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Avec le temps ...

                                                                       Avec le temps les chagrins se font plus lointains, moins présents, moins obsédants. Et voilà qu'un matin les voilà presque évanouis. On se réveille au chant d'un oiseau, comme redevenu enfant qui ne pense qu'à jouer, la conscience redevenue légère. Des souvenirs affleurent à sa périphérie, entourés d'un halo de lumière. Curieusement ils ne font plus souffrir mais sont perçus comme une évidence absolue. Il paraît normal à ce moment qu'ils existassent, que le vide soit difficile à atteindre car l'esprit n'a pas pour objet de rester inactif. Mais la relation entre l'esprit et sa perception est vaste. Ne dit-on pas à propos d'un tableau qu'il est affaire de goût et de couleurs ! La souffrance nous vient donc de l'interprétation du monde ambiant, de l'influence que ce dernier exerce sur notre sensibilité, notre capacité à nous émouvoir, à ressentir les ondes vibratoires des objets et des êtres qui nous entourent.

                                                                        Un chagrin d'amour nous affecte de par sa brutalité, de par l'inattendu de sa survenance, de la destruction des plans élaborés avec une intensité toute personnelle. Mais les chagrins d'amour sont légion dans la vie humaine. Ils ne se limitent pas qu'à de banales ruptures entre deux personnes. Même si il ne faut en rien négliger l'importance de ces dernières. Elles conduisent souvent à de nouvelles prises de conscience, de " nouveaux départs " qui ne sont au final qu'un roman propre à chacun. Nous avons cette fichue manie de tout ramener à ce que nous aimons et à ce que nous soyons aimés. Ne soyons donc pas étonnés d'être en permanence malheureux : perte d'un emploi, d'un poisson rouge, d'une fleur, angoisse devant le miroir, sans oublier le phénomène du siècle qui nous place quotidiennement devant la misère du monde entier. Nous aimerions vivre dans un monde parfait et bien non, c'est tout le contraire !

                                                                           Rassurons nous, nous n'avons rien demandé, à commencer par notre naissance qui nous a été imposée. Bien pris en mains par nos aînés, ces derniers nous ont indiqué le chemin du bonheur, celui qu'ils avaient eux-mêmes découvert et ainsi de suite ! ...La roue incessante des contrariétés au bonheur naturel auquel aspire l'individu demande à être freinée. Puisqu'il n'est guère possible de la faire tourner à l'envers, cessons donc de nous étonner en permanence et de nous chagriner pour un rien souvent. Le bonheur est à ce prix. Nous n'avons rien demandé. Tout nous a été imposé. " Imposé ", n'est-ce pas ce dont on nous parle tous les jours ?



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La troupe Eurythméum de la grande  artiste Elsa Klink de Stuttgart

 

Quelle merveille !!!

Voir lorsque la musique commence, cet art porté par une exceptionnelle belle qualité !

La troupe d'Elsa Klink est la plus réputée au monde parmi les anciennes et hyper professionnelle.

En vrai, ce doit être à pleurer ... d'émotion devant cette beauté car déjà j'en suis bouleversée.

 

Les mouvements sont splendides et pleins, les danseuses vraiment habitées par la musique

la font chanter dans tous leurs corps et au-delà en étant y adonnées et non accrochées à leur égo :

Notre prof nous disait qu'on devrait pouvoir faire l'eurythmie avec un chiffon sur la tête pour s'oublier

soi-même et servir l'art.

Après provenant d'Amérique Latine, j'ai vu de telles merveilles venir à Vevey : c'était à tomber à la renverse

et une créativité : on se croyait au paradis  ... du grand art ... mais impossible d'en trouver trace sur Youtube.

 

Un art nouveau encore méconnu -

Depuis le temps que je suis parmi vous, je ne vous ai pas encore montré des extraits de spectacles de cet art du mouvement.

Comme je faisais partie de la première volée de la première école d’Eurythmie française à Paris-Chatou : L'Eurythmée, et y fus formée à plein temps, dans ma première jeunesse, que cela fait partie de ma vie, je pense qu'il est temps de vous introduire à cet art assez complet, original et tout à fait nouveau par rapport à la danse, perçu parfois comme une méditation en mouvement. Ce soir j'ai envie de partager cette beauté avec vous.

Pour ma part, je ne pratique actuellement en pédagogie que l'Eurythmie de la parole-poésie avec les petits enfants, tous les jours. Ils vont la vivre et reproduire de façon ludique naturelle et simple en rentrant dans l'histoire, la poésie avec moi.

Essai d'introduction à l'Eurythmie -

A l'aide des voiles colorés qui rendent le phénomène plus visible, l'Eurythmie est une façon de sculpter l'espace à l'aide de l'instrument de son corps en mouvement résonnant comme un véritable instrument de musique ou comme l’interprète sensible de la vie du langage et des sonorités pour la poésie :

- soit pour rendre visibles les sonorités du langage, comme si le larynx se déployait à l'extérieur et emplissait l'espace des formes de ses sonorités avec le caractère d'âme de la poésie.

- soit de rendre visibles la musique et chaque instrument diversifié par les notes (et toute les nuances de la partition, mineur-majeur, quarte, intervalle, hauteur de son. etc.....) exprimées par tout le corps mais spécialement par les bras et les mains aussi qui portent la musique, les notes etc… de façon précise.

Imaginez que ce ne sont pas des improvisations. Et il y a bien création dans l'interprétation quand chaque geste des bras et des mains n'est pas là pour décorer de manière arbitraire mais vit exactement dans ses moindres détails la partition musicale dans tous ses aspects. Les différents instruments et voix sont visibles par les différents groupes de danseurs et couleurs de leurs robes, le partage de la chorégraphie donne la cohésion du groupe par un mouvement au sol horizontal et dans l'espace.

La musique est censée chanter par tout le corps. Les pieds sont très actifs à vivre la chorégraphie dans l'espace. Le corps est tout entier l’expression visible de l’instrument musical interprété en gestuel.

Dans cet exemple, les quartes sont très visibles dans les mains qui se resserrent tout le temps.

Par ailleurs, cet art comporte plusieurs volets en lui-même, dont voici des exemples non exhaustifs :

  • des exercices de cannes et lancée de cannes, seul et à plusieurs, très structurants pour s'incarner dans sa propre corporéité et géométrie des os  et vivre les différentes directions et dimensions de l'espace
  • des exercices de déplacement dans des formes géométriques ou autres dans l'espace en groupe, exercices sociaux
  • des exercices des différences formes souples et spécifiques liées aux 4 éléments (terre, eau, air, feu) et aux êtres élémentaires qui les incarnent
  • des exercices liés à l'expression par le geste des qualités intérieures des couleurs,
  • ceux exprimant les différents états psychiques et gestes de l'âme dans toutes leurs nuances
  • des exercices liés au Zodiac et ses qualités méditatives en lien aux diverses sonorités
  • des pratiques des différents rythmes grecs, et leurs qualités dans des danses comme celles pratiquées dans les anciens temples des Mystères.
  • et pour la musique, tous les exercices nécessaires pour exprimer les compostions de la musique : rythme, hauteur de son, mineur-majeur, intervalles ...

 

Des spectacles d'Eurythmie -

  • Beethoven 7th Symphony 1st Movement Eurythmy

          https://www.youtube.com/watch?v=B3EU8rnzIVA&NR=1

 

 

 

 

 

D'autres présentations de l'Eurythmie .

Étymologiquement en grec : Le rythme juste :

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administrateur théâtres

De La Cour des Novices...au Transept au Nord de l’église, passez ensuite  après l'entracte  sous la scène et retrouvez-vous au Nord de l’église abbatiale...pour écouter, voir et frissonner devant l’histoire de Frankenstein.

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Stefano Massini, auteur florentin, né en 1975, publie « Frankenstein ou Le Prométhée moderne»,  très librement  inspiré du roman du même nom (1816-1817) de Mary Shelley, deuxième épouse et égérie du grand poète romantique anglais Percy Shelley. Et Emmanuel Dekoninck s’en saisit pour en faire un spectacle inédit dans les ruines de la somptueuse abbaye de Villers-La-Ville sous la fidèle  houlette de Patrick de Longrée, créateur de grands spectacles estivaux. La traduction du texte est signée Pietro Pizzuti, enchanté par un texte sûrement iconoclaste qui veut forcer les frontières entre la science et la nature.

 Dans cette énième version du mythe construit par la très libérale et avant-gardiste Mary, l’auteur dépouille le texte de ses nombreuses mises en abîme, de son aspect gothique et  met en avant l'humanité stupéfiante de la Créature aberrante  et sa solitude. Sa voix est l’écrin dans lequel se déroule l’histoire, celle  de son créateur Victor Frankenstein que l’on voit naître sous nos yeux à force de cris et de gémissements sous la direction de Justine, la servante. Le jeune garçon (Alain Eloy) avide de lecture  transgresse dès son jeune âge les interdits du père. On assiste à un autre accouchement barbare de sa mère adorée qui décède et le jeune homme,  fou de douleur, masse sauvagement le corps inanimé  pendant que le père prie et  jure consacrer sa vie à  réveiller la matière morte et ressusciter la Vie. Ainsi nait déjà la Créature dans l’esprit du futur savant. On le retrouve  à l’université d’Ingolstadt sous la protection d’un bienveillant Professeur Waldman (Marc De Roy) qui en appelle à Copernic, Galilée et Vésale, mais contré,  on s’en doute, par les censeurs de l’église. Tout cela a une base bien généreuse et ne rejoint pas vraiment le défaut d’hubris qui causa la perte d’Icare. On suit donc ce pétulant savant, amoureux de la science plus que de sa fiancée, avec délectation, entre rêve et réalité. On accepte la transgression, on s’associe à son impensable projet, à son désir de jouer à  « playing gods » au nom de la Vie.  So far so good !

 Le malheur, c’est que le jeune  savant devient fou, refuse d’abandonner ses recherches et de suivre Elisabeth,  sa fiancée, l’exquise Claire Tefnin. La folie serait-elle  indispensable à la création ? Il a sauté le pas et se retrouve  en rupture avec la société. Et voici la Créature, objet de deux années de recherche,  dont la flamme vitale finit par se réveiller à force  de manipulations, d’expériences alchimiques et de détours par la science du galvanisme. Hélas, cet être monstrueux et vagissant  personnifié très intelligemment par Olivier Massart terrorise l’infortuné  créateur qui a perdu tout contrôle. Celui-ci  prend la fuite, effaré par l’aberration humaine dont il est devenu le père.  Le reste est l’histoire de sa poursuite par le monstre qui veut assouvir sa haine d’avoir été créé. Il veut se venger de  celui qui l’a arraché au silence éternel pour le jeter dans l’insupportable solitude et le bruit du monde.  Il hait  celui qui l’a délibérément abandonné, une fois créé. « Seigneur, pourquoi m’as-tu abandonné !» résonne dans les voûtes du lieu, …et ce n’est pas un hasard ! Chants grégoriens à l’appui…

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 C’est évidemment, au-delà de la trame de l’histoire, l’occasion de  faire un peu  de théâtre de foire et de morale facile en  conspuant le curé  qui  sauvera l’ étrange Créature  de la vindicte d’une foule sanguinaire. Une action dictée  par amour du prochain  certes, mais aussi afin de servir d’exemple vivant pour ses sermons, technique de foire. Un point pour le respect de la différence mais aussi premier meurtre perpétré par l’innommable créature: celui dudit curé. Cette version de l’histoire passe sous silence les innombrables meurtres perpétrés par la Créature, y compris celui de la très attachante Justine,  servante fidèle de  la famille, interprétée par Cathy Grosjean.  Et la Créature sans nom, de s’en aller par monts et par vaux, jouant de la flûte aveugle à la recherche du père.  Seuls, les non-dupes errent !

C’est par ailleurs l’occasion de poser des questions à notre siècle sur la place de Dieu et celle de l’homme. Sur la solitude, sur l’abandon.  Sur le sens de la vie et de la mort. Sur la transgression en général, source de connaissances mais aussi  source de malheurs. Ces questions sont inextricables. On reste perplexe avec de très vivantes  interrogations. On écoute surtout l’écho du questionnement ricocher sur les ruines de cette merveilleuse abbaye où se tient le spectacle  qui rend le questionnement encore plus intense  car le lieu choisi est lui-même un acte de transgression. Une mise en scène  finalement très païenne d’un grand spectacle,  dans un ancien  lieu de culte où les pierres semblent prier encore est en soi un choix délibéré…et transgressionnel qui a le don de faire réfléchir au-delà de la brillante  théâtralité de l’action, du délassement visuel nocturne  et de l’envergure spectaculaire de la représentation.

La   Distribution :
  ALAIN ELOY – Victor Frankenstein
  OLIVIER MASSART – La Créature
  CLAIRE TEFNIN – Elisabeth
  CATHY GROSJEAN – Justine
  FREDDY SICKX – Professeur Krempe
  MARC DE ROY – Professeur Waldman
  YVES CLAESSENS – Alphonse Frankenstein
  KAREN DE PADUWA – Antoinette
  Didier Colfs – Trismégiste
  DAVID LECLERCQ – Docteur Vertrand
  MARIE VAN R – Caroline Beaufort
  GÉRALD WAUTHIA – Père Hubert
  DENIS CARPENTIER – Ferdinand
  OLIVIER FRANCART – Le Curé
  JEAN-FRANÇOIS ROSSION – Officier
  GAËL SOUDRON – Gaston

de Stefano   Massini d’après le roman de Mary Shelley

metteur en   scène : Emmanuel Dekoninck

http://www.frankenstein2013.be/Frankenstein_2013/Frankenstein_2013.html

Du 11 juillet au 10 août 2013 à 21h00

http://smilebox.com/play/4d7a637a4d6a59324e6a633d0d0a&blogview=true&campaign=blog_playback_link&partner=commissionjunction

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Le temps du silence

 

Les effets sont pareils venus des mêmes causes,

Agissant sur les êtres autant que sur les choses.

Pour me désennuyer, je me tiens en éveil,

Ravie par les tableaux que brosse le soleil.

Lors d’une intense joie, quand la grâce m’habite,

Je capte les propos qu’une muse me dicte.

Au cours de mes saisons, j’ai tant et tant écrit,

Qu’il me semble, en ce jour, avoir vraiment tout dit.

Dans la tranquillité d’une nouvelle pause,

Libre de tout souci, mon esprit se repose.

C’est le temps du silence, d’un léger abandon.

Mon âme, en harmonie, dans le tout se confond.

26 mai 2007

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A propos de cette discussion sur la liberté de l'enseignement ...

Je répondais :

... Quant au propos honteux de ce ministre qui vendrait la culture et l'indépendance saine et salutaire de l'éducation

et de la culture au profit jamais assouvi de la sphère vampire de l'Economicus ......... nous ne sommes pas étonnée et

savons bien dans quel règne nous sommes rentrés...

Pour un temps seulement, il faut bien le voir car toute civilisation décadente porte en elle le germe avancé de sa

propre auto-destruction.

Ce n'est pas pour rien que la première impulsion d'un être clairvoyant, tel que Rudolf Steiner,

de ce que l'avenir nous apporterait (de pire),

fut, avant même celle des écoles, où l'art est maître en tout, jusqu'à l'art d'enseigner ...

ce n'est pas pour rien qu'en premier et dans une lutte acharnée, il voulut mettre sur pied

la Triple Organisation Sociale avec les trois sphères qui restent indépendantes les unes des autres et ne

s'aliènent pas mutuellement, ne prennent pas pouvoir sur l'autre, pour éviter d'arriver à ce que nous voyons

se manifester en masse maintenant comme anarchie destructrice  :

  • le spirituel et culturel  lié  à  la sphère de l'esprit et la tête  . correspondant à la zone de liberté (de créer
    exprimer ses aptitudes et potentialités)
    Indépendance absolue requise pour la vie et gestion des écoles et universités par rapport autant :
    -  à la zone de l'idéologie (communisme)
    -  que celle de l'économique et ses intérêts.
  • le juridique  -         lié à la sphère du coeur ........................... correspondant et garantissant l'égalité de droits
    Cette sphère pouvant seule pénétrer les deux autres pour les gérer en toute impartialité pour garantir leur indépendance et liberté mais pas à l'excès pour celle de la créativité afin de la laisser vivre et respirer.
  • l'économique -      lié à la sphère du métabolique ................  correspond au besoin de fraternité
    Elle devrait garantir à tous les humains leurs besoins fondamentaux
    et ne pas se faire manipuler par la sphère de l'idéologie qu'elle soit communiste, dictatoriale ou capitaliste
    ultra-libérale...

 Références pour se documenter -

La triarticulation sociale selon Nicanor Perlaz

Thèse en doctorat de Michel Joseph

Chapitre IV - NOUVELLES IMPULSIONS SOCIALES LA TRIPLE ORGANISATION
DE LA VIE EN SOCIETE

La Triarticulation sociale

 

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Indésirable somnolence

 

La vive chaleur m'étourdit,

Elle est pesante, m'alourdit,

Ma pensée se brouille et avorte;

La somnolence, au loin l'emporte.

Dans cette ambiance oppressante,

Ne me paraissent pas souffrantes

Les fleurs figées de mon jardin.

Cette journée sera sans fin.

Ne rien faire me plaît souvent

Ce n'est jamais perte de temps.

Je me tiens en éveil certes,

En attente de découvertes.

Me sens contrainte à l'inertie,

Je m'étends et ne me soucie

Que d'oublier dans le silence.

Rien n'a plus aucune importance.

Mais est-ce vraiment la chaleur

Qui me cause cette langueur

Et me plonge dans la paresse,

Ne serait-ce pas la vieillesse?

12 juillet 2013

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Lien d'amour sacré des Sphériens aux Terriens

pour claudine quertinmont

En écho à « SPLEEN »

https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blog/show?id=3501272%3ABlogPost%3A1024307&commentId=3501272%3AComment%3A1024543&xg_source=activity

Que les tendres mains des anges du temps

Viennent sans cesse adoucir tout mal récurent,

Peine de profonde mélancolie

Et apporter en ton cœur meurtri

La plénitude de paix

De ce qui fut partagé

En toute harmonie

Et générosité.

 

Ni du tout maudits,

Encore moins interdits

Mais bénis

Et seuls opérants et vrais

Sont les liens sacrés d'amour

Qui relient pour toujours

Les Sphériens aériens

Aux esseulés Terriens

Pour les soutenir

Et leur dispenser la force de continuer,

De plus loin avancer.

 

Quand s'apaise un peu le lourd chagrin,

La chaleur d’amour au plexus ouvre le chemin

De la présence par-delà le voile de réalité

Et donne confiance au partage d'éternité

Que tout ce qui a été, EST.

 

Sacré est l'Amour et seul sacré

Qui inclut la Présence du Ressuscité.

Et toujours des hauteurs,

Il va nous guider au cœur

Pour nous faire « au nouveau » renaître, re-créer

Dans sa largesse et générosité

Qui veut notre félicité.

 

Le Seigneur d'Amour ensaigneur

Et il-ou-elle ne nous veulent  … dans l’éternelle douleur

Mais nous voir renaître  …

Le Jardin de Vie paître,

Et nous murmurent cette requête :

« Il y a de nombreuses maisons dans la demeure de mon Père. ».

 

 

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SPLEEN.

Mélancolie,  tu  sèmes  tes  soupirs,

Sur la  rosée  des photos  du  passé,

Terni de pleurs,  morose de croupir.   

Mélancolie,  tu  sèmes  tes  soupirs,

Dans un écrin de cuir blanc repoussé,   

Pour rappeler des tourments oubliés.

Mélancolie,  tu  sèmes  tes  soupirs,

Sur la rosée  des  photos  du  passé.

 

Spleen d’encore, de toujours se chérir,   

Dans des futurs  absurdes et   maudits,

Pour nos amours sans pouvoir démourir.

Spleen d’encore, de  toujours se chérir,

Loin  par-delà  les  affres  engourdis,       

Las de franchir les seuils de l’interdit.

Spleen d’encore, de toujours se chérir,                                       

Dans des futurs  absurdes  et  maudits.  

 

Mélancolie,  tu  sèmes  tes  soupirs,

Sur  la  rosée  des photos  du passé.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

 

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  •  Paris sur Seine la bouclée ?

Paris est prise dans les boucles de la Seine.
La Cité et l’Ile Saint Louis
Et toute la région parisienne,
telle que Chatou des impressionnistes

COMME UN SERPENT... LA SEINE

Sequana, « semblable à un serpent » La Seine doit son nom à une déesse romaine qui fut adorée à la source du fleuve, au plateau de Langres, il y a plus de 2000 ans. En effet, le fleuve qui mesure776 kilomètres, présente en aval de Paris une succession de méandres qui traversent la Champagne, les côtes de l'Ile de France, la Brie. Alternance de berges boisées, de coteaux crayeux, de rives abruptes et de rives plates. Si la Seine coule en pente douce (26 mètres de dénivellation entre Paris et la mer), son débit peut varier de 30 m³/s en année sèche à 2400 m³/s comme ce fut le cas lors de la crue historique de 1910. Durant les étés secs, il arrive que le fleuve soit tari jusqu'à Châtillon-sur-Seine. La mise en service, en 1966, du barrage-réservoir « Seine » permet la régularisation du fleuve et de ses affluents en amont de Paris. Il restitue les eaux au débit maximal de 35 m³/s et joint l'utile à l'agréable entre production hydroélectrique, nautisme, pêche et tourisme.

  •  Chemin vert

La station de métro est ouverte en 1931. Elle porte le nom de la rue du Chemin-Vert qui fut construite sur l’emplacement d’un sentier qui cheminait au milieu des cultures maraîchères. En 1868, la rue du Chemin-Vert fut prolongée de la rue des Amandiers laquelle aboutissait à la barrière des Amandiers du mur des Fermiers généraux.

  • Marché aux fleurs et aux oiseaux de Paris

Marché aux fleurs et aux oiseaux de Paris sur la place Louis-Lépine.
Le Marché aux fleurs et aux oiseaux de Paris, dans le 4e arrondissement de Paris, est situé depuis 1808 sur l’île de la Cité, place Louis-Lépine et quai de la Corse en bordure de la Seine1. Elle est entourée par le bâtiment abritant le tribunal de commerce longé par la rue Aubé à l'ouest, celui de la Préfecture de Police bordé par la rue de Lutèce au sud et l’Hôtel-Dieu séparé par la rue de la Cité à l'est. Au sud-ouest de ce marché, se trouve l'entrée de la station de métro Cité, la seule qui dessert l'île.

Le marché aux fleurs s’abrite sous des pavillons métalliques disposés de part et d'autre d'allées bordées d'arbres. Elle propose une importante offre de fleurs, de plantes et d’arbustes. Il est ouvert tous les jours de 8h à 19h. Le marché aux oiseaux ouvre le dimanche et propose une grande variété d’oiseaux dont certains rares, des cages, des graines et autres accessoires.

  • La Commune de Paris
  1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Commune_de_Paris_%281871%29
  2. Culture  Un livre- Commune de Paris : la semaine capitale –

la Semaine sanglante de la Commune de Paris d’Eloi Valat

Critique Le dessinateur Eloi Valat fait revivre, jour par jour, la sanglante répression des barricades du 21 au 28 mai 1871.Par BÉATRICE VALLAEYS

«Soixante-cinq balles de papier goudron à 100 kg environ, cinq pioches, quatre pelles et six fortes pierres pour l’établissement des barricades de la rue d’Allemagne.» Cet «ordre de réquisition», daté du 23 mai 1871, est extrait d’un livre d’une grande beauté et d’une vive intelligence, tout juste sorti en librairies et qui vient clore deux autres albums d’égale qualité, consacrés à la Commune de Paris. Au moment où il se dit qu’au lycée le niveau baisse en histoire-géographie, cette trilogie a de quoi réconforter : la Semaine sanglante de la Commune de Paris, qui vient après le Journal de la Commune et l’Enterrement de Jules Vallès, est la formidable démonstration que la passion reste la meilleure inspiration.

Eloi Valat est littéralement emporté par cet épisode de l’histoire de France, assez mal connu même s’il est incarné par des figures inoubliables, tels Jules Vallès ou l’anarchiste Louise Michel. En trois volumes, le dessinateur s’attache à décrire, dans les moindres détails, l’insurrection populaire qui conduisit à la proclamation de la Commune de Paris, le 28 mars 1871, pour s’achever dans le sang le 29 mai. Deux mois et demi de fol espoir, de vraie utopie, de courage et de lâcheté, de morts, bref d’une révolution socialiste et républicaine, singulière car proche de l’autogestion et de l’anarchie.

Eloi Valat n’est pas un historien. Alors il a eu l’excellente idée de s’immerger dans les archives, de sortir des documents du Journal officiel, des extraits de journaux, des petites histoires qui disent le quotidien dans ce Paris insurgé. Il a accompagné ces textes d’images saisissantes qu’il a dessinées, pas seulement en guise d’illustrations mais pour restituer l’ampleur de la Commune. Le résultat est à la hauteur du propos, de cette histoire inouïe qui, même perdue par les révolutionnaires, laissera des traces indélébiles.

On peut lire chacun des ouvrages sans forcément passer par les précédents, même si c’est dommage. Et si Louise Michel n’y apparaît jamais, peut-être sera-t-elle l’héroïne d’un épisode à venir, que Valat mijoterait secrètement. Dernier paru, la Semaine sanglante de la Commune de Paris obéit au même système : textes d’archives et dessins pleines pages pour raconter comment, du 21 au 28 mai 1871, les Versaillais sont entrés dans Paris, ont détruit chaque barricade, emporté les positions des insurgés et «écrasé cette faction détestable» selon l’expression d’Adolphe Thiers, commandant en chef des anticommunards.

«Les Versaillais viennent de forcer l’entrée… Comme une nappe de silence ! Cela a duré le temps pour chacun de faire ses adieux à la vie !» écrit Jules Vallès sur le dimanche 21 mai dans l’Insurgé. On suit, jour après jour, cette semaine sanglante de guerre civile où furent fusillés 17 000 communards selon le rapport officiel de la justice militaire, sans doute entre 20 000 et 30 000, semaine qui fit 38 568 prisonniers et fournit l’occasion à quelques centaines de milliers de délateurs d’envoyer à la police pas moins de 390 000 lettres de dénonciation… «Habitants de Paris, l’armée de la France est venue vous sauver, Paris est délivré […] Aujourd’hui, la lutte est terminée : l’ordre, le travail et la sécurité vont renaître. Au quartier général, le 28 mai 1871.» Signé «le maréchal de France, commandant en chef, Maréchal Mac Mahon, duc de Magenta».

La Semaine sanglante de la Commune de Paris d’Eloi Valat Bleu autour, 158 pp., 28 €.

  • Clément des Cerises

Le poète Jean-Baptiste Clément qui chante « le temps des Cerises »

 

Ici, chantée par Yves Montand puis Nana Mouskouri

  1. https://www.youtube.com/watch?v=ncs4WlWfIZo
  2. https://www.youtube.com/watch?v=ayYKtriID80

« Le Temps des cerises est une chanson dont les paroles furent écrites en 1866 par Jean-Baptiste Clément et la musique composée par Antoine Renard en 18681. Cette chanson est fortement associée à la Commune de Paris de 1871, l'auteur étant lui-même un communard ayant combattu pendant la Semaine sanglante. Le Temps des cerises fut dédié par l'auteur à une infirmière morte lors de la Semaine sanglante, longtemps après la rédaction de la chanson. 

Une raison stylistique explique cette assimilation du Temps des cerises au souvenir de la Commune de Paris : son texte suffisamment imprécis qui parle d'une plaie ouverte, d'un souvenir que je garde au cœur, de cerises d'amour […] tombant [...] en gouttes de sang. Ces mots peuvent aussi bien évoquer une révolution qui a échoué qu'un amour perdu. On est facilement tenté de voir là une métaphore poétique parlant d'une révolution en évitant de l'évoquer directement, les cerises représentant les impacts de balles ; balles auxquelles il est fait aussi allusion sous l'image des « belles » qu'il vaut mieux éviter. La coïncidence chronologique fait aussi que la Semaine sanglante fin mai 1871 se déroule justement durant la saison, le temps des cerises. Mais le simple examen de la date de composition (1866) montre qu'il s'agit d'une extrapolation postérieure. Il s'agit en fait d'une chanson évoquant simplement le printemps, et l'amour (particulièrement un chagrin d'amour, évoqué dans la dernière strophe). Les cerises renvoient aussi au sucre et à l'été, et donc à un contexte joyeux voire festif. Ainsi la chanson véhicule à la fois une certaine nostalgie et une certaine idée de gaité populaire. »

Pas moins de 46 interprètes pour cette chanson !

Source http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Temps_des_cerises_%28chanson%29

 

 

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VACANCES...

Quand la musique monte en rythme chaloupé

Que le soleil s'infiltre en rayons débridés

Quand les sens en émoi se réveillent enfin

Que la vie à nouveau aiguise notre faim

Que les douleurs sortent en larmes de rosée

Que viennent nous surprendre quelques pensées osées

Quand bel été s'impose après un long hiver

Que rêves se dispersent au gré de l'univers

Saisissons sans remord, ce sel qui vient de terre

Et laissons donc se perdre nos regards dans la mer...

J.G.

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Haïkus

 

 

Haïkus

Poussées en tous sens,

inclinées jusqu’au gazon,

les pivoines pleurent.

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Du frêle pommier,

le zéphyr cueille les fruits

et les plante en terre.

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Dans la rue déserte,

frémissant les grands érables,

projettent leur ombre.

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Sur maintes autos,

le soleil agit railleur;

effets amusants.

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Silence insipide

mais un courant d’énergie

qui tient en éveil.

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Dimanche 3 juillet 2011

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L'âme de Paris - PARIS ma rose d' Henri Gougaud

Paroles : Henri Gougaud

Musique : José Cana, Henri Gougaud

La chanson « Paris ma rose » crée par Henri Gougaud fut interprétée par lui
et apparaît sur l'album À Carcassonne (1964) -

Serge Reggiani a aussi chanté cette belle chanson de l’âme de Paris.

Paroles de la chanson  -

Où est passée Paris ma rose
Paris sur Seine la bouclée ?
Sont partis emportant la clé
Les nonchalants du long des quais
Paris ma rose

Où sont-ils passés Villon et ses filles ?
Où est-il passé Jenin l'Avenu ?
Et le chemin vert, qu'est-il devenu
Lui qui serpentait près de la Bastille ?

Où est passée Paris la grise
Paris sur brume, la mouillée ?
L'est partie Paris l'oubliée
Partie sur la pointe des pieds
Paris la grise

Le vent d'aujourd'hui, le vent des deux rives
Ne s'arrête plus au marché aux fleurs
Il s'en est allé, le joyeux farceur
Emportant les cris des filles naïves

[Où sont-ils passés ceux qui fraternisent
Avec les murailles et les graffitis ?
Ces soleils de craie, où sont-ils partis
Qui faisaient l'amour aux murs des églises ?]

Où est passée Paris la rouge ?
La Commune des sans-souliers ?
S'est perdue vers Aubervilliers
Ou vers Nanterre l'embourbée
Paris la rouge

Où est-il passé Clément des Cerises ?
Est-elle fermée la longue douleur
Du temps où les gars avaient si grand cœur
Qu'on n'voyait que lui aux trous des chemises ?

Où est passée Paris que j'aime ?
Paris que j'aime et qui n'est plus.

 

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administrateur partenariats

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Le Ferry SNCM quitte Nice, il est 7.30, ce mardi 9 juillet

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Durant 7 heures, nous voguerons vers Ajaccio

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Ajaccio,  d'origine antique et colonie génoise auXVe siècle,

la ville fut surtout le berceau de Napoleon Bonaparte ....

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Parmi les spécialités locales du petit marché hebdomadaire d'Ajaccio,

des saveurs particulières à la Corse...

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Promenade en bateau au départ d'Ajaccio

vers les Iles Sanguinaires

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A suivre ...

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Champignons

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Créatures
Burlesques


Langues
Dévorantes


Bouches
Béantes


Baves

gluantes


Écumes
Bouillonnantes


Pustules
Grouillantes


Sangsues
Rampantes


Lamelles
Rongeantes


Stries
Descendantes


Sur un lit
D’écorces ridées
Remplient de mousse
Ci-gît
Le champignon

Dominique Prime Juin 2013

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Les poèmes d'amour de Pablo Néruda

 

Je ne connaissais pas les poèmes d'amour

Que Pablo Néruda ne cessa pas d'écrire.

Il y dit ce qu'il croit et sa ferveur de vivre,

Ne se présente pas en galant troubadour.

Ses propos spontanés, simples et mélodieux,

Révèlent rarement un état de tendresse,

Quelques fois, le courant d'une vive allégresse,

Et souvent le désir d'être fort comme un dieu.

Il se voulait présent, ne se reposant pas.

Son âme ne pouvait accepter l'arbitraire

Il pensait que l'on doit réduire la misère,

Proclama l'espérance et le choix du combat.

Lutter avec ardeur n'amoindrit nullement

Son désir d'être aimé d'une façon intense.

Il éprouva des joies et des peines immenses,

Témoigna de l'amour dans l'émerveillement.

Il avait des accents de vérité certaine,

Illustra ses aveux d'images colorées,

Mettant sur la noirceur des nuances dorées.

Il aimait accueillir la passion souveraine.

14 mars 2013.

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Une fin de journée d'été

 

 

Haïkus


Mon panda, mon singe,

mon ours et mon bébé chien,

Prennent l'air aussi.

 

Des ombres coupées

se collent à la haie dorée

à peine tremblante.

...

Je lève les yeux

un avion, tout la-haut s'élève

Se perd dans le bleu

 

Un enfant observe

en mains, un bocal fermé,

une île au trésor.

...

Dessins imprimés

se posent sur une page,

en pleine lumière.

...

Des sites se meuvent,

infinité de couleurs,

de tendres nuances.

...

Un courant d'ivresse,

incorporelle, je plane

Vais vers le soleil.

 

16 juin 2009

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"Douce étoile, quittant sa patrie solaire,

S'annonça revêtue de force et lumière."

En référence à ma belle expérience de vision d'aura éclatante de lumière relatée fin mai, je ne peux occulter le double fait marquant de deux autres expériences de vision d'aura de lumière différentes car elles ont concerné ma fille bébé dans des moments cruciaux de sa venue sur terre dans la joie puis douleur mêlées :

  •  La première expérience de lumière fut un cadeau qui m'aida à tenir par la suite et advint lors de la naissance de mon enfant -
    C'était mi janvier 1988, trois mois trop tôt, alors que toute sonnée, j'étais désolée de n'avoir pu prolonger son séjour maternel encore plus longtemps que le  mois gagné depuis la rupture de la poche des eaux, le mois précédant.
    En effet, trop de contractions étaient devenues certainement pénibles au plus au point pour l’enfant malmenée et entraîné le fait de son coup de pied fatidique.

Ma fille venait donc naître bien trop tôt mais apparemment à son heure quand même, et si minuscule avec un petit kg, cependant elle était si fine et gracieuse.

Et,
lorsqu'on nous la présenta devant nous, ce fut magnifique : elle apparut toute environnée d'une vive lumière glorieuse de force et joie et avec elle me parvint ce message porteur :

"Je suis heureuse d'être là pour vous et vous pour moi." 

Comme c'était si beau et incroyable, très enthousiasmant aussi, j'ai questionné son père pour savoir ce qu'il en était de sa perception de ce message et il assura qu'il  était de même nature, lui si méfiant sur ces domaines d’ordinaire, mais il ne reçu pas la vision de lumière. (Par contre, il ressentit plusieurs fois à distance en lui, tout comme moi, l’état critique de son enfant).

Et aussitôt, il cessa de me faire barrage concernant le nom que j'avais entendu pour elle chantonner au-dessus de moi des mois auparavant : "Marroussia, Mariouchka, pour s'arrêter sur Marienka" et dit "Oui c'est bien Marienka". Alors elle prit nom Marienka, Ella-Flora …

  • La deuxième expérience de lumière fut d’autant plus remarquable, surprenante et même incroyablement p a r a d o x a l e  puisqu’elle advint cette fois dans un contexte tragique, en cette même année, un mois plus tard.

Par une erreur de lait donné par une stagiaire, un autre que le mien, les intestins de mon enfant, pesant alors 2 kg, se mirent à se nécroser dangereusement  et elle fut conduite en urgence dans le service chirurgie d’un autre hôpital parisien en réanimation. Elle se trouvait ainsi plusieurs jours entre la vie et la mort durant tout le temps de l'infection aiguë.
Une fois, j'arrivais pendant cette phase éprouvante pour la visiter avec un ami responsable de la pédagogie curative Waldorf en France.

Et nous trouvions Marienka soutenue et entourée de toute une machinerie de secours, avec un tube respiratoire dans le nez, un autre dans la bouche qu'elle tétait allégrement et, vision difficile à supporter,  son si petit ventre énormément gonflé à en devenir transparent. Ce pouvait être la veille d'une opération pour enlever la partie nécrosée d'intestins, si l'infection se calmait et si elle tenait le coup.

Et dans cette situation critique, je vis la tête et le visage de ma fille - qui tétait allégrement son tube alimentaire - entourés d'une vive lumière, une lumière tellement pétillante d'intelligence, trépidante de vie, de joie, de rire que cela en était vraiment époustouflant surtout dans une telle situation dramatique, c’était une vision à vous couper le souffle et se demander si vous halluciniez !

Cette fois encore je questionnais l'ami accompagnateur qui me dit avoir vu la même vision de lumière dans cette qualité, émerveillé.

Marienka fut une petite fille qui traversa ces épreuves victorieusement et ne  fut plus malade. Elle fut effectivement pétillante de vie, d'intelligence, d’originalité et créativité, de joie et de rire.

Plusieurs personnes l'ont surnommée "la petite étoile"  ...  et c'est moi ICI qui en suis décorée !

Ces deux visions d'AURA DE LUMIERE je les ai reçues comme des CADEAU qui m’ont portée et soutenue quand je craignais jour et nuit pour sa vie. Mais depuis deux ans avant sa naissance, bien d’autres phénomènes et expériences vécus surtout par mon entourage étaient venus l’annoncer un peu magiquement et ceux-ci aussi m’apparaissaient comme des signes de VIE !

 

 

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