Toi l'oiseau qui sans relâche flirte avec le ciel
As-tu dans ton plumage le goût de l'éternel?
Et lorsque tout en douceur s'élève ton chant
Résonne-t-il comme un hommage à un Dieu vivant?
Lorsque tes ailes frémissent caressées par l'été
Mélange subtil de soleil et de vent léger
Ta tête si fragile et ton corps ne font qu'un
Et en parfaite osmose se livrent à l'embrun.
Toi l'oiseau, toi qui fait rêver nos cœurs d'enfants
As-tu sur ta route croisé quelques revenants?
Et t'ont-ils soulagé, adressé un sourire
Et glissé que là-haut, enfin la joie respire...
Crois-tu qu'en les frôlant dans un doux bruissement
De tes ailes malicieuses et combien prometteuses
Ils sentiront couler au creux de leur néant
Toute la mélancolie de nos cœurs trop aimants?
J.G.
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