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Complainte

Mon cœur,

Ce frêle prisonnier que ses côtes emmurent

Implore

Ton cœur sculpté dans un marbre si dur

D’ouvrir

La porte fermée sur lui de mille serrures.

 

S’envolent

Les papillons dans les contours des songes,

Et traînent

Dans leurs sillons le bleu de mes doux songes

Où s’ouvrent

A mes grands yeux des univers étranges.

 

Ton cœur,

Ce fin geôlier enfermant mes pastels

Empêche

Les pinceaux de mes cils de peindre le ciel

Et prive

Les rives de mon sourire de couler comme du miel.

 

Il chasse

Les pigeons de mes idées de leurs nids.

Ton cœur,

Aigle des vents, rapace des insomnies,

Me cache

Le soleil qui réchauffe mes vieux débris.

 

Mon cœur

En devint rance et meurt de délaissement.

L’amour

Qui affaiblit les hommes à l’affrontement

Serait

L’unique remède à ce cœur en extinction !

 

Khadija, Agadir, Samedi 08/12/12

© Khadija ELHAMRANI

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Commentaires

  • Bonsoir très chère Claudine,

    Tu as été sensible à la partie du texte qui m'a touchée le plus quand j'ai relu le produit fini!

    C'est vrai une prison est toujours une prison même si elle est batie d'or et tapissée d'amour!

  • Bonsoir Khadija.

    Très beau ! "

    Ton cœur,

    Ce fin geôlier enfermant mes pastels

    Empêche

    Les pinceaux de mes cils de peindre le ciel"

    Une prison, fut-elle de l'amour reste une triste prison.  Très beau poème chère amie.

    Je te souhaite une très bonne soirée.  Amitiés,  Claudine.

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