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Une douce passivité

Songerie

 

On est tenu à des efforts,

De l'enfance jusqu'au vieil âge.

Chacun eut son lot en partage

De misères affectant le corps.

 

Est un bien heureux privilège

De se sentir, une fois vieux,

Resté ardent et envieux

De provoquer des sortilèges.

 

Il est donné à maints artistes.

Qui ont conservé leur talent

Et demeurent aussi brillants.

C'est que leur énergie persiste.

 

M'est douce la passivité!

Serein, mon être se propose

Portes et fenêtres bien closes,

De perdre toute gravité.

 

30 juillet 2018

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Sur un fil fragile

Avec une hâte légère
la lumière du jour se déplie
allume les nids de branches
fait chanter les arbres

me fait
danser
avec les mots
ailés

sur le fil fragile
de la vie

Martine Rouhart

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Un indicible bonheur

À Alain

Au cours des heures, le temps change,

Saveurs et couleurs se mélangent.

Au ciel, tout dépend du soleil,

Rien ne reste longtemps pareil.

 

Je prends un savoureux plaisir

À rejoindre les blancs nuages.

Certains stagnent, d'autres voyagent,

En ne cessant de s'épaissir.

 

Ce jour, je contemple le fleuve.

Suis attendrie par sa beauté.

M'éblouit son immensité.

Des milliers d'étoiles y pleuvent.

 

Sous l'ombre d'un saule pleureur

     Me sens envahie d'un bien-être

Que je ne saurais reconnaître.

C'est un indicible bonheur.

 

29 juillet 2018

 

 

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Salut la vie!

Ce jour a pour nom Samedi.
Je l'accueille dans le silence,
Et la lumière sans brillance.
Y est discrète l'énergie.

Je ne ressens aucune envie
Lors m'abandonne à satisfaire
Ma liberté de ne rien faire.
Je pars en une rêverie.

Comment en suis-je arrivée là,
Trouvant normale l'inertie?
Soudain mon être réagit:
Précieux est l'instant qui bat.

Souvent l'emplit la poésie
Ou s'y love un troublant mystère.
S'émerveiller est nécessaire.
Ce samedi, salut la vie!

28 juillet 2018

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J'aimerais

Dans la chaleur de l'étéDans le froid de l'hiverDans les couleurs de l'automneQuand le printemps renaîtJ'aimerais savoirDans le silence de la nuitDans le bruit des villesIci ou ailleursQuand je risQuand je pleureJ'aimerais savoirAu milieu de nulle partSeule dans la fouleQuand je suis perdueQuand je me retrouveQuand je danse sous les étoilesJ'aimerais savoirJ'aimerais savoirSi tu penses à moiComme je pense à toi
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Radotages

 

Étant passive ou occupée, nombreuses fois

Je me surprends à radoter à haute voix.

J'émets des sons formant toujours la même strophe.

Se répétant distinctement, ils m'apostrophent.

 

Mon corps se plaint, se lamente, ne sais pourquoi.

L'étrange litanie que j'entends en fait foi.

Son message muet gandement m'importune.

Je n'ai aucun recours, s'impose la fortune.

 

J'aime à me souvenir du joyeux radotage

De ma douce maman, à la fin de son âge.

  Souriante, elle chantonnait égrenant

Des notes l'immergeant en un ancien printemps.

 

Elle voulait savoir si causait une gêne

Le bruit que répandait sans cesse sa rengaine.

Déranger tant soit peu semblait l'embarrasser.

Et moi, j'avais souvent l'envie de l'embrasser.

 

27 juillet 2018

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Ces jours-là, la splendeur des étoiles allégeait ses pensées.

 

Combat des âmes. Fugues amplifiées.

 

Face aux aspérités du temps,

 

l’ horizon très loin et la rose des vents.

 

Personnages ancrés dans le sol, comme les arbres.

 

Défis dociles. Bagatelles et mystères nécessaires.

 

Ton cœur lit l’avenir dans ses yeux

 

avec le souffle de ses ailes

 

qui file entre tes doigts.

 

A Mondeville,

 

Julien Boulier

poème déposé Sacem code oeuvre 3440136411 

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Le non retour

 

Un faible courant d'énergie

Me tire de la somnolence

Où me fit sombrer le silence.

Elle me maintint engourdie.

 

J'ouvre les yeux à lumière.

Rien ne se passe d'étonnant.

Dans l'immense tableau vivant,

La vie s'écoule coutumière.

 

Quand le décor reste figé,

Sans charmantes métamorphoses,

Mon être affaibli se repose,

De nul ennui n'est affligé.

 

Or s'affaiblit, de jour en jour,

La force me gardant en vie.

Dans un va et vient, je survis.

Jamais  ne pense au non retour.

 

26 juillet 2018

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Au-dessus des nuages

Après l’intimité de la nuit
me voilà à peu près debout
mais cela ne suffit pas
il reste à marcher
en pensée
dans le soleil incliné
jusqu’au-dessus des nuages
pour que la vie
soit plus belle
que simplement la vie

Martine Rouhart

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TOI L'OISEAU...

Toi l'oiseau qui sans relâche flirte avec le ciel

As-tu dans ton plumage le goût de l'éternel?

Et lorsque tout en douceur s'élève ton chant

Résonne-t-il comme un hommage à un Dieu vivant?

Lorsque tes ailes frémissent caressées par l'été

Mélange subtil de soleil et de vent léger

Ta tête si fragile et ton corps ne font qu'un

Et en parfaite osmose se livrent à l'embrun.

Toi l'oiseau, toi qui fait rêver nos cœurs d'enfants

As-tu sur ta route croisé quelques revenants?

Et t'ont-ils soulagé, adressé un sourire

Et glissé que là-haut, enfin la joie respire...

Crois-tu qu'en les frôlant dans un doux bruissement

De tes ailes malicieuses et combien prometteuses

Ils sentiront couler au creux de leur néant

Toute la mélancolie de nos cœurs trop aimants?

J.G.

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12273288490?profile=originalRien de tel qu’un « Polar » pour agrémenter une journée sous le soleil du Midi de la France. 

Après plusieurs jours de travail intense, je me suis permis de m’offrir une récompense bien méritée.  Pas de remord, une fois n’est pas coutume, je me saisis du roman de Dominique Edler avant de me diriger vers Narbonne Plage.  Envie de fainéantise, je n’avais d’autre intention que de me coucher sur le sable.  Petite place à l’ombre, inutile de chercher le silence, ce dernier devient rare lorsque les vacances sont de saison.  Je me demande par ailleurs ce qui pousse les humains à hurler plus que de raison lorsqu’ils se sentent heureux.  Est-ce que le respect des autres ne fait plus partie de nos civilisations ?  Sérieusement, je me pose la question.

Narbonne Plage en compagnie d'un romans de Dominique Edler, la journée répondra-t-elle à mes attentes ?

Qui est donc cet auteur qui semble grimper vers un probable succès ?

Dominique Edler est né en 1951 à Bar-sur-Aube. Ancien enseignant, animateur radio (hm, hm), puis employé, il écrit depuis plus de trente ans. Auteur de plus d'une centaine de nouvelles de genres très divers: policières, satiriques, fantastiques et de Science-Fiction, genres divers, non publiés.

Il faudra attendre 2010 pour qu’un éditeur s’intéresse à l’écrivain.  Un an plus tard, le premier opus des enquêtes de Didier Rouque, un privé téméraire, est publié aux Éditions « Le Pythagore »12273289694?profile=original

Le livre que j’ai entre les mains porte le titre de « Le privé sans visage ».  Livre d’actualité puisque la coupe du monde de football vient d’éteindre ses projecteurs, ne soyez pas impatient, vous allez comprendre.

Une jeune femme est poursuivie.  Désespérée, elle quitte sa voiture et vêtue comme si elle se rendait à un rendez-vous mondain, gravit la montagne pour finalement tomber nez à nez avec le privé préféré de l’auteur.  Rapidement, elle dévoile qu’elle possède une copie de tous les dossiers « secrets » de la FIFA.  Une bombe qui risque d’éclabousser pas mal de monde, et nul ne s'étonnera de la présence de tueurs motivés qui lui colle au train, l’arrière de préférence.  Heureusement pour notre héroïne et pour l'auteur, les chasseurs se montrent particulièrement maladroits.

Lecteurs, accrochez-vous, l’aventure est lancée et si vous manquez de souffle, il faudra vous y faire, l’auteur ne vous laissera aucun instant de répit. 

Tant pis pour les coups de soleil, j’en suis arrivé à oublier le tube de crème solaire et preuve qu’un roman policier peut être captivant, je n’ai glissé aucun regard vers les monokinis qui entourent l’emplacement de mon parasol.

Restons honnêtes, nous ne sommes pas en présence de l’œuvre de Victor Hugo, mais qu’à cela ne tienne, ce n’est pas non plus le but recherché.  12273289479?profile=original

Dominique Edler possède le talent des narrateurs à suspens.  Mélange de Simenon et peut-être d’Henry Verne il ne prend pas le lecteur par-dessus la jambe, bien au contraire.  

Le récit est documenté.  Il nous offre le plaisir des voyages au cœur de villes et villages et décrit ces derniers avec le sens du détail sans toutefois s'appesantir sur de trop lourdes descriptions.  Le lecteur s'en trouve ravi.  Je reste persuadé que certaines régions devraient récompenser ce genre de  roman pour, par leurs écrits, les avoir mis en exergue.  Jolie balade touristique menée tambour battant, car ne l’oublions pas, les méchants sont à la poursuite de la cliente de notre privé qui, ne gâtons pas notre plaisir, semble jolie (la cliente, pas le privé).  Au diable les fausses pudibonderies, osons reconnaître que nous aimons la beauté quand elle se présente...   À propos de beautés, amateurs de voitures, régalez-vous.

En résumé, la journée s’est éteinte sans que je m’en aperçoive.  La plage était déserte, le vent s’était levé et la dernière page me fit promettre de me jeter sur le prochain roman de Dominique Edler. 

S’attaquer à la FIFA en pleine coupe du monde, il fallait l’oser.

Petit coup de chapeau à la maison d’édition « Le Pythagore ».  Le livre est agréable à tenir, le papier de qualité et le prix plus que démocratique. 

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CETTE OBSCURE CLARTÉ QUI TOMBE DES ÉTOILES

12273290287?profile=original
Je demande pardon à la vie
quand le doute m’éloigne du merveilleux.
 
Je demande pardon à la vie 
quand mon bel enthousiasme 
ressemble à un soufflé refroidi.
Je demande pardon à la vie
d’oublier la rose, le bleuet, le coquelicot
et la douceur du tout premier rayon
qui vient caresser mon visage.
 
Je demande pardon à la vie 
quand l’odeur du pain grillé 
ne me fait pas bondir 
hors du lit, au petit matin,
avec un appétit d’ogresse.
 
Je demande pardon à la vie 
quand le chuintement de la Bialetti 
n’appelle plus vers moi, 
le doigt pointé du monsieur à la moustache,
en invitation, à déguster
le meilleur café torréfié du monde.
 
Je demande pardon à la vie 
quand perdue dans des chimères, 
je cède au facile chant des sirènes
et me laisse charmer en discount
par des promesses de bonheur en boîte
et réveils en gueule de bois.
 
Je dis merci à la vie 
quand elle se rappelle à moi 
en des riens délicieux
pour l’aimer encore, 
quand je me sens trahie 
et qu’elle me semble amère, 
et de l’aimer toujours 
d’une foi aveugle, absurde et rassurante,
certaine que, dans une heure ou demain, 
un miracle ordinaire viendra me cueillir 
pour en célébrer la beauté lumineuse.
 
(Je demande pardon à l’écriture,
pour les anaphores un peu légères 
et à Racine pour l'emprunt de l’oxymore …)
 
Pascale Landriq
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Ma solitude

 

Alternent l'ombre et la brillance.

D'imprévisibles changements

Se font inévitablement,

Durant le cours de l'existence.

 

Je fus longtemps fort enjouée

Trouvais le moyen d'être heureuse,

Aimais me sentir amoureuse.

À l'espérance était vouée.

 

J'avais tenu pour certitude,

Après de persistants efforts,

Que je vivrais dans le confort,

Pouvant choisir mes habitudes.

 

Or décide la providence,

     N'existent plus ceux que j'aimais.

L'oubli enferme les regrets,

De la colère me dispense.

 

24 juillet 2018

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Une innocente pensée

 

Dans le silence de l'instant,

Suis immergée dans la tendresse,

Reçois un courant d'allégresse

Vais-je retrouver mon allant?

 

L'énergie, me rendant active,

S'est affaiblie normalement.

Or désormais, fort fréquemment,

N'ai que le choix d'être pensive.

 

Certes j'existe comme si

Ne cesserait mon existence,

Or je subis les exigences

De mon corps et de mon esprit.

 

Se pourrait-il que par magie

S'active en moi l'exubérance?

Elle créait une ambiance

Rendant savoureuse ma vie.

 

23 juillet 2018

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La toile

Toile blanche, tu m'attires et m'inquiètes à la fois,
Saurais-je te donner, ce qu'il y a en moi ?
Visages, émotions du monde qui m'entoure,
Source intarissable de révolte et d'amour.

Chaque vie est unique et tout parcours aussi,
Mes pinceaux et mes mains se lancent un défi,
Ne surtout pas trahir l'âme aperçue d'un enfant,
D'un homme ou d'une femme, captée un court instant.

Les droits de l'homme nous ont tous déclaré égaux,
Intention très louable, utopique tableau,
Quand des milliers se meurent en n'ayant rien vécu
Qu'une triste misère, d'autres dorment repus.

Je n'ai aucun pouvoir, Messieurs qu'on nomme Grands,
Sinon la liberté de peindre tous ces gents,
Qu'ils soient bruns, noirs ou blancs, au fond qu'importe peu,
Prenons quelques instants pour les regarder mieux.

Toile blanche, tu m'appelles et me suggères encore,
L'énigme d'un regard ou la beauté d'un corps,
Déposer la lumière qui perle au bord des cils,
Ou creusant des rides ... cela importe t'-il ?

Danielle Bellefroid

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Un message troublant

À Jacques

 

Certains messages nous surprennent

En nous apportant du plaisir.

Or d'autres causent de la peine,

On souhaite s'en dessaisir.

 

Tu me confies, sereinement,

Que tu prépares ton voyage,

Pensant qu'il ne serait pas sage

De tout laisser à l'avenant.

 

Ton aveu me laisse troublée.

Tu accueilles l'idée d'urgence

Qui te paraît une évidence.

Sans bagages, faut s'en aller.

 

C'est le départ de ceux que j'aime

Que je ne peux envisager.

Ô que le temps garde inchangées

Ton ardeur et ta foi suprêmes.

 

21 juillet 2018

 

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