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Sur le parvis de la maison,

 

une rivière, seule,

 

et le lière frissonne.

 

Jour après jour, assise déjà devant la sculpture,

 

l’herbe se déploie.

 

Et ton rôle apparait.

 

Rêver, jusqu’au village,

 

Le chapeau vissé sur la tête,

 

le jour déclinant à peine,

 

sous une myriade de lumières.

 

Leurs variations abreuvent la caméra.

 

Vides nous sommes

 

sans ces royaumes végétaux.

 

Julien Boulier   le 18 février 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3434857311

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Quatrains chaotiques

Une ombre qui t’appelle
À modeler une poésie en déroute
Une poésie qui asphyxie
La dormition de nos attentes

L’étreinte de nos corps sommeille
Singulière débauche de senteurs
L’œil accompagne un geste furtif
Que de grimaces ces déchirures

Jeter l’aube d’un matin d’hiver
Ordonner le paysage de nos corps dénoués
Lever ces masques de carton-pâte tous pareils
Découper le temps aux fissures du réel

D’un même regard pétri de silence
Secoués par l’envolée du vent
Le dos plie, poitrine écrasée
Où sont passées nos mains légères ?

12273271675?profile=original

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Noblesse oblige

En hommage à Charlotte et Lulu

Quand Serge Gainsbourg disparut
Laissant un brillant héritage,
Il n'y eut aucun bavardage,
Une discrétion absolue.

N'avait pas fait de testament
Or ne survint aucun blocage
Quand se déroula le partage.
Il finit agréablement.

On ne sait pas qui a des droits
Sur les créations du poète.
La complicité est parfaite,
Les révèlent diverses voix.

Ses deux enfants, très dynamiques,
Eurent un parcours rigoureux.
Ils rendirent leur père heureux.
Se souviennent de son éthique.

Noblesse oblige les bien nés.
Allégés, ils se sentent libres.
Le savoir faire les enivre,
Non l'envie d'être fortuné.

16 février 2018

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LA TÊTE A L'ENVERS...

Comme une onde de tendresse

Dans ce monde de brutes

Ton sourire me transperce

Et j'arrête la lutte...

Dans cocon de douceur

Je me retrouve enfin

Et je quitte mes peurs

Tu aiguises mes faims...

Une aube bénéfique

Eclaire mon univers

Et c'est un peu magique...

J'ai la tête à l'envers!

J.G.

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Ne sont pas si loin ceux qui,

par leur main, ont dessiné

le crépuscule, celui des cathédrales

ou celui des femmes oiseaux.

La pluie cinglant, entrez !

A la lisière des forêts,

jusqu’au bout de leurs feuilles.

Qui peut-être nous précède ?

Accrochez à l’entrée

le tableau de ces silhouettes.

Julien Boulier le 15 février 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3434786911

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Voile de lumière,

passé toujours présent,

tu es là, inoubliable

Attendre que le regard s’éparpille, ici. 

Une fenêtre de sable, un profond sommeil.

Invisibles chemins qui nous mènent, vacillants, à l’envers du monde.

Et désormais, sans mot dire, à chaque pas, l’âme plonge plus loin.

Julien Boulier   le 20 juin 2008

poème déposé Sacem code oeuvre 3434787511 

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Arbre, tes branches chantent l’abandon et la sagesse.

Et pourtant tu sèmes la beauté de ces visions argentées.

Si éloigné et si proche.

O toi qui bats des ailes

aux différentes variations du vent et des lumières.

Les voiles gonflées, tu suis ton chemin, comme des notes jouées

les unes après les autres,

chacune ayant son importance par rapport aux autres.

Merci pour ta neutralité.

Tu joues une partition ou une mélopée improvisée

comme un chant porté par le jour,

emporté par la nuit.

Julien Boulier le 15 février 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3434775011

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Alors que des personnes n'ayant aucune formation juridique se hâtent de conclure que: vivant aux États-Unis un français a le droit de déshériter ses enfants légitimes, il convient de préciser la façon de le faire en toute légalité.

Quand les héritiers d'une personne, décédée en Californie, se prévalent d'un testament olographe écrit en français, en France, il convient de savoir si les exigences de la loi californienne régissant cette forme de testament ont été ou non respectées.

Le code civil français ne mentionne pas de témoins lors de la rédaction d'un testament olographe mais il l'assujettit à certaines exigences. Il est impératif qu'il respecte la réserve héréditaire. Le droit californien ne prévoit pas de réserve mais exige la présence de deux témoins.

Apparemment, le dernier testament de Johnny Hallyday rédigé en l'an 2014
à Marnes- la-Coquette n'est valable ni en France ni aux Etats-unis.

Montréal, 14 février 2018

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De tout coeur avec Laura et David

     Soliloque

Quand un chagrin est douloureux,
Imposé par la providence,
On souffre en gardant le silence.
Etre blessés rend coléreux.

Lors, on ne peut se résigner
À ne pas attaquer de même,
Avec une énergie extrême.
Ne sert à rien de s'indigner.

Laura, David, sont les victimes
D'une triste sorcellerie.
Ils en restent endoloris,
Partagent un effroi intime.

Ils désiraient réparation.
Consulté un brillant juriste,
Toujours prudent et réaliste,
Sans tarder ouvrit une action.

Si le ténébreux testament
Ne m'était pas inaccessible,
Il me serait certes possible
De l'évaluer clairement.

14 février 2018

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Nouvelles et commentaires

Soliloque

L'ignominie indigne encore.
Nombreux torts sont insupportables.
Deviennent certes méprisables
Ceux qui font ce que l'on abhorre.

De nuisibles comportements
Souvent n'entraînent pas de peine.
Lors rien d'inquiétant ne freine
Les auteurs d'actes éprouvants.

Les scandales, mis au grand jour,
Ecoeurent et font craindre le pire.
Il semble que le mal empire.
On ne peut plus croire en l'amour.

Sont jouissives, profitables,
Les richesses bien mal acquises.
L'appât du gain souvent s'aiguise,
Rendant les méfaits innombrables.

La justice providentielle
Parfois inflige le remords;
À moins, que ce ne soit du sort
La punition la plus cruelle.

Ce châtiment est souhaitable
Or a du mal à s'exercer.
Il est rare, chacun le sait,
De se reconnaître coupable.

Le flot des mauvaises nouvelles
Alourdit le coeur et l'esprit.
On accueille des partis-pris.
Les certitudes se morcèllent.

Pourtant des défis se proposent.
L'immense courage éblouit.
La générosité ravit.
Surgissent des apothéoses.



13 février 2018

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Le rêveur croyait avoir perdu ton sourire.

Je dirais qu’assis là, Il acceptait le fait

de ne plus pouvoir s’en souvenir.

Impressionnante patience.

S’adonner alors

à tout autre cheminement de l’âme,

toutes sortes de lectures,

activités et insondables rapprochements,

le mena à ce dénouement qui fut,

à ceci près, un trait de dessin

le représentant au figuré

au détour d’un croquis

esquissé sur feuille d’un de ses précieux carnets.

Julien Boulier le 13 février 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3434704311

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Au même endroit, alors que la tempête surgit

 

à la fin d’un autre hiver, nous avons contemplé

 

un bref instant sa robe cristalline.

 

Les souvenirs bondissent,

 

couchés sur les plages

 

comme des vagues sur des feuilles de papier.

 

Des vagues dans un livre.

 

Marcher le long des phrases

 

et observer la beauté des lumières d’hiver.

 

Pas davantage ; juste s’arrêter

 

et respirer les embruns, hissant la tête

 

avec lenteur comme pour se plonger

 

dans les flots,  les phrases et les mots.

 

Julien Boulier   le 12 février 2018

poème déposé Sacem code oeuvre  3434655311

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Dans la brillance énergisante

Soliloque

De ce qu'on attend rien n'arrive;
Ne sont pas stables les données.
Que de rêves abandonnés
Qui s'éloignent à la dérive!

La providence est l'énergie
Qui nous déloge d'une place,
Nous prive de certaines grâces
Nous désole ou nous réjouit.

Des caresses et des blessures
Nous causent de constants émois.
Inéluctables bien des fois,
Sont atroces des déchirures.

Quand mon corps ne recevra plus
La force le faisant survivre,
Tout seul se fermera le livre
Que jamais personne ne lut.

En cet instant, dans la brillance,
Je couve l'agréable envie
De dire merci à la vie.
Me protège sa providence.


12 février 2018

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JE LA VOYAIS

Comme un soupir sur la mer immense,
le vent brodait l’écume sur les flots, à l'aurore..
et voguait mon rêve chargé d'espérances,
vers l'ile de la tendresse,ce royaume de ses yeux..

Je la voyais ,belle aux pieds nus,
debout sur le sable,regardant l'immense étendue,
le ressac la caressant avec le murmure de ses eaux,
ta tête penchée,souriant au langage des flots..

(LES RIMES DU LAC)

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Etrange litanie. C’est cà !

 

Derrière la table, c’est-à-dire les yeux

 

fixant la mer et cherchant aussi l’absence

 

à travers les lignes des livres.

 

Incertitude ou présence de la pensée.

 

O jour  ou  nuit, réapparais !

 

Approche-toi  et la pendule dira

 

quel météore a surgi du ciel.

 

En toi les étoiles tomberont

 

comme les glycines

 

et cette vision, nous la ferons s’éparpiller

 

dans la douceur éblouissante

 

de la lumière.

 

Julien Boulier   le 11 février 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3434609511 

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Les paupières fermées ou les yeux grands ouverts.

 

Prononcer ton nom.

 

Délices enserrant nos mains,

 

les voiliers sillonnent l’océan de ta silhouette,

 

et tu danses.

 

Tu fredonnes l’épopée qui sous ton regard,

 

parcourt ce livre d’un trait.

 

Rappele-toi quand à notre rencontre,

 

nous cherchions l’heure où l’arbre est dans nos rêves,

 

où la forêt est suspendue dans le temps,

 

où nos pas évoluent sur un fil tendu dans l’espace,

 

puis continuent le long des chemins,

 

la tête dans les étoiles.

 

Julien Boulier     le 11 février 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3434606411

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Mon château de Combault

 Mon chateau de Combaultundefined

Merci chère Claudine amie

c'est de ta part tout gentil

de t'intéresser à mes racines, mon ancrage

Une bribe d'évocation de mon jeune âge.

Mais écoute  « Ah mon beau Château ! »

ne veut pas du tout dire ici :  aristos !

 

C'était un château, tout simple accueil pour des orphelins

- et/ou enfants dans la tourmente - mais chaleureux enfin.

De dehors et dedans, il s’est peu à peu retapé

Et nous eûmes après bien des années du bon mobilier

Et l’essentiel du nécessaire par des dons américains,

Lesquels, une fois que je n'avais plus rien de rien

soudain un matin à me mettre

ont offert une bourse pour me revêtir des pied à la tête.

 

Ce n'était pas le grand train de la Pompadour  !

Cependant nous étions choyés avec amour.

Mais j'ai le souvenir d'une scène de désespoir un matin :

Danièle qui s’enfuit pied nus dans la neige en pleurant,

trop de blessure au coeur faisant remonter son lourd chagrin.

 

Tous les châteaux ne sont pas en Espagne

Mais la beauté de la nature était mon mas de cocagne !

Oui, tous les 400 coups m’apparaissent pittoresques,

Plein d'innocence et parfois même Ubuesques,

À tout âge, dans ce monde de lilliputiens

Qui faisaient valoir leurs belles lois sans frein

Pour que règnent  JUSTICE, PARTAGE et SOUTIEN.

 

!?! Mais où étaient passés tous les monos cette nuit, 

Où nous fûmes réveillés par les plus grands illico

pour nous habiller en hâte dans le bruit,

incités à aller tous faire pipi dans les lavabos,

Et faire de folles glissades dans le grand préau,

 

Puis sortir sur le perron sous la lune ahurie

Voir les grands donner un ticket de métro à Annie

Et une banane afin d’aller prendre le car  pour Paris 

Et lorsqu’elle obéissait, la rappeler à grands cris !?!

 

Mon château n’était pas celui d’aristocrates huppés

Mais celui d’une bande de gosses d’amour assoiffés

Qui étaient heureux de vivre dans l’art et la beauté

À travers, la musique, les pratiques artisanales renouvelées

Les fêtes, les chants et danses, dans leurs parc et forêt.  

 

Ah ! Pour rien au monde je n’échangerais mon enfance

Quand dans ma vision intérieure, elle surgit et danse

Mais j’aime la voir ainsi riche et joyeuse, qui recommence.

 

 

 

 

 

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Instants poétiques

Je prends un zéro et le pose.
Il ne va rien multiplier,
Crée un espace singulier
Où en flânant, je me repose.

Profitant d'un parfait silence,
Je n'ai pas l'envie de bouger,
De me distraire, ou de manger.
J'existe dans l'inappétence.

Soudain, me rends à l'évidence
D'être arrivée en un ailleurs,
Ressens une douce ferveur
Et de la crainte, en alternance.

Je retrouve ma résidence
Me sentant chargée d'énergie.
Lors médite sur ma survie
Et les émois de mon errance.

Je les transcris, sans me forcer,
En des mots pleinement sincères.
Ils reflètent de la lumière.

Se loveront dans mon passé.

10 février 2018

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