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Le privé sans visage – Dominique Edler

12273288490?profile=originalRien de tel qu’un « Polar » pour agrémenter une journée sous le soleil du Midi de la France. 

Après plusieurs jours de travail intense, je me suis permis de m’offrir une récompense bien méritée.  Pas de remord, une fois n’est pas coutume, je me saisis du roman de Dominique Edler avant de me diriger vers Narbonne Plage.  Envie de fainéantise, je n’avais d’autre intention que de me coucher sur le sable.  Petite place à l’ombre, inutile de chercher le silence, ce dernier devient rare lorsque les vacances sont de saison.  Je me demande par ailleurs ce qui pousse les humains à hurler plus que de raison lorsqu’ils se sentent heureux.  Est-ce que le respect des autres ne fait plus partie de nos civilisations ?  Sérieusement, je me pose la question.

Narbonne Plage en compagnie d'un romans de Dominique Edler, la journée répondra-t-elle à mes attentes ?

Qui est donc cet auteur qui semble grimper vers un probable succès ?

Dominique Edler est né en 1951 à Bar-sur-Aube. Ancien enseignant, animateur radio (hm, hm), puis employé, il écrit depuis plus de trente ans. Auteur de plus d'une centaine de nouvelles de genres très divers: policières, satiriques, fantastiques et de Science-Fiction, genres divers, non publiés.

Il faudra attendre 2010 pour qu’un éditeur s’intéresse à l’écrivain.  Un an plus tard, le premier opus des enquêtes de Didier Rouque, un privé téméraire, est publié aux Éditions « Le Pythagore »12273289694?profile=original

Le livre que j’ai entre les mains porte le titre de « Le privé sans visage ».  Livre d’actualité puisque la coupe du monde de football vient d’éteindre ses projecteurs, ne soyez pas impatient, vous allez comprendre.

Une jeune femme est poursuivie.  Désespérée, elle quitte sa voiture et vêtue comme si elle se rendait à un rendez-vous mondain, gravit la montagne pour finalement tomber nez à nez avec le privé préféré de l’auteur.  Rapidement, elle dévoile qu’elle possède une copie de tous les dossiers « secrets » de la FIFA.  Une bombe qui risque d’éclabousser pas mal de monde, et nul ne s'étonnera de la présence de tueurs motivés qui lui colle au train, l’arrière de préférence.  Heureusement pour notre héroïne et pour l'auteur, les chasseurs se montrent particulièrement maladroits.

Lecteurs, accrochez-vous, l’aventure est lancée et si vous manquez de souffle, il faudra vous y faire, l’auteur ne vous laissera aucun instant de répit. 

Tant pis pour les coups de soleil, j’en suis arrivé à oublier le tube de crème solaire et preuve qu’un roman policier peut être captivant, je n’ai glissé aucun regard vers les monokinis qui entourent l’emplacement de mon parasol.

Restons honnêtes, nous ne sommes pas en présence de l’œuvre de Victor Hugo, mais qu’à cela ne tienne, ce n’est pas non plus le but recherché.  12273289479?profile=original

Dominique Edler possède le talent des narrateurs à suspens.  Mélange de Simenon et peut-être d’Henry Verne il ne prend pas le lecteur par-dessus la jambe, bien au contraire.  

Le récit est documenté.  Il nous offre le plaisir des voyages au cœur de villes et villages et décrit ces derniers avec le sens du détail sans toutefois s'appesantir sur de trop lourdes descriptions.  Le lecteur s'en trouve ravi.  Je reste persuadé que certaines régions devraient récompenser ce genre de  roman pour, par leurs écrits, les avoir mis en exergue.  Jolie balade touristique menée tambour battant, car ne l’oublions pas, les méchants sont à la poursuite de la cliente de notre privé qui, ne gâtons pas notre plaisir, semble jolie (la cliente, pas le privé).  Au diable les fausses pudibonderies, osons reconnaître que nous aimons la beauté quand elle se présente...   À propos de beautés, amateurs de voitures, régalez-vous.

En résumé, la journée s’est éteinte sans que je m’en aperçoive.  La plage était déserte, le vent s’était levé et la dernière page me fit promettre de me jeter sur le prochain roman de Dominique Edler. 

S’attaquer à la FIFA en pleine coupe du monde, il fallait l’oser.

Petit coup de chapeau à la maison d’édition « Le Pythagore ».  Le livre est agréable à tenir, le papier de qualité et le prix plus que démocratique. 

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