Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

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Même si l'acteur met un certain temps à s'imprégner de la conception de son réalisateur, il n'y échappe pas,surtout si le réalisateur, ici Yann VALAIN, " voit plus loin que l'horizon" comme le dit le poète et la chanson...

Je partais sur ce rôle principal, en me disant, pour simplifier, pourquoi mon personnage, Franck Colombier, ne "dégommerait " pas tous les terroristes sur son passage - je caricature ma position - .

Puis, peu à peu, j'ai compris la volonté et la conviction de Yann : Franck Colombier est un homme qui a accumulé les "neutralisations " et ce qui va se passer dans sa dernière mission va faire office de trauma remuant tout son passé lourd de combattant de l'ombre.

Irréaliste ? Je ne le pense pas, car, dans mes études de Psychologie, nous passions du temps à étudier le basculement produit chez FREUD par l'étude des "névroses traumatiques ou névroses de guerre " et qui lui fit échafauder sa deuxième topique : Moi/ça/Surmoi, dépassant et complétant la première Inconscient/Préconscient/Conscient...

Les "névroses traumatiques" qui n'en a pas entendu parlé depuis la Guerre du Golfe et autres guerres modernes...Qui n'a pas entendu parler, avec d'autres personnels, du blues et des suicides de policiers dans nos commissariats ?

Ainsi ce film, modestement filmé au Iphone, trace un itinéraire singulier, humain, d'un de ses soldats obscurs qui travaillent, chacun à son poste, à notre protection.

Franck est un simple fonctionnaire qui vit sa vie sans les fastes d'un James Bond, il est comme nous et nous comprend.

Là où Franck va "craquer" c'est justement au cœur de notre humanité : l'enfance cet avenir que détruisent les terroristes sans états d'âme, comme ils tentent de détruire aussi les témoignages architecturaux de l'Histoire des Hommes.

Je tiens  à faire connaître ce film au-delà des frontières de la France : en BELGIQUE et ailleurs...

AIDEZ-MOI en le partageant avec vos ami(e)s et sur les réseaux sociaux.

Anti-terrorisme LE DERNIER ORDRE.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Michel SIDOBRE

Les recueils de Michel Sidobre à la FNAC

Voix vivante de Méditerranée

Michel Sidobre Acteur

 

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Vive le Collège

                                                   Selon la logique génétique il me reste treize printemps. Ce qui correspond à ma naissance jusqu'à l'entrée en 6 ème au collège. Je vais devoir pendant ce parcours sublime et restant apprendre à lire, écrire,compter, m'adapter socialement afin de ne pas être ridicule à pénétrer ce radical changement qu'est l'entrée au collège.

                                                   Dire qu'il n'y aurait pas une certaine appréhension serait mentir. Tout ce qui est nouveau commence toujours par nous faire peur . Après un certain temps, dès le premier pas franchi, on se sent d'avantage en sécurité et la peur finit par disparaître. Il faut donc se préparer à vaincre cette peur et bien travailler à l'école primaire en se donnant les bonnes bases de réflexion pour aborder le collège.

                                                    D'abord avec tout ce que j'ai entendu dans ma vie antérieure et tout ce que j'y ai fait il va falloir m'en défaire progressivement. Ce fameux vécu à l'origine de bien des souffrances et que je n'arrive pas à résoudre complètement malgré tant d'efforts déployés je vais le ranger dans un compartiment assez haut pour qu'il me soit difficile d'y accéder . Un peu comme un panier à bagages pour un long voyage auquel on accède avec difficulté au départ et à l'arrivée mais qui nous laisse tranquille pendant la route ! Dans ces valises j'y ai mis les douleurs liées aux disparitions, les histoires graves des autres, les sanctions injustes, la roublardise du peuple et ses trahisons, les frustrations et mon incompétence, le déplaisir d'une vie non choisie, le sentiment d'un poids occasionné par ma naissance, les émotions sans cesse renouvelées, les tâches sans véritable intérêt. Incroyable ce qu'une valise peut contenir ! Je vais donc m'attacher à reprendre tout depuis le début. J'aurais dû dire me consacrer. Décidément il est difficile de se débarrasser des mauvaises habitudes, me voilà reparti dans l'attachement ! Non, l'attachement je n'en veux plus. Je veux aller à pied, prendre l'autobus pour le collège et à la croisée des chemins finir le chemin restant avec les petites copines et les petits copains qui ont des billes plein les poches. Nous signer en passant devant le grand Christ qui saigne tant pour nous et nous signifie de ne pas faire de bêtises. Car il sait lui que nous chipons un bonbon à l'épicière tous les jours quand on lui achète un bâton de réglisse.

                                                       Tout reprendre à zéro avant le collège. Aller au catéchisme, servir la messe, se faire tirer l'oreille à cause d'une bousculade. Croire que tout est vrai, que les méchants sont punis, que les bons vont au paradis, que les parents vivront toujours et taper le ballon sous les yeux des filles pour jouer au champion !  Et puis ne pas faire de fautes à la dictée car Monsieur n'est pas content. Il nous dit sans cesse : " Ne faites pas de fautes sinon vous n'arriverez à rien ". Lever son ardoise avec la bonne réponse, le bon chiffre sinon : " Si vous ne savez pas compter vous n'arriverez à rien ". Et puis bien écrire, lisiblement avec les mains propres par respect car sans respect " vous n'arriverez à rien ". Me voilà bien armé maintenant. Le collège n'a qu'à bien se tenir, je vais tout faire pour être à la hauteur de ce qui m'attend désormais : une nouvelle valise pour un nouveau départ !

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Bénitier

 

Juste au coin du narthex, un pieux bénitier. Autour de lui, le geste est souvent machinal, bâclé, sans souvenir précis des temps heureux : l’eau du baptême est à presque cent mètres de là. Certains se signent, pressés, comme pour pointer à l’horodateur du Seigneur. D’autres ont la lenteur de l’arthrose, humectant leurs phalanges de presque ressuscités.

S’avance la bigote à la peau parcheminée : marathonienne de la rédemption, elle hydrate les flétrissures de son cœur en vue de la dernière ligne droite. Juste derrière, les doigts légers d’une fleur de pavé. Selon les Évangiles, cette Marie-Madeleine coiffera l’athlète des ave à la porte du Seigneur.

Quelques enfants de chœur bousculent de leurs rires la bien-pensante. Plus loin, des canailles bâclent une génuflexion, tandis que des traîne-crasse envisagent une ablution. Et puis, un fada : d’après la légende, les fées, qu’on appelle dans le sud fadarelles, échangent parfois leur descendance dans le berceau des humains. Consolation des affligés, le simple d'esprit sera tantôt prince du royaume.

Suit la main droite du besogneux, trempant ses cals jusqu’à la paume et celle, un peu raide, du colonel qui hésite entre signe de croix et salut. Depuis l’ébrasement du porche, un martyr surveille le geste sévère de l’instituteur, égalitaire du gauchiste en goguette, opportuniste du politicien dont le menton tutoie les étoiles, niais de la cancanière en mal de calomnie.

On y voit aussi les ongles vernis de la précieuse qui, pour peu, déposerait une goutte sacrée sur son cou, tel un parfum. Et cette jeune-fille presque vierge, presque transparente, effleurant les satins de son amant.

En miroir, des doigts froissant à peine la surface de l'eau sacrée, comme pour ne pas déranger le Très-Haut : arachnéennes caresses d’une religieuse déjà en extase.

Pour clore cette humanité défilante, une troupe de dubitatifs, tièdes et païens de toute obédience évitant comme des chats maigres la sainte source et préférant passer à gué le seuil de l’Eden.

Self-service d’eaux lustrales, le bénitier a bien du mérite. Mirage d’anachorètes ou puits artésien pour âmes en rémission, on le retrouvera au tourniquet du Jardin premier.

 

                                                             Claude Luezior

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LA PLUS GRANDE DECOUVERTE D'ÂLBERT EISTEIN

http://souriredamour.blogspot.ch/2016/03/la-plus-grande-decouverte-dalbert.htm

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La plus grande découverte d'Albert Einstein

Je ne résiste pas à l'envie de partager avec vous une lettre envoyée par Albert Einstein à sa fille Lieserl. Un texte récemment rendu public, qui se passe de commentaire, je pense. Thierry Jansen (Psychologies magazine mars 2016)
Lorsque j'ai proposé la théorie de la relativité, très peu m'ont compris. Ce que je vais te révéler maintenant va provoquer l'incompréhension et les préjugés du monde. Je te demande donc de conserver cette lettre aussi longtemps que nécessaire, d'attendre des années, des dizaines d'années, jusqu'à ce que la société soit suffisamment avancée pour accepter ce que j'explique ci-dessous.
 
Il y a une force extrêmement puissante pour laquelle, jusqu'à présent, la science n'a pas trouvé une explication officielle. C'est une force qui comprend et régit toutes les autres. Elle est derrière tout phénomène qui opère dans l'univers. Cette force universelle est l'Amour. Lorsque les scientifiques étaient à la recherche d'une théorie unifiée de l'univers, ils ont oublié la plus invisible et la puis puissante des forces. L'Amour est lumière, il éclaire ceux qui le donnent et le reçoivent. L'Amour est gravité, il fait que des personnes sont attirées vers d'autres. L'Amour est puissance, il démultiplie ce que nous avons de meilleur et permet que l'humanité ne s'éteigne pas dans son égoïsme aveugle. L'Amour révèle et se révèle. Par l'Amour, nous vivons et nous mourons. L'Amour est Dieu et Dieu est Amour. Cette force explique tout et donne son sens premier à la vie. Il s'agit de la variable que nous avons ignorée pendant trop longtemps, peut-être parce que l'Amour nous fait peur, puisque c'est la seule énergie de l'univers que l'homme n'a pas appris à gérer par sa volonté (...) l'Amour est la force la plus puissante qui existe, car il n'a pas de limites. Après l'échec de l'humanité dans l'utilisation et le contrôle des autres forces de l'univers, qui se sont retournées contre nous, il est urgent que nous nous nourrissions d'un autre type d'énergie.Si nous voulons que notre espère survive, si nous voulons trouver un sens à la vie, si nous voulons sauver le monde et chaque être sensible qui l'habite, l'Amour est la seule réponse. Peut-être nous ne sommes pas encore prêts à fabriquer une bombe d'Amour, une machine assez puissante pour détruire toute la haine, l'égoïsme et la cupidité qui dévastent la planète. Cependant chaque individu porte à l'intérieur de lui un petit mais puissant générateur d'Amour dont l'énergie attend d'être libérée. Lorsque nous aurons appris à donner et à recevoir cette Energie universelle, nous pourrons affirmer que l'Amour conquiert tout et est capable de tout transcender, car l'Amour est la quintessence de la vie.
Je regrette vivement de ne pas avoir pu exprimer ce qui, dans mon coeur, a palpité silencieusement pour toi toute ma vie. Il est peut-être trop tard pour demander pardon, mais comme le temps est relatif, j'ai besoin de te dire que je t'aime et de te remercier car, grâce à toi, j'ai trouvé l'ultime réponse."

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Claude Monet : jardins secrets à Giverny

Une film "Secrets d'histoire" Durée: 1H 39

Retour sur la vie de Claude Monet, dans les lieux qui ont marqué son destin, de sa maison de Giverny aux falaises d'Etretat jusqu'aux canaux de Venise. Monet a souvent déchiré ses oeuvres et renoncé à peindre, des jours entiers, submergé par la malédiction de ne pouvoir traduire au plus juste l'instant présent et sa lumière. Les équipes de «Secrets d'histoire» tracent le portrait d'un personnage mal connu, qui a surmonté de nombreuses épreuves grâce aux femmes et à ses amis, les impressionnistes dont il aura été le guide. L'amitié était pour Monet un sentiment sacré, comme en témoigne celle qui l'a uni jusqu'à la mort à Clemenceau, qui l'a poussé à se faire opérer de la cataracte pour relever avec succès son plus grand défi : «Les Nymphéas». Des nymphéas qui vont influencer l'art moderne du XXe siècle.

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Ma façon d'exister

Si j'ai trop de choses à faire,
Ne sachant par où commencer,
Je m'assieds afin d'y penser
Mais aussitôt mon esprit erre.

Face au bleu de l'immensité,
La lumière me rend joyeuse
Et en même temps oublieuse.
Silence et immobilité.

Lors immergée dans l'innocence,
Que ne troublent pas des envies,
J'y reçois la douce énergie
Entretenant mon existence.

Le temps avance, peu m'en chaut.
«Rien ne presse, tout peut attendre.»
N'eus pas de mal à le comprendre.
Prudemment, je fais ce qu'il faut.

Les mêmes huit jours, chaque mois,
Me tire de mon indolence,
L'impérative providence
Qui me conduit loin de chez moi.

En circulant, je m'émerveille
Des richesses de la nature,
De ses inouïes créatures.
Mon goût de capter se réveille.

Vendredi 17 mars 2017

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Instant

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                                  Photo Edouard Boubat
  Instant dérobé au temps où même la pluie pouvait nous servir d’abri.
 
Tu déployais au dessus de nos têtes un grand parapluie vert à mésanges et c’était notre maison, tous les bonheurs possibles venaient s’y croiser. 
Notre univers devenait cet espace que tu défendais en veillant avec précaution à m’éviter les larmes du ciel. 
Seuls au monde, et le monde  était là, tout entier, concentré, comme s’il l’avait été pour nous de toute éternité.
Toi, moi, les premières gouttes écrasées sur nos fronts, notre attention l’un à l’autre et ce sentiment de légère ivresse que procure la conscience de savourer le fugitif instant parfait. 

 
Je voulais défendre cet éternel éphémère en posant des mots comme autant de petits cailloux au bord de notre chemin.
 
                                                            PL
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12273216272?profile=originalFaites entrer les lauréats… (affiche)

      La ville de Paphos, un petit port tranquille de la côte sud-ouest de Chypre, a été choisie comme capitale européenne de la culture 2017 (avec Aarhus au Danemark).
Aussi ai-je décidé tout au long de cette année de vous présenter quelques aspects de la culture chypriote, riche de tant de siècles passés, variée de tant de cultures brassées.
Et comme le thème général retenu « Lier les continents, créer des ponts entre les cultures » me semblait fort à propos pour un site comme le nôtre…
       Dans cette introduction je vais m’attacher à mettre en avant quelques peintres et sculpteurs chypriotes.

12273216872?profile=originalYiota Ioannidou
Sol Alter
(bronze, 2016)

Ouvrons notre horizon…


Avec cette sélection forcément suggestive, et ce à plusieurs titres.
D’abord, seulement huit artistes contemporains ont été retenus par un jury dont je ne faisais évidemment pas partie.
Ensuite par le thème imposé pour cette exposition inaugurant l’année culturelle « Au départ les mythologies. »
Enfin, une seule œuvre par artiste était choisie.
Un choix restreint donc, mais qui a le mérite d’être celui des Chypriotes eux-mêmes.
       Cette exposition montre toute la vigueur de l’art chypriote. Chypre, un pays meurtri certes, toujours envahi, mais qui sans cesse se relève et avance. Chypre creuset de tant de cultures. Chypre d’aujourd’hui et de toujours.
Voici donc les artistes et les œuvres honorés pour commencer la saison culturelle...


Christos Foukaras (né en 1944). Après s’être formé à l’architecture à Nicosie, il poursuit ses études à Moscou, se spécialisant dans l’art décoratif (fresques, mosaïque, peinture murale, vitrail…) avant de s’installer quelque temps à Athènes puis de retourner à Chypre comme professeur d’art plastique, pour enfin pouvoir se consacrer à plein temps à son art.

12273217297?profile=originalLes aïeux
Tradition et modernité. Des demoiselles d’honneur qui ne sont pas sans rappeler les Ménines telles qu’interprétées par Picasso.
(huile sur toile, 1996)

Christos Christou (né à Paphos en 1950). Diplômé des Beaux-Arts de Paris, son cœur maintenant balance entre notre capitale et l’amour de son pays. Il mêle avec bonheur influences byzantine, Renaissance et modernisme.

12273217674?profile=originalLa naissance d’un ange
(acrylique et feuille d’or, 2010)


George Kotsonis (né en 1950). Peintre de la grâce et du bonheur, il a étudié à Londres puis en Chine et à Prague avant de retourner vivre et travailler à Paphos.

12273217890?profile=originalLéda et le cygne
(acrylique, 2014)

Léda, un thème éternel, ici revisité avec élégance et sensualité.


       Léda, épouse du roi de Sparte Tyndare, se baignait toute nue dans le fleuve Eurotas, quand un cygne s’approcha. Tonnerre ! C’était Zeus en personne ainsi métamorphosé qui déjà s’échauffait. Zeus, tout feu, tout flamme, qui faisait flèche de tout bois en ce temps-là, ne tarda pas à s’unir à Léda. Un œuf elle trouva, d’où éclot la Belle Hélène. Et d’un même élan conçut les Dioscures (« fils de Zeus »), les jumeaux Castor et Pollux.

Andras Charalambides (né en 1939). Après s’être orienté vers une carrière sportive dans une école de gymnastique d’Athènes, il bifurque et entre à l’Académie des Beaux-Arts de la ville. Il s’installe à Paphos où il adopte un style abstrait jusqu’à l’invasion turque de 1974. Il complète alors sa formation à Redding en Angleterre avant de retrouver la mythologie grecque et l’art byzantin comme sources d’inspiration et vivre paisiblement le reste de sa vie.

12273218489?profile=originalLe secret de l’Oracle
(acrylique et feuille d’or, 2005)

Andy Hadjiadamos, dit « Adamos » (1936-1960). Peintre, sculpteur, graveur et auteur né à Paphos. Il étudie en Afrique du Sud avant de retrouver son pays fin 1972 pour le quitter pendant les évènements tragiques de 1974. Il revient en 1980 s’installer dans sa ville natale. Si sa sculpture est imprégnée du travail de Henry Moore, sa peinture de l’art brut d’un Dubuffet, on sent ici l’influence prépondérante d’un Gauguin ouvrant ses bras au monde, ou d’un Munch.

12273218673?profile=originalL’homme jaune
Pacifique et rédempteur
Ecoutez son cri contre la Ligne Verte
(peinture sur bois, 1999)

Costas Economou, né en 1925. Il s’est formé à Morfou (aujourd’hui Güzelyurt dans Chypre occupé) puis à Londres avant d’enseigner à Nicosie. C’est un artiste réputé qui privilégie l’aquarelle sans pour cela dédaigner l’huile.

12273219294?profile=originalLe royaume des oiseaux
A la manière de Chagall, un rêve en couleurs.
(huile sur toile, 1999)

Stass Paraskos (1933-2014). Formé à Leeds. Influencé aussi bien par l’art byzantin que par celui d’un Matisse ou d’un Gauguin, qui décidément laissa son empreinte sur les îles.

12273219886?profile=originalPrintemps païen
(huile sur toile, 1968)

A ces sept peintres d’aujourd’hui s’ajoute la présentation d’une sculpture fort symbolique de Kypros Perdios.

12273219481?profile=originalPhoenix, oiseau mythique (albâtre gypseux, 1983)

Né d’un volcan, toujours occupé, humilié, écartelé, brûlé, Chypre à chaque fois renait de ses cendres et se régénère. Même si, comme l’écrivait Albert Camus*, devait revenir « l’heure des martyrs, aussi inlassables que l’oppression, et qui finissent par imposer à un monde indifférent la revendication d’un peuple oublié de tous, sauf de lui-même. »


       Hors les murs, deux œuvres de Yiota Ioannidou récemment installées ont été immédiatement adoptées par la population locale. La première, Sol Alter, accueillie comme étant « La Dame qui veille sur le port de Paphos. » Au pied de la seconde, j’y ai vu des messages de paix et de fraternité déposés par les passants.

12273220658?profile=originalLe petit pêcheur
(bronze, 2016)

Yiota Ioannidou (née en 1971) est une jeune artiste formée à Athènes et habitant Paphos. Un talent multiforme à l’étonnante maturité.

      Puisse cet article vous donner l’envie de découvrir ce pays, et Chypre retrouver, avec cette génération d’artistes, son Âge d’or.
Un des thèmes annexes pour 2017 est « Mythes et religion » (avec « Voyageurs du monde » et « Scènes du futur »), voilà donc un axe que je me propose d’emprunter tout au long de cette année. Nous aurons donc d’autres rendez-vous sur l’île d’Aphrodite…

12273220879?profile=originalA bientôt...

Michel Lansardière (texte et photos)

* Chypre était alors possession britannique. Camus réclama en vain la grâce de Michalis Karaolis dans un article pour L’Express du 6 décembre 1955, « L’enfant grec », qui fut pendu le 10 mai 1956. Il avait 23 ans. Devenue République indépendante en 1960, et malgré son intégration à l’Union européenne depuis le 1er mai 2004, Chypre reste amputé de 37% de son territoire, comme anglaisé d’une partie vive occupée par les Turcs depuis 1974. Sa capitale, Nicosie, est toujours coupée en deux…

Nota : le journal Beach News de Paphos m’a été bien utile pour la rédaction de plusieurs des courtes biographies données ici.

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FICTION...

Quand la mer est turquoise

Et que tes yeux me toisent

Quand dans l'air parfumé

Je savoure tes baisers...

Quand m'effleurent les mots

Que le bonheur coule à flot

Quand le rythme en douceur

Suscite notre langueur...

Quand les vagues déferlent

En bruit de tourterelle

Quand au creux de ma couche

Tes mains douces me touchent...

Chante l'éternelle jeunesse

Et triomphe l'allégresse!

J.G.

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administrateur théâtres

 La porte à côté, une pièce qui rend heureux

Le décor ? Dans la nouvelle carte du tendre qui attend sur le plateau, les yeux se posent sur du dépouillement japonais intemporel et un contexte résolument contemporain habillé de superbes lumières changeantes. Un homme et une femme,  deux voisins conflictuels que tout  oppose jouent à cache-cache avec les  impressionnants éléments mobiles blanc neige, au pied évasé en corolle qui figurent différents espaces : chez lui, chez elle, sur le palier, devant un superbe ascenseur …pour  le septième ciel?

 Les deux personnages présentent, furtivement et à l’insu de l’autre,  leur alter ego  à travers extraits de vidéos  filmés aux abords du théâtre dans la merveilleuse Galerie. Entre les tableaux effervescents, les deux personnages se retrouvent  assis face au public,  rêvant tout haut devant leurs écrans d’ordinateurs, grandeur murale, où  progresse  leur pénible recherche du compagnon de vie idéal sur un site d’affinités.  Difficile de ne pas être immédiatement  subjugué par la multiplicité des approches, la cohésion des sensations visuelles, auditives, spatiales et le contraste explosif et provocateur des deux personnages en présence. Une mise-en scène fulgurante d’Alain Lempoel  sur la musique de  la septième symphonie de Bruckner. 

Bernard Cogniaux et Marie-Paule Kumps 

A travers le texte pétillant de  Fabrice Roger-Lacan, petit-fils du psychanalyste, C’est Marivaux qui débarque, Woody Allen qui joue à la Saint-Valentin, et le coup de foudre malgré un déluge d’oppositions et d’humeurs féroces. C’est un jeu comme on les joue aux fêtes de mariage pour voir comment un couple s’accorde.  Et ce sont des personnages magnifiquement à l’unisson qui font palpiter les coeurs, malgré leur profonde disparité.  La chamaillerie en continu cache une  fatale attraction … Elle a la voix pressée, autoritaire, sérieuse d’une emmerdeuse de compétition et d’une intello misanthrope, Psy de surcroît!  Lui est affable, nonchalant, bohème, tolérant et moqueur quoique marketing manager inquiet pour une marque de yaourts. Ils ne seront jamais d’accord sur rien sauf être d’accord qu’ils ne sont pas d’accord. Les raisons de disputes sont des plus futiles : trop de bruit, des clefs perdues, une fuite d’eau, un four en panne…et la peur panique de se livrer! Pourtant la tentation est si grande! Le jeu de la dispute va les révéler. 

Le public jubile, recueille une moisson de rires, se prend au jeu de chien et chat, de chat et souris, de souris  qui prend le fromage, de qui s’éprend de qui, en premier ou en même temps?  Les échanges verbaux de la comédie sentimentale sont intenses, les jeux corporels démentent les apparences, c’est sophistiqué et grisant. Les actes manqués pleuvent.   Cela porte à la fois  le rêve et l’érotisme  des voix du cinéma, et tout le plaisir des planches.  Les nouveaux héros se nomment Bernard Cogniaux et Marie-Paule Kumps. Fuite enchanteresse de la réalité meets Hard Core Reality.  Comme dans Lalaland, ils sont le parfait contrepoint l’un de l’autre, et c’est pour cela qu’ils marchent si bien ensemble, pour notre plus grand bonheur!

Avec Marie-Paule Kumps et Bernard Cogniaux.

Mise en scène : Alain Leempoel

Scénographie : Lionel Lesire

Costumes : Jackye Fauconnier

crédit photo : Michaël Henin

http://www.trg.be/saison-2016-2017/la-porte-a-cote/en-quelques-lignes__7037

Théâtre des Galeries

6, Galerie des Princes

1000 Bruxelles

A propos de : Marie-Paule Kumps et Bernard Cogniaux.

http://www.theatrelepublic.be/event_details.php?event_id=39&cat_id=1

Bio ludique: http://www.mariepaulekumps.be/biographie/

ET LA VIE CONTINUE

Elle partage toujours sa vie avec le comédien Bernard Cogniaux qu’elle vient d’épouser (à moins que ce soit le contraire ?) et elle est toujours aussi curieuse de tout, de la photographie, à la cuisine, en passant par la poésie ou les voyages… 

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Ciel ou enfer


Je me souviens que mon grand-père
Fabriquait de petits bateaux
Usant de feuilles de journaux.
Il nous apprenait à en faire.


Il créait de même, souvent,
De charmantes choses magiques
Kaléidoscopes cubiques
Et des pliages étonnants.


Une intrigante salière,
Manipulée par en-dessous
Nous amusait par-dessus tout:
Ciel ou enfer. Une prière!


Pensant à ces deux univers,
J'évoque le bleu et le rouge.
Où les êtres aiment et bougent
S'étendent des espaces verts.


16 mars 2017

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Perce-neiges

Aujourd'hui est un autre jour

C’est le printemps à jamais

Battements d’ailes et embrassades

De branche en branche

Fauvettes et mésanges

Légères et insouciantes

Sur le chemin, j’ai rencontré

primevères et anémones

Crocus et Jonquilles

Cajolés par le doux vent

L’herbe fraîchement coupée

Emperlée de mille graines de rosée  

Ainsi la lumière opaline plein les yeux

Ainsi ton image câline plein le cœur

Amour rejoins - moi comme jadis

Dans un instant comme hors du temps

Tous deux accablés du désir
Nada
16/03/2017
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Une manne surabondante


En accéléré, non bruyante,
Une manne surabondante
De neige superbe est tombée.
Je suis restée la bouche bée.

Je regarde ma rue qui dort.
Elle offre un tout nouveau décor,
Vivant espace sans nuances,
Où rien ne trouble le silence.

Étrangeté de l'énergie;
Des bourgeons de fleurs ont surgi
Or le froid devenu intense
Va en suspendre la croissance.

Cet hiver s'écoula paisible,
À mon bien-être fus sensible.
Qu'adviendra-t-il au mois de mai?
Je n'accueille plus les regrets.

Au cours des ans, j'ai fait le vide.
Il est vain de rester avide
D'instants qui furent savoureux.
Mais tout occulter ne se peut.

15 mars 2017

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Furtive créature des rives

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Le temps suspendu dans ma mémoire me traîne au miroir

d'un marécage où grésillent les ailes de dentelles d'un

jeune odonate jouant de son reflet, sous le rai

d'une lune couleur coquillage.

Derrière ma feuille de papier washi ma plume suspend

son vol, s'émerveillant de la danse de cette fée des eaux

qui dessine des auréoles fugitives

entre nénuphars et roseaux.

Furtive créature des rives nourrissant l'essence de mon

récit, mon cœur lourd et meurtri embrasse ta liberté

de rimes ivres d'intensité sur la soie des pages.

À la fois saisissante et exquise la dragonfly se pose

toute en légèreté, me laissant entrevoir

la coloration de ses fines nervures alaires.

Osant à peine respirer devant sa fascinante et mystérieuse

posture, j'observe l'invisible de ses gros yeux ronds

où ses ommatidies scintillent de mille feux

et semble me parler dans son végétal langage.

Dans l'immobilité de l'instant,

un maelström d'émotions m'envahit

et je sens alors son amour m'enlinceuler

avant de disparaître dans son lointain rivage.

Nom d'auteur Sonia Gallet

recueil © 2013


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A nos enfants

                                                    Nous, les maillons de la chaîne, entre nos parents et vous, usés d'avoir servi à force de relâchements et de tensions, voici le monde qui vous attend contre et pour lequel vous ne pourrez grand chose vu votre petitesse, votre incompétence et la courte durée qui vous est octroyée !

                                                     D'abord ne vous y fiez pas trop, les sourires des parents sont amers car ils viennent de réaliser ce qu'ils viennent de faire : vous mettre au monde. Et ce n'est que le début. Très vite vous vous rendrez compte que votre univers sera une cacophonie sans nom. Oh vous tenterez bien de positiver comme on vous l'apprendra ; mais puisqu'il faut un artifice c'est qu'il y a bien un loup. Préparez vous donc à positiver car la liste cacophonique est infinie !

                                                      L'air n'est plus pur. Désolé, mais nous avons inventé des engins qui crachent des gaz toxiques pour que vous puissiez aller à votre travail et acheter votre baguette de pain. Ces engins de couleurs  et de tailles différentes selon la capacité que nous avons d'emprunter de l'argent pour les acheter peuplent la terre dans ses moindres recoins. Comme ils ne suffisaient pas nous avons aussi inventé d'autres engins qui circulent en l'air et qui crachent du haut vers le bas des poisons que sans eux nous ne pourrions inhaler si nous n'avions pas d'argent. Il faudra donc vous attendre à souffrir de maladies respiratoires et porter des masques comme les chinois extasiés devant leur croissance économique. Vous assisterez également dans ce domaine à la course à l'espace pour aller polluer d'autres planètes et peut-être en serez-vous les futurs ingénieurs ?

                                                        Vous entendrez constamment que la terre se réchauffe. Les causes sont diverses. Les pets de vaches y sont pour quelque chose mais les moteurs, les usines, les déchets radio-actifs, les portables et les dépenses frénétiques d'énergie dans les discothèques pour vous faire oublier le bonheur perdu y sont pour beaucoup !

                                                         C'est le changement. Rien ne sera plus pareil entend-t-on aussi. Sauf qu'il faudra vous habituer à ce qui n'a jamais changé : la guerre, la famine, la haine. On vous les transmet car sans elles on se serait ennuyé et on n'aurait rien de vraiment tangible à vous léguer que vous n'auriez à maudire !

                                                         Vous devinez déjà que la liste est infinie. C'est cela, la liste est infinie, un orchestre symphonique où chacun joue sa partition en décalage avec son voisin. Tout ce que vous rencontrerez ne vous semblera pas beau, pas réel, pas naturel, pas amical, pas juste, pas fraternel. Pourtant il vous faudra vivre votre vie jusqu'au bout et faire comme le skieur, passer entre les portes afin de ne pas être disqualifié. Lorsque le bout viendra vous penserez qu'enfin vous serez tranquille dans cette maison sous-terre ou sur ce nuage de fumée- plus " asiatic-marketing-system" - Là encore il vous viendra à l'esprit que les souffrances ne cesseront pas, qu'elles ne cesseront jamais puisque nous sommes tous les maillons du cycle éternel de la vie, court et long à la fois, mis en place de longue date par un créateur suprêmement intelligent.

                                                          N'espérez pas renverser la vapeur, elle tient bon mais contentez-vous de puiser au fond de vous même, malgré toutes les attaques qu'elle subit, l'étincelle d'amour qui surnage encore. Partagez-la. Peut-être qu'enfin un miracle surgira. Tenez bon.

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La pandémie des destructions

Songerie

Dans nombreuses parties du monde,
Devenues zones de combats,
Les actes dramatiques abondent.
La fureur ne s'affaiblit pas.

Des agressions innommables
Ensanglantent des innocents.
Ils s'éparpillent pitoyables,
Désespérément impuissants.

Toutes les forces destructrices
Restent actives dans la nuit.
S'écroulent de hauts édifices,
Écrasant les êtres qui fuient.

Quand la vie s'avère impossible,
Il n'y a pas d'abris ailleurs.
Chaque endroit devient une cible,
Laisse circuler la frayeur.

N'est accessible aucun moyen
Pour enrayer la barbarie.
Il ne repoussera plus rien
Où eurent lieu des tueries.

À l'abri, tentant d'être heureux,
On peut ne vivre que pour soi,
Se faire sourd, fermer les yeux.
Mais il existe d'autres choix.

14 mars 2017

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Un thriller de poids...

Ce ne sont pas moins de 790 pages que renferment ce nouveau thriller médical !

"Paradise Beach", paru aux éditions Lilys, est déjà qualifié de roman complètement schizophrène par les premiers lecteurs. Un véritable OVNI qui vous fera voyager de la Belgique jusqu'aux abords d'une plage aussi énigmatique que fabuleuse, et qui vous fera découvrir ce que la médecine de demain nous prépare...

Ecrit avec l'aide d'un ami médecin, "Paradise Beach" se veut avant-gardiste, mais certes pas farfelu. Tout comme le fut "Retournements", le premier livre de l'auteur, cette nouvelle histoire est écrite sur la base d'une technologie bien réelle et en cours de développement. Nuits blanches garanties !

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Synopsis : Un petit groupe de marginaux se voit offrir une chance de rompre la monotonie du quotidien. L'UCPT (une organisation constituée de généreux donateurs soucieux de redorer leur blason) a décidé de partager un rayon de soleil avec ces accidentés de la vie.

Aussi inattendue que providentielle, la perspective d'un voyage exotique et gracieux est accueillie avec faveur. Les mécènes ont décidément pensé à tout pour faire de cette escapade au bout du monde, un coup médiatique sans précédent. Limousine, jet privé, télé-réalité, tourisme durable, ces gens de l'ombre ne lésinent pas sur les moyens.

Pendant que les invités découvrent leur nouveau lieu de villégiature, une série d'incidents étranges viennent perturber ce havre paradisiaque. 

Petit à petit, les choses prennent une tournure insoupçonnée, car ce qui devait être une semaine de pure béatitude va très vite tourner au cauchemar et plonger la communauté dans un climat de suspicion et d'effroi, au beau milieu d'un conflit d'intérêts tant psychologiques que d'ordre mondial...

Découvrez ici la bande annonce de "Paradise Beach"

Code ISBN : 978-2930848-16-7

Distribution assurée en Belgique et au Luxembourg par Nord-sud

En France, par Distribook

 

 

Plus d'infos sur :

www.henri-collignon.com

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Rejet JGobert

Dans le monde actuel, avec les mouvements de foule dus aux guerres, à l’insécurité, au racisme, une préoccupation taraude de nombreuses personnes et fait ressortir d’innombrables blessures. Une  fracture pire qu’une douleur physique parfois qui se colle à la peau : le rejet, le rejet de l’autre.

De tout temps, l’exil fut une punition ancestrale qui marque par sa cruauté bien des esprits. Etre séparé de son cocon familial, de son travail, de ses relations amicales, de sa région, de son pays est un châtiment terrible. Expatrié, déplacé, banni est une répression.

Ne pas pouvoir retourner, rentrer chez soi, reprendre sa vie où elle est, laisse des plaies, des cassures ouvertes. Que penser de cet homme errant sur les routes de nos provinces, esseulé, pauvre parmi les pauvres et rejeté de tous ?

Quel qu’il soit, ce nom est rejet. Il fait peur et rejoint vite cette autre perception qu’est l’abandon. Vieux souvenir de notre enfance où le départ de nos proches nous mettait dans la peine et dans des sensations indescriptibles de peur. Certains ont vécu de vrais abandons, de vrais rejets qu’irrémédiablement, ont blessé le plus profond de leur être, cassant à tout jamais l’estime qu’ils avaient d’eux et les fragilisant dans ce monde sans pitié.

Enormément d’hommes anticipent ce rejet, phénomène conscient, ou inconscient. Les plus fragiles se cachent dans de périlleuses faiblesses pour mieux exister et connaissent de sombres circonstances.

D’autres au contraire se battent, combattent pour reprendre le pouvoir sur la vie. Récupérer, recouvrer le sens de celle-ci. Etre assez fort pour se reconnaître et gérer enfin ce nouvel état.  Reconstruire autour d’eux ce qui avait de la valeur malgré le regard désapprobateur de l’ambiant rejet.

Triste époque instable où l’homme doit chercher une terre à nouveau pour y poser sa vie et lui rendre sa richesse, sa dignité.

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Les jours se ressemblent

Un matin presque gris
les rêves partis en fumée
et le temps devant soi,
ligne au cordeau
jalonnée de repères
de gestes à enchaîner
Un matin presque bleu
des rêves plein la tête
et le temps devant soi,
ligne de faîte
hachurée d’incertain
de hasards à saisir
Des jours comme tant d'autres
les jours se ressemblent
c’est leur couleur qui change

(martine rouhart)

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12273213256?profile=originalCréation de printemps

Je voudrais écrire le printemps

avant qu'il éclose

les fleurs éparpillées

comme des friandises

les fragments bleus

dans les branchages neufs

les averses du cerisier

sur l'herbe nue

le soleil bas dans le ciel

la lumière qui s'attarde

Je voudrais écrire un printemps

qui soit plus qu'un printemps qui passe

Je voudrais ne penser aujourd'hui

qu'à ce que je veux penser

Martine Rouhart

 

 

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