble de légèreté, d’instabilité et de dilettantisme. C’est le Fils (Christophe, ce qui n’est pas rien comme prénom) qui est sérieux comme un pape. Il  n'a pas de petite amie, lit Kant, adore Socrate, porte des costumes de vieux et n’a jamais dit une seule phrase humoristique de sa vie. Ce qui   sépare  père et fils  inévitablement et dramatiquement. Pas drôle, un drôle de père ! Drôle de guerre même ! Ils se sont perdus de vue depuis deux ans, au détour des infidélités paternelles et  au cours de ses dilapidations d’argent successives.

Vont-ils se retrouver enfin (le mot est lourd de sens) lors d’éphémères vacances  alors que le script de sa vie légère se réécrit soudain en tragédie ? En effet, de graves menaces de maladie en phase terminale planent sur la santé du père qui avoue (lucidement pour une fois)  n’avoir plus beaucoup d’autre choix hors celui de l’incinération ou de l’inhumation.

Comment reconquérir un fils aliéné par des années de négligence ? Comment, lui qui adore son  beau-père,  redécouvrir un père honni à cause de  cette aura d’amuseur public que tout le monde  vénère, y compris son ex-femme (idéale), remariée depuis 16 ans et mère de deux enfants?

Photo

Photo: St Pascal ?!

  

Les joutes verbales entre le Saint-fils et le père charmant, volage et irresponsable, ont assurément du piquant. Particulièrement  en deuxième partie du spectacle où le cynisme à la Sacha Guitry est monté en puissance. Le duo Pascal Racan /Robin Van Dyck  est éloquent, efficace et profondément émouvant. Le mélange de colère et d’humour fait mouche. Les poncifs et les mensonges  font rire « je peux tout expliquer et quand tu comprendras, tu vas RIRE ! »   Mais  des bribes de dialogue retentissent dans la mémoire… « Mais  QUI est le père de cet enfant ? »  ou « « J’ai fait le bilan de ma vie cette nuit ? Cela t’a pris longtemps ? Cinq minutes… » Et encore, « Tu sais, Papa à huit ans on est toujours un peu conservateur ! ».  

Un drôle de père

Au verso de la comédie, il y a la menace de la panoplie de traitements  que François va devoir subir et auxquels il se refuse… et ses rapports avec la Médecine.  Il y a dans ces circonstances difficiles,  une date que tout le monde semble oublier. Et pourtant !  Nous n’en dirons pas plus.

Le fidèle ami, c'est  Michel Poncelet, comme on le connait, un bonhomme  efficace et tendre. Le jeu de la troupe des  sept comédiens est étincelant, on contourne avec beaucoup d’humour le pathos et on se prend les pieds dans un tapis de rires bienfaisants. Les quatre  personnages féminins sont des points cardinaux  bien plantés, drôles, touchants et spirituels, superbement habillés ou déshabillés, on a le choix! Elles sont toutes  resplendissantes : Rosalia Cuevas, Eléonore Peltier, Catherine Claeys et Angélique Leleux.  Les splendides costumes  sont signés Fabienne Miessen. Si la mise en scène d’Alexis Goslain est quelque peu tortueuse - on préfère de loin les parties « rideau levé » aux apartés de bord de scène - cela fait  sans doute  partie de la réécriture de Gérald Sibleyras. La pièce originale est un immense succès de Bernard Slade, grand dramaturge comique anglo-saxon, auteur d’une multitude de  sitcoms, dont « Ma sorcière bien-aimée».

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I. A consulter via une table des matières:

I. 1830-1880 : Le romantisme embourgeoisé

II. 1880-1914 : Un bref âge d’or.

III. 1914-1940 : Avant-gardes et inquiétude

IV. 1940-1960 : Une littérature sans histoire

V. 1960-1985 : Entre hier et demain

II. A compulser en format flipbook

III. A compulser en pleine page

N.-B.: contient de nombreux liens, notamment vers une histoire de la révolution belge, vers de nombreux auteurs belges et leurs oeuvres, vers des liens concernant l'histoire de l'art belge, vers des mouvements littéraires.

R. P.

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A la Pointe de Pen-Hir

d'Adyne Gohy

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a été inspirée par 

Haïkus de la mer

de Raymond Martin

  

Au long des golfes

Ventres affamés voltigent

Houle endiablée

 

Récifs acérés

Guillemots craintifs en habit

Cormorans émancipés

 

Des mâts esquissés

L'horizon enchevêtré

Fin brouillard salé

 

La mer toujours niée

Clémente bienveillante

Mystérieuse dort

 

Noir bleuté noir d'encre

Ebène des flots géants

Dans un port apaisé

 

Marée montante

Marée descendante

Mer rigoureuse déferlante

 

Tir Na N-og oubliée

Ys la belle somnole

Vagues d'écume

Un partenariat
Arts
 
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Lettres

 

 

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