Une ombre qui t’appelle
À modeler une poésie en déroute
Une poésie qui asphyxie
La dormition de nos attentes
L’étreinte de nos corps sommeille
Singulière débauche de senteurs
L’œil accompagne un geste furtif
Que de grimaces ces déchirures
Jeter l’aube d’un matin d’hiver
Ordonner le paysage de nos corps dénoués
Lever ces masques de carton-pâte tous pareils
Découper le temps aux fissures du réel
D’un même regard pétri de silence
Secoués par l’envolée du vent
Le dos plie, poitrine écrasée
Où sont passées nos mains légères ?
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