Comme si la vie a deux ailles
L’une du mal et l’autre
De la souffrance
Le temps perd
Son équilibre
Et trébuche dans les virgules
De la peine
Et tu vois le monde bouillonne
Comme le chaudron
Je t’attendrai
Sur le chemin d’espoir
Même avec
Ce cri monotone
Qui serre les sentiments
Même avec ces tons
Qui se succèdent
Comme les saisons
Et entre les passages
Qui mènent à l’inconnue
Je t’attendrai avec tous mes sens
Sur les allées de neige
Smail baydada
Toutes les publications (168)
Mes amis s’étant éloignés,
Je m’étais installée, seulette
Dans, la sérénité parfaite,
Jardin des souvenirs soignés.
Je n’aurais pu imaginer
De nouvelles et riches rencontres.
Me sentant lasse, j’étais contre
Tout ce qui n’est pas spontané.
Or me voilà dans un décor,
Paisible et tout près d’une rive,
Où des murmures à la dérive,
Apportent idées ou réconfort.
Des groupes de récents amis,
Sensibles et généreux, échangent.
Certains me paraissent des anges.
Les vilains ne sont pas admis.
À l’ère de la transcendance,
Mais aussi des calamités,
D’une affreuse réalité,
La douceur sème l'espérance.
Je serai une statue immortelle
Dans l’une des ruelles de ta vie
Moi qui brille comme la chandelle
Je m’éteins dans l’obscurité de l’ennui
Oh ! Les saisons d’amour
Rendez –moi le sourire
Que reste t-il d’un jour
Emporté par le zéphire
À quoi sert toute cette richesse ?
Et toute cette gloire qui m’appelle
Je crois dans un moment de paresse
Que j’allais faire envoler toutes mes ailes
Rien ne guérira mon coeur triste
Même si on achète le bonheur
Même si on invite tous les orchestres
Et on cueille toutes les fleurs
Oh ! Les saisons d’amour
Rendez –moi le sourire
Que reste t-il d’un jour
Emporté par le zéphire
Smail baydada
vraiment magnifique et les aquarelles sont superbes, moi je débute (un peu de complexe) mais les vôtres sont merveilleuses - la chanson me plaît également
bonne chance pour la future exposition j'espère pouvoir aller à Spa mais il faudrait savoir où l'exposition sera ?
merci encore
Marcelle
Quelques aquarelles
Étreinte cachée,
cœur dans vos mains, votre gorge,
le mien entrebâillé, puis dévêtu, nu ;
vie qui palpite, tout doucement,
à la vôtre se greffe, entière,
puis flamboie, mais pas trop vite,
séduction réciproque,
jeu de peaux,
balbutiements de nos lèvres décachetées,
cachotières dans le noir,
assoiffées, maladroites,
plaisir de s’offrir,
de se dire des mots blancs, étincelants !
Fruits sont nos bouches,
tâtonnantes, toutes rouges,
adolescentes encore,
riches de ce mot partagé, nourricier,
compositeur de nous.
Choc amoureux,
toujours.
"Le commencement, la fin d'un amour, deux instants pour ainsi dire, immortels, restent à jamais dans la mémoire""Combien, longtemps après avoir été frappé à mort, tente de revivre , demande encore à vivre. l'amour? La ténacité qu'il y met, l'âme ne voulant plus de ce que veut encore le corps -elle- même, la pauvre âme, se leurrant aussi -, est bien , de toutes les aventures qui nous arrivent, l'une des plus terrifiantes et incompréhensibles.
Gabrielle Roy- La détresse et l'enchantement
Emmenez-moi… lalala la… Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil (Aznavour)
Je suis devant ma fenêtre, un thé à la vanille me réchauffant les mains crispées sur le mug… Les flocons virevoltent… Un merle affamé se repaît des morceaux de pains que j’ai déposés dans la caisse clouée sur le mur en face… Nous nous regardons longuement… J’ose à peine respirer pour ne pas l’effrayer… Il continue de me regarder mais la faim est plus forte et il finit par se remettre à manger tout en m’observant du coin de l’œil.
Le temps de finir mon thé… Merveilleux instants de bonheur simple et paisible… Et je continue à vaquer à mes occupations. L’oiseau est toujours là. Il a arrêté de manger mais il reste quasi roulé en boule pour se protéger de la neige. Il s’est rendu compte qu’il ne courait aucun danger avec moi. J’explique à mes petits chiens, un peu impatients d’aller jouer dans la neige, qu’ils doivent attendre avant de sortir. Le simple fait d’ouvrir la porte l’effraierait et le ferait s’envoler. Je souhaite prolonger encore ce bonheur éphémère.
Je suis heureuse et pourtant, ces moments là, qui font partie de mon quotidien, ne me suffisent plus. Depuis quelques temps, je sens l’appel du large… Quelque chose en moi aspire à plus : plus de sensations, de couleurs, de tendresse… de vie !
Je me suis créée un pays des merveilles pour me protéger et ne pas sombrer mais il est temps pour moi, d’être enfin la véritable héroïne de ma vie. J’ai failli la perdre, elle m’est précieuse. Je vais en prendre grand soin…Je vais enfin vivre.
Pourtant, autour de moi, rien n’a changé, tout est toujours aussi gris : le temps, les finances, les visages… Mais quelque chose de coloré a explosé en moi et ne supporte plus cette solitude que je me suis imposée. La peinture de mes murs n’est plus suffisante. Je veux voir d’autres paysages… Ensoleillés de préférence… Et aussi le soleil dans d’autres yeux… Et la chaleur dans de nouvelles étreintes… Et la douceur d’autres lèvres sur les miennes…
Emmenez-moi, la lala lala…
Lorsque la mer défile de géantes vagues
Dans la brise qui s’assoit sur une plage
L’horizon dessine un bateau qui bourlingue
Sur les flots noirs, dispersés, de l’ancien rivage
Que va-t-il arriver à la lune et aux étoiles ?
Et à l’hiver qui pleut sur les tristes pavillons ?
L’azur se dissipe, le ciel est morose et une rafale,
De foudre peut être, venue sans compagnon
Quand le ciel dira : O soleil reste avec moi !
Les nuits ont avalé ma couleur et mes éclats
Et le vent a dispersé les feuilles de l’automne
La détresse a écrasée les particules de l’espoir
Elle a tout accaparé, même la lueur du soir
Pour faire de la tristesse un imbattable trône !
Smail baydada
A mi-chemin entre deux réalités : Cinéma ou Théâtre ? Italie ou Europe-la-nordique ? Comédie ou leçon de philosophie ? Entre deux théories: le Big Bang ou la théorie de l’état stationnaire ? Entre deux visions du monde : celle de l’homme, celle de la femme ? La transhumance ou le home sweet home ?
Le décor est d’un réalisme enchanteur. Nous sommes au pays du Brunello. Le village en plein ciel se situe sur une pente escarpée. Une Fiat 500 a été abandonnée par trois voyageurs étranges au pied de la colline abrupte. Un éminent cosmologiste belge Monseigneur Georges Lemaître et son collègue le britannique Fred Hoyle accompagné de sa femme Barbara Clarke, tous personnages ayant existé, débarquent sur la place du village, au pied de l’antique pompe à bras devant l’auberge des voyageurs. Il n’y a pas de téléphone, juste des cigales éreintées par le soleil de midi, année 1957.
Virgilio, l’aubergiste a du mal à sortir de sa sieste. Mais c’est l’Italie, le bon vin et le respect de la robe, qu’elle soit ecclésiastique ou féminine, auront vite fait de lui rendre ses dons d’hospitalité. Langue locale, jovialité, bonne humeur, vin blanc, musique (de film !), voilà le début d’agapes réelles autour de nourritures autant terrestres que célestes. De quoi mettre en appétit le spectateur qui va assister à un duel verbal de hautes sphères, entre les deux éminences scientifiques.Chose peu commune au théâtre.
Monseigneur Georges Lemaître en route pour le Vatican est à la veille d’aider le pape Pie XII à rajuster de malheureuses prises de position concordistes à propos des nouvelles théories du Big Bang. Son collègue Fred Hoyle le taquine et de brillants échanges fusent entre les adversaires. Une façon indirecte de monter que le « disputare » n’aboutit pas nécessairement à la « disputatio »Il y a disputes et disputes. Cela semble être une des intentions de l’auteur Jean-François Viot.
Monseigneur Georges Lemaître, père scientifique de « l’atome primitif », distingue la notion de « commencement » de celle de « création », la première étant une entité physique, la seconde un concept philosophique. Il ne veut en rien mêler Dieu à la science. « Dieu ne se prouve pas, il se trouve ». Sir Fred Hoyle lui, n’a pas eu l’heur de trouver Dieu, il n’a trouvé que la femme, avec qui éclatent de belles crises domestiques. En effet, « Monsieur le savant toujours absent » donne la migraine à l’hyper-sensible Barbara (Maud Pelgrims) et la fait sortir de ses gonds sous ses apparences de jeune dame rangée des années 50. Les crises cycliques de sa femme sont bien à l’image de la théorie de « l’état stationnaire » prônée par son (tendre ?) mari, postulant qu’à une large échelle, l’Univers est partout le même, qu’il l’a toujours été et qu’il le sera toujours.
Empoignades scientifiques et domestiques alternent avec des leçons de science extrêmement ludiques et illustrées. Les postures et les déplacements et les silences éloquents des deux hommes de sciences, si opposés physiquement et mentalement, sont une source de comique inépuisable. La prestance de chat mystérieux de Alexandre Von Sivers en soutane et l’accoutrement du malicieux François Sikivie en costume anglais font pouffer de rire. Virgilio l’aubergiste (Grégoire Baldari), un nouveau dans la Commedia dell’Arte ? se prête gracieusement à l’exercice de pédagogie active qui utilise ballons et grains de riz. Massimo (Michael Manconi), son jeune neveu, est tout aussi drôle et réaliste. Imperturbable, Virgilio sert généreusement les cantucci et le vin de cette messe scientifique, comme au cinéma.
Une pièce savante et marrante quand même, un curé débonnaire, un mari qui ne manque pas d’airs, et l’homme toujours, comme toujours il l’espère : sur le devant de la scène, immuable tableau! Dans une Toscane de rêve.
Soulignons enfin que la mise en scène est signée Olivier Leborgne. Une aventure où l’excellente scénographie d’Edouard Laug et la construction du décor par l'équipe de Marc Cocozza, Christophe Beaugé et Mathieu Regaert sont des éléments indispensables au spectacle, sans compter la poésie des lumières de Laurent Béal.
http://www.atjv.be/fr/saison/detail/index.php?spectacleID=496
Une production de l’Atelier Théâtre Jean Vilar et du Festival Royal de Théâtre de Spa. |
Exposition Georges Lemaître présentée par les Archives Georges Lemaître (UCL) : Panneaux et vidéo sur le parcours de Georges Lemaître, accessibles lors des représentations.
|
19 au 24 février 2013 Théâtre Jean Vilar Durée : 1h30 |
A voir sur Nice-Matin
Un extrait : "Jacques Renoir admet que le tableau n'est pas si noir. Il rend hommage à la performance de Michel Bouquet, à la qualité de la musique d'Alexandre Desplat et même à la beauté des images de Mark Ping Bing Lee. Il s'y connaît, c'est son métier. Ce qui ne l'empêche pas d'adresser cet autre reproche à Bourdos : « Mon livre couvrait une période beaucoup plus grande de la vie de l'artiste. Avec des flash-backs sur sa jeunesse et sur la genèse de son œuvre. »
Impression personnelle, je suis restée entre deux eaux, ceci dû à l'atmosphère que dégage ce film. Un échange que j'ai eu à ce propos me fait ainsi ajouter ce que mon interlocuteur m'a répondu : "Entre deux eaux, mais n'était-ce pas le décalage souhaité. Cagnes, durant la guerre de 14-18, très loin des tranchées, mais avec le lien des fils qui rentrent meurtris. Et ce petit monde de modèles-servantes, attachées, liées à un vieux peintre, détaché des nécessités de la vie, comme vivant dans un sas pour se protéger...! Il y a beaucoup de choses dans ce film, par-delà la beauté des images."
Oui je le confirme, la réussite de "la performance de Michel Bouquet, la qualité de la musique d'Alexandre Desplat et (encore !) la beauté des images de Mark Ping Bing Lee, est indéniable. "Entre deux eaux" signifie le désagrément que j'ai ressenti avec simultanément d'un côté le plaisir esthétique et de l'autre la mocheté du reste que mon interlocuteur décrit très bien !
Propos
Je les nommerai: Elle et Lui,
Deux êtres intelligents et tendres,
Devant s'aimer et bien s'entendre.
La chance les avait unis.
Connus au-delà de la France,
Ces deux époux qui s'aiment fort,
Connurent d'irréparables torts,
D'inimaginables nuisances.
Elle, montra sa grandeur d'âme
Quand son doux mari offensé,
Dangereusement menacé,
Perdait pied au fond de son drame.
Parut contraire à la morale
Cet amour inconditionnel,
Apparemment irrationnel.
L'abnégation semble anormale.
Les frustrés et les envieux,
Que le bonheur des autres blesse,
Voudraient qu'il s'amoindrisse et cesse,
Nombreux, se montrèrent odieux.
S'ils prennent du plaisir à croire,
À se fier aux apparences,
C'est qu'ils manquent d'intelligence,
N'ont rien appris de cette histoire,
23 février 2013
Présentation réalisée à la demande Joelle Dielh ayant choisi cette peinture pour la présentation de son poème.
Je la remercie pour cet honneur.
Un partenariat d'
Sentorin est un p’tit chérubin,
Espiègle, content de tout et rien,
Sa mission de fragrances en odeurs,
Concevoir de nouvelles senteurs,
De typhons en gouttes de soleil,
Il butine, embellit de vermeil,
Compose des parfums délicats,
Palette de pétales et muscat.
Nirvana des narines en fête,
Sentorin se fait l’estafette,
D’effluves planant sur les marchés,
Les répand sur les gens alléchés.
Les fumets de tendres poulets d’or,
Bien huilé, bronzant sur un rotor,
Se mêlant au feu des épices,
Volètent d’ivresses en délices.
Les saisons, froides, tièdes ou chaudes,
Qu’il hume d’une chiquenaude,
Dégagent d’anciennes exhalaisons,
Prenante Jusqu’à défloraison.
Si l’hasard d’une fleur nouvelle,
Taquine sa p’tite cervelle,
Sur-le-champ une idée germe,
Qu’il mijote et conduit à terme.
Chérubin des amours fleuries,
Il étend la sorcellerie,
Des bouquets aux laboratoires,
Empressés d’essais méritoires.
Il devient muse des parfumeurs,
Titille leur fin nez programmeur,
Se joue des muscs et des embruns,
Son plaisir, couronner un parfum.
Les comptoirs et les étagères,
Présentent savons de fougères,
Luxueux flacons d’eau fleurée,
Libertine à peine affleurée.
Stimulant il remet en selle,
Les craintifs et les colombelles,
Capiteux il trouble les sens,
S’en priver serait-il un non-sens ?
Sentorin est un p’tit chérubin,
Espiègle, content de tout et rien,
Chimiste de Dame Nature,
Cet amour, douce créature,
Partage sa joie sur notre corps,
Ou s’épand dans les airs du décor,
Qui s’ouvre sur les parcs enchanteurs,
Colorés au parfum des odeurs.
Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.
EXTINCTION PRECOCE
(Pour ces enfants violés dans le silence des adultes et l’indifférence des responsables)
Que peut bien refléter
Un miroir brisé ?
Un cœur en miettes ?
Des rêves déchirés ?
Des envies frustrées ?
Des ailes cassées ?
Un bec ulcéré ?
Un ciel brumeux ?
Des regards terreux ?
Une vie écrasée ?
Un avenir brisé !
Des regards vitreux !
Du ciel en pleurs,
Du bec séché,
Des ailes déplumées,
Des envies folles,
Des rêves enterrés,
Du cœur de pierre,
Un miroir aveuglé
A l’heure du départ,
Que peut-il bien voir ?
Khadija, Agadir, Mercredi 13/2/2013
© Khadija ELHAMRANI
Délivrée des vaines attentes,
À l'âge où stagnent les désirs.
Nul ancien projet ne me tente,
Or j'accueille de doux plaisirs.
En la belle saison, les fleurs,
Resurgies, emplies de tendresse,
M'offrent leurs suaves couleurs,
M'entretiennent dans l'allégresse.
Ici, chaque saison nouvelle
A des charmes attendrissants.
Quand l'espérance se dégèle,
Passe un courant que je ressens.
Par grâce, je reste sereine,
Possédant pleine liberté.
J'apprécie de vivre sans peines,
Mais redoute de végéter.
Lors, je me mets chaque matin
À penser, étant attentive.
En advient un effet certain;
Ma mémoire se réactive.
22 février 2013.
L’Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter du 27/02 au 17/03 l’exposition événement de l’artiste suivant : XICA Bon de Sousa Pernes (Pt) peintures
Le VERNISSAGE a lieu le 27/02 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.
Vernissage qui sera agrémenté d’extraits de Musique Celtique interprétés par la harpiste Françoise MARQUET.
Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart 1050 Bruxelles. Ouvert du mardi au samedi de 11h 30 à 18h 30. Et le dimanche sur rendez-vous. GSM : 00 32 497 577 120
XICA Bon de Sousa Pernes (Pt) peintures « Ombres de présence »
« Xica Bon de Sousa Pernes explore dans sa peinture, la limite entre le figuratif et l’abstrait. Elle superpose matières et glacis pour tenter de restituer les strates émotionnelles qui l’habitent. Son travail est une invitation à entrer dans un voyage intérieur où peu à peu se révèlent visages, silhouettes ou paysages que le spectateur s’approprie. Archéologie de notre propre devenir. Rigueur et fantaisie, statique et mouvement, douceur et violence ; son talent qui exprime une sensibilité à la fois poétique, féminine et passionnée a été récompensé en 2001 par la médaille d’or internationale en peinture au concours européen des Arts. »
-----
« Tempérament fort et flamboyant. Cette artiste ne fait aucun compromis avec elle-même et peint avec ses tripes, elle s’investit totalement dans son œuvre sans aucun sacrifice, sans artifices. Elle se met à nu pour faire passer son message, ses idéaux, ses démons. On ne peut rester insensible devant une telle œuvre, une telle introspection de l’être et de l’âme humaine qui nous fait vibrer de l’intérieur pour nous toucher, nous transcender au plus profond de nous-mêmes. Ses peintures de plus en plus dépouillées tendent au minimalisme par le sujet qui n’existe plus. Seul subsiste le fond, l’émotion devant l’œuvre. La forme, le sujet ou l’image, tout cela n’a plus d’importance. La couleur prend ici toute son ampleur car elle crée, dynamise la vision que l’on peut avoir de l’œuvre par l’interprétation mentale que celle-ci provoquera en nous. Et l’on projettera dans l’œuvre cet état d’esprit qui donnera autant de nouvelles vies à l’œuvre qu’il y a de spectateurs. Et c’est là précisément que se situe la magie de l’œuvre d’Art…
Nous sommes plongés dans un espace sensoriel, portés par un élan vital qui nous pousse à la méditation. Devant cette pureté subtile qui se dégage de l’harmonie chromatique de l’œuvre, nous sommes à la fois présent physiquement devant le voir de l’artiste tout en étant ailleurs spirituellement devant le savoir de celui-ci.
Celui-ci est à haut contenu méditatif par la réflexion philosophique qu’il engendre auprès du regardant. Nous sommes plongés dans une œuvre qui va au-delà du voir pour « l’Entrevoir ». Qui va au-delà du visible pour l’Invisible. Qui va au-delà du temporel pour l’Intemporel. Ou autrement dit : passer du temps - Physique – à l’espace-temps - Psychique -. C’est une œuvre qui nous change de l’intérieur par la force émotionnelle qu’elle crée en nous, en nous emportant dans les mondes parallèles du Ciel et de la Terre, du Spirituel et du Physique, du Voir et du Savoir. »
Jerry Delfosse de l’Espace Art Gallery
Artiste peintre
1957 Née à Genève de père portugais et de mère américaine.
Etudes en France et GB jusqu’en 1976, puis en Belgique.
1980 Diplômée de l’Ecole d’Art et d’Architecture St Luc à Bruxelles (B).
1981-2001 Architecte d’intérieur à Bruxelles (B).
Depuis 2000 Outre des expositions annuelles en groupement d’artistes …
Expositions solos en Belgique, en Chine et en France.
2001 Médaille d’Or Internationale de Peinture au concours de l’Académie Européenne des Arts.
1991-2010 Formatrice, Professeur de peinture à Wezembeek-Oppem - Bruxelles (B).
2005-2007 Vit et peint à Shanghai (Chine)
2007-2010 Vit et peint à Bruxelles (B)
2010-…. Vit et peint à Paris (F)
Expositions en solo :
2005.05 Galerie Futurart - Bruxelles (B)
2005.11 Ambassade du Portugal - Bruxelles (B)
2006.05 Deke Erh Art Center - Shanghai (Chine)
2006.06 Yingwu Art Gallery 50, Moganshan Rd - Shanghai (Chine)
2007.05 Espace Pebeo 50, Moganshan Rd - Shanghai (Chine)
2007.10 Galerie 18+1- Bruxelles (B)
2008.11 Atelier C - Bruxelles (B)
2010.03 Galerie Espace Brugmann - Bruxelles (B)
2012.04 Galerie Art & Events - Paris (F)
Dernières expositions de groupe :
2008.05 Parcours d’Artistes St Gilles - Bruxelles (B)
2009.03 Printemps des Arts Actuels - Bruxelles (B)
2009.06 Spring Revival_Espace Victoire - Bruxelles (B)
2009.09 Nature Alive_Espace Victoire - Bruxelles (B)
2009.10 United Artists Fair_Tour et Taxis - Bruxelles (B)
2011.06 Salon d’été_Galerie Art-Présent - Paris (F)
2012.10 Art Shopping - Carrousel du louvre –Paris (F)
Et à titre d’information voici les cinq prochaines expositions:
-Titre : « La collection permanente à l’espace Yen »
Artistes : collectif d’artistes de la galerie.
Vernissage le 20/03/2013 de 18h 30 à 21h 30 en la galerie même.
Exposition du 20/03 au 19/05/2013 à l’Espace Art Gallery II.
-Titre : « RETROSPECTIVE »
Artistes : Jonathan BERMUDES (Fr) photographies
Vernissage le 20/03 de 18h 30 à 21h 30
Exposition du 20/03 au 07/04/2013.
&
-Titre : « Détails et fascination »
Artistes : Françoise CLERCX (Fr) peintures
Vernissage le 20/03 de 18h 30 à 21h 30
Exposition du 20/03 au 07/04/2013.
&
-Titre : « WELCOME TO MY REAL WORLD »
Artistes : Véronica BARCELLONA (It) peintures, sculptures et installation
Vernissage le 20/03 de 18h 30 à 21h 30
Exposition du 20/03 au 07/04/2013.
-Titre : « Collectif de la galerie »
Artistes : Marja KOSKINIEMI (Suède) aquarelles, Maryam SHAMS (Fr) peintures et Pierre CONTENT (Fr) sculpture.
Vernissage le 20/03 de 18h 30 à 21h 30
Exposition du 20/03 au 07/04/2013.
Au plaisir de vous revoir à l’un ou l’autre de ces événements.
Bien à vous,
Jerry Delfosse
Espace Art Gallery
GSM: 00.32.497. 577.120
Voir: http://espaceartgallery.be
Le site de l'Espace Art Gallery se prolonge dorénavant sur le Réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x