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biographie (3)

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"... Simone, elle est la fille de Marie Haillecourt  et de Marcel Seytres ; Elle, est la seconde, une petite sœur est morte huit mois avant sa naissance à elle le 14 mars 1924. Simone est têtue, frondeuse, souvent en opposition avec ses parents... À 17 ans, son père, pour tenter de la dissuader du mariage qui se profile à l’horizon avec Hervé Dumas, l'envoie dans une prison dorée : un studio à Monaco... Simone est fière, orgueilleuse, mais plastronner ne suffit pas... Elle épouse Hervé Dumas à Marseille en 1942 ; Monte à Paris en 1948, rencontre Didi (Henri Megglé) rue de Tournon... La personnalité de Simone Seytres est à l'origine de mon récit...

Extraits :

« Noël 1960 est fêté chez ma grand mère paternel, rue de Tournon, à Paris, dans cette grande maison bourgeoise, réunissant oncles tantes cousins et cousines. Le grand père Armand est mort en Mai 1959. C'est une fête de famille, la dernière, ma grand-mère meurt le 16 Février 1961.

Je me souviens avoir reçu en cadeau un louis d'or, que j'ai perdu le jour même ; dans mon souvenir j'en été très honteuse ; après l'avoir cherché vainement dans tout l'appartement, qui était fort grand avec un plancher en bois ciré, je me suis réfugiée près de la Fiancée du Nil, le moulage d'une statut originale, réalisée par le sculpteure égyptien Mahmoud MOUKTAR.  Le moulage en plâtre de la fiancée du Nil réalisé en 1929, et exposée pour l'ouverture du Musée du même nom inauguré au Caire le 27 Mars 1952, a été offert à mon Grand-père, alors qu'il habitait encore en Égypte. J'étais en amour devant cette femme si harmonieuse et douce, grande comme une vraie femme, à-genoux en bordure du Nil, couronnée d'une tête de faucon. Mon Père a hérité de cette statut, puis ce fut moi à mon grand bonheur.

"...Mes grands-parents, leurs parents, ont vécus longtemps en Égypte. Mon grand père a été naturalisé français au début du XXème siècle - Ainsi je suis un peu Égyptienne... 

Chapitre 16.

De merveilleux vagabonds en résidence à Château-Vallon (Extrait)

Je souris en pensant à ma vie de petite princesse, celle que j’ai imaginée pour moi il y a des années, princesse dans un château en ruines. Y étais-je heureuse ? Chez moi, je suis entourée par deux tableaux de Château-Vallon peints par Igor en 1949 ;

Il y a aussi un pastel réalisé par Lella, les couleurs sont passablement déla­vées mais je retrouve la délicatesse et la minutie de ses gestes ; et par une gouache de mon frère Didier peinte en 1955, ce dessin représente une scène familiale lumi­neuse et colorée devant la façade principale du château. Didier s’est peint à la fenêtre de la chambre-grenier et il regarde ses sœurs.

Dans cette grande chambre fraîche en été et avant qu’elle ne devienne l’antre de Girard et Lella, maman invite ses filles à y faire sécher des pétales de fleurs réservés pour la préparation d’un vinaigre parfumé. (...)

C’est la belle époque, celle de la confiance. Celle d’avant 1961 ! Nous serons cinq enfants, cinq frères et sœurs. Nous nous aimerons, nous aimerons nos parents, notre vie, la vie avec Didi et Simone. Avec Didier (mon frère aîné) nous n’en connaissons pas encore tous les aléas.

Lella et Henri Girard se sont rencontrés en 1949 et se sont liés d’amitié avec Henri et Simone en 1950 dans l’Île Saint-Louis où ils cohabitent tous les quatre. Une confiance véritable et réciproque unit les deux couples, et c’est ainsi que Didi leur confie les clefs de Château-Vallon.

Émerveillés par la beauté du site, ils y arriveront pour goûter au succès du Salaire de la peur, le dernier ouvrage de Georges Arnaud. Précédant de quelques jours Didi et Simone, hôte et hôtesse du lieu, Lella « Cette fille folle venue joindre sa tendresse à ma détresse… » témoigne de leur cheminement rocambolesque :

« Descendus en train jusqu’à Toulon, puis en autocar jusqu’à Valbertrand, nous rejoignons le château à pied (…) Je nous revois poussant une voiture-à-bras qu’on nous avait prêtée (…) » 

Tirant et poussant votre carriole sur une petite route bordée de pierres sèches, de figues en fleurs de barbaries, de ronces et de champs de vignes, vous passez devant La Ferrane, maison familiale des Megglé, puis devant la carrière de sable où travaillent des ouvriers étrangers. La route grimpe légèrement jusqu’au Clos de Château-Vallon, maison sentinelle au pied de ce vieux fortin qui émerge des pins et des genévriers. (Extrait)

Opération séduction !

J'ai 15 ans et Didi (mon père) propose de m'emmener en vacances en Dordogne chez une amie d'enfance. Les conséquences de la déportation sont encore très douloureuses à vivre pour lui et l'air de la Dordogne lui fera du bien.

Trop heureuse d'être enfin séparée de ma sœur si affable, si drôle, face à une Caroline boudeuse, j'accepte cette proposition, et maman ne s'y oppose pas ! Je les rejoindrai à Sanary plus tard. En Dordogne je découvre un père charmant, gentil, serviable, et comme il n'y a qu'un pas pour admettre que Simone (ma mère) est vraiment rabat-joie, je le franchis allègrement ! La maison est magnifique, pleine de lierre, de boiserie, de chocolat chaud, de grillades, d'attention, et je rencontre mon premier amour ! L'avant-veille de mon départ, Thalie, l'amie de papa, une adorable jeune femme mère d'un petit garçon de trois ans, organise une grande fête... Je suis aux anges.

"...à Sanary je pense avoir été "involontairement" odieuse avec maman, lui décrivant la disponibilité de Thalie, de Didi, et la présence de ce si gentil bambin, etc, etc.

Les vacances se terminent. Maman est sombre, triste, mon père repart à Paris, laissant seule Maman et ses quatre enfants.."

Extrait de la lettre à l'Auteure par Jacqueline Martinez

« À navire rompu, tous les vents sont contraires », dit un vieux proverbe italien. Que de vents contraires ont balayé ces pages que tu as noircies et moi défrichées. Le vent qui chante au petit matin dans la garrigue d’Ollioules, celui qui brûle à midi sur les roches de Sanary, celui qui caresse la peau au soleil couchant ; le vent glacial des tempêtes familiales, celui qui bouleverse à chaque déménagement.

Des vents contraires certes, mais jamais indécents. Pris tous ensemble, ils deviennent pare-feu et ne concèdent rien. Pas le moindre interstice où viendraient s’embusquer des yeux malveillants à la recherche d’un indice croustillant, dégueulasse, sur toute une vie ainsi mise en pâture. Le voyeurisme guette tout travail autobiographique comme si le questionnement de soi signifiait inévitablement une mise à mort.... 

Le livre se commande en ligne auprès de mes éditrices ou dans toutes bonnes librairies. Il est répertorié par la FNAC.

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administrateur théâtres

…Et on murmure dans mon dos que ma musique est vieille !

 

✔ Laudamus te… 

Joie, ravissement, bonheur théâtral et musical complets devant cette production de one-man-opera, flanquée de deux anges, musiciennes passionnées : Les chanteuses lyriques Julia Szproch, soprano et Sarah Théry, mezzo, deux figures en robes blanches incarnant émotion,  pureté et source de vie. Il faut dire que  le comédien de cet opéra parlé en 11 tableaux est de taille à endosser l’Antonio Vivaldi  hors d’âge  décrit avec immense saveur,  par Vincent Engel dans son roman Alma Viva (Ker edition 2017) qui retrace le récit des derniers mois de la vie du compositeur.  Viva Alma  Viva !

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 ✔ Pietro Pizzutti a le charme natif de l’italien, l’agilité bourdonnante de pilleur de jeunes filles en fleurs, le charme du rêveur ...pas toujours solitaire, et les irrésistibles intonations du Don Juan pourfendeur des hypocrisies patriciennes et de la boue toxique des foules  mortifères. Les colères misanthropes du Maître de violon au Pio Ospedale della Pietà éclatent avec vigueur, sa verve poétique pour la lagune de Venise attache, son credo « je prie, j’aime et je crée » remplit d’ivresse!

Difficile de faire la part du livre et celle  du diseur de mots dont les postures, les pitreries et les révélations enchantent. Merci l’Artiste! Fervent défenseur de Dieu mais pas des bondieuseries, gonflé de respect pour son père et refusant de l’enfermer dans un Requiem, amoureux de ses origines simples - du barbier au violoniste - il conspue le clavecin aristocratique et  pourfend l’ostentation des pharisiens de tout poil.

« Mon masque à moi est tissé de notes et j’aime la vie car j’adore Dieu qui nous a offert la vie ! » Etre musicien c’est être au plus près de Dieu … et de ses anges! Il mêle l’azur des musiques naissantes aux caresses érotiques et à l’esprit de Dieu ! Dominus vobiscum…Et cum spiritu tuo ! Le texte vous embarque loin de la vieillesse, au plus près de l’amour. De quoi frissonner. « Le gondolier pousse sa barque d’un coup d’archet virtuose propre à enflammer la lagune… »Tout est dit, le reste est variations sur le thème enivrant de la célébration de la vie. Les messes, les mots, les titres, les programmes frelatent la vérité de la musique. «Je ne me moque pas du monde c’est le  monde qui se moque de la musique. »

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    Il faut saluer bien sûr la parfaite mise en scène de  Gabriel Alloing.  L’écrin dans lequel se joue cette brillante péroraison sur l’amour de la vie est un superbe triptyque de silhouettes de la ville sur lequel  apparaît à tour de rôle  la salle du conseil des « governatori » de la Pietà à qui s’adresse Vivaldi, un florilège de peintures de très saintes femmes, le bruissement de l’eau du canal à l’aube des sentiments, et le gondolier rêveur qui mène sa barque à travers les sublimes musiques. 

 

Benedicimus te !

 

In Musica veritas! L’ensemble baroque des Muffatti - I migliori vini dolci italiani - divisé en diptyque, à gauche et à droite de la scène ravit par  la  sonorité des timbres  délicats, la polychromie, la grâce, la  théâtralité du geste musical qui brode fidèlement  le texte mais sans emphase. On perçoit au contraire une réelle empathie avec le comédien et cela crée une sorte de dialogue parfait. N’est ce pas cela, ce que veut dire «concertare»? Dialoguer.

 

✔Glorificamus te !

L’image contient peut-être : une personne ou plus et nuit

http://www.atjv.be/Viva

  

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Un peu de moi... un peu de rien

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(photo : un champ de colza sur les hauteurs de Fays/Sassor)

Pour parler un peu plus longuement de moi, pourquoi ne pas y consacrer un petit billet !!

Je ne suis ni artiste, ni écrivain, je ne suis au départ pas même très littéraire…

Je suis, ou devrais-je plutôt dire je faisais partie des « matheux » (en même temps avec un papa géomètre). Je fus partie de la dernière année « maths fortes scientifique A » à l’Institut St Michel de Verviers. Juste après cette année commença ce que l’on a pompeusement appelé « le rénové » … le début de la décadence selon moi. Passons !

Mais même les « maths » auront à la longue raison de moi et me provoqueront céphalées ou migraines… je n’ai donc pas fini ingénieur civil ni même fait une septième spécialisation…

Littérature, histoire de l’art, livres, bouquins, romans, journaux et autres écrits n’ont jamais été ma tasse de thé. Je n’ai jamais aimé lire, déjà à l’école il me fallait bien tout pour mener à bien les lectures « imposées » … au grand dam de mon paternel pour qui la lecture était le meilleur moyen d’étendre ses connaissances, sa culture générale, et surtout de parfaire son orthographe.

Une éducation plutôt stricte mais ni tyrannique pas plus que sévère avec pour maîtres mots : « respect, tolérance et honnêteté »

Des valeurs MALHEUREUSEMENT en totale perte de vitesse dans notre monde moderne ! C’est un autre débat… passons encore !!

Paradoxe de ma personne, si je n’aime pas lire, à contrario j’apprécie écrire et tant qu’à faire autant essayer de le faire bien avec respect (tiens donc…) envers la langue de Voltaire (peut-être l’un des seuls dont je me souvienne…). Bref…

« Dites-le simplement mais dites-le bien » (ça… c’est de moi)

« Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément » (Nicolas Boileau, je connaissais pas l'auteur de cette citation mais j’aime bien rendre à César, etc etc … merci donc à Google)

Loin de vouloir prétendre que mon expression française est parfaite, je tente de faire attention à mon orthographe et ce qui m’a beaucoup aidé, je pense, c’est un goût avéré pour les mots croisés (Sport Cérébral !). J’ai eu une période durant laquelle j’en ai fait énormément.

M’inscrire sur votre site me permettra peut-être de développer mon goût pour l’écriture, que je ne pratique quasiment que sur mon site de même que sur ma page sur un autre réseau social ... certes beaucoup moins littéraire que Arts et lettres…

Ceci étant dit … je ne sais pas vraiment si je suis bien à ma place ??!! L’avenir nous le dira… 

Je caresse le doux rêve depuis peu de pouvoir un jour publier un petit recueil de quelques unes de mes photos mais agrémentées de petits textes, prose et ou poésie, de mon cru également ou du cru de toute autre personne. Mon but n’étant certainement pas de me faire riche mais plutôt de partager.

Je vais donc tenter de publier l’un ou l’autre billet, alors n’hésitez pas à critiquer, commenter, corriger, conseiller. Je ne connais rien, j’ai tout à apprendre.

Et je ne me vexe pas facilement, donc à bon entendeur....

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