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LES FLEURS...

Joyaux éphémères

Rêveries assumées

Eclats de lumière

Grâce sublimée...

Les fleurs...

Heureuse détente

Coroles éclatées

Splendides et ardentes

Et soudain pâmées...

Les fleurs...

Rien que mots très doux

Au sortir des lèvres

Si je pense à vous

Comme un goût de fièvre...

Les fleurs...

Le monde est trop triste

Quand il vous oublie

La beauté existe

Rétines éblouies...

Les fleurs...

J.G.

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Haïkus, joie intense

Neige rayonnante

harmonie silencieuse 

saveur de la joie.

Espace bleu clair

sur une ligne anthracite 

court un écureuil.

Confuses estampes 

sur la brillance posées

Aucune retouche

Élan vers le ciel

Attendrissante pureté

Mon bonheur perdure.

4 mars 2016

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ADMINISTRATEUR GENERAL

 

Espace Art Gallery vous présente sa programmation :

 

Vernissage le 17 février et finissage les 05 et 06 mars 2016 (voir ci-dessous)

&

Vernissage le 09 mars et finissage les 26 et 27 mars 2016 (voir plus bas)

&

Vernissage le 30 mars et finissage les 23 et 24 avril 2016 (voir prochain mail)

 

 

L’Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter du 18/02 au 06/03/2016 l’exposition  événement des artistes suivant : Victor Barros (Equat) peintures, sculptures, gravures, bijoux et Vladimir Boustami (Be) photographies et un collectif d’artistes internationaux.

 

Le VERNISSAGE a lieu le 17/02 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Le FINISSAGE de l’exposition a lieu les 05 & 06 mars 2016  de 11h 30 à 18h 30. Vous aurez bien sûr le verre de l’amitié pour vous accueillir.

 

 

Victor BARROS (Equat) peintures, sculptures, gravures et bijoux

« Vibrations Cosmiques »

 

L’Espace Art Gallery a le plaisir de vous annoncer la venue dans ses murs de l’artiste international Victor Barros du 17 février au 06 mars 2016. L’artiste constamment en mouvement, sans cesse à la recherche d’un équilibre, triste et révolté par l’injustice dans le monde mais toujours tourné plein d’espoir vers l’avenir. L’œuvre de Barros a plusieurs aspects. Certains sont noirs et macabres, d’autres tendres et fragiles, d’autres amusants et légers. Sa maîtrise de la couleur lui permet souvent d’atténuer les aspects les plus durs et d’adoucir la tristesse devant la souffrance et la mort. Barros voit la vie comme une divine comédie. Des réminiscences du carnaval et des personnages du cirque apparaissent donc souvent dans ses œuvres. Une apparence d’allégresse et d’exubérance voilent souvent la tragédie et le drame.

 

Bien que sa formation et son évolution se voient déroulées en Europe. Barros n’a jamais renié ses origines : l’Amérique Latine, les Tropiques et les Incas. Il s’est gardé de se laisser complètement assimiler par le schéma culturel occidental et est resté fidèle à ses racines. C’est ce qu’attestent ses scènes préférées : le soleil et la lune, les réminiscences des divinités et des magiciens Incas, les chevaux sauvages et les oiseaux tropicaux.

 

C’est ce que montrent aussi certains personnages, tels que les cannibales, représentés avec une tête monstrueuse et couverts de décorations qui rappellent des personnages de dictature militaire. C’est ce que montrent aussi, enfin, les couleurs jaillissantes et violentes, comme le paysage équatorien, où le soleil dessine de violents contrastes : fines et claires comme des lacs, et peu à peu grises et noires sous l’influence de notre climat.

 

Victor Barros n’est pas seulement un Etre de la ligne et de la forme et un coloriste talentueux. Il est surtout un homme authentique, que la répression et l’injustice révolte, qui dénonce la corruption, la misère et la guerre, mais qui garde toujours une lueur d’espoir. Les œuvres de Barros sont plus qu’une simple décoration. Elles contiennent toutes une philosophie et un message et c’est cela qui les rend d’autant plus précieuses et universelles.

 

Un billet de François Speranza attaché critique d’art du réseau Arts et Lettres :

https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/la-ligne-entre-couleurs-et-cosmos-l-uvre-de-victor-barros?xg_source=activity

 

 

Vladimir BOUSTAMI (Be) photographies

« Constellations familières »

 

Moment musical proposé par

Randa-Sophie El Boustami à la Flûte traversière.

Elle interprètera cinq courts morceaux.

 

&

 

Un collectif international de la galerie : peintures & sculptures

 

Peintures

 

Chanon (Nl) « Inner Force of Nature »                                     

Christian Kubala (Fr) « La petite marre »*                                                       

Igor Misyats (Uk) « Poissons »                                                 

Ju Chou (CdS) « Les autres sont aussi moi »                            

Alexandra De Grave (Be) « Entrevoir »                                             

Alvaro Mejïas (Ven) « La Cancion del poéta »                     

Muriel Cayet (Fr) « Opus Mixtum »                                        

Cristian Sainz Marin (Esp) « There’s no place like home »             

Jacqueline Kirsch (Be) « Consolation » *

Christian Bajon-Arnal (Fr) « Femme Bleue III »**                                    

 

Sculptures

 

Pierre Content (Fr) « EL TORO »                                          

Carole Duffour (Fr) « Femme Lyre »                                        

Pierre Content (Fr) « Le Voyageur »                                      

Sophie – Mathilde Tauss (Fr) « Petit oiseleur »                       

Sophie – Mathilde Tauss (Fr) « Mère et l’enfant »                  

 

Les artistes en gras sont cotés

 

*Billet d’art de François Speranza qui sera publié par

Les Éditions d’Art EAG en mai 2016 recueil n° 4

**Idem mais publié en mars 2017 recueil n° 5

 

 

Exposition du 18 février au 06 mars 2016.

 

INVITATION AU VERNISSAGE

 

Le mercredi 17 février de 18 h 30 à 21h 30.

Drink de bienvenue et petits sandwichs fourrés.

 

Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart 1050 Bruxelles. Ouvert du mardi au samedi de 11h 30 à 18h 30. Et le dimanche sur rendez-vous. GSM : 00 32 497 577 120

 

*****

 

Vernissage le 09 mars 2016 et finissage les 26 & 27 mars 2016

 

 

L’Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter du 10/03 au 27/03/2016 l’exposition  événement des artistes suivant : Evelyne Toussaint (Be) peintures, Catherine Fécourt (Fr) peintures & encre de Chine/pastel, Jeanne Blanc (Fr) peintures, Catherine Guilluy (Fr) peintures et Mac Roulin (Ch) gravures & illustrations.

 

Le VERNISSAGE a lieu le 09/03 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Le FINISSAGE de l’exposition a lieu les 26 & 27 mars 2016  de 11h 30 à 18h 30. Vous aurez bien sûr le verre de l’amitié pour vous accueillir.

 

 

Evelyne TOUSSAINT (Be) peintures

« Couleurs sol-air »

 

Catherine FECOURT (Fr) peintures & encre de Chine /pastel

« Tempête sous le crâne »

 

Jeanne BLANC (Fr) peintures

« Paysages inventés »

 

Catherine GUILLUY (Fr) peintures

«  Circonvolutions »

 

Marc ROULIN (Ch) gravures & illustrations

« Chemin faisant … »

 

http://www.actuabd.com/+Tintin-parodie-par-la-Suisse+

 

http://www.m-roulin.ch/m-roulin.ch/Marc_Roulin_illustrateur.html

 

« Les doux dingues de Charlie Hebdo luttaient contre la folie du monde en l'exposant au grand jour dans leurs dessins. Ils étaient une thérapie de groupe comme tous les dessinateurs de presse. Mais la soif de guérir n'est pas donner, elle s'acquière... Espérons que la source de Charlie Hebdo ne tarisse jamais! »

 

 

A voir également « La grande table en bois » réalisée par l’artiste

 

Louis de VERDAL (Fr) sculptures

 

 

Exposition du 10 mars au 27 mars 2016.

 

INVITATION AU VERNISSAGE

 

Le mercredi 09 mars de 18 h 30 à 21h 30.

Drink de bienvenue et petits sandwichs fourrés.

 

Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart 1050 Bruxelles. Ouvert du mardi au samedi de 11h 30 à 18h 30. Et le dimanche sur rendez-vous. GSM : 00 32 497 577 120

 

INFOS ARTISTES ET VISUELS SUR :

 

Site de la galerie : http://www.espaceartgallery.eu

Le site de l’Espace Art Gallery se prolonge dorénavant sur

Le Réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

Voir: https://artsrtlettres.ning.com/ (Inscription gratuite)

Diaporama des plus belles expositions de l'Espace Art Gallery:  

Voir: http://ning.it/KHOXUa

Les critiques de François Speranza sur Arts et Lettres :

Voir : http://ning.it/VpFh6C

La galerie est devenue éditrice d’art pour fêter ses 10 ans :

Voir : http ://www.espaceartgallery.eu/editions/

 

Au plaisir de vous revoir à l’un ou l’autre de ces événements.

 

Bien à vous,

 

                                                        Jerry Delfosse

                                                        Espace Art Gallery

                                                        GSM: 00.32.497. 577.120

                                                        Voir:         http://espaceartgallery.eu

 

Le site de l'Espace Art Gallery se prolonge dorénavant sur le Réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

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Neige en Périgord


Les pins viennent de revêtir un manteau blanc ;
Soudain la neige tombe dru en Périgord.
Hier au soleil, face au coteau sur un banc,
Qui devinait voir surgir les neiges du Nord ?

Tels des éclats de coton qu’une main d’expert
Détacherait d’une boule gigantesque,
Des flocons virevoltent dans le ciel de Vergt
Et tout se fond alors sous la blanche fresque.

Les enfants bravent cette pluie masquée,
Telle un rêve pour les petits du monde.
Alors que les grands vivent si vite blasés,
Eux, n’ont crainte des nouveautés à la ronde .

Bonhommes de neige, immaculés gardiens,
Pétris par de naïves mains généreuses,
Pour toutes les neiges ternes des lendemains,
Couvrez d’un instant la plaine bienheureuse !

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La Hoëgne

Une aquarelle d'Adyne Gohy

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a inspiré

La Hoëgne promenée

Un poème de Raymond Martin

 

Voici   une gare qui porte un nom ! Sart, où l’odeur de la fumée carbonée a disparu  hélas.

L’eau de la Hoëgne  nourrit  en son temps les entrailles des  monstres  de fer.

Ce ru royal procure au promeneur  silence, quiétude,  le gratifie d’une atmosphère  mystérieuse 

Offerte par la silhouette élancée vers le ciel atone, des bouleaux frêles en quête de lumière. 

 

Un clapotis harmonieux  s’échappe de l’onde claire  soufflée par un vent léger et odorant,

Laissant deviner le suintement  mousseux, rougeâtre des pierres  émergentes. 

Peut-être même  ouïr le bruit  grinçant des roues  endiablées des chars              Romains sur la voie

 Fraîchement tracée, encore devinée malgré le temps passé. Pax Romana  d’alors !

 

Quiétude ardennaise, ornée de  cascades  et de petits ponts de bois, vallée pittoresque

Où l’on voudrait à chaque détour de sentier,  surprendre une fée humant  ici  une  renoncule,

Là une  campanule à la clochette élancée vers  le ciel, en quête d’un rai de soleil.

La cavalcade d’un cerf  solitaire et craintif trompe la quiétude de cette ambiance magique.

 

Un renardeau joueur au nez  effilé course une musaraigne qui, négligemment,  se désaltère 

Dans le creux d’une souche d’un  aulne gisant  sur la rive, mais sans hargne incisive.

Une reinette enjouée par ce ludique spectacle, sautille de pierre en pierre jusqu’à son nid douillet,

Affolant  à son passage  une demoiselle en train de s’abreuver sur un brin de roseau.

 

Une  Nymphe aux cheveux d’or dans la brume exhalée, orne ceux-ci d’une branche de gui

Dans l’espérance de plaire aux dieux  maîtres de la forêt et s’offrir à eux  sous la nuit argentée.

Alanguie sur  un tapis de mousse au pied d’un chêne millénaire, elle tend ses bras vers la voûte

Céleste étoilée de  divines certitudes.

 

Ô   Höegne  millénaire, tu offres  à qui sait recevoir,  les  mystères des hôtes de ta forêt

Ardennaise aux multiples facettes, mais tu gardes encore de l’inconnu en toi.

 

 Raymond Martin  

Novembre  2015

 

Un partenariat d'

Arts 

12272797098?profile=originalLettres

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Tempête en Aquitaine



Mars, le souffle de l’Océan se déchaîne.

Sous les bas nuages fous, des pins sans joie,
Maintenant noirs d’ennui, comme lourds de peine,
Jettent à la mer leurs aiguilles qui tournoient.

La tempête embrasse ces corps fiers et droits,
S’acharne sans pitié comme avec rancoeur,
Déracine les plus faibles ici et là,
Casse et fracasse ces pauvres en vainqueur.

La bas vers le Bassin le port est dévasté.
Dansent, s’entrechoquent et craquent de douleur
Des esquifs fragiles troués et bombardés
Par la main féroce de ce géant sans coeur
.

L’ Océan insiste, frappant la jetée ;
Quand un rayon soudain perce puis devient bleu,
Alors, le peintre surpris sous la nuée
Respire et efface le vent peu à peu !

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administrateur théâtres

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« Deux étions et n’avions qu’un cœur » semble nous dire Patrick Pelloquet lorsqu’il met en scène la série de pièces courtes écrites par l’écrivain français …qu’il n’a jamais connu de son vivant : Louis Calaferte. Patrick Pelloquet produit donc Les Mandibules, Une Souris grise, La Bataille de Waterloo, L’Entonnoir, Trafic et en 2014 il crée pour la première fois au théâtre Le serment d’Hippocrate. Une métaphore puissante et hilarante qui met en scène la relation des simples  gens avec le monde médical, non pas « Le médecin malgré lui », mais « Le médecin, parce que c’est lui » !  

En fervent admirateur, Patrick Pelloquet soutient par son talent de metteur en scène et de comédien, le travail de  Miguette, l’épouse de Louis,  qui s’est attelée à éditer et rassembler  l’intégralité des œuvres de son mari. Sa fameuse autobiographie  « Septentrion » jugée « pornographique »  fut  interdite à la vente  par la censure en 1963.  Patrick Pelloquet fait œuvre d’affectueuse  réhabilitation car il ne s’en cache pas, il  aime par-dessus tout  l’écriture de Louis Calaferte pour son sens aigu de l’humain, sa défense inconditionnelle de l’individu face aux systèmes qui le dévorent.

 « L’art, c’est la vie ! » Il savoure les parlers familiers et dépouillés d’artifice des braves gens.  Louis Calaferte est dans la lignée de Feydeau qui glisse des grains de sable dans la mécanique  des certitudes.  Il jongle avec la musicalité et la rythmique de  la langue où un mot pousse l’autre à grands coups de balai  pour enfoncer même des portes ouvertes. Ouvertes sur le vide et l’angoisse et notre petitesse. Ce langage « anodin » recouvre bien souvent une réalité plus profonde, comme vue soudain en transparence.  Il pointe que le danger pour l’homme ne vient pas toujours nécessairement de l’extérieur mais aussi hélas de dysfonctionnements physiques qui atteignent le corps. En effet  l’écrivain a été  victime de maladie chronique depuis ses 13 ans et aux prises avec une médecine qui lui a laissé, comme à Molière ou à Jules Romain de fortes désillusions sur la profession de médecin et un arrière-goût très amer. Son théâtre est du « constat expérimenté » vécu dans la chair. 

Louis Calaferte, comme ses illustres prédécesseurs,  est fasciné et horrifié  par l’autoritarisme du monde médical, le  refus d’écoute et les abus de pouvoir de la « Science ».  Il est d’une sensibilité brûlante pour l’humanité des individus  victimes de tous les pouvoirs. Dans la pièce, l’auteur est à la fois le vieux père qui  pratique avec délices la désobéissance culinaire et la vieille mère qui dit non à tout ce que peuvent dire les docteurs qui viennent l’examiner. Il  dénonce la dangereuse manipulation de la Faculté vis-à-vis des   familles  qui ont appelé au secours et il constate avec horreur que la même manipulation  terroriste finit par  infecter à son tour des êtres normalement sains, soudain pris de la même folie manipulatoire, oubliant toute dignité et tout respect vis-à-vis de leurs géniteurs. Le  traitement que l’on inflige parfois à  nos « anciens »  est symptomatique. Le message s’impose : « Il est urgent d’apprendre à vivre et à aimer. » Il est urgent qu’on ne se laisse pas avaler par le brassage puissant  des moulins à vent ! Broyés par la « nécessaire »  soumission aux machines infernales : la violence de toute origine, médicale, éditoriale, familiale, parentale, filiale, viscérale, cardinale, hexagonale, coloniale,  capitale, provinciale, internationale, mondiale, sociale et radicale.

Metteur en scène et comédien dans le rôle de Lucien, Patrick Pelloquet avec ses très brillants comparses du THEATRE REGIONAL DES PAYS DE LA LOIRE, épouse parfaitement ce plaidoyer pour que retentissent « le dérisoire» , « le désarroi » et « l’intime ». Il se réjouit que le public belge trouvé sur sa route, accueille avec  tant d’empathie le texte et ses filigranes. Il ne manque pas de souligner  que le public français est par contre beaucoup plus sensible à l’impact et aux ressorts comiques de tout ce que la pièce décrit comme « un peu bancal» ! Ceci n’est pas une farce.  Et pourtant on rit goulûment, à tout propos, à toutes cascades de postures et impostures. Et pris dans le tourbillon d’énergie  formidable dégagée par des acteurs absolument justes dans leurs interprétions du tonnerre de dieu, on rêve bien sûr de rébellion.

Le Serment d’Hippocrate

de Louis Calaferte

Mise en scène Patrick Pelloquet
Avec Gérard Darman, Pierre Gondard, Patrick Pelloquet, Christine Peyssens, Yvette Poirier, Georges Richardeau

  • Accueil français en exclusivité
  • 1er au 9 mars 2016
  • Théâtre Jean Vilar
  • Durée : 1h20

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Une surprise délicieuse

À Rosyline

Sur un petit coussin brodé,

Présentant un bouquet de roses,

Un merveilleux oiseau se pose,

Ne devrait pas s'y attarder.

 

 J'observe, ravie, les couleurs,

De cet adorable tableau,

L'élégance de cet oiseau,

Surgi d'un onirique ailleurs.

 

 Or il est le pâle reflet,

Crée comme le sont les ombres,

Projetées, ce jour, en grand nombre.

D'un vitrail, a pu s'envoler

19 novembre 2012

 

 

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Un éternel printemps

 

À Rosyline

 

Pendant quelques mois, il s’absente.

Certes pimpant, il reviendra.

Dans les jardins, il répandra

De tendres couleurs odorantes.

 

 Certes, pimpant, il reviendra,

Dans un flot d’énergie vibrante,

De tendres couleurs odorantes.

Le vieillissement pourfendra.

 

 Dans un flot d’énergie vibrante,

Peut-être un miracle sera,

Le vieillissement pourfendra.

Ô les rêveries délirantes!

 

 Peut-être un miracle sera.

Un éternel printemps nous hante.

Ô les rêveries délirantes!

Nul mortel ne rajeunira.

 

 28 août 2011

 

 

 

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administrateur partenariats

"Touche printanière"

de Marie-Josèphe Bourgau

https://storage.ning.com/topology/rest/1.0/file/get/12273151894?profile=original

Dans le jardin, de l'aube à la nuit.

Des éclaboussures roses. Une lueur de commencement.
Les vies repliées s'étirent,
trilles et chants d'oiseaux
premières sonorités vibrantes,
un nouveau jour se lève
sur le bassin de pierre.
J'écoute le chœur de l'aube
cadeau ordinaire extraordinaire,
comme si c’était le dernier.

Un bleu de cotonnade. La clarté prend le ciel.
De branche en branche
bruissements et jeux de plumes,
des mésanges viennent boire,
les tourterelles s'envolent
dans un battement d’étoffe au vent.
Je les vois monter vers le soleil,
s'alléger dans la lumière
et c'est moi qui m'élève dans les airs.

Les ombres mauves. L’aile du soir se déploie.
Invisible dans le feuillage
un rossignol se met à chanter
l'or rouge du couchant,
la douceur tiède du bain suprême
dans le bassin de pierre.
Je regarde se dissoudre les matières,
mes pensées se détendent,
l'esprit s'apaise.

Sous le cerisier en fleur,
changeante et immuable,
hors du temps du monde
loin des tumultes,
la vasque de mon jardin,
arrosée d'averses blanches.

Martine Rouhart

Un partenariat

Arts 12272797098?profile=originalLettres

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Les poètes caméléons

À mon ami belge Jean Volon

Je me souviens des jours d'alors,
Des mimosas ensoleillés,
Qui offraient leurs pierreries d'or
À nos regards émerveillés.

Nous savions que collés aux branches,
Des caméléons se cachaient,
Empruntant des couleurs peu franches .
Il nous fallait les dénicher.



Caméléons et mimosas
Dans ce grand champ de mon enfance.
Des parfums que je n'oublie pas
Et l'ivresse de l'innocence

Sur les rives du fleuve immense,
Ne soufflent pas de vents salins.
Ma joie de vivre reste intense
Près des érables et des sapins.

Je repense aux caméléons
Quand je constate, fort surprise,
Que des êtres changent de nom
Pour avoir sur nous plus d'emprise.



Cela arrive sur les ondes.
Des correspondants virtuels,
Y envoient, chacun à la ronde,
Leurs troublants émois, bien réels.



Certains mystifient, par humour,
En nous donnant quelques indices,
Que l'on ne saisit pas toujours.
Ce jeu charmant fait leurs délices.



S'il perdure, il lasse, à la fin.
On s'aperçoit quand on y songe,
Que l'on est resté sur sa faim.
Alors, que cesse le mensonge !

22 janvier 2006

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Plume son courrier du cœur et ses petits bonheurs

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Assis au bureau de ses pensées, 
sur le coton rose des mots doux.
Plume sourit, l'humeur enchantée,
s'affaire et s'active sans tabou.


Honore ses dames de cœur . 
Ses doigts légers pianotent.
Les partitions tel un jongleur,
s'enveloppent, tournicotent.


En rythme, accorde ses vers,
sur l'archet de sa poésie.
Eparpille dans l'univers,
ses petites fantaisies.


Dans un souvenir si lointain,
se fredonne une hirondelle.
Qui d'un geste très enfantin,
l'emmenait dans sa marelle.


Chante, dans le bleu de son ciel,
en belle opérette, sa mouette.
Elle vocalise ses voyelles.
S'impatiente au pied de ses lettres.


Elle espère le lendemain,
la venue de sa messagère.
Elle ouvre sa bonbonnière,
découvre sur son parchemin,
la fragrance d'un joli destin !


Mais c'est à Mirabelle, sa chatte,
qui avec beaucoup de finesse,
le taquine de sa patte.
Qu'il offre ses plus belles caresses.


Rosyline 07\07\2012



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Propos sur les vérités

Là où la paix reste possible,
Avoir le goût de bavarder,
Ou de rêver pour s'évader,
Parfois se rendre plus sensible.

Dans la lumière, je médite.
N'ai pas l'envie de m'activer.
Ce jour, que va-t-il arriver?
Rien d'écrit certes ne s'évite.

Tournant, sans jamais s'arrêter
La petite planète Terre,
Emplie de zones de mystères
A de fascinantes beautés.

Elle reçoit de l'énergie,
Dotant les gens qui y demeurent,
D'étranges pouvoirs qui les leurrent,
Rendant possible la magie.

Sur les surfaces qui sont planes,
Des humains font surgir des tours
Non pour abriter leur amour
Mais des espérances profanes.

Ailleurs, où les maudits abondent,
N'arrivent que de vains secours.
La folie s'y répand et court,
Semant une haine profonde.

Les tours, comme châteaux de cartes,
Peuvent s'écrouler un matin;
Leur devenir est incertain.
Le Sort, de sa voie, ne s'écarte.

Les évidences étaient reçues
Comme vérités sûres, saines,
Rendant l'âme triste ou sereine.
Elles sont mises en quarantaine.

Mais on admet des certitudes
Faute de savoir discerner
Le vrai sens parfois détourné.
On conclut avec promptitude.

26 janvier 2015

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Le bruissement de la vie

Sous la brise du feuillage des platanes,
Quand souffle le tendre ramage virginal,
Sous le préau, où de vertes feuilles planent,
Les enfants y chahutent sans le moindre mal.

Sous la brise du feuillage des marronniers,
Quand vite s’engouffre le doux vent de l’été,
Derrière des murs aux cartables rainurés,
Des coeurs déjà y brûlent pour l’éternité.

Sous la brise du feuillage des châtaigniers,
Quand s’engouffre le doux vent de la liberté,
Parmi les glaneurs, tels une grande armée,
De prétendus seigneurs s’échangent des baisers.

Sous la brise des saules de la rivière,
Quand se met à souffler le doux air de l’espoir,
Des songes disent des phrases coutumières,
Lors, aux amants liés à de nobles devoirs.

Puis les feuilles ont jauni sur les platanes,
Venue la froide bise de l’automne.
Des enfants grandis bataillent et chicanent
Sous des préaux jonchés de couleurs ocre-jaunes.

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administrateur théâtres

LA SCALA DI SETA, rythmique endiablée pour intrigue amusante à L’Opéra de Liège

Gioachino Rossini

 : 

La scala di seta
("L'échelle de soie")

 


12273151294?profile=originalAprès le succès de
« La Cambiale di matrimonio », en 1810 - le jeune Gioachino Rossini avait à peine 18 ans, Antonio Cera – directeur du Teatro San Moisè de Venise, décida de faire à nouveau appel  à Rossini pour la réalisation de quatre farces supplémentaires: « L’inganno felice », « La Scala di seta », « L’occasione fa il ladro » (1812) et « Il Signor Bruschino » (1813). Le public vénitien qui a assisté au succès de LA SCALA DI SETA du compositeur le 9 mai 1812 n’a pas manqué de remarquer que le sujet de l’œuvre était fort similaire à celui de « Il Matrimonio segreto » (Domenico Cimarosa) dont le succès à Vienne en 1792   avait été  immédiat et retentissant.  Du modèle théâtral français, le livret en conserve les caractéristiques d’une dramaturgie construite autour de l’intrigue dans laquelle sont impliqués les personnages, sans développer outre mesure leur portrait individuel. Par contre, pour les situations comiques, c’est le principe de la farce à l’italienne qui s’applique s’attelant à faire jaillir des personnages l’aspect giocoso, à travers le contraste social qui s’exprime dans les différences linguistiques et dialectales. Ici, le thème du mariage clandestin sert de toile de fond. Elle est composée d’imbroglio sentimentaux, et de rebondissements souriants. Rossini et le librettiste, Giuseppe Marie Foppa, ont construit un mécanisme théâtral parfait où la musique, dont le rythme soutenu invite à la joie, cède parfois le pas, par jeu uniquement, à la langueur sentimentale d’une aria, qui permet à la voix de se déployer dans toutes ses nuances, élégiaques et acrobatiques. Pour le reste, le dynamisme prend le dessus dès la très célèbre symphonie d’ouverture, pétillante et d’une fraîcheur mélodique séduisante. 

 

Christopher Franklin assurera la direction musicale. Ce sera l'occasion de découvrir, pour la première fois à Liège, Damiano Michieletto, metteur en scène de renommée internationale. Une belle équipe (avec Julie Bailly et Laurent Kubla)  qui donnera toute son envolée comique à cette œuvre, garantissant au public un moment joyeux dont on espère, tout comme lors de la création, qu'il fera naître dans la salle des sourires, voire des éclats de rire. Vous avez dit : opera buffa ?

 

L'histoire: 

Opéra en un acte: 
On se trouve dans les appartements de Giulia la pupille de Dormont. Elle voudrait se débarrasser de la  surveillance jalouse  de Germano, le serviteur de son tuteur, domestique bouffe qui est amoureux d'elle. La jeune fille, en dépit de l'opposition de Dormont, a secrètement épousé Dorvil et chaque nuit, elle le reçoit en secret  grâce à une échelle de soie. Il faut qu'elle permettre au jeune marié, caché dans l'une des armoires adjacentes, de quitter la chambre. Germano est sur le point de sortir, quand Lucilla, sa cousine se présente.

Enfin seul avec Julia, Dorvil avoue être préoccupé par l'arrivée de son ami Blansac jeune prétendant que le tuteur lui veut pour mari. D'abord inquiet puis rassuré par ses serments d'amour, Dorvil saute du balcon juste à temps pour éviter d'être vu par le tuteur. Les événements se précipitent et Giulia doit concevoir un plan pour se débarrasser du prétendant qu'on voudrait lui imposer. Le mieux serait qu'il tombe amoureux de Lucilla. Dorvil brûle néanmoins de jalousie. Lucilla et Blansac tombent amoureux l'un de l'autre, mais Germano continue de semer le trouble dans les couples et fait presque échouer les plans de Giulia... À minuit, la fuite de Giulia et Dorvil est interrompue par l'arrivée  inattendue  de Blansac et de Germano. Dormont se réveille, et les deux amants n'ont plus qu'à lui révéler la vérité. Dormont leur pardonnera voyant que Blansac est amoureux de Lucilla. Il donne son consentement aux épousailles. 

Dates: 

Du vendredi, 11/03/2016 au samedi, 19/03/2016

Distribution

Chef d'orchestre  

Christopher Franklin

Metteur en scène  

Damiano Michieletto

Décors, Costumes  

Paolo Fantin

Lumières  

Alessandro Carletti

 

~

Giulia   

Mariangela Sicilia

Dorvil   

Ioan Hotea

Germano   

Filippo Fontana

Dormont   

Federico Buttazzo

Blansac   

Laurent Kubla

Lucilla   

Julie Bailly

 

Orchestre: Opéra Royal de Wallonie/ Production: Rossini Opera Festival

http://www.operaliege.be/fr/activites/operas/la-scala-di-seta

 

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Dans le jardin,de l'aube à la nuit

Des éclaboussures roses. Une lueur de commencement.
Les vies repliées s'étirent,
trilles et chants d'oiseaux
premières sonorités vibrantes,
un nouveau jour se lève
sur le bassin de pierre.
J'écoute le chœur de l'aube
cadeau ordinaire extraordinaire,
comme si c’était le dernier.

Un bleu de cotonnade. La clarté prend le ciel.
De branche en branche
bruissements et jeux de plumes,
des mésanges viennent boire,
les tourterelles s'envolent
dans un battement d’étoffe au vent.
Je les vois monter vers le soleil,
s'alléger dans la lumière
et c'est moi qui m'élève dans les airs.

Les ombres mauves. L’aile du soir se déploie.
Invisible dans le feuillage
un rossignol se met à chanter
l'or rouge du couchant,
la douceur tiède du bain suprême
dans le bassin de pierre.
Je regarde se dissoudre les matières,
mes pensées se détendent,
l'esprit s'apaise.

Sous le cerisier en fleur,
changeante et immuable,
hors du temps du monde
loin des tumultes,
la vasque de mon jardin,
arrosée d'averses blanches.

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