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Publications de marie-ange gonzales (20)

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Quand reviendra l'été !

Un poème écrit avec Joëlle Diehl, auquel j'ai pris grand plaisir, j'espère que vous en aurez en le lisant, et vous invite si vous le désirez et s'il vous inspire à laisser un commentaire.

Bien à vous

Marie-Ange Gonzales



Quand reviendra l'été !


Les bras grands ouverts voulant embrasser
Le ciel noirci de tout' cette nuée
Je lance mon cri vers ces migrateurs
De deux saisons, les fidèles porteurs


Ils s'élancent et embrassent le ciel
emportant avec eux la chaleur,
mon cri, et de ma vie l'essentiel.
Souvenirs d'un été de douceur


Une larme , un sanglot retenu
Une tristesse soudain m'envahit
Et je pleure cette tendresse perdue
Seule, les yeux noyés, je me sens trahie


Souvenirs d'un automne douleur
quand s'éloignent les migrateurs
passe le temps s'envolent les saisons
le rouge été me rendra la raison


Un jour les palombes repasseront
Comme une danse dans l'azur du matin
Apportant l'espoir à mon coeur chagrin
Leur chant rempli de joie m'enchanteront


Joëlle Diehl/Marie-Ange Gonzales

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Le prix de l'amour (Extrait)

Ce qui dérange l’opinion publique dans l’homosexualité, c’est uniquement la pensée et les images qui y sont associées défilant dans notre tête quand on en parle.
Si je vous dis lesbienne que voyez-vous, que pensez-vous ?
Pouvez-vous imaginer deux femmes se regardant tendrement, riant et vivant de façon normale leur sentiment d’amour sans vulgarité ?

Non ! Et si vous me dites oui, soit vous mentez, soit votre matière grise domine votre cerveau reptilien dans tous les domaines, autrement dit vous faites partie des exceptionnelles et rarissimes personnes qui réfléchissent avant de réagir.

De même messieurs, pouvez-vous imaginer deux hommes vivant et régissant les difficultés de la vie de la même façon que vous et votre épouse ? Disputes et pardons, tendresse et dialogue devant la télévision, etc.…
J’en doute fort, pour la simple raison que lorsque l’on dit les mots lesbienne, pédéraste, homosexuel, gay, ce qui fait l’objet de la répulsion est l’image de deux corps au sexe identique ayant un rapport sexuel. Nous employons alors des mots dont la vulgarité et l’obscénité n’ont d’égal que le dégoût que nous éprouvons juste à l’idée d’imaginer ou de nous imaginer dans cette situation.
Pour beaucoup le sentiment d’Amour ne peut pas exister dans la vie des homosexuels.
Seule l’idée du désir de luxure, de perversion et de dérive sexuelle, doit ou peut motiver ces gens. L’existence d’un sentiment d’Amour pour cette catégorie de personnes n’est pas légitime puisque certaines souhaitent éradiquer cette possibilité qu’ils nomment tare, dégradant l’être humain.
Nous entrons là dans l’homo phobie, (sait-on jamais, c’est peut-être contagieux…)
Un homme ne peut pas aimer un autre homme, de même une femme ne peut éprouver un sentiment d’Amour pour une congénère, ce n’est pas « normal », ni « légal », là nous assimilons l’Amour sentiment tel que la société le perçoit, à la légalité les lois écrites ou promulguées par l’homme.
Les homosexuels sont de ce fait relégués au rang des pervers et des satyres (malades victimes de déviance d’instinct et sexuelles), presque des hors- la- loi.

« Ils ont un défaut de conception, ils sont l’erreur, le grain de sable dans la mécanique bien huilée du conformisme, dans la mécanique humaine ! » disent les plus outrés.
Cela doit donc être corrigé, si la correction est impossible, ils doivent être éliminés car assimilés à des animaux forniquant à la moindre occasion.
Pensées homos phobiques bien entendues, qui n’ont aucun crédit à mes yeux.
C’est ici que je me pose une question : Va-t-on aller aussi loin que le kukuxklan dans la ségrégation la violence et la haine ?
L’homme a peur de l’inconnu. L‘incompréhension amène la terreur, c’est alors qu’il peut décimer un peuple entier.

Extrait de l'essai : "Le prix de l'amour" auteur Marie-Ange Gonzales

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Fidélité

Fidélité consentie et conventionnelle
loin des jeux troubles de la
perversion,
aux seins des élégantes promises...
Tu fais ton nid.
Te souviens-tu jadis ?
De ceintures l’homme assurait ton respect !
Ignorant par ce fait, ce qu’appartenir veut dire…


Chaînes éternelles des épousailles,
ne sais-tu pas, que l’Amour lie plus fort encore
que tes règles, et les lois
crées par l’homme aux craintes de mauvais aloi ?

Offensant avec désinvolture, leur moitié idiote et alanguie,
rendant des hommages aux jupons qui passaient,
confortant ainsi avec fierté leur virilité,
pour eux, de toi, ils ne se souciaient !...

Aujourd’hui, fidélité tu me tiens et tu m’ennuies.
Tu m’enchaînes et tu me plies,
miséricorde des bonnes femmes et des bonnes âmes,
tu es un jour sans pain, et tu crèves la faim !
De loin tu m’épies,
sur le chemin des malandrins toujours tu cris au loup !

Je ne suis ni promise ni papillon, te subir n’est pas ma loi,
mais l’amour qui me transporte à tous les droits…



19/01/2006

Lunessences



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Comment devenir...

 

Je suis à l’inverse de toi, dans un avenir sans émoi, la caresse d’un sourire
ne saura que m’endolorir.


Ere glaciale de mon cœur,
éternité pour une erreur
dans l’innocence commise,
pour lui, une méprise.


Doucement de l’autorité
sûrement il a abusé.
Paroles de miel chuchotées
toujours à l’hymen destinées.


Loin de vous je voudrais grandir
pour ne plus avoir à souffrir,
croire que je pourrai guérir,
et ne plus désirer périr.

Mais il est là, il vit et jouit,
deux mains par leur amour uni.
Union sale et obsolète
dont je suis le seul fruit maudit.



27/09/2006

Lunessences


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Doux leurre… !

Qu’est-ce que la douleur ?
Je ne sais pas. Est-ce une émotion ?
Une réaction ?
Est-ce que douleur rime avec peur ?
Est-ce que ces deux mots entremêlés amènent leurs maux signifiés ?
Sont-ce ces deux maux entremêlés qui éloignent la raison ?
Comment douleur vient-elle en moi se générer ?
Pourquoi moi ? Pourquoi toi ?
Pourquoi nous ? Pourquoi vous ?

Elle est là, je la sens, volcan bouillonnant au fond de moi.
Elle est là, pourquoi ?
Elle me ronge, elle attend,
c’est un fauve aux aguets,
elle m’épie sans arrêt.

Je ne sais pas pourquoi ni comment,
tout au fond de moi, elle se tapit.
Un geste un mot, elle bondit
dans mon corps, dans ma tête,
elle me brûle, elle me lance, me déchire et me saigne… La Bête…

Elle s’acharne des heures sans relâche…
Enfin repue et lasse, doucement elle me quitte et se cache.
Elle s’est endormie, mais elle reste là, elle attend.
Je la sens au fond de moi. Quand est-ce que cela finira ?

J’ai peur !
Pourtant je sais qu’elle partira, quand je ne serai plus…
J’aimerai tellement l’apprendre, la comprendre, pour l’attendre et …
Qu’elle ne soit plus !



04/06/2006


Lunessences


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Savoir

Savoir...

La vérité est une voie une porte,
chemin royal du cœur,
accès direct à la confiance, aux sentiments.

Elle est libération, d'une conscience
souvent prisonnière d'un si ou d'un mais,
introduisant le mensonge, l'illusion...

Vérité aux dures apparences,
froide et cinglante jetée au visage,
tu égratignes l'égo, parfois le cœur...

Tu es douceur, parfum de roses
quand tes mots au goût de miel,
caresses d'amour, chérissent l'être
à qui tu es donnée.

Tu es lumière,
tu es l'écho du gouffre de nos millénaires…
Et innées connaissances,
tu es compréhension,
suggestion aussi, par intraveineuse...

Toujours tu seras source de paix,
pour l'âme qui se baigne jour après jour dans tes eaux.

Pourtant Vérité souvent on te cache,
on te pare de bonnes intentions,
par choix ou intérêts.

Vérité tu le sais, tôt ou tard
même si tu es quatre,
Vérité je te connaîtrai.



11/02/2007
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Humanité…Au lever de ton premier jour, Humainombres et lumières ont essaimé ta vie.Jour après jour tu as construit demainpour faire de cette terre un paradis.Il aurait fallu qu’il n’y ait pas l’envie,pour que tu puisses accomplir ton destin.Mais elle a engendré la jalousie,au lever de ton premier jour.Aujourd’hui à l’avenir incertain,jalousie naissante est l’alibià la haine, préparant le terrain,à la guerre toutes ses ignominies,pour ton âme perdre sur le chemin.Au lever de ton premier jour.Cherche en ton cœur le reste de magieabandonnée au monde souterrain.Celle de l’Amour, afin qu’elle purifiece cœur que les enfants ont dans leurs mains.Alors la vie ne sera qu’harmonie,au lever de ton premier jour.17/01/2007Lunessences

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Constat d’échec

 

Quand geôlière du cœur, raison devient prison,
Partage devient piratage.
La vie n’est alors que vastes perfidies…
Assiégeant le cœur, la morale à l’acte libérateur
Fait la chasse…
Langueurs adultères réprouvées,
Emois libertins bannis
Conscience tue concupiscence…
Restent mélancolie, mensonges d’amour.

Le ciel de l’âme s’assombrit,
Laissant le fleuve noir des reproches
Gonfler le cœur.
Sourdes amertumes, avec perversité
Flagellent la pureté de cet amour défaillant.

Défaite annoncée de la liberté d’aimer….



13/08/2008


Lunessences

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Suite aléatoire des premiers billets

L’Amour, celui qui fait battre votre cœur dans votre tête avec un bruit de grosse caisse de fanfare, celui qui fait vibrer votre corps de la tête aux pieds, celui qui vous fait craindre et vous effrayer de mille choses lorsque vous allez d’un pas rapide au rendez-vous qu’il vous a donné, celui pour lequel vous vous apprêtez avec grand soin dans les moindres détails, l’Amour qui vous fait frissonner lorsqu’il vous touche, celui qui tord vos tripes quand il vous manque, qui vous rend douloureuse mais dans un cri de bonheur, celui-là est l’Amour sans partage, brut fort, sans concession, entier.Celui-là vous fait vivre et vous fait mourir, mais au moins vous savez que vous existez pour, avec, dans ou à travers l’autre, vous vous sentez vivant.Celui là arrive une fois dans votre vie, et vous pourriez mourir pour un « je t’aime » de cet amour là.Nous pouvons nous perdre dans cet amour, mais différemment que dans celui prôner par nos aïeux. Nous risquons d’y laisser notre individualité, si la personne aimée ne prend pas soin de nous protéger, de nous ramener à la raison, à la réalité, mais c’est tout. Alors que l’introduction de la tolérance et des concessions dans l’amour nous fait prendre le risque d’un engagement à vie avec une personne qui n’a rien en commun avec celle que l’on désirait aimer avant le mariage.Mais hélas ! Et j’en parlais au début de mon récit, ce « je t’aime » ne peut exister pour tout le monde, car nous ne sommes pas tous prêts à le vivre, il demande tellement de volonté et d’effort, mais surtout de remises en question par rapport à notre façon de vivre, nos principes nos scrupules même. Il demande de la confiance en nos propres choix. Et pourtant, tous nous en rêvons et en avons peur.Cet amour totalitaire nous fait ressentir une peur immense, viscérale de ne plus nous appartenir. S‘abandonner à l‘autre en toute conscience, en parfaite confiance, ressentir un tel amour ou l’inspirez, alors le « je t’aime » prononcé, égale en force et vérité celui d’une mère pour son enfant.Ce « je t’aime » là est l’idéal de l’amour. Je rappelle ici que tous ces propos sont uniquement personnels et le fruit de douloureuses introspections.Donc à mes yeux, et uniquement à mes yeux, aucun autre « je t’aime » n’a droit de citer, car j’ai connu l’Amour tel que je vous l’ai décrit, sans demi-mesure, j’ai sombré délicieusement dans la douce folie d’aimer de tout mon cœur, avec mon corps et mon âme ; Respirant chaque seconde du temps qui s’égrenait, dans l’espoir unique d’un regard posé, d’un sourire esquissé.Hélas ! Peureuse j’étais, le besoin utopique de sécurité un jour s’est réveillé, le doute a suivi amené avec un « mais », et l’humanité de ma personne, cette humanité qui se soucie du devenir, a ravivé et convoqué la raison.Les principes, les à priori, la prudence, la méfiance, cette cohue de réflexes humains, propres à la survie de tout être, a pourri la fusion de nos cœurs, et soudain…L’attachement, petit sentiment mesquin est apparu, laissant échapper un « je t’aime… mais… ».
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Temps de vie

Le temps merveilleux amant
d’une jeunesse apprentie,
ne réserve ses tourments
qu’à tous ses anciens printemps.

A chair tendre, peau rosée
le prince d’éternité
accordera la beauté
au paradis dérobée…

Sera doux et languissant
aux baisers adolescents,
découvrant l’étreinte floue
de deux corps devenus fous.

A midi de notre vie,
le temps merveilleux amant,
soudain n’est plus notre ami,
nous faisant don d’un grand vent.

« Laissons rêves et envies,
pensons aux jours à venir.
Demain nous serons flétries,
l’Automne fait réfléchir ».

Le froid de l’hiver est là
sans bruit frôlant notre peau,
de la vie sonnant le glas,
alors il nous tourne le dos.

Douce nuit d’éternité,
le temps n’est plus le maître
de nos vies, de nos années.

Il nous fera renaître.

Lunessences

16/11/2006

 

 

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Mon mal-être s’accentuait et ancrait davantage l’idée que pour être aimée, mes qualités supposées et mes connaissances, étaient mes seuls atouts.Malgré tout je ne regrette rien, car ce temps et ces épreuves m’ont construites, et je sais aujourd’hui qui je suis, quelles sont mes limites de tolérance à la souffrance, et comment l’amour existe pour moi, je connais ma vérité.De ce fait j’affirme pour ma part que « je t’aime » est un mensonge, car personne ne peut dire ces mots à l’élu de son cœur, sincèrement à tous moments, pour la simple raison que l’on n’aime jamais complètement, entièrement un homme ou une femme. On aime dans la globalité l’être qui partage ou va partager notre vie c’est vrai, mais il existe dans cet être quelque chose que l’on n’aime pas ou que l’on ne supportera plus un jour ou l‘autre, et qui nous empêchera à long terme de nous unir à cette personne ou de l’apprécier pleinement. Les divorces sont si fréquents au bout de quelques années de vie commune pour incompatibilité d’humeur !Adultère, stress, problèmes financiers, sexuels, vie professionnelle…Oui c’est vrai, toutes ces raisons sont invoquées par les couples qui ne voient que le divorce pour stopper la souffrance de leur union.Mais, derrière ces multiples excuses ou raisons de la séparation, se cache le manque d’amour, sincère et entier, amenant une confiance aveugle en l’autre, ainsi que l’effondrement du sentiment qu’ils éprouvent l’un pour l’autre, sentiment qui n’est autre que l’attachement à faire de soi, une réplique, un clone, de l’idéal de l’autre. Ce n’est pas l’amour !Pour la société, chaque individu doit adhérer au fait, que pour être complet et fiable, il faut être deux. On est entier qu’à deux moitiés qui vivent ensemble. Et ça c’est difficile à accepter. Seule ou même seul rien ne vous est permis. Difficile d’obtenir un appartement, faire un crédit pour une voiture, ou pour meubler son intérieur pour les célibataires.Si nous acceptons cette règle, celle d’être deux pour être reconnu, il faut aussi arrêter de mentir, de faire semblant, et pour que les couples traversent les épreuves sans difficultés extrêmes, telles que le divorce et ses causes, soyons sincères.Dire « je t’aime » engage notre cœur et notre intégrité, soyons prudent dans l’utilisation de ce verbe si fort, si haut.Je ne renie pas le fait que l’on puisse éprouver de l’amour pour l’autre, mais pas tous les jours, à chaque seconde de notre vie, dans toutes situations, ni pour toute sa personne.Je peux en particulier adorer le rire la façon de marcher, ou le regard de mon compagnon, comme telle autre femme tombera en pamoison devant la douceur des traits de son époux, sa sensualité, ce petit sourire qu’il arbore d’un air taquin, mais pour ma part sachant que mon ami fait preuve de laxisme vis-à-vis des papiers administratifs et que son humour est souvent agressif, je doute de temps en temps, du bien fondé de notre possible union.En vérité je suis attachée à sa personne pour une multitude de petites choses, mais ce qui m’incommode fort chez lui, doit m’amener à être sincère en toutes circonstances vis-à-vis de lui, et surtout honnête avec moi-même et les sentiments que je ressens à son égard ;Sinon pourquoi continuer à vivre une relation, dans laquelle je serai obligée de mentir, feindre de tout apprécier en lui ? Où cela nous conduirait-il ?Et même si dans le but de ne pas baser notre union sur le mensonge, je lui parle de ce qui me dérange chez lui, sera-t-il honnête lui aussi et m’avouera t’il qu’il n’apprécie pas tel ou tel trait de ma personne ? Ou préfèrera t’il lancer : « mais moi j’aime tout de toi ! » avec un air de reproche et une voix si tendre que la culpabilité envahira mon cœur ?Mesdames, mesdemoiselles qui me lisez, n’avez-vous jamais entendu ce genre de phrase, qui vous amène à douter du bien fondé de vos arguments, lorsque vous annoncez à votre petit ami, que certaines attitudes qu’il adopte ou certaines paroles qu’il prononce, vous pèsent, depuis longtemps. Bien sûr que si ! Mais voilà, vous lui avez dit une fois « je t’aime » !Ce satané « je t’aime » qui une fois prononcé, nous entraîne dans un tourbillon de petits non-dits, et laisse la tolérance faire son entrée dans le couple. Je dis bien tolérance, qui n’a rien à voir avec les concessions dans un couple, elles sont une autre phase sur le chemin de sa destruction.
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Première suite de l'histoire

Quand on est jeune, bornée et naïve, on n’écoute que très superficiellement les conseils des parents, et bien sûr on en fait les frais.
Les enfants nous offrent les meilleurs moments de la vie en contrepartie d’amour, j’irais jusqu’à dire qu’ils aident à l’éducation de l’adulte, même si ce devrait être l’inverse.
Pendant bien des années je me suis posée toujours la même question :
Que veux dire je t’aime ? Aujourd’hui à 43 ans, l’évocation de cette simple phrase « je t’aime », me fait grincer des dents ou réveille chez moi tous les réflexes de méfiance ancrés dans ma mémoire, depuis très longtemps.
Dix ans en arrière l’amour m’est apparu comme une utopie, une énorme farce, un « attrape-couillon ».
Après plusieurs tentatives de vie en couple (parce que je suis du genre persévérante, quand je m’engage je vais jusqu’au bout), j’avais perdu confiance en l’autre, (qui que ce soit du sexe masculin).
Je ne pouvais plus aimer, je doutais de tous et de tout.


Chapitre 1
« Je t’aime » ne veut rien dire, c’est faux, ça sonne creux…

Je ne suis pas née avec ce dégoût du « je t’aime », dit et redit à la moindre occasion ; Au contraire, mes parents m’ont éduquée avec amour, même si parfois ils n’ont pas su me le dire. Même mon enfance a été sans problème grave. C’est ma vie de jeune adulte qui m’a appris à me méfier du « je t’aime », sans étancher cette soif d’amour qui me tient encore aujourd’hui.
Etre aimée est pour tout le monde je pense très important, pour moi c’est maladif, presque vital. Depuis toute jeune j’ai besoin de sentir, de savoir que je suis aimée, appréciée. Que ce soit par mes parents, mes ami(e )s mes collègues de travail etc… Pourquoi suis-je toujours avide d’amour? Afin de répondre à cette question je me suis penchée sur la façon que j’ai de me percevoir, sur l’image que j’ai de ma personne et bien entendu sur mon physique en particulier.
Les femmes s’identifient beaucoup trop à un idéal de beauté issu de la mode, et sans arrêt montré dans les magazines. En 1973, les préadolescentes avaient déjà ce souci, j’avais onze ans et je regardai mon corps avec une attitude de rejet, je le trouvai difforme, trop rond.
Mes parents étaient ni pauvres ni riches, mon père travaillait dans une usine de métallurgie et ma mère après avoir été longtemps employée comme femme de ménage avait cessé toute activité pour s’occuper uniquement de ses enfants, et même si les fins de mois étaient rudes mon frère et moi ne manquions de rien. J‘avais une affection particulière pour mon père, aussi le moindre compliment de sa part me réchauffait le cœur, et il m’en adressait souvent pour la tenue de mes cahiers de classe, l’assiduité à mes études, ainsi à germé l’idée que je pouvais faire oublier mon corps, en essayant d’être brillante sur le plan intellectuel.
A quinze ans, un peu plus enrobée que la moyenne, je faisais plus âgée, mais mon visage était resté agréable, juvénile. Le rejet de mon corps c’est amplifié par le regard des autres filles, ma difficulté à me mouvoir pendant les cours de gymnastique, et les vêtements que je devais porter : sweat-shirt large pour cacher mes formes un peu trop proéminentes, pantalons été comme hiver, pendant que d’autres se montraient en jupe ou en robe.
L’épreuve du maillot de bain était la plus horrible, impossible pour moi de me regarder dans un miroir, et encore moins de profiter des joies de la piscine. Je crois que l’adolescence fut l’époque la plus pénible sur le plan psychologique, mais ce fût aussi celle qui m’amena beaucoup de réflexions et d’enrichissement culturel.
Pour cause, afin de palier à ma déficience de beauté physique, je veillai à me rendre presque indispensable auprès de beaucoup de personnes, de par ma gentillesse et mes connaissances dans de nombreux domaines comme la voyance, l’astrologie, la psychologie, les soins par les plantes, les régimes, les soins du corps, tous ce qui touchait les jeunes filles.
Mon but, ne pas me retrouver à l’écart, plaire par tous les moyens, être intéressante par mes connaissances et les conseils que je pouvais donner, faire oublier mon corps, être aimée bien entendu. Et cela marchait, du moins me semblait-il, les garçons ne me regardaient pas, mais j’étais assez populaire, et surtout j’oubliai mon corps.
Les années qui ont suivi n’ont rien changé à mon comportement, mais j’avais en plus développé un orgueil qui commençait à me pourrir la vie.
L’angoisse de ne pas être à la hauteur intellectuelle des attentes de l’autre quel qu’il soit, peur de décevoir par la pauvreté de mes connaissances, faisaient de moi une personne irritable, toujours à la recherche d’informations sur tout. A bien y réfléchir j’aurai pu me faire un avenir professionnel dans la santé, l’écoute ou la communication, mais là encore et toujours la peur de l’échec de décevoir, je devrai dire le manque de confiance en moi, m’ont interdit de tenter le moindre diplôme. Un carcan social, dû à ma naissance dans le milieu peu aisé des ouvriers, et psychologique amené par un physique détesté, un complexe d’adolescente toujours présent dans ma vie d’adulte, un mal-être perpétuel, un amour de moi-même inexistant et non-envisageable.
L’homme est bien évidemment entré dans ma vie, mais les rapports physiques étaient très décevants à mon goût, sans amour réel, car jamais personne ne pourrait m’aimer entièrement, physique compris. Alors comment aimer sans réserve et en toute confiance? J’attribuai mes relations physiques à un besoin animal, un profit du genre joindre l’utile à l’agréable, autant se servir de ce que l’on a à la maison. Comment envisager un amour vrai pour moi, de leur part ? L’homme n’est que mensonge, et cela était inacceptable.....
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Début d'histoire

Je suis une femme comme tant d’autres, perplexe sur le devenir de ses enfants, donnant de l’importance aux sentiments, aux émotions…
Mais tout au long de ma vie, l’amour a toujours été le moteur de mes actions,
même si parfois la raison aurait dû l’emporter. Je ne regrette rien sauf peut-être de ne pas avoir compris plus tôt le sens du mot « je t’aime »…. Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, il faut d’abord que je vous raconte un peu de mon enfance, non parce que j’ai été malheureuse au contraire, mais pour que vous puissiez mieux peut-être comprendre, ce qui fait aujourd’hui ce que je suis.
A l’aube de mon dernier jour, ou serai-je ? Avec qui ? Que ferai-je ?
J’ai longtemps pensé que la mort n’existerait pas pour moi, je ne sais pas pourquoi, ma jeunesse sans doute.
Quand on est jeune on se sent invulnérable, plein de ressources. Bien sur cela n’a duré qu’un temps, car de la même façon j’affirmais à qui voulait l’entendre que je mourrai jeune, quarante ou quarante cinq ans, et plus j’avançais dans l’âge, plus j’étais persuadée que cet âge là serait fatidique pour moi.
C’est curieux quand j’y repense, je n’avais pas peur de mourir, je le souhaitais même quelquefois. Pourquoi cette attirance insensée vers les ténèbres? Es-ce le chagrin, ou un réflexe bête et incontrôlé d’adolescente confinée dans une féminité étouffée dans l’œuf ? Je ne
sais pas.
J’étais pourtant d’un naturel joyeux, mais réfractaire à tout ce qui n’allait pas dans mon sens. Mes parents disaient de moi que j’étais têtue, bornée, un sale caractère. Mais tant pis j’étais moi,  «  ils n’avaient qu’a être plus vigilants, après tout » pensais-je, «  c’est eux qui m’ont fait venir, moi je n’ai rien demandé ! »

Comme beaucoup d’adolescentes je suppose, j’imaginais avoir une « mission » à remplir, et tant que je n’aurais pas fini ce pourquoi j’étais sur Terre, je ne mourrais pas, le pire c’est que j’en étais, et en suis encore persuadée.
A ce moment-là j’habitais avec mes parents, une maison avec un petit jardin dans une cité aux abords d’une petite ville, dans le sud de la France, et mes seules fréquentations étaient deux ou trois filles de mon âge, et une voisine que je considérais comme ma grand-mère, puisque je n’en avais pas.
Solitaire la plupart de mon temps libre s’écoulait entre les promenades à vélo ou à pied, mes devoirs et la lecture. D’ailleurs ma mère se désespérait, je dévorais tous les livres que je trouvais Mais « il faut se méfier de l’eau qui dort » disait ma mère.
Ma mère, je vous en parle mais ne l’ai toujours pas présentée.
C’était une jolie brunette pas plus haute que quatre caisses de pommes, très vive et très protectrice. Fille d’Eve et de la DDASS, son enfance austère sans grande joie, lui avait forgé un caractère assez rude, mais un cœur énorme.
Une jambe plus courte que l’autre là faisait boitiller, un visage que Michel-Ange aurait adoré peindre, des yeux noirs et un sourire magnifique.
L’âge avançant n’a rien changé, bien sûr elle se déplace plus difficilement et sa hauteur a diminué. Trois caisses de pommes suffisent désormais à là mesurer, l’hiver sur ses cheveux a laissé ses neiges éternelles, mais c’est joli.

J’étais une eau dormante, et lorsque je me suis réveillée, cela n’a pas été de tout repos pour mes parents.
Très tôt séduite par la magie, l’ésotérisme, prédire l’avenir…
Demain, que nous réserve demain ?
J’avais hâte de grandir, hâte de savoir, ma « mission » devait être commencée et je n’en connaissais même pas les bases.
Pourquoi suis-je là ? Est-ce qu’il y a une vie après la mort ?
Si oui, est-ce que j’ai existé avant ? Qui étais-je ?
Ai-je choisi ma naissance ?
Si c’est le cas, soit j’étais vraiment bête, mais ce n’est pas possible. Ou alors je suis revenue parce que j’ai vraiment quelque chose à apprendre ou à faire, sinon j’aurais choisi d’être mieux physiquement, et riche si possible, je ne devais pas être si gourde que ça  dans ma précédente vie tout de même ! Adolescente toutes ces questions perturbent, et je cherchais les réponses dans les livres, auprès des personnes âgées, tout ce qui pouvait m’informer sur l’avenir étaient dévorés systématiquement.
Le bien, le mal, tout se mélangeait.
J’avais de grands espoirs pour mon avenir professionnel, car je voulais avant tout que mes parents soient fiers de moi, enseignante, avocate, policier…Pourquoi pas ?
Hélas ! Je nous ai déçu très tôt, puisque je me suis mariée à dix-sept ans, maman d’une petite fille à dix-huit ans, divorcée à vingt-et-un ans, remariée et maman une seconde fois, cette fois d’un petit garçon à vingt-deux ans, puis divorcée à vingt-quatre ans. Parcours très tumultueux d’une eau dormante devenue torrent déchaîné. Tout cela sans véritable amour, simplement par peur de moi-même et de mes ambitions qui c’était sûr n’aboutiraient jamais et ruineraient mes parents. Pendant ces deux échecs, et bien d’autres péripéties amoureuses ma mère me répétait sans cesse « qui trop embrasse mal étreint »
Elle avait raison : le fait que l’on dise « je t’aime » en toutes occasions, ne prouve pas la sincérité et la profondeur du sentiment que l’on ressent. Aime t’on sincèrement, du fond du cœur, dans les moindres détails et à tous moments l’être à qui on le dit ?
......................

 

Extrait de "Le prix de l'amour ou je t'aime"

livre à édité copyright SGDL

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Immonde idéal

 

Il est parti fier et innocent,

du haut de ses dix-huit ans.

Deux fois il s'est retourné et m'a souri.

Je l'ai regardé s'éloigner, droit comme un i.

J'ai levé la main bien haut, avec mes baisers pour l'accompagner.

Il est parti dans le monde et le bruit,

l'indifférence des gens et l'ennui,

il est parti.

Longtemps sur le quai de cette gare j'ai pleuré.

Il a grandit si vite,

le temps se précipite et nous enlève du ventre, la vie que nous allons donner.

Pour qui? Pourquoi?

Au nom de qui? Au nom de quoi?

Il fait froid, si froid.

Tombe la nuit...

Combien de temps suis-je restée sur le quai de cette gare?

Il n'est plus là, c'est vrai....

Il reviendra, je sais...

Il faut qu'il revienne.

 

Demain je lui écrirai combien il me manque,

demain je lui dirai, qu'il soit prudent.

Là-bas, il est parti comme tant d'autres déjà,

tels des apôtres,

pour que la paix soit notre...

 

Mères de tous pays écoutez ma prière,

nos enfants se battent, leur vigueur et leur jeunesse en bandoulière,

pour des idées ou une terre.

Avec courage et certitude ils se battent, à corps et à cris dans la foi

et la couardise de gradés planqués.

 

Ceux-là demain ne seront pas grands brûlés.

 

Dans quelques mois, quelques années,

mères de tous pays, nous reviendrons dans cette gare

Nous chercherons le fruit de nos entrailles.

Mais demain ne sera plus qu'une terre, construite

sur un tas de cendres et de morts,

génocide légal pour un immonde idéal.

 

Vos enfants... Nos enfants que nous pleurons,

mamans au coeur déchiré,

piétiné par l'envie et l'égocentrisme des hommes,

au nom d'un roi, d'un dieu ou d'un idéal...

Désirs primaires d'intellectuels primates,

rêvant d'absolu pouvoir,

ceux-là ne seront pas cul-de-jatte,

mais palabreront sur la patrie et le devoir...

 

Hélas ! Pour nos ventres,

ils n'auront aucun égard...

Faisant fi de notre désespoir,

toujours et encore

à nous,

ils demanderont de donner la vie à de futurs guerriers.

 

25/06/2006

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Il est avec toi toujours...

 

L'amour n'a pas d'âge,

il naît dans le coeur d'un enfant tel un oiseau soudain libéré d'un filet de braconnier,

comme dans celui d'une misère traînant carcasse, vers son dernier foyer.

 

Il fait grandir, il fait souffrir,

il embellit les êtres qui en sont baignés,

les enlaidit aussi d'une beauté douloureuse, quand il n'est pas exprimé.

Mais il est là,

dans tous les coeurs, prêt à éclore ou à succomber,

il est dans le regard du vieux devant les pas maladroits de l'enfant,

mémoire vivante du sien propre,

souvenir poupin des jours de cécité, qu'il a galvaudés à travailler.

 

Eclatant hommage à la vie et l'espoir,

prédateur puissant de la Haine, fils de la Liberté,

il enchaîne à la vie le coeur vieilli,

à la mort pourtant, le coeur enfant qui ne se laisse pas le temps.

 

Lunessences  08/12/2005

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Mon premier recueil "Emotions essences de vie"

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EMOTIONS ESSENCES DE VIE

Editions CHLOE DES LYS

BELGIQUE

 

Mon père

 

Ses joues ravagées de sillons profonds, sa peau couleur terre aride, le nez bosselé et courbé comme le bec d'un aigle

laissant échapper des narines évasées, la bouche aux lèvres charnues, dessinant encore aujourd'hui le même sourire accueillant depuis tant d'années m'attendrissent.

 

Ses sourcils broussailleux gris maintenant, abritent encore l'éclat d'acier de ses yeux, qui n'ont rien perdu de leur douceur malgré le temps.

Ce paysage vieilli, couleur sépia, si cher à mon coeur d'enfant me sourit, à moi, l'adulte écervelée et nomade, oubliant les peurs et les déceptions infligées.

 

Ce coeur d'amour rempli, me regarde tendrement, par delà les épreuves et le temps, m'aime comme avant, il abreuve de bonté et de douceur l'enfant qu'il reconnaît et a toujours aimé.

Une perle de pluie naît au coin de ses yeux d'océan tourmenté, elle raconte le bonheur passé, elle raconte l'amour donné et reçu, les heures passées à bercer l'enfant qui a grandi, comme l'espérance de pouvoir le gourmander longtemps, gentiment.

 

Son discours est plus lent et sa voix moins tonnante, qu'importe, il est là, devant l'entrée, il m'attend et ses bras sont aussi chauds et accueillants que dans mes souvenirs.

Je n'espère plus, je vis.

Je l'aime, le sait-il?

 

Lunessences le 10/05/2004

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Mon automne…



L’ennui doucement s’est glissé
Dans ma vie, même sous ma peau.
Hypocrite, il s’est immiscé
Au fond de mes yeux noirs corbeau.


Jour après jour d’un pas feutré,
L’ennui doucement s’est glissé.
Non, je ne l’ai pas vu venir,
Et tu as préféré partir.

Dans tes « je t’aime » et mes baisers,
Tel le brouillard d’un soir d’hiver,
L’ennui doucement s’est glissé,
Poudrant nos draps d’un goût amer.

Mes nuits de ton corps sont privées,
Mes soupirs ne sont plus de flammes,
Et « nous » se parfume de larmes…
L’ennui doucement s’est glissé.



10/11/2006



Lunessences
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Sans parole…Les vieux murs parlent, racontent,Des histoires de guerres et de paix.Tout ce que le temps surmonte,Et nul ne les entend jamais.Tout moussus on les démonte,Les vieux murs parlent, racontent,L’hiver, le froid, la misère,Les coquettes et leurs chimères.Souvent tristes mais sans honte,De bois, de terre ou de pierreLes vieux murs parlent racontentLa liberté, et ses frontières.A l’origine de contesIls sont mémoires de nos vies,Pourtant on nous en exproprie,Les vieux murs parlent, racontent.17/02/2007Lunessences
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Prière à l’oubliVivre sans toi est une lente agonie,les jours passent et s’étirent, rien de plus, rien de moins,Et mon cœur qui bat pour rien.Ma vie qui vire à l’inutile,Non-sens de l’existence que je nourris.Il est quotidien ce vide remplissant mon corps et mon cœur.Mon univers se résume à toi, et tu n’es plus là.Je me noie.C’est le silence qui m’étouffe, me pèse,je ne veux pas mourir dans ce vide,en apnée d’amour, en trop-plein de chagrin…Initiale dont je crains la majuscule,Grand F de folie.Electriques, mécaniques, j’orchestre autour de moiune cacophonie violente de bruits, pour t’oublier.Grotesques, absurdes, ils sont morts eux aussi,L’oubli me fuit.Vivre ou mourir, si j’avais le choix !Non ! Douleur je suis,intérimaire de ma vie depuis…Tu étais le bruit vivant, tu étais ma vie,Toi mon fils, celui qu’on m’a pris.08/02/2007Lunessences

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