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Pour vivre heureux,vivons cachés!

 

 

J’appris qu’un juge sympathique

Faisait jaser son entourage,

Vivant un amour idyllique,

Après quelques mois de veuvage.

 

Je dis: c’est une absurdité!

Elle pourrait sembler risible.

Comment peut-on, sans hésiter

Dire des choses impossibles?

 

On me répondit: voyez-vous,

Nous faisons face à l’évidence.

Nous étions sceptiques sur tout

Et repoussions la médisance.

 

Pendant qu’il était en détresse,

Sans secours, il réalisa 

Qu’il lui fallait prendre maîtresse,

Le fit et nous scandalisa.

 

Il aurait pu, restant discret,

S’isoler dans sa résidence.

N’ayant pas gardé le secret,

Il subit notre intolérance.

 

Seule, je fus à méditer

Sur l’indécence, la prudence,

Et sur certaines vérités,

Que l’on nous apprend dès l’enfance.

 

18 juin 2008

 

 

 

 

 

 

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Ennemi:

Nous devrions connaître les ennemis que nous nous sommes mérités mais nous ne pouvons nous protéger de ceux qui nous agressent en parfaits étrangers.

Ennemi:

La nature nous fascine, nous ensorcelle par ses attributs époustouflants mais ne nous laisse pas soupçonner l’existence des agresseurs invisibles qui y abondent.Ces ennemis agissent en tout temps, n’importe où.

Ennui:

Quand on s’ennuie, on court le risque de s’apitoyer sur soi-même.

Ennui:

Quand on s’est prémuni contre l’ennui, on s’en débarrasse sans peine.

Envie:

Nos envies sont source d’énergie quand nous les jugeons réalisables.

Envie:

L’envie de plaire subsiste, parfois, chez des femmes intelligentes et sensibles quand elles ne sont plus désirables.

Envie:

Si nous cessions d’avoir des envies excitantes, nous nous sentirions amoindris.

Envie:

Pour s’assurer de pouvoir vivre longtemps, en satisfaisant des envies essentielles, il faut se constituer des réserves accessibles.

Euthanasie:

Dans certaines démocraties, la loi qui fait une obligation de porter secours,interdit l’assistance à un mourant afin de l’aider à mettre définitivement fin à d’intolérables souffrances.

Inaction:

La morosité nous plonge parfois dans la passivité mais l’inaction volontaire permet à notre esprit de ne pas se laisser distraire et de se concentrer sur une pensée précise.

Foi:

Avoir foi en soi incite à l’effort et encourage l’ambition.

Foi:

La foi exagérément alimentée peut devenir hallucinatoire.

Folie:

La folie, qui n’est pas dangereuse, provoque de la joie et de la sympathie.

Folie:

La folie généralement, incurable quand elle résulte d’une conviction religieuse,  peut être terrifiante.

Folie:

L’extravagance poussée loin nous fait penser à une folie douce.

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Chatteries

 

 

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Chatteries

 

Minou chat

Au frais minois

Chatoyant à mes yeux

Ondulant aux chatouilles

Charmant mes rêves

Rêvant à mon rire

Miaulant à mes mots

Mordant à mes minauderies

Grattant ou griffant

Grognant aux grattements

Minou chat

Ronronnant à minuit

Le maître n’est pas

Celui que l’on croit

 

  

© Sabam RICHARD J-J

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MORTELLES VACANCES

 

Pendant des années, je me suis inquiétée des uns et des autres, pris des nouvelles, envoyé des tonnes de messages téléphoniques ou de mail… Cela me semblait la normalité.

Aux fêtes importantes, je préparais des vœux originaux quelques jours avant la date. C’était pareil pour les anniversaires. J’étais présente virtuellement lors de gros chagrins, de départs pour un monde meilleur, de fêtes familiales ou autres… Je tenais d’ailleurs un agenda pour ne pas oublier.

C’était sympa, j’ai reçu des réponses de mes correspondants souvent émus que j’y aie pensé. Mais rarement, c’était l’inverse. Même mon anniversaire passait à la trappe… On me répondait parce que j’y avais songé en premier. A vrai dire, si mon mari n’y était pas dupe, je trouvais cela normal. Il en fallait bien un ou une qui commence. Et j’étais celle-là…

Il y a un peu plus de deux ans, j’allais très mal autant moralement que physiquement… On m’en a même voulu de changer, de me refermer comme une huître… Qu’aurais-je bien pu avoir à leur dire à ceux qui ne prenaient jamais de mes nouvelles ? Était-ce à moi de leur en donner ?

J’étais dans les difficultés… Sans en parler, les plus attentifs s’en sont aperçus et m’ont demandé ce qui se passait. Je ne suis pas de celles qui pleurent sur leur sort. Mais parfois, ça fait du bien de se confier. Ca fait aussi du bien de recevoir des marques d’affection aussi petites soient-elles…

Parfois, dans une solitude imposée par les vacances des uns et des autres, par le mauvais temps, le manque de transports, les tarifs qui augmentent pendant les mois de juillet et août (rien n’est gratuit et quand on a peu de moyens…), un seul petit ‘Coucou, comment ça va ?’ peut mettre un rayon de soleil pour toute la journée. Pourtant, quand on a besoin d’une présence attentive ou d’un conseil, de jour comme de nuit, on se souvient de mes coordonnées…

Beaucoup décrient les réseaux sociaux… Pourtant, bien utilisés, ils sont une petite merveille : des petits bouts de cœur qu’il faut découvrir ça et là mais qui existent bel et bien. J’ai notamment trouvé quelques merveilleuses amies que je ne rencontrerai peut-être jamais en vrai, vu la distance, mais qui me sont bien plus proches que certains qui pourraient venir me rendre une petite visite de temps en temps. Ces amies me font me sentir exister pour quelqu’un… C’est ce qui manque bien souvent à ces gens qui finissent par mourir de solitude...

On me rétorquera que j’ai des activités et une vie sociale plus que satisfaisante. Heureusement. Mais durant ces deux mois de vacances, cette vie est mise entre parenthèses, chacun ayant sa propre vie privée. C’est alors que la solitude se rappelle à vous. Sournoise, elle vous vous fait penser que, peut-être vous n’avez pas su y faire du côté de l’amour. L’angoisse de mourir seul et que personne ne le remarque recommence à se lover dans vos tripes tel un serpent qui n’attend que son moment pour vous étouffer…

Je n’en veux à personne. Chacun a sa propre vie bien remplie. Combien de fois n’ai-je entendu ou lu, après un long moment de silence : ‘Je ne t’oublie pas, mais je n’ai pas le temps’…

Combien de temps cela prend-il pour écrire un sms ou un mail : ‘Coucou, comment ça va. Bisous’… et l’envoyer ?

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Un espace tout en bleu

 Poème de Suzanne Walther-Siksou inspiré par un tableau de Claude Moullin

La nostalgie, douce poussée,

Permet à l'âme insatisfaite,

Par des regrets éclaboussée,

D'aller vers une aire secrète.

Là, très souvent tout était bleu.

Le soleil y brillait sans cesse.

S'échangeaient promesses et voeux,

C'était au temps de la tendresse

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Les couleurs, pendant cette errance,

Se refroidissent, se marient.

L'harmonie mesure, balance.

Lors, l'âme se sent moins marrie.

Un paysage en camaïeu

Paraît à certains onirique,

Offert bien rarement aux yeux.

Mais fascine des romantiques.

Un peintre fort talentueux,

Au Québec, en un jour de grâce,

Put capter fleuve et ciel tout bleus,

Un sublime, paisible espace.

27 juillet 2014

 

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Le piège d'un odieux barrage

Propos

Aux administrateurs de mon blog Vent de Vie

Pour s'évader, en liberté,

Du bruit, d'assommantes images,

Qu'impose la modernité,

On fréquente un endroit sauvage.

Le miracle du virtuel,

Se réalisant sur les ondes,

Rend à présent habituel

Les déplacements dans le monde.

Nombreux poètes ont le plaisir

De flâner en un lieu paisible

Et d'y méditer à loisir,

L'évasion devenue possible.

Entrée libre d'accès facile.

Chacun  se rend à un endroit

Quand cela lui paraît utile,

Ou valorisant quelquefois.

On remercie les bienfaiteurs,

Faisant progresser la culture,

De généreux animateurs,

Au coeur de belles aventures.

Mais qu'est-il arrivé soudain?

Fut installé un lourd barrage

Bloquant l'accès à mon jardin.

Il faut emprunter un passage.

Pourquoi ce mur insupportable,

Recouvert de publicité?

Est-il vraiment indispensable

Ou choix de la facilité?

14 août 2014

 

 

 

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L'Association des Bouts de Lignes

L'Association des Bouts de Lignes

 

Titre du livre : L’ASSOCIATION DES BOUTS DE LIGNES

Auteur : Jean-Louis RIGUET

Date de première publication : 2013

Éditeur : Éditions du Masque d’Or – collection Adrénaline

Nombre de Pages : 218

Numéro ISBN : 978-2-36525-032-0

Distinction : Prix Scriborom 2013

Nommé pour le prix OEUVRE ORIGINALE au Salon du Livre de MAZAMET 2014

Libre disponible chez l’éditeur : Éditions du Masque d’Or, 18 rue des 43 Tirailleurs à 58500 CLAMECY

Tél /Fax : 03 86 27 96 42   -   masquedor@club-internet.fr   -   www.scribomasquedor.com

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Première de couverture L'Association des Bouts de Lignes
Première de couverture L'Association des Bouts de Lignes

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L’auteur :

De nationalité française, Jean-Louis Riguet est né en 1947, dans la Vienne. Veuf, il a deux enfants. Il est membre de la Société des Gens de Lettres, du Bottin International des Professionnels du Livre et de la Maison de l’Ecrivain et de la Littérature.

Il a exercé la fonction de Notaire à Orléans et se trouve actuellement en disponibilité en attente de sa retraite.

Autodidacte, l’auteur a commencé à travailler à l’âge de 15 ans ½, juste avec son Bepc. Il n’a pas le bac mais a suivi le cursus notarial, par correspondance, pendant son activité, et a obtenu l’examen aux fonctions de notaire à 27 ans. Il a fait sa carrière dans le Notariat, à Mirebeau-en-Poitou, à Châteaudun, à Paris avant de s’installer à Orléans en 1989. Pendant un interstice de cinq ans, auparavant, il a été Conseil Juridique à Paris, dans un cabinet qu’il a créé avant d’être nommé notaire cinq ans plus tard. Quelques années après son installation et pendant quatre ans, il a enseigné au Centre de Formation Professionnelle des Notaires à Paris pour la préparation du Diplôme Supérieur de Notaire. Il a exercé des fonctions pour la profession de notaire : Membre de la Chambre des Notaires du Loiret, Président de la Chambre des Notaires du Loiret siégeant en Comité Mixte, Vice-Président du Conseil Régional des Notaires de la Cour d’Appel d’Orléans. Il a été Président de plusieurs Commissions.

Il écrit depuis plusieurs années mais n'est publié que depuis 2012.

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Bibliographie :

La Vie en Archives d’un Petit Gars, roman à base autobiographique, aux Editions Dédicaces, 2012. Non publié sur papier à sa demande pour raisons personnelles. Il le sera sans doute fin 2014. Ce roman a été publié dans les 1000 premières liseuses et tablettes numériques des Editions Dédicaces au printemps 2012. Ce livre participe aussi à une œuvre humanitaire International Solidarity Initiative à Bethléem et en version numérique pour l’Association Américaine Worldreader pour l’alphabétisation en Afrique.

Augustin ma bataille de Loigny, roman historique, aux Editions Dédicaces, 2012, narrant une romance dans un épisode sanglant de la Guerre de 1870 passé à Loigny la Bataille.

Le Tambour héroïque, le Passant, Le Grand Canyon, les Plumes et L’Ondine et la Sylphide, Cinq nouvelles, publiées sur le site de nouvelles-masquedor de la maison d'édition Scribo Masque d'Or, 2013. Site fermé depuis.

L’Association des bouts de lignes, roman d’investigation fantaisiste, une enquête humoristique, un voyage dans l’Orléanais, éditions Masque d'Or, collection Adrénaline. Octobre 2013. Il a reçu le prix Scriborom 2013 pour ce livre. Il a été nommé pour le prix OEUVRE ORIGINALE au Salon du Livre de MAZAMET 2014.

Délire Très Mince, un essai, aux éditions du Masque d’Or, collection Parole d’Homme. Avril 2014. Ouvrage divisé en deux parties. La première partie est un dialogue entre trois voix, La Genèse sur la création du monde, L'Evolutionchronohumaine sur les différentes étapes de la vie d'un homme et la vie d'un petit homme. La deuxième partie est un abécédaire avec pour entrées les seuls lettres du mot notaire qui livre des impressions ou des ressentis de l'auteur sur maintes choses pas seulement notariales.

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Le genre :

Le livre est un roman. Il s’agit d’un roman d’investigation fantaisiste, une enquête humoristique, un voyage dans l’Orléanais, une balade dans les spécialités orléanaises.

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Le cadre :

L’action se déroule à Orléans pour l’exécution d’un testament laissé par un original. Les conditions pour hériter sont multiples et complexes. La question est de savoir qui héritera. On avance pas à pas dans l’enquête faite par l’exécuteur testamentaire et l’on saute de bonds en bonds, de surprises en surprises.

Quoi de plus normal que de mourir ? Certes, un premier janvier !

Quoi de plus normal que de faire un testament ? Certes, par un original !

Quoi de plus normal que de vouloir l’exécuter ? Certes, c’est nécessaire !

Le défunt a institué pour légataires universels les membres du conseil d’administration de l’association, en truffant le testament de conditions à remplir par chacun, avec une date limite pour retenir ceux qui hériteront, à défaut, la Confrérie des Joueurs de Trut (jeu de cartes poitevin).

Un avocat, désigné exécuteur testamentaire, mène l’enquête et, de rebondissements en rebondissements, visite différentes spécialités orléanaises. Il accomplit une enquête étonnante, avec des péripéties inattendues, où le stress et l’humour sont parties prenantes.

Qui héritera ?

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Les personnages principaux :

L’exécuteur testamentaire est Maître Antonio Bavardo, un avocat ayant une trentaine d’années d’activités. Il enquête pas à pas, aidé en cela par une assistante, Amandine, qui canalise la recherche et la constitution du dossier et par un enquêteur hors pair, Damien Lafouine, un cavaleur de première, qui farfouille dans la vie des gens et sous les jupes des filles.

Le notaire, Maître Lucien-Jean Scribouvacte, établi depuis plus de vingt ans, est détenteur du testament de l’original défunt Alain-Georges Delmas et chargé du règlement de sa succession.

Les membres du conseil d’administration de l’Association des Bouts de Lignes sont désignés légataires universels à part égales à condition de remplir un certain nombre de conditions à une certaine date.

Un jeu de carte le Trut, originaire du Poitou, des Deux-Sèvres exactement.

Les différentes spécialités de l’Orléanais : l’instrumentation géophysique, le vinaigre et la moutarde, les cloches, la confiserie et les gâteaux, la cosmétique, l’automobile, la logistique, le vin et les fruits, le cotignac et les macarons, la bière, l’andouillette, les truffes et le safran, la poire d’Olivet et le fromage l’Olivet, la pharmacie.

Le livre relate l’enquête menée par Maître Bavardo auprès des différents membres du Conseil d’Administration de l’Association des Bouts de Lignes (les bouts de lignes des transports en commun d’Orléans) tous ayant un métier en rapport avec les spécialités de l’Orléanais.

Une enquête pleine d’humour et de rebondissements.

Qui héritera ?

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La Préface :

Une enquête humoristique ! Pas moins ! Voilà qui nous change des polars aux intrigues sombres et parfois terrifiantes où le héros doit trouver un bouton à presser avant la fin du monde, par exemple… Ici, ce serait plutôt des conditions fort complexes à remplir pour recevoir un fabuleux héritage. Mais ici, point de meurtres ni de vols, point de dangers mortels à affronter, mais plutôt une arme à double tranchant dont l’auteur et ses personnages usent sans parcimonie : le rire.

Le rire dans des situations aux péripéties cocasses, bien éloignées de celles que l’on rencontre lors d’une succession aux ressorts multiples. Ils le sont néanmoins, c’est certain, mais le sérieux que tentent d’afficher les héritiers putatifs se retourne contre eux et malgré eux, notamment grâce aux points de départ de l’intrigue – nombreux, puisqu’il s’agit de fins de lignes de transports en commun.

Les réunir en association est déjà une idée plutôt farfelue. Y joindre un héritage potentiel assorti d’une compétition sans égale pouvait tenir de la gageure. Eh bien, justement, qu’à cela ne tienne : Jean-Louis Riguet s’y attelle avec bonheur, menant personnages et lecteurs de bouts de lignes en bouts de lignes avec un sens de la cavalcade qui se déchaîne de page en page, d’épisode en épisode.

Intégrer dans ce menu certains éléments constitutifs de la culture orléanaise, n’était-ce pas ajouter des éléments superflus ? Non, puisqu’ils donnent davantage de goût au brouet littéraire qui crée dans ce roman une nouvelle recette du suspense. Quel scénariste y aurait donc pensé ? On imagine sans peine un Jacques Tati alias Monsieur Hulot rebondir de bouts de lignes en bouts de lignes comme il savait si bien mener la sarabande dans la plupart de ses films. Mais les meilleurs s’en vont toujours trop tôt pour relever ce genre de défi, qui eût fait sans nul doute un malheur sur grand écran.

Nous devrons donc nous contenter des pages de Jean-Louis Riguet pour seul écran, tout en bénéficiant de son imagination truculente pour nous entraîner dans un mouvement perpétuel aux conséquences plus qu’inattendues.

Je ne parle par énigmes que pour vous convaincre de partager ce moment mystérieux avec le talent de l’auteur. Si j’ai aiguisé votre désir de tout connaître, tournez la page et entrez dans la folle sarabande qui, partant du bout des bouts, vous accompagnera de ligne en ligne sur la piste d’un héritage aux accents de cavalcade.

Thierry ROLLET

Agent littéraire

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© Jean-Louis Riguet Mai 2014

Sociétaire de la Société des Gens de Lettres, Membre du Bottin International des Professionnels du Livre et de la Maison de l’Ecrivain et de la Littérature

Liens :

http://www.scribomasquedor.com/

http://librebonimenteur.wordpress.com/

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LE GERS

J'ai été séduite par ce département qui c'est fait connaître par un film "L'amour est dans le pré". Le Gers a gardé son authenticité, les paysages du mois de juillet sont superbes,  les cultures des fleurs de tourne12273032078?profile=originalsols  tapissent les champs d'une couleur d'or à l'infini. Son architecture nous offre de superbes villages de la période médiévale.

Le Gers est aussi un département où l'on peut déguster une très bonne cuisine,  surtout son célèbre foie gras.

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Propos

Quand on éprouve de la joie par les mots, on se sent comblé en trouvant des façons de dire des choses simples d'une manière inattendue.

 

Si l'on choisit le verbe faire il nous suggère aussitôt de multiples comportements par lesquels un être se révèle ou se dissimule à son gré.

En entendant parler sa langue, on sait ce que chacun veut dire. On ne s'y trompe point. Un maître chanteur ne chante pas, il fait chanter. Cet autre qui se fait mener par le bout du nez paraît pourtant indépendant.

Le dictionnaire éclaire ceux qui ne sont pas avertis ou rencontrent un mot qu'ils ne connaissent pas.On apprend les effets et les conséquences. Or ce qui semble intéressant c'est de rechercher

aussi le pourquoi.

Qui a besoin de se faire accepter ou de se faire respecter? Est-ce par simple vanité que ce pédant se fait valoir? Celui qui se fait tout petit manque-t-il d'énergie, d'intérêt ou de compétence?

Faire ou ne pas faire, là est la question?

Faire croire, faire semblant, faire le malin, faire l'idiot, faire le mort, faire le sourd, faire exprès,

faire de l'esprit, faire des étincelles, faire rire aux larmes, faire des bêtises, faire des méchancetés faire peur, bien faire et laisser dire.

Se faire un sang d'encre, se faire manger tout cru, se faire pistonner, se faire remettre à sa place,

se faire ramener à la réalité, se  faire prendre pour un autre...

À chacun ses motivations, ses choix et ses comportements.

Les motivations ne sont pas évidentes. Chacun suit son tempérament, têtu, il n'en fait qu'à sa tête, émotif il fait une histoire d'un rien, calculateur, il fait le bien par intérêt, peu malin il se fait piéger.

De nombreux humains se font un devoir de vivre bien en se faisant plaisir le plus souvent possible.

13 août 2014

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LA NUIT DES ETOILES FILANTES

Je n’y ai jamais cru auparavant. J’étais bien trop rationnelle pour cela. Et j’avais les pieds bien ancrés sur le sol. Je croyais que je n’avais pas le droit de rêver… J’étais heureuse et cela me suffisait. Jusqu’à ce que tout s’effondre…

J’avais déjà vécu une première nuit des étoiles filantes le cœur gros parce que mon mari était à l’hôpital, qu’il avait subi une opération très conséquente et qu’il lui fallait encore en subir une toute aussi importante quand il aurait repris des forces. Des amis nous avaient invités, notre fils et moi, à passer cette nuit autour d’un feu de camp en chantant des chants scouts au son de la guitare… Je me suis surprise à faire le même vœu, en boucle, à chaque fois qu’une étoile tombait. Et il a fini par se réaliser.

Beaucoup d’étoiles ont dû ainsi chuter depuis cette fameuse nuit… Je n’y ai plus pris attention. Je ne souhaitais plus rien depuis que tout avait fichu le camp. Ma petite vie bien réglée s’était transformée en une mélasse glauque dans laquelle je m’engluais…

Et pourtant dans l’univers, une étoile a continué de briller plus fort que les autres. Elle a fini par atteindre mon imaginaire et m’a permis de renaître de mes cendres. Et je me suis autorisée à rêver… A oser croire que l’univers n’est pas aussi grand qu’il n’en a l’air et qu’il peut être à ma portée.

Autrefois, quand je regardais le ciel étoilé, je me sentais si minuscule. Maintenant, je suis grande et les étoiles semblent si petites que je me sens enfin importante. Plus pour quelqu’un en particulier, mais bien pour cet univers dont je fais partie. Elles se mettent même à mon service pour réaliser tous mes vœux…

Cette nuit, pour la toute première fois, je voulais leur en faire part. J’espérais qu’elles seraient nombreuses à vouloir me faire plaisir… Hélas le ciel était tout moutonné.

Ma sœur m’avait un jour dit : ‘Quand tu seras trop triste, regardes le ciel… S’il y a des nuages, c’est Claude qui est en train de les ranger et s’il pleut, c’est qu’il fait le grand nettoyage… tu sais comme il était maniaque du rangement et de la propreté’. Cette nuit, il a dû donner un sérieux coup de balai pour que je puisse voir ces trois braves étoiles chutant à toute vitesse. Et moi pensant très fort à ce que je souhaitais qui se réalise un jour. J’ignore quand, mais je n’ai aucun doute : cela se réalisera. Peut-être n’est-ce qu’un rêve. Mais qu’il est bon de rêver…

J’avais d’autres vœux… ce sera pour une autre nuit magique. Je ne suis pas pressée. Je sais que ma vie sera longue. Et que l’univers a d’autres étoiles qui me sont réservées.

 

 

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Les roses rouges du passé

 

Vingt et une superbes roses d'Epernay

Dans un vase en cristal sur une cheminée.

Ô l'indicible émoi, l'inoubliable grâce!

- Tu recevras de moi, à chaque anniversaire,

Une rose de plus et cela à jamais.

Hélas! comment prévoir ce que l'on pourra faire?

Tenant, pour certitudes, des possibilités,

On se sent assuré, lors on fait des promesses.

L'espérance qui comble enivre la jeunesse.

Ma mémoire fidèle a conservé l'éclat

Du splendide bouquet reçu avec amour.

Il ne s'est pas fané; j'y pense certains jours.

Or, je ne sais pourquoi, en ce temps tristounet

Soudain, je peux revoir, ô l'incroyable grâce!

À ma portée, les roses rouges du passé.

22/12/1999

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                               F

Famine

Ce mot a pris une signification plus ou moins affective depuis que des images nous montrent ses méfaits.

Fantastique

Le fantastique le plus fabuleux ne nous fascine plus et commence à nous effrayer

Farce

La farce la plus cruelle est celle qui nous métamorphose irrémédiablement en nous collant un masque.

Farce

En retrouvant un vieil ami, longtemps éloigné, nous rencontrons en souriant un inconnu dont l’apparence souvent nous peine.

Fléau

A chaque siècle ses fléaux plus ou moins terrifiants. La science triomphe certes de certains, la nature en impose d’autres et les hommes en font tout autant.

Foi

Difficile de comprendre parfois la force de la foi quand la raison fait loi.

Foi

Avoir foi en soi est un atout qui incite à l’effort et encourage l’ambition.

Foi

La foi exagérément alimentée peut devenir hallucinatoire.

Foi

A chacun le droit de vivre sa foi si elle ne fait courir aucun danger aux autres.

Folie

La folie est généralement incurable quand elle résulte du fanatisme. Elle peut être terrifiante.

Folie

La folie lie ceux qui ont subi le même lavage de cerveau sans qu’on puisse leur porter secours.

Folie

On est atteint de folie plus ou moins ostensible, plus ou moins aliénante, quand la raison n'engendre plus le doute qui s'impose.

Folie

La liberté, qui permet l’extravagance heureuse, semble à certains être le résultat d’une douce folie.

Folie

Nombreuses tentations relèvent de la folie mais la plupart du temps restent des intentions.

Folie

Si l’on avait l’audace d’agir spontanément, sans crainte de passer pour fous, on étonnerait parfois ceux qui nous connaissent le mieux.

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Iniquité JGobert

Le jour se lève sur ce coin de terre.  Déjà un soleil franc frappe et annonce une journée torride. Dans un  petit réduit se tient, enfermé, celui qui sera l’hôte de la fête. Etouffant dans le noir, il manque d’air  et d’espace. Contraint de ne pas bouger, il rumine en silence son destin fatal.

De sa vie dans les verts pâturages, il ne reste rien que des souvenirs enfuis et vit maintenant ce jour d’angoisse qui le mène à la gloire et à la mort. Ce midi, sur la route de sa destinée, il va mourir en brave, en combattant.  Dehors des curieux viennent l’épier, l’écouter à travers cette cloison et l’imaginent ruisselant de sueur et d’écume.

Dans quelques heures, les portes s’ouvriront. La lumière aveuglante le submergera et le rendra fou. Une clameur déchirera ses oreilles et le plongera affolé dans cette enceinte de jeu. Sa vie a l’importance d’une mort, il est l’enjeu d’un spectacle.

C’est l’heure qu’ils ont choisi pour l’affronter. La porte s’ouvre. Il s’élance, superbe, brillant de sueur.  Il trébuche, se relève. Il court pour mieux s’enfuir. Il court à perdre haleine. Il pivote, s’arrête. Son regard noir scrute le ciel. Il respire enfin un peu de cet air du dehors. Devant lui,  la foule est en liesse, elle hurle, elle crie, elle délire. Mais cet endroit n’a pas d’issu. Il est cerné, pris au piège. Il va mourir.

A des milliers de kilomètres de là, depuis son arrestation musclée, il est prisonnier dans cette cellule au milieu de cette geôle immonde. Il fait le vide dans sa tête et essaie de s’échapper de cet environnement hostile.  Il n’est pas là par hasard. Il est condamné pour des méfaits, des délits qu’il nie, qu’il n’a pas fait. D’autres hommes ont rendu un jugement.

Sur cette misérable paillasse, il reste assis des heures entières. Il distingue les bruits de couloir qui l’éveillent encore un peu à la vie. Des crissements, des voix qui le relient au monde. Le vacarme répété des clés annonce inlassablement le matin, le midi, le soir. Il tourne en rond se jetant parfois contre les murs. Sur cette surface, il compte ses pas. Il est innocent. Un filet de lumière pénètre dans ce trou et l’inonde un instant de chaleur. Quelques minutes à peine et fuit comme il était venu. L’obscurité se réinstalle, froide, inquiétante et ne le quitte plus.

La sentence est la mort, il va mourir. Depuis qu’il a appris la nouvelle, son existence a pris une tout autre dimension, plus profonde, plus réfléchie, désarmante. Il attend dans le silence et se rappelle. Son esprit passe en revue sa vie de combat et de déconvenue. La chance ne lui a pas souri. Il pleure. Il  n’a pas peur de mourir. Il attend que tout s’arrête vite, très vite.

Dans une autre région, le froid se pose sur des membres endoloris, peu vêtu, les piqures du gel font très mal. Allongé contre ce muret, il n’est pas seul à attendre. Beaucoup d’autres comme lui sont là à s’épuiser, à se perdre. Il a faim, soif. Esseulé malgré la foule de ce camp de fortune, il a perdu les bases de la vie et son humanité s’échappe.  Livré à lui-même, il attend, brisé, désespéré.

Depuis ce jour maudit, où la vie a basculé et est devenue un enfer, l’existence de son peuple et la sienne ont chaviré dans un monde barbare. Il a tout perdu et reste accroché à son enveloppe charnelle, dénudée, et comme seul bien lui appartenant encore.  C’est un réfugié comme des milliers d’autres qui cherchent ailleurs  la possibilité d’être heureux. Arrêté, parqué dans ce camp, il ne comprend pas pourquoi.

De ces barbelés courant autour de lui sur d’épaisses profondeurs, il cherche le souvenir d’un passé révolu et poursuit en lui la dernière goutte de vie qu’il possède. Il va mourir.

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L'été au Québec

Haïkus

Pays du sourire

somptueux tapis de fleurs

à chaque cité.

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Le fleuve et les parcs

tables et sièges partout

des arbres géants.

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Silence propice

sortis de l'eau des canards

s'isolent à l'ombre.

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Effets de miroirs

sautent des étoiles d'or

au fil du courant.

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Espace infini.

grisées volent des mouettes,

plus haut et plus haut.

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22 juillet 2013

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Aphorismes sur le mot amour

 

 

Amour

L'amour est toujours une fonction de soi.

Amour

Vivre en amour est une occasion de se découvrir des talents et des infirmités.

Amour

Nous gardons un amour secret quand il nous semble une faiblesse ou porte ombrage à notre orgueil à moins qu'il ne s'agisse d'une passion.

Amour

L'amour n'est couvert par aucune assurance; sa perte est sans recours.

Amour

L'amour peut créer des exigences qui se changent parfois en joies.

Amour

L'amour est une relation affective qui peut affecter gravement l'espace de notre liberté.

Amour

On meurt encore d'amour mais sans languissement, en s'enlevant la vie ou en étant victime

d'une féroce jalousie.

Amour

L'amour de soi, quand il est profond, offre des garanties de durabilité.

Amour

L'amour-propre est louable quand il n'est pas exagéré.

Amour

L'amour rend indulgent et quelques fois complice.

Amour

Est doloureux d'aimer qui ne nous aime plus.

 

(Extraits de « Mots dites-moi!» de Suzanne Walther-Siksou

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Jaccottet - Le poème

"Il faut viser d'autant plus juste que sont peu nombreux les éléments du
poème, en peser le poids sur des balances d'autant plus sensibles qu'ils sont
légers. Alors seulement, la cible atteinte n'est plus une cible, mais une
ouverture où la flèche se sera engouffrée ; alors seulement le coup
d'éventail imperceptible aura produit une onde capable de se propager à
l'infini".

Philippe Jaccottet

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Sur les marches de l'oubli

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Le temps efface tant de choses,

Banales, gaies ou moroses,

Même tes ailes changent

Qu’elles soient de démon ou d’ange,

Elles perdent souvent des plumes,

Ces souvenirs enfuis dans la brume.

Ils resurgissent bien souvent,

Ici et là au fil du temps

Mais seront effacés ces mauvais souvenirs,

Ceux qui t’empêchent de vivre !

Écoute les paroles de ton Méphisto,

Ce ne sont pas là de simples mots,

Sur tes ailes repousseront des plumes,

Tu t’éloigneras de cette foutue brume,

Et bien sûr, tu resteras toujours Anna

Mais de nouveau, tu seras aussi, Diabliczka ! 

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