La vive chaleur m'étourdit,
Elle est pesante, m'alourdit,
Ma pensée se brouille et avorte;
La somnolence, au loin l'emporte.
Dans cette ambiance oppressante,
Ne me paraissent pas souffrantes
Les fleurs figées de mon jardin.
Cette journée sera sans fin.
Ne rien faire me plaît souvent
Ce n'est jamais perte de temps.
Je me tiens en éveil certes,
En attente de découvertes.
Me sens contrainte à l'inertie,
Je m'étends et ne me soucie
Que d'oublier dans le silence.
Rien n'a plus aucune importance.
Mais est-ce vraiment la chaleur
Qui me cause cette langueur
Et me plonge dans la paresse,
Ne serait-ce pas la vieillesse?
12 juillet 2013
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