Un faible courant d'énergie
Me tire de la somnolence
Où me fit sombrer le silence.
Elle me maintint engourdie.
J'ouvre les yeux à lumière.
Rien ne se passe d'étonnant.
Dans l'immense tableau vivant,
La vie s'écoule coutumière.
Quand le décor reste figé,
Sans charmantes métamorphoses,
Mon être affaibli se repose,
De nul ennui n'est affligé.
Or s'affaiblit, de jour en jour,
La force me gardant en vie.
Dans un va et vient, je survis.
Jamais ne pense au non retour.
26 juillet 2018
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