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"L'opéra dans les cieux"

Ophira Grosfeld

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Rêve 

Aux portes du sommeil quand se ferment les paupières,
Voici l’invitation que dessine la fée des chaumières
A entrer pour un court moment au pays de son rêve,
Abandonnant tout tourment pour cette fugue si brève.

A celle ou à celui revient par cette entremise
Le souvenir d’une histoire de promis ou de promise,
Enfoui secrètement sous les longues pages de son temps,
Illuminer la voûte craquelée de son firmament.

Voilà qu’une étoile filante traversant le bleu azur
Un millième de seconde nous fige et nous rassure.
Rien n’a changé, le rêve en témoigne assurément,
Ni les couleurs, ni de chers visages restés vivants.

Des bras ouverts se tendent, des sourires attendent
Au sublime théâtre qui maintenant nous demande.
Et nous voilà devenus rois et reines, enfin premiers,
D’une grande cour recevant aussi les petits valets !

Ainsi de bonds en bonds, nous sautons bien furibonds,
Légers comme le vent d’été, tels des vagabonds
Portés par l’indicible fuite de notre vie
Sur les marches toujours blanches des rêves de la nuit.

Gilbert Czuly-Msczanowski

Chers poètes, chers artistes,

Les oeuvres de Ophira Grosfeld nous emportent au  firmament des étoiles,

loin des réalités terrestres, l'esprit s'évade dans de douces harmonies colorées...

 Par son poème "Rêve", Gilbert Czuly-Msczanowsky illustre ce nouveau blog de partenariat

entre les membres d'Arts et lettres.

Ecrivez, laissez venir les mots, ou faites cadeau de mots déjà écrits,

partageons les images et les textes autour de ce thème:

" Le rêve"

Un partenariat

Arts 12272797098?profile=originalLettres

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Atropos

 

Scène une (suite)

 

La marquise:

Eh bien , ma demoiselle, s’il lui plaît de m’attendre

Cela ne m’ennuie point.

Vous n’êtes pas très tendre

pour M. La Chaussée. Vous a-t-il fait la cour?

La suivante:

Je ne l’aurais souffert! Il n’en prit pas le tour

Mais cependant je sais que plaire aux grandes dames,

Est l’ambitieux projet qu’il nourrit en son âme.

Un laquais prétentieux! Je m’étonnerais fort

Que vous le receviez sans vous faire du tort.

La marquise:

- Certes sa condition peut porter à le croire

Mais il est bon parfois de mettre notre gloire

À bien récompenser ceux qui nous ont servis.

Monsieur de Sainte-Croix professe cet avis.

Il en a d’ailleurs fait son collaborateur

Et veut que je l’accueille de la meilleure humeur.

La suivante:

- Je vous comprends, Madame et dans chaque prière,

Je demande au Seigneur que votre âme fière

Soit enfin préservée de ce vil sacripant

Qui exige bien trop et ce à vos dépens.

Je sais bien que souvent vous n’êtes pas sereine

Et même que parfois, vous avez de la peine.

Il faudrait empêcher que cet affreux goujat

Se montre impertinent comme il le fait déjà.

De vous rendre service prés de moi, il se targue

Et prenant de grands airs, ce sot laquais me nargue.

Or, quand vous lui seriez même très obligée,

Je ne le subirais sans en être enragée.

La marquise:

- Là vous exagérez! Évitez la racoeur

Et faites taire en vous d’imprécises frayeurs!

J’estime Lachaussée et s’il n’est point parfait,

Il nous rend amplement certains de nos bienfaits.

Monsieur De Sainte-Croix demande qu’on le traite

Avec civilité et c’est ce que vous faites?

La suivante:

Je m’y résigne certes. Il est fort d’un secret

Sur lequel je crois vous le voulez discret.

La marquise:

Il y sera tenu. Allez le faire attendre,

Le laissant à son gré divaguer et prétendre.

La marquise:

Eh bien , ma demoiselle, s’il lui plaît de m’attendre

Cela ne m’ennuie point.

Vous n’êtes pas très tendre

pour M. La Chaussée. Vous a-t-il fait la cour?

La suivante:

Je ne l’aurais souffert! Il n’en prit pas le tour

Mais cependant je sais que plaire aux grandes dames,

Est l’ambitieux projet qu’il nourrit en son âme.

Un laquais prétentieux! Je m’étonnerais fort

Que vous le receviez sans vous faire du tort.

La marquise:

- Certes sa condition peut porter à le croire

Mais il est bon parfois de mettre notre gloire

À bien récompenser ceux qui nous ont servis.

Monsieur de Sainte-Croix professe cet avis.

Il en a d’ailleurs fait son collaborateur

Et veut que je l’accueille de la meilleure humeur.

La suivante:

- Je vous comprends, Madame et dans chaque prière,

Je demande au Seigneur que votre âme fière

Soit enfin préservée de ce vil sacripant

Qui exige bien trop et ce à vos dépens.

Je sais bien que souvent vous n’êtes pas sereine

Et même que parfois, vous avez de la peine.

Il faudrait empêcher que cet affreux goujat

Se montre impertinent comme il le fait déjà.

De vous rendre service prés de moi, il se targue

Et prenant de grands airs, ce sot laquais me nargue.

Or, quand vous lui seriez même très obligée,

Je ne le subirais sans en être enragée.

La marquise:

- Là vous exagérez! Évitez la racoeur

Et faites taire en vous d’imprécises frayeurs!

J’estime Lachaussée et s’il n’est point parfait,

Il nous rend amplement certains de nos bienfaits.

Monsieur De Sainte-Croix demande qu’on le traite

Avec civilité et c’est ce que vous faites?

La suivante:

Je m’y résigne certes. Il est fort d’un secret

Sur lequel je crois vous le voulez discret.

La marquise:

Il y sera tenu. Allez le faire attendre,

Le laissant à son gré divaguer et prétendre.

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Atropos Acte I scène deux

 

Acte I


Scène 2

 

Lachaussée et sainte-Croix

 

Sainte-Croix;

- Lachaussée que fais-tu chez monsieur le marquis?

La chaussée

- Eh bien ! vous le voyez, je me prélasse assis .

Sainte-Croix

- Lors dois-je te donner des gages à ne rien faire?

Lachaussée

- Je sers aussi madame et n’ai pas à le taire.

La marquise ce jour demandait à me voir

Et de lui obéir, je me fais un devoir.

Sainte-Croix

- Tu devras revenir, car une affaire nous presse.

Cours au laboratoir ! Une dame en détresse

Attend que nous l’aidions de la bonne façon.

Lachaussée

- La dose pour adulte ou pour un nourrisson?

Je dois vous dire franc que je me sens coupable

Quand je vois trucider des personnes aimables,

Qui ne me semblent pas avoir causé de torts

Et la peur se mêle aussi, à mes remords.

Sainte-Croix

Que me contes-tu là? Ne perds donc plus de temps.

La dame est généreuse et tu sera content.

Lachaussée

Je me hâte, monsieur, j'y vais mais sans ardeur.

Ce matin perd pour moi, vraiment, toute douceur.

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Re: ma piéce Atropos

Chers amis

Me prend l'envie de vous présenter ma pièce Atropos, directement inspirée de l'affaire des poisons. Les personnages mis en scène ont existé. Je présenterai les scénes les unes à la suite des autres, si cela m'est permis et vous intéresse.

Atropos
Auteur: Suzanne Walther-Siksou

Les personnages:

- Marie-Madeleine d’Aubray, marquise de Brinvilliers

- Le marquis de Brinvilliers

- La demoiselle, suivante de la marquise

- Sainte- Croix, amant de la marquise

- Briancourt, précepteur des enfantsde la marqise et son amant

- La Chaussée, laquais de M. Sainte Croix

- Bazyle, laquais de la marquise.

- Le confesseur de la marquise

- Un laquais

- L’officier de police

ACTE I

Scène I

La marquise - Sa suivante

La suivante:

- Madame, le laquais de monsieur .Sainte-Croix

S’est déjà introduit et élève la voix.

Les trop grandes bontés dont l’honore son maître

L’ont gâté tout à fait.Maintenant, il ose être

Des lois de l’étiquette aucunement soucieux,

N’ est même plus poli. sinon respectueux.

Il me parle, madame, avec désinvolture,

Et sa voix est parfois désobligeante ou dure.

Je n’ai pas pu l’en empêcher, il est entré

Et vous attend, madame, en la chambre aux portraits.

La marquise:

Eh bien , ma demoiselle, s’il lui plaît de m’attendre

Cela ne m’ennuie point.

Vous n’êtes pas très tendre

pour M. La Chaussée. Vous a-t-il fait la cour?

La suivante:

Je ne l’aurais souffert! Il n’en prit pas le tour

Mais cependant je sais que plaire aux grandes dames,

Est l’ambitieux projet qu’il nourrit en son âme.

Un laquais prétentieux! Je m’étonnerais fort

Que vous le receviez sans vous faire du tort.

La marquise:

- Certes sa condition peut porter à le croire

Mais il est bon parfois de mettre notre gloire

À bien récompenser ceux qui nous ont servis.

Monsieur de Sainte-Croix professe cet avis.

Il en a d’ailleurs fait son collaborateur

Et veut que je l’accueille de la meilleure humeur.

La suivante:

- Je vous comprends, Madame et dans chaque prière,

Je demande au Seigneur que votre âme fière

Soit enfin préservée de ce vil sacripant

Qui exige bien trop et ce à vos dépens.

Je sais bien que souvent vous n’êtes pas sereine

Et même que parfois, vous avez de la peine.

Il faudrait empêcher que cet affreux goujat

Se montre impertinent comme il le fait déjà.

De vous rendre service prés de moi, il se targue

Et prenant de grands airs, ce sot laquais me nargue.

Or, quand vous lui seriez même très obligée,

Je ne le subirais sans en être enragée.

La marquise:

- Là vous exagérez! Évitez la racoeur

Et faites taire en vous d’imprécises frayeurs!

J’estime Lachaussée et s’il n’est point parfait,

Il nous rend amplement certains de nos bienfaits.

Monsieur De Sainte-Croix demande qu’on le traite

Avec civilité et c’est ce que vous faites?

La suivante:

Je m’y résigne certes. Il est fort d’un secret

Sur lequel je crois vous le voulez discret.

La marquise:

Il y sera tenu. Allez le faire attendre,

Le laissant à son gré divaguer et prétendre.

La marquise:

Eh bien , ma demoiselle, s’il lui plaît de m’attendre

Cela ne m’ennuie point.

Vous n’êtes pas très tendre

pour M. La Chaussée. Vous a-t-il fait la cour?

La suivante:

Je ne l’aurais souffert! Il n’en prit pas le tour

Mais cependant je sais que plaire aux grandes dames,

Est l’ambitieux projet qu’il nourrit en son âme.

Un laquais prétentieux! Je m’étonnerais fort

Que vous le receviez sans vous faire du tort.

La marquise:

- Certes sa condition peut porter à le croire

Mais il est bon parfois de mettre notre gloire

À bien récompenser ceux qui nous ont servis.

Monsieur de Sainte-Croix professe cet avis.

Il en a d’ailleurs fait son collaborateur

Et veut que je l’accueille de la meilleure humeur.

La suivante:

- Je vous comprends, Madame et dans chaque prière,

Je demande au Seigneur que votre âme fière

Soit enfin préservée de ce vil sacripant

Qui exige bien trop et ce à vos dépens.

Je sais bien que souvent vous n’êtes pas sereine

Et même que parfois, vous avez de la peine.

Il faudrait empêcher que cet affreux goujat

Se montre impertinent comme il le fait déjà.

De vous rendre service prés de moi, il se targue

Et prenant de grands airs, ce sot laquais me nargue.

Or, quand vous lui seriez même très obligée,

Je ne le subirais sans en être enragée.

La marquise:

- Là vous exagérez! Évitez la racoeur

Et faites taire en vous d’imprécises frayeurs!

J’estime Lachaussée et s’il n’est point parfait,

Il nous rend amplement certains de nos bienfaits.

Monsieur De Sainte-Croix demande qu’on le traite

Avec civilité et c’est ce que vous faites?

La suivante:

Je m’y résigne certes. Il est fort d’un secret

Sur lequel je crois vous le voulez discret.

La marquise:

Il y sera tenu. Allez le faire attendre,

Le laissant à son gré divaguer et prétendre.

 

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Monsieur,

Vous me connaissez peu,

et pourtant ....

Mes mots vers vous,

sont des pas assourdis,

 tellement lourds.

Votre cœur, votre corps,

étant entièrement pris,

ailleurs accaparés, retenus.

Alors, Je les écris légers,

disponibles, tout en transparence,

je les sublime !

Oui je les écris, la nuit, le jour,

à voix haute, je les matérialise.

L'encre de mon stylo,

en est devenue le sang,

à force de persévérance,

d'acharnement,

puis mon amour pour vous,

informulé et fou,

cette âme toute entière, cavalière,

à la votre consacrée.

NINA

 

 

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Coeur de l'hiver,

 

Matin d'hiver,

ciel tout en dentelle,

transparaît en son sein,

une clarté orangée ;

bijou, non sans délicatesse, posé.

Etendue infinie, lumineuse,

blonde et taiseuse,

 désencombrée de tout,

mais point des êtres aimés ;

sous elle,

la plaine de banlieue s'éveille,

écarquille ses grands yeux,

non sans douceur,

 toute éblouie,

reçoit mes sombres pas assourdis,

il fait si froid.

Le ciel est un jardin ce matin.

 

NINA

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Poésie libre

12273077070?profile=original

Poésie sans contrainte

 

Vers qui se tortille,

Vers qui va

Vers qui vient,

Vers solitaire

Vers téméraire,

Solidaire et demi-vers,

 

Ta musique a ses lois.

 

Diérèse, synérèse,

Rime et contre-rime

Masculine, féminine,

E muet pour le mime,

Rejet, contre-rejet,

Tercet, quatrain, sizain,

 

Et puis, enjambement.

 

Allitération quand tu es fatiguée

Et commence à bégayer

Assonance si tu es contrariée.

Pairs ou impairs

Comme au spectacle,

 

Il faudra les compter.

 

Prétentieuses, léonines,

Riches, pauvres ou suffisantes,

Simples sans complexe,

 On aime les embrassées

Qui viennent par brassées

 Caresser nos tympans

 En toute liberté.

 

En lieu d' alexandrin, j’invente le pascalin

 

Et je dis : poésie !

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AU BORD...

Au bord de toi

Lumière s'allume

Plein de saveur

Une sorte d'écume...

Au bord de moi

Bien, trop d'attente

Tout cet émoi

Des mots qui chantent...

Au bord de nous

Le temps s'arrête

Alors ce goût

De perdre la tête...

Au bord de vie

Ne plus ramper

Pousse l'envie

De s'envoler...

J.G.

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12273075699?profile=original

"L'un et l'autre sexe" est un ouvrage de l' anthropologue américaine Margaret Mead (1901-1978), publié en 1948. Dans ce livre, l'auteur se propose, à partir de son expérience d' anthropologue, de réfléchir sur les statuts sociaux attribués à chacun des deux sexes, statuts qui varient selon les sociétés, et de mettre ces différenciations culturelles en rapport avec les données naturelles relatives à la conscience du corps, l'ensemble étant à la base d' équilibre social.

Chaque société, à travers l' éducation qu'elle donne aux enfants, puis aux adolescents, leur fait prendre une conscience spécifique des différences sexuelles; le statut de chacun des deux sexes épanouit certaines virtualités, en laisse d'autres à l'état latent. Dans une première partie, "Les choses du corps", l'auteur insiste sur la place centrale qu'occupe la conscience du corps et de la différenciation, dans l'équilibre d'une société. Dans une deuxième partie, "Les problèmes de la société", l'auteur examine comment les sociétés organisent la division du travail selon les différences entre les sexes. La femme semble plus apte au travail monotone et continu, alors que l'homme serait plutôt capable d'efforts intenses, mais discontinus. En revanche, le rythme biologique féminin est marqué de ruptures plus nettes: premières règles, première grossesse, ménopause. Certaines sociétés calquent leur rythme de vie sur la biologie féminine, d'autres, telle la civilisation américaine, à travers un idéal de progrès technique indéfini, semblent plutôt prendre modèle sur la biologie masculine, libre des limitations impérieuses de la femme. Alors que le lien entre la femme et ses enfants est d'ordre naturel et biologique, la paternité est d'ordre social, et ceci, pour toutes les sociétés, bien que chacune exprime différemment cette opposition. C'est dès l'enfance et à travers l'éducation de chacun des deux sexes, que cette différence de statut est inculquée, bien que dans toutes les sociétés, certains sujets refusent d'assumer le rôle qui leur est proposé. Dans une dernière partie, l'auteur retrace l'évolution des jeunes Américains, de l' enfance au mariage, et les contradictions d'un système d' éducation qui veut ignorer les différences sexuelles dans l' enfance, et imposer brusquement un statut rigide à chacun des sexes à la puberté; il souligne les déséquilibres qu'engendrent les freins mis par la société à l'épanouissement sexuel des adolescents pendant de longues années qui les séparent du mariage. Dans sa conclusion, l'auteur forme le voeu que les différences sexuelles continuent à être cultivées par les sociétés, car le fait de les ériger en institution est une source de richesse culturelle. Bien que le progrès technique et matériel rende les différences entre les sexes moins contraignantes, l'absence de différenciation dans le statut social des sexes n'est pas à souhaiter. Même si l'on éprouve quelque réticence devant les conclusions de Maragret Mead, il faut reconnaître l'ampleur d'un point de vue grâce auquel sont abattues les cloisons entre anthropologie, sociologie, psychanalyse, psychologie, ce qui permet d'englober les données de la société industrielle moderne et des sociétés plus primitives.

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La ronde des saveurs

12273074073?profile=original                                            Photo Patrick Guibert

Dans la ronde des jours

et tourbillon des nuits 

 nos filets relevés

patiemment ramandés

 nous destinent parfois

d'étonnantes surprises.

Les mêmes fruits

nous semblent

tantôt  plus doux qu'amers 

selon que nous mordions

de différents côtés.

Selon que nous goûtions

 celui-ci, celui-là

de leurs jolis minois 

diversement mûris

leurs mille et une saveurs

font osciller en thème

notre humeur vagabonde 

au gré de leurs parfums

nous révélant souvent

 une part de nous-même.

                                                                                                   

 

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Une exigence romantique

 

Doux ami

Tu m'écris que tu veux des lettres manuscrites,

N'ayant aucun problème à déchiffrer mes mots.

Qu'importe mon papier, tu t'en tiens aux propos.

Lors la facilité me serait interdite.

Le courrier escargot te convient, c'est parfait.

Il est même parfois, je pense, préférable,

Mais mon ordinateur demeure irremplaçable,

Me garde des erreurs et a d'autres effets.

Tu connais les raisons qui ont dicté mon choix.

En plus, je suis souvent indolente et frileuse.

Éviter les efforts me rend certes joyeuse.

J'ai médité tu sais, accueillant tes émois.

Je possède une lettre unique d'un ami,

À jamais disparu, resté inoubliable,

S'y trouve une énergie restée invulnérable.

Pour le rendre présent, parfois, elle suffit.

J'ai pieusement rangé tes messages reçus.

Le soin que tu y mis me montre ta tendresse.

M'instruisent ton humour et ta grande sagesse.

Tu me révèles aussi des sentiments perçus.

Tu as, de ton côté, mes nombreuses missives,

Écrites à la hâte, emplies de vérités.

Permets-moi d'ignorer ta fausse autorité.

Je vais désobéir, en restant attentive.

4 décembre 2003

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Affreux-ismes

12273072500?profile=original

Tourisme, curisme

charisme, culturisme, 

tout rime avec cynisme

le dire est presque truisme 

 

Théisme avec soufisme,

lyrisme, mélodisme, 

j'aimerais laïcisme

avec oecuménisme.

 

Mais, purisme et barbarisme 

voilà antinomisme.

Et que dire de lettrisme 

allié à atticisme ?

 

Isthme avec séisme

peut être dangereux

comme puritanisme

couplé à triolisme.

 

Au tintement des ismes

je ne demande rien

que le son de la lune

pour écrire symbolisme.

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administrateur partenariats

"Fantaisie du désert"

Marie-Josèphe Bourgau

12273070669?profile=original

Je laisse

Je laisse aux autres les amours au parfum de roses.

Ici, c'est le désert et les fleurs ne fleurissent pas sur le sable stérile.

Je laisse aux autres les rendez-vous au clair de lune.

Ici, c'est la solitude aussi profonde que celle de la lune dans l'immensité du ciel.

Je laisse aux autres les romans à l'eau de rose.

Ici, c'est la vraie vie, pas un conte de fée.

Je laisse aux autres l'amour qui fait voler au-dessus des nuages.

Ici, c'est au-dessous des nuages que je vis.

Mais lorsque les nuages se déchirent, les rayons brûlants du soleil

arrivent jusqu'à ma peau.

Antoinette Bärfuss

Un partenariat

Arts 12272797098?profile=originalLettres

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CROISIERE

Rêve d'Evasion

Sur le Grand Bateau Blanc ,Elle voulait fuir sa vie

Voyage sans escale

Voyage hors- du temps

Voyage par tous les temps 12273071872?profile=original

Quand le Grand Vent souffla sur le pont

du Grand Bateau Blanc

L'Oiseau des Hautes Mers lui prit la main

et Elle s'envola

AA

12273072086?profile=originalPhoto image Roland Conrad

Peinture AA huile sur carton (50X60°

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L' O D E U R

12273069661?profile=original

extrait critique de Joseph Bodson : "Les iodées qu'elle défend sans avoir l'air d'y toucher, concernent ce qu'il y a de plus grave dans nos sociétés. Nous ne cessons de nous présenter comme des mainteneurs du monde libre, mais en réalité, c'est l'économie, avec ses lois de fer,qui dirige notre monde libre. Et il cache en ses bas quartiers les misères qu'il engendre." Et, de Dominique Aguessy : "Un livre à lire et à relire en s'interrogeant sur des événements que la presse nous révèle quotidiennement. Une écriture toute en finesse et en nuances confère à ce roman un charme qui nous polursuit longtemps après en avoir achevé la lecture.""

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ADMINISTRATEUR GENERAL

L’Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter du 28/01 au 15/02/2015 l’exposition  événement des artiste suivants : Louise Bressange (Fr) pastel, Sylvie Auvray Comin (Fr) peintures, Feu Mireille Berrard (Fr) peintures.

 

Le VERNISSAGE a lieu le 28/01 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Le FINISSAGE a lieu le 14/02 de 11h 30 à 18h 30.

 

         Louise BRESSANGE (Fr) pastel

         « Voyage au gré des couleurs » 

 

         Sylvie AUVRAY COMIN (Fr) peintures

         « Courbes en Cohérence Érotique » 

 

         Feu Mirelle BERRARD (Fr) peintures

         « Peintures gestuelles et lyriques »

 

                           

A voir également « La grande table en bois » réalisée par l’artiste

 

         Louis de VERDAL (Fr) sculpture

 

Exposition du 28 janvier au 15 février 2015.

 

Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart 1050 Bruxelles. Ouvert du mardi au samedi de 11h 30 à 18h 30. Et le dimanche sur rendez-vous. GSM : 00 32 (0) 497 577 120

 

 

INFOS ARTISTES ET VISUELS SUR :

 

Le site de la galerie www.espaceartgallery.eu

Le site de la galerie se prolonge également sur

Le réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

Voir: https://artsrtlettres.ning.com/ (Inscription gratuite)

Diaporama des plus belles expositions de l'Espace Art Gallery :  

Voir: http://ning.it/KHOXUa

Les critiques de François Speranza sur Arts et Lettres :

Voir : http://j.mp/1dDwL9m

 

 

Voici les six prochaines expositions :

 

 

-Titre : « Grabados » 

Artiste : Soledad Majdalani (Arg) gravures

Vernissage le 18/02 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 18/02 au 08/03/2015

Finissage le 07/03/2015 de 11h 30 à 18h 30.

&

-Titre : « IN MODERN » 

Artiste : Marangoz Kahraman (Be) photographies

Vernissage le 18/02 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 18/02 au 08/03/2015

Finissage le 07/03/2015 de 11h 30 à 18h 30.

&

-Titre : « Différents regards sur l’art » 

Artistes : Annick Butelet (Fr) peintures et Claudy Cheval (Fr) peintures.

Vernissage le 18/02 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 18/02 au 08/03/2015

Finissage le 07/03/2015 de 11h 30 à 18h 30.

 

 

-Titre : « sCANart » 

Artiste : Benjamin De Backer (Be) peintures

Vernissage le 11/03 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 11/03 au 29/03/2015

Finissage le 28/03/2015 de 11h 30 à 18h 30.

&

-Titre : « Le miroir de l'âme 2015 » 

Artiste : Jacqueline Kirsch (Be) peintures

Vernissage le 11/03 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 11/03 au 29/03/2015

Finissage le 28/03/2015 de 11h 30 à 18h 30.

&

-Titre : « Différents regards sur l’art » 

Artistes : Carol Herbein (Fr) peintures

Vernissage le 11/03 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 11/03 au 29/03/2015

Finissage le 28/03/2015 de 11h 30 à 18h 30.

 

Au plaisir de vous revoir à l’un ou l’autre de ces événements.

 

 

Bien à vous,

Jerry Delfosse

Espace Art Gallery

GSM: 00.32.497. 577.120

Mail de réponse eag.gallery@gmail.com

Le site de la galerie www.espaceartgallery.eu

 

Le site de l'Espace Art Gallery se prolonge également sur le Réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

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La troisième meilleure idée

12273070278?profile=original

Une maison de pêcheurs,

un à pic sur la mer, 
posé sur l' île douce,
en méditerranée.
 
Une terrasse, la treille,
et partout alentour
le parfum des citrons,
qu'on sent comme on respire. 
 
Les jours qui s'écoulent
à la lumière des heures, 
et doucement s' égrènent,
comme  grenade mûre.
 
La vie comme on la tisse, 
dans la langueur du soir,
lumière qui décline,
peu à peu, page à page. 
 
Le goût suave du vin
bu comme le paysage,
à la bouche l'un de l'autre,
avec les mots des yeux.
 
Au son d'un vieux tango,
des amants qui soupirent
écrivant à deux mains
le livre de leur vie. 
                                                                                                            
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Le souci JGobert

Un soir, il me chasse de la maison. Il ferme les portes derrière moi. Je ne sais plus entrer dans ce qui est toujours mon chez moi, mon chez lui.

Je ne comprends pas de suite les raisons profondes de ce geste. Je reste dehors sans bouger, sans réaction. J'ai beaucoup de peine. Quand je pense à lui qui a toujours été un compagnon charmant, agréable, je n’arrive pas à déchiffrer ses raisons. Les souvenirs de notre vie ensemble, facile, confortable, heureuse m'échappent.
Il y a peu de temps, je me suis rendu compte que certaines dispositions changeaient autour de moi, surtout le jour où lui et sa nouvelle compagne ont ramené un grand panier en osier à la maison avec beaucoup de délicatesse.
Moi, un peu innocent, comme à chaque retour de mon ami, j'étais heureux, joyeux et je débordais de bonheur, de tendresse. Je sautais, je trépignais, j'étais content. 

D'un geste brusque, il m'a ordonné de rester tranquille.  Sa voix s’est transformée, inamicale et menaçante. Je suis resté proscrit sur le carrelage et ensuite dans mon fauteuil.
Les habitudes se sont vite modifiées et au fil du temps, les bruits également. Des cris, des pleurs m'éveillent et me sortent de mes rêves. Mes nuits sont entre coupées d'allées et venues qui me fatiguent.
Sa compagne, qui m'ignore depuis son arrivée, s'occupe de ce souci qui pleure constamment. Elle le nourrit régulièrement et n'arrive pas à l'apaiser.
A plusieurs reprises, curieux, j'essaye d'aller voir ce qu’il y a dans ce panier mystérieux. A chaque tentative, il me chasse.  Mon ami de toujours change beaucoup et me considère comme une menace. Je suis triste de perdre sa confiance, son amitié. Il m’abandonne et je suis parfois très en colère. Je m'en prends à ses vêtements, ses chaussures, son cartable que j’abime. Je suis irrité. Lui aussi se fâche et crie de plus en plus fort quand je fais une bêtise.
Couché la tête sur le sol, je ne comprends rien à ce qui se passe. 

Enfin, un soir, le petit souci apparaît avec un joli minois. J'ai le droit de le voir de loin, de ne pas approcher. A force d'être repoussé, refoulé, j'ai fait une tentative en force et j'ai fini par le bousculer et le faire tomber. Le souci a crié, pleuré tellement fort que j'ai voulu le réconforter avec un gros baiser. C'est à ce moment qu'il est arrivé, furieux. Il m'a frappé et jeté dehors pour la première fois.    

Depuis ce jour maudit, je suis privé de chaleur. Au début, j’étais enfermé dans le garage, Mes pleurs n'ont pas eu de prise sur lui. Il m'abandonne doucement, se détache de moi insensiblement. J'ai beau lui faire des yeux tristes, me rouler à ses pieds. Rien n'y fait. Il est intraitable.

Et puis, il y a eu le jour où n'y tenant plus, j'ai enfoncé la porte pour les voir, pour revivre avec eux dans cette maison qui m'est cher, habituel, agréable.

Sa compagne a hurlé, emporté le souci avec elle et prononcé des mots cruels. C'est elle ou moi...

A son retour, j'ai vu son regard se figer, se glacer. Son visage prendre une forme que je ne connaissais pas à ce jour. Sa voix est devenue très grave, sans appel, sans hésitation.  Je n'ai fait aucun mouvement, ni de joie, ni de peur. Je suis resté immobile à attendre le jugement. J'avais tort et j'en étais conscient. La sentence de mon amour pour lui ne peut me sauver. Il n'a pas cherché d'excuses et les mots sont tombés tels des coups de mort. Dehors. Dehors. 


Depuis, je suis l’intrus de cette maison. J'ai droit à regarder par la fenêtre le bonheur qui m’échappe, l'endroit où je vivais heureux dans le passé. Il me nourrit rapidement et ne m'adresse plus de regards. Ses yeux se détournent de moi quand j’approche. J'ai depuis quelques jours un abri dehors peu agréable. Je m'y couche, j’attends triste et désespéré. Mes rêves s'envolent toujours vers lui, mon ami. Je me dis que dès que le bébé sera grand, je pourrai revenir près de mon maître et ranimer avec lui les bons moments d'antan.

 
Ce matin, il fait très froid, j'ai les membres endoloris. Je viens d’entendre une camionnette s'arrêter devant la maison. Des voix inconnues se dirigent vers moi. J'ai peur tout à coup. Un homme vient et m'attache avec un regard plein de sollicitude. L’'autre me parle d’une voix douce. Viens, n'aie pas peur me dit le plus âgé. On va s'occuper de toi. Mon sang se fige.

Et puis, je monte tristement sans résister dans ce véhicule. Je n’y crois pas encore. Je sais qu'ils sont là, derrière le rideau. Ils ne se montrent pas.

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