Vous avez tous vu au moins une de ses affiches, ne fut-ce que celle qui est publiée encore de nos jours: Batibouw.
webmaster : Patrick Piffet (patrickpiffet@swing.be)
Vous avez tous vu au moins une de ses affiches, ne fut-ce que celle qui est publiée encore de nos jours: Batibouw.
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Chers amis
Je crois que ce diaporama va vous éblouir.
Je vous souhaite une belle journée.
Suzanne
Portes et fenêtres ouvertes sur le monde,
Portes et fenêtres jalouses de leur pénombre,
Portes et fenêtres croisées des chemins,
Portes et fenêtres aveugles aux regards voisins,
Yeux ouverts à la lumière du matin,
Visages fermés protégeant leurs butins,
Aux vents battues, aux mains tendues
Persiennes closes sur des secrets perdus
Gardiennes d'outrages ou livres de bonheurs
Portes et fenêtres sont les pages des heures.
Par le procédé de la répétition j'ai souhaité transcrire le passage du temps. Un choix de vie aussi, porte ouverte aux amis ou repli.
(c'est aussi le titre par lequel j'ai voulu ouvrir un de mes albums)
CHRESTOMATHIE: définition WIKIPEDIA. "Une chrestomathie (du grec ancien khrestos, utile, et mathein, savoir) est une anthologie de textes choisis parmi des œuvres d'auteurs réputés classiques, notamment assemblée pour l'apprentissage d'une langue."
Et parmi les chrestomathies célèbres ou connues, celle d'Albert Henry, professeur de grammaire et de linguistique en philologie romane, à l'ULB. Je ne l'ai jamais eu comme professeur, à mon époque, il venait de prendre sa pension -ou d'arrêter d'enseigner, car j'avais l'impression que les profs d'unif enseignaient jusqu'à ce qu'ils n'en pussent plus. Ils avaient l'air d'être bien au-delà de la pension. Il a été remplacé par Marc Wilmet, auteur d'une nouvelle grammaire du français, absolument remarquable, que j'ai donnée à mon traducteur de fils...
En 1975, il avait bien atteint l'âge de la pension. Peut-être ces professeurs me paraissaient-ils antédiluviens, parce que j'avais 18 ans, et que je devais être extrêmement présomptueuse! Donc, revenons à mon cours "Les auteurs français du Moyen Age", donné par Pierre RUELLE. Ma chrestomathie m'a accompagnée durant une première année de candidature. (qui, à mes yeux de fille de dix-huit ans, semblait le type même du professeur misogyne... Si des voix grondaient dans l'amphithéâtre, il les arrêtaient d'un "Mademoiselle! S'il vous plaît!") -
"Auteurs du Moyen Age"... J'aurais dû aimer cela. Je me souviens surtout des Serments de Strasbourg, (à vue d'oeil, j'aurais dit 843, pour l'année, mais ils datent de 842) - de la Cantilène de Sainte-Eulalie
"Buona pulcella fust Eulalia
Bel auret corpus Bellezour anima (...)"
Et d'une histoire (sous forme de quatrains je crois), ou de huitains, où une troupe de brigands - ou de la soldatesque brûlait un monastère, pillait et violait les moniales, avant de les faire rôtir avec le "moutier". (Et c'est là que nous avons appris la déclinaison de nonne, nonnain, qui est la même que pute, putain). Il y avait ce vers en traduction, "les jambons brûlent". Pourquoi m'est-il resté en mémoire? Je ne devais pourtant pas particulièrement avoir faim! Nous avions Auteurs français du Moyen Age le jeudi après-midi, je crois, juste avant le cours d'histoire de la philosophie... Ce texte, assez cruel, et plutôt contemporain, par sa cruauté, justement, m'avait impressionnée.
Ô pouvoir des mots! Fussent-ils en ancien français... En réalité, nonne et pute constituent le cas sujet (hérité du nominatif latin) et nonnain et putain, le cas régime (ou encore accusatif en latin, et complément d'objet direct en français moderne - je ne sais comment on appelle ce dernier dans la grammaire actuelle, sûrement plus C.O.D. ! Je crois qu'on appelle cela un complément du verbe, sans plus.
Bon, pour quelqu'un qui n'a jamais présenté l'examen (faute de l'avoir étudié), je me souviens quand même fort bien de certaines particularités linguistiques de l'ancien français... Donc, j'aimais et détestais à la fois ma chrestomathie. Cela fait partie de mon rapport conflictuel avec la faculté, qui est un des endroits où je me suis sentie le plus solitaire, dans toute mon existence. D'une solitude sans appel, sans remède ni espoir d'amélioration... Etre assise au Foyer des étudiants, un matin d'hiver, alors qu'il pleuvait à verse, c'était à se flinguer! Ce n'était pas tout à fait vrai, bien sûr, mais à l'époque, je le vivais comme tel. Que celui ou celle qui n'a jamais eu de déceptions sentimentalo-amicales me jette la première pierre !
Bref, il y a un an, en mettant de l'ordre chez moi, j'ai mis ma chrestomathie dans les livres à fourguer chez Pêle-Mêle. J'avais pensé la jeter aux papiers (c'est-à-dire que je dépose certains livres dans le local des papiers et qu'en général, des habitants de l'immeuble les récupèrent). Mais finalement, je l'ai gardée. Il y a de ces choses que vous voudriez quitter, dans la vie, mais qui, elles, ne veulent pas vous quitter, vous collent littéralement à la peau ! Donc, un jour, je l'ai embarquée à Genval, dans l'idée d'en faire un support de peinture. J'ai commencé à aquareller des pages et à y dessiner des modèles de Graphite. Est-ce un crime de lèse-chrestomathie ?
Et, le résultat, c'est que la tout à l'heure, B*** a pris le livre, que j'avais déposé hier soir à la cuisine, à côté de la boîte de pastels gras, avec lesquels je fais des expériences, et m'a demandé, alors que je fouillais le congélateur à la recherche de blancs de poulet (on est loin de jambons accrochés aux solives d'une cuisine médiévale!) : "c'est quoi? Une chrestomathie?" J'ai répondu, "ben, je sais pas exactement, mettons, une anthologie..." - Ce qui n'était pas faux. En tout cas, merci Wikipedia, d'avoir rafraîchi ma mémoire !
Mon cœur,
Ce frêle prisonnier que ses côtes emmurent
Implore
Ton cœur sculpté dans un marbre si dur
D’ouvrir
La porte fermée sur lui de mille serrures.
S’envolent
Les papillons dans les contours des songes,
Et traînent
Dans leurs sillons le bleu de mes doux songes
Où s’ouvrent
A mes grands yeux des univers étranges.
Ton cœur,
Ce fin geôlier enfermant mes pastels
Empêche
Les pinceaux de mes cils de peindre le ciel
Et prive
Les rives de mon sourire de couler comme du miel.
Il chasse
Les pigeons de mes idées de leurs nids.
Ton cœur,
Aigle des vents, rapace des insomnies,
Me cache
Le soleil qui réchauffe mes vieux débris.
Mon cœur
En devint rance et meurt de délaissement.
L’amour
Qui affaiblit les hommes à l’affrontement
Serait
L’unique remède à ce cœur en extinction !
Khadija, Agadir, Samedi 08/12/12
© Khadija ELHAMRANI
En ce jour dépourvu d'ardeur,
Aucun espoir de coup de coeur.
Je sens mon âme langoureuse,
Ma compagnie est ennuyeuse.
Une fleur d'hibiscus éclose,
Saisie par le froid, je suppose,
Dans l'ombre, apparaît sans éclat,
Sa vue ne m'impressionne pas.
Ma rue figée dans le silence,
Décorée des squelettes immenses
Des érables restés debout,
N'a rien de souriant du tout.
N'ai pas le goût d'être en éveil,
Durant l'absence du soleil.
Sont ailleurs aussi les nuages,
Qui mènent l'esprit en voyage.
Or, la lumière éblouissante,
Même en hiver, est persistante.
Elle éloigne de moi les peurs
Et alimente ma ferveur,
Elle disparaît rarement,
Pour un court moment seulement.
Je retrouverai ma gaieté,
Dans sa rayonnante beauté.
8 décembre 2012
http://www.lausanne.ch/view.asp?docId=20383&domId=62887&language=F
Bonjour les amis !!
Je me réjouis très fort du succès de Liliane Magotte et de sa future expo avec Adyne, notre aquarelliste fée !
Que de bonnes nouvelles joyeuses avec le retour de Deashelle qui enrichit tant le réseau de ses chroniques et sa culture.
Nous sommes sous une profonde couche de neige, surtout dans le haut de la ville de Lausanne,
où il semble que l'altitude à laquelle j'habite soit plutôt à plus de 700 m et non moins.
C'est si beau et enveloppant, il faut que j'arrive à faire de belles photos.
La neige étend son féérique manteau blanc partout et je l'ai rencontrée quand je suis allé chercher mes livres Stars
Etoiles Stern Jeudi à Fribourg, puis lors du voyage d'amitié en train, vendredi à Zürich
et aussi sous le soleil ce samedi lors de ma visite au Bazar de Noël de l'école Steiner d'Yverdon, le plus tardif.
Un beau parcours de la Suisse avec de merveilleux paysages sous la neige.
"La légende des siècles" est un recueil poétique de Victor Hugo (1802-1885), publié à Paris chez Michel Lévy et Hetzel en 1859 (première série avec le sous-titre Histoire - les Petites Épopées), chez Calmann-Lévy en 1877 (nouvelle série) et en 1883 (série complémentaire). Une version refondue en 61 sections paraît en 4 volumes chez Hetzel et Quantin la même année.
Si les Contemplations se définissaient comme les «Mémoires d'une âme», ce nouveau recueil, répondant au souhait de l'éditeur Hetzel d'une oeuvre narrative, retrace en une suite d'épisodes marquants, l'Histoire humaine travaillée par deux forces, l'amour et la justice, en lutte avec la volonté de puissance. Par ces 26 000 vers (45 000 si l'on y ajoute la Fin de Satan et Dieu, le triple de la Divine Comédie de Dante et le double du Paradis perdu de Milton), Hugo s'approprie à son tour le projet d'une grande épopée de l'humanité qui hante le XIXe siècle romantique, et dont Vigny (Poèmes antiques et modernes), Quinet (Ahasvérus) ou Lamartine (la Chute d'un ange et Jocelyn, prévus pour l'immense ensemble avorté des Visions), parmi d'autres, ont donné des exemples de réalisation.
La première série comporte 38 poèmes, composés pour la plupart pendant l'exil, parfois amples ("Eviradnus" dépasse 1 000 vers) ou fort courts ("le Temple" et "Mahomet" en ont quatre), et mène en 15 sections très inégales d'«Eve à Jésus» jusqu'au «Vingtième Siècle», puis «Hors des temps», en passant par «la Décadence de Rome», «l'Italie» ou «Maintenant». Elle abonde en pièces célèbres: "la Conscience", "Booz endormi" (I), "Aymerillot" (IV), "le Petit Roi de Galice" (V), "la Rose de l'infante" (IX), "Après la bataille" ou "les Pauvres Gens" (XIII). "Le Satyre" (VIII), «miroir condensateur de la pensée de Hugo» (P. Albouy), met en scène, à travers la difficile libération humaine, le «rayonnement de l'âme universelle», trajet décrit par le poète, porte-parole des exclus, jusque vers l'avenir de "Plein Ciel" (XIV).
Plus contemplative, la deuxième série comprend un poème liminaire, "La vision d'où est sorti ce livre", puis 84 poèmes composés avant et après l'exil, répartis en 28 sections allant de la Genèse au Cosmos, parfois situés à leur place chronologique dans l'édition définitive, mais y formant souvent des blocs non assimilés. On y trouve plusieurs pièces célèbres, comme "le Romancero du Cid" (V), "l'Aigle du casque" (IX), "l'Épopée du ver" (XI) ou "le Cimetière d'Eylau" (XXI).
La troisième série rassemble 39 poèmes disposés en 23 sections explorant l'univers des Enfers à l'Océan, également replacés selon le même principe dans l'édition définitive. S'y trouvent notamment "les Quatre Jours d'Elcis" (VIII), "la Vision de Dante" (XX) et "Océan" (XXII), datés respectivement de 1857, 1853 et 1854.
Dès Odes et Ballades, Hugo avait retracé en vers trois étapes de la civilisation, pour développer ensuite la fresque du génie humain dans la «Préface» de Cromwell et pour travailler en historien l'intrigue de ses romans, de Notre-Dame de Paris à Quatrevingt-Treize. En 1848, il conçoit un vaste projet dont il a déjà écrit plusieurs fragments. Cette entreprise ne lui laisse plus de répit, et il la mène de front avec ses autres ouvrages, au travers de multiples vicissitudes. L'écriture de la Légende des siècles gagne lentement son autonomie dans l'immense production textuelle des années d'exil. "Le Satyre", ce microcosme achevé le 17 mars 1859, donne enfin son unité au recueil, en rendant sensible la marche dialectique de l'Histoire des siècles, et le titre définitif est trouvé. La Préface de 1859 explique le caractère fragmentaire de la première série, et la rattache à la Fin de Satan et à Dieu, «dénouement» et «couronnement» de la Légende des siècles. La structure de ce premier recueil est supérieurement travaillée, mais, par le jeu des interpolations, l'adjonction des deux séries suivantes la perturbe fortement, d'autant que celle de 1877 accentue la satire en multipliant les allusions à Napoléon III et à la proscription. Quant à celle de 1883, elle renforce ce phénomène, et le titre devient une simple commodité, un principe de classement qui affecte le lien organique nécessaire à la constitution d'un recueil proprement dit. L'édition «ne varietur», tout en proposant un ordre chronologique, n'occulte pas le caractère irrémédiablement lacunaire de l'ouvrage. Cependant, des déroulements somptueux y composent des harmonies symphoniques, où, sur un thème donné, varient genres ou types de poèmes. S'entrelacent morceaux épiques, dramatiques, narratifs ou lyriques, où se modifient constamment les formes. On ne saurait même énumérer les mètres et les strophes utilisés. On a pu dire que Hugo déployait avec la Légende des siècles une musique wagnérienne.
L'Histoire se définit comme espace humain, lieu du concret et des mythes. Hugo exerce un perpétuel va-et-vient de la réalité aux constructions imaginaires, en une totalisation vertigineuse éclatée en récits exemplaires ou visions symboliques. Les personnages valent souvent comme types génériques, ainsi ces «Chevaliers errants» (première série, V) qui représentent tous les défenseurs des opprimés. "La vision d'où est sorti ce livre" aurait dû inaugurer le recueil, et l'Épilogue, "la Trompette du Jugement" (première série, XV), lui faire contrepoids, comme "Nox" et "Lux" se répondent dans les Châtiments. Dans cette architecture, on peut rapprocher "le Sacre de la femme" (première série, I) du "Satyre", naissance et renaissance du genre humain: entre ces deux points se déroule la maturation de la religion, l'apparition de l' islam (première série, III), le cycle héroïque chrétien (IV), le combat de la cruauté et de la justice parfois immanente et vengeresse (" Ratbert", première série, VII, "l'Aigle du casque"), la mort des tyrans, le drame des civilisations, le tout présenté en une superbe imagerie romantique, travaillée par enluminure de la couleur locale. Au-delà de l'intervention des héros (Eviradnus, Roland), la justice se déploie dans les accents vengeurs de poèmes comme "Welf, Castellan d'Osbor" (deuxième série, VIII), faisant du recueil un livre de colère.
Cette évolution créatrice n'aboutit pas, dans le premier recueil, à la Révolution: on passe sans transition du XVIIe siècle du "Régiment du baron Madruce" (XII) au XIXe. Cependant, "Maintenant" (XIII) se compose de chants de bonté rendus possibles par les révolutions en cours, bonté du père, de l'enfant, de la femme, de la bête qui n'exclut pas l'héroïsme. C'est que les siècles se confondent, pour engendrer la douloureuse libération humaine. A cette vision historique vient s'ajouter une philosophie de l'univers, où la pensée de Dieu s'énonce dans un culte naturiste de la vie et selon une loi de pitié.
La Légende des siècles illustre superbement la conception hugolienne du poète épique, celui qui résout le problème de «la génération du réel dans l'art» (William Shakespeare). Parlant par paraboles et par hyperboles, il transfigure toute scène en vision légendaire, pénétrée de mystère et d'infini. De l'humain, il s'agit toujours de s'élever au symbole par le surhumain. «Confluent d'Homère et d'Eschyle [...] où Dante se heurte à Shakespeare», comme le disait le projet de Préface, le recueil privilégie le contraste entre les hommes et les tons, les lieux et les époques, mais accumule en même temps les correspondances. La chaîne des êtres, plongeant jusque dans l'invisible, unit l'ordre spirituel à l'ordre physique. Le langage poétique transcrit cette unité par les alliances de mots, où l'abstrait se lie au concret: «La terre avait, parmi des hymnes d'innocence, / Un étourdissement de sève et de croissance» ("le Sacre de la femme", «D'Eve à Jésus»). L'épopée se fait alors lyrique et conforte les correspondances de sens par les effets musicaux. La Légende des siècles dit aussi la gloire de la poésie.
Au seuil de l'antagonisme
Je m'aliène de mes sentiments
Mon esprit est fort joueur la raison m'emporte
Insidieuses pensées éphémères brûlent mon être de mille questions.
Le repos de mon esprit n'a de cesse que lorsque tu es là...
Ma complétude se trouve en ton humanité.
Ton humanité en mon cœur trouve sa résonnance.
Je te sais là et pourtant mon esprit te cherche
Besoin de toi de tes mots...ils me bercent et me rassurent...
Accrocher le temps, vouloir le figer l'impossible semble atteint.
Cette espérance fait naître en mon esprit d'autres sentiments
Empreints d'Amour de Toi...
Il n'y a plus de place pour l'ambiguïté je laisse l'antagonisme de mes sentiments là où ils se trouvent...
Puisque maintenant tu là d'avec moi, maintenant existe dans son entier
Il occupe tout l'espace de mon temple.
Les fondements sont le ciment de ton Amour
Mon cœur la serrure de ce qui nous habite...
Sentiments contradictoires vaincus, mon cœur plus léger...
Cours vers toi déposer l'empreinte de mon Amour pour toi de nous...
Lô. 16/11/2012
Aimer c'est comme voler en toute liberté
S'élever si haut , lacher prise sur le passé.
Aimer c'est ne pas s'identifier à l'autre
mais croire encore et toujours en ses capacités.
Avancer sans se bousculer , arriver à accepter
les différences de comportements , et cela
même si notre vision de la vie n'est pas en cohérence
avec cet autre qui accompagne notre chemin .
C'est un peu comme un bateau qui navigue
il y a des moments où il tangue par içi et par là
l'amour c'est idem , on ne sais pas de quel
coté il va pencher mais ce que l'on sait
c'est qu'il vaut mieux se laisser bercer
sans trop penser à ce qu'il chavire...
Croire toujours et encore que les vagues de la vie
sont là , faire en sorte de les parcourir avec le sourire
sans penser à autre chose que celui de s'ouvrir ....
S'ouvrir sans souffrir , se protéger , et vivre.
Tu boudes le monde et ses misères
Et tu aspires à la lumière.
Derrière l’écorce basanée
Et la poussière de tant d’années,
Tu pousses les barrières du possible,
Tu te mesures à l’impossible.
T’accueillent le ciel et le soleil !
Un murmure entendu, je l'invite, elle accourt,
Invisible et pourtant étonnamment présente.
De sa voix assurée, mon amie de toujours,
Devise et je transcris ses dires qui m'enchantent.
Tandis que je m'arrête à son tout dernier mot,
Elle est déjà ailleurs, s'élevant dans l'espace,
Messagère pressée qui, comme les oiseaux,
Ne reste pas longtemps à une même place.
Je découvre assez vite et tout à fait ravie,
Que j'ai, entre les mains, une géode ouverte
Dont les jolis cristaux sont faits de poésie,
Une grâce inouïe, secrètement offerte !
7 octobre 2006
Moi, la petite dinde
Picoter, picoter……. J’adore manger.
Personne, dans la cour pour m’ennuyer.
Je me demande d’ailleurs,
Où sont passées mes petites sœurs ;
Cela fait des semaines qu’elles sont à la diète ;
Elles ne mangent plus une seule miette.
Leur petit air de poules mal léchées
Depuis plus de deux mois,
Me met hors de moi,
Au point de les bouder
Et d’aller m’installer dans l’atelier
Qui sert de garde-manger au fermier.
Cela me plait, car je ne suis pas loin de la cuisine
Et les odeurs qui émanent des cocottes
Me font perdre toute jugeote,
Au point de ne plus penser à ma jolie taille fine.
Ces derniers jours, il y a effervescence :
Sapin, guirlandes, cadeaux font leur entré.
Je ne sais pour qui est organisée cette festivité
Mais j’aimerais faire partie cette ambiance.
Peut-être en réalisant une petite danse,
Attirerais-je gentiment leur attention ?
D’ailleurs, j’en vois un venir avec un sac marron.
Il me regarde avec condescendance,
Il ne m’inspire pas confiance.
En deux tours, trois mouvements,
Je me retrouve les pattes liées
Avec un gamin à mes côtés
Qui se prend pour Obama, le président
« Pitié, crie-t-il à ses parents.
J’exige qu’elle soit graciée.
Je vous promets de ne plus rien casser
Si vous lui rendez sa liberté. »
Mais pourquoi tous ces cris ?
Qui doit-on sauver ?
Qui est en danger ?
Je ne comprends rien à leurs idioties,
Mais quelle belle soirée, j’ai passée
A côté de mon nouvel ami,
Même si j’ai ressenti une certaine animosité
Quand ils ont partagé les marrons et la purée
Avec leurs invités qui avaient l’air assez fâchés.
Bizarre les coutumes de ces humains
Mais il est certain,
Même si mes compagnes maigrichonnes
Me traitent de « petite conne »,
Que je serai présente l’an prochain,
Pour partager leur festin.
Foi d’une petite dinde toute émoustillée
Et qui vous souhaite une belle année.
Marylise Grand'ry
Les effets sont pareils venus des mêmes causes,
Agissant sur les êtres autant que sur les choses.
Pour me désennuyer, je me tiens en éveil,
Ravie par les tableaux que brosse le soleil.
Lors d’une intense joie, quand la grâce m’habite,
Je capte les propos qu’une muse me dicte.
Au cours de mes saisons, j’ai tant et tant écrit,
Qu’il me semble, en ce jour, avoir vraiment tout dit.
Dans la tranquillité d’une nouvelle pause,
Libre de tout souci, mon esprit se repose.
C’est le temps du silence, d’un léger abandon.
Mon âme, en harmonie, dans le tout se confond.
26 mai 2007
C’est la 3ème année que ce Festival Sounds oI Istanbul nous offre l’occasion de découvrir divers aspects des cultures de Turquie, et d’Istanbul en particulier les 6, 7 et 8 décembre 2012.
Danse, théâtre , musique, chant-jazz, spectacle traditionnel de marionnettes en théâtre d’ombres, exposition et un double atelier de création de marionnettes du théâtre d’ombres Karagöz (pour adultes et pour enfants) vous seront présentés lors de ce festival pluridisciplinaire. Sans oublier nos papilles qui pourront se régaler d’un buffet de dégustations turque coloré et goûteux, une cuisine du soleil, ce qui fait toujours plaisir, particulièrement durant cette saison froide de l’hiver. Des desserts typiques, des douceurs, avec un petit café turc ou un thé noir des jardins de la Mer Noire, la région du thé, dans les montagnes verdoyantes qui lui confèrent ce goût corsé caractéristique.
Un thé qui a du corps!
Cette année 2012, comporte un accent plus familial d’une part – un climat très présent d’ailleurs dans la Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale- avec le théâtre Karagöz et une dimension underground d’autre part, lors de la soirée de clôture où seront présentés divers groupes d’Istanbul de musique issus de la scène underground.
Cette soirée-là -en décentralisation- se passe aux Ateliers Claus, avec la collaboration du Festival des Arts 0090, un festival qui présente également le travail d’artistes contemporains qui ont un lien avec la Turquie.
Après une prestation tonique et envoûtante du groupe Babazula, ce jeudi 6 décembre, à épingler, le vendredi soir, 7 décembre, le tout nouveau projet musical de Pinar et Sibel, Jazz Project, empreint de sensibilité, aux accents chaleureux de deux timbres de voix très différentes.
Deux femmes, deux univers contrastés, pour des standards du jazz revisités à leur façon, et même certains chants en turc ou d’autres langues, me suis-je laissé dire, pour une performance unique, toute en sensibilité et passion.
Samedi 8 : théâtre d'ombres turc, Karagöz et Hacivat qui est, depuis 2009, reconnu par l'Unesco comme appartenant au patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Il est d'ailleurs issu d'une tradition ancestrale qui remonte au 16ème siècle et peut-être bien avant encore. Ses origines restent encore mystérieuses.
Et aussi, théâtre contemporain avec musique (saz et ney), en turc et en français et ensuite de la danse contemporaine par une Compagnie venue d'Istanbul.
La soirée de clöture se passera aux Ateliers Claus, en compagnie de divers groupes de musique underground d'Istanbul.
Bref, un programme alléchant pour des divertissements hauts en couleurs et en saveurs!
Pour en savoir plus, avec détails, voir sur mon nouveau site web culturel, que je commence depuis peu, pour y noter et partager mes coups de coeur à Bruxelles et ailleurs: Festival Sounds of Istanbul 2012 et
Pinar et Sibel, deux femmes aux voix mystérieuses pour un projet Jazz Oriental
Pascale Eyben
Il en suffit de ma peine
Mon cœur s'ouvre à nouveau
J'en ai fini de toi
Détacher les liens qui étaient tissés entre nous
J'ai traversé mon désert qu'il me fût hostile
J'y ai affronté mes démons
J'en ressors vainqueur mais le cœur alourdit
De t'avoir tant donné quelle perte de temps
Au moins j'aurai semé l'Amour dans ton cœur sec de reconnaissances
Un sentiment qu'il te faut dominer
Je sais qu'il est bon de donner mais pas d'être volée.
A tout donner je t'ai fait don de ce que j'ai reçu du très haut
La tête haute je me relève
Renaître de mes cendres
J'ai trouvé le chemin de mon cœur
Il appartient d'où je viens...
Lô. 16/10/2012
Au milieu des humains, de plus en plus nombreux
On se croit à l'abri de ce constat frileux...
La solitude vaincue dans un monde en mouvance
Ou bien, qui s'accentue d'un excès de présence?
Etre seul, un matin, devant un ciel en feu...
Peut souffler sur la vie un état bienheureux!
De présence absolue on ne sent le besoin
Quand dans nos souvenirs, la douceur fait son plein!
Mais dans une assemblée où personne ne s'écoute
Où, détails anodins ne titillent aucun doute...
Misérables nous sommes, pris dans une certitude
Dans un cercle infernal où pointe la solitude!
Est étrange l'époque où devant un écran
On joue à se connaitre, sans savoir si l'on ment!
Mais, regardant des yeux, ou bien touchant une peau...
Il est des secrets qui vont jusqu'aux tombeaux!
Alors, garder bon sens, n'est pas une évidence...
Et parfois être seul, c'est en avoir conscience!
Il faut trouver du temps à partager vraiment...
De cette nécessité, pas question de douter!
J.G.
(Poire)
Papa Noël est passé
Il a laissé des jouets
Un avion, pour Léon,
Un chien, pour Adrien,
Une poupée, pour Dorothée,
Un jeu pour, Mathieu,
Pour Marie, un canari.
Rien pour toi, mon ami,
Tu n'habites pas ici
l