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L'âme de Paris - PARIS ma rose d' Henri Gougaud

Paroles : Henri Gougaud

Musique : José Cana, Henri Gougaud

La chanson « Paris ma rose » crée par Henri Gougaud fut interprétée par lui
et apparaît sur l'album À Carcassonne (1964) -

Serge Reggiani a aussi chanté cette belle chanson de l’âme de Paris.

Paroles de la chanson  -

Où est passée Paris ma rose
Paris sur Seine la bouclée ?
Sont partis emportant la clé
Les nonchalants du long des quais
Paris ma rose

Où sont-ils passés Villon et ses filles ?
Où est-il passé Jenin l'Avenu ?
Et le chemin vert, qu'est-il devenu
Lui qui serpentait près de la Bastille ?

Où est passée Paris la grise
Paris sur brume, la mouillée ?
L'est partie Paris l'oubliée
Partie sur la pointe des pieds
Paris la grise

Le vent d'aujourd'hui, le vent des deux rives
Ne s'arrête plus au marché aux fleurs
Il s'en est allé, le joyeux farceur
Emportant les cris des filles naïves

[Où sont-ils passés ceux qui fraternisent
Avec les murailles et les graffitis ?
Ces soleils de craie, où sont-ils partis
Qui faisaient l'amour aux murs des églises ?]

Où est passée Paris la rouge ?
La Commune des sans-souliers ?
S'est perdue vers Aubervilliers
Ou vers Nanterre l'embourbée
Paris la rouge

Où est-il passé Clément des Cerises ?
Est-elle fermée la longue douleur
Du temps où les gars avaient si grand cœur
Qu'on n'voyait que lui aux trous des chemises ?

Où est passée Paris que j'aime ?
Paris que j'aime et qui n'est plus.

 

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Commentaires

  • https://www.youtube.com/watch?v=YXsnsx2lgpw

    encore mieux !

    Heri Gougaud le carcassonnais comme le père de ma fille,

    et qui chante Paris comme personne.

    Je l'ai connu à 20 ans et j'avais adoré quand il est venu dans notre foyer de Jeunes filles à Argenteuil prés de Paris pour chanter, tout beau et jeune brun chaleureux.

    Puis le retrouve plus tard conteur, alors que je l'étais aussi devenue entre deux, très différent.

    Il est  très connu comme écrivain et conteur bien assis maintenant.

    Ses chansons non commerciales étaient fort poétiques et je le chantais beaucoup.

  • Prendre au milieu - n°2..

    Par son créateur Henri Gougaud, l'occitan de Carcassonne

    qui se l'interprète avec sa voix voilée et toute sa grande sensibilité.

  • Comment ai-je pu de Paris me départir ?


    Ces mélopées chantant Paris me déchirent

    Rendent mélancolique et éperdue mon âme

    Qui vibre à sa vie, son souvenir,

    L’évoque en maints tableaux, soupire.

    Ne sais pas comment me suis extraite de mon Panam

    Comment j'ai fait pour brusquement partir.

     

    Inconcevable quand vous savez

    Qu’à son Paris,

    Le parisien a le cœur  vrillé

    Et qui loin de lui

    Dans une autre vie

    Ne peut s'imaginer.

    C’est évident pour lui ;

    Paris c’est le nombril du monde

    Il ne veut s’exiler

    Dans la France profonde.

    Rien n’est mieux

    Mais ennui

    Et banlieue

    Partout à la ronde.

    Loin de lui,

    Sa peine est profonde.

    Et partout ailleurs,

    Il se languit,

    Se meurt,

     

    Mais il y eut ce chantage sans appel

    Pour quitter toute ma vie,

    Mes parents, mes amis,

    Ma capitale si belle.

    Et je voulus à tout prix

    Protéger ma fille,

    Lui sauver notre drôle de fantôme et flottante famille

    Après tout ce qu’elle avait déjà enduré pour sur terre venir.

    Veiller à ne plus la léser ni la faire souffrir

    Avec son paternel qui ne faisait qu’aller et venir.

    Ne voulant lui-même décrocher de son Pays, sa terre

    Et ne pouvant "couper le cordon" d’avec sa mère

    Ne faisant qu’à moitié se donner, venir et puis partir.

     

    Après tous ceux refusés par l'Exigeant,

    Et de toutes les directions émergeant,

    Quand vint du Destin l'Appel

    De la petite école de Neuchâtel

    J’y sentis le signe lumineux du Ciel.

    Et eus l'intuition de laisser reposer la nuit

    En questionnant mon Ange pour guider mon salut

    Au lieu de me bloquer dans la peur, le refus.

     

    Était-ce le signe qu’il fallait à mon passé mourir ?

    Ne plus m’y accrocher mais au futur m’ouvrir ?

    Or, la nuit présenta l’ouverture d’une grande clarté

    Qui me poussait pour aller vers ma destinée.

    Et lorsque j’arrivais au-dessus du lac de Neuchâtel,

    Je pus voir rayonner cette immense clarté.

    Sa luminosité à l’infini tout l’horizon ouvrait,

    Sa lumière chantait comme promesse dans le ciel.

     

    Une seule fois, en ce premier 1993 été

    Puis plus jamais, avec regret

    Sur mon passé me suis retournée :

    A presque 1 500 mètres sur le sommet,

    Près du Louverain, tout-en-haut, j’étais arrivée

    Et voyait s’étendre toute la paisible contrée,

    Tout en bas de mon Geneveys-sur, petit Village

    Qui à 900 mètres en dessous se tenait.

    C’était  beau ! Mais immense, illimité !

    Je fus soudain complètement dépaysée.

    La panique me prit.

    Où était toute ma vie,

    Mon Paris ?

    Le bord de ma Seine, mon doux rivage

    Et la Tour Eiffel

    Qui au loin se détachait dans mon ciel ?

    Non ici, c’était la chaîne des Alpes immaculée

    Un magnifique décor de rêve qui en face s’offrait.

     

    Même si j’étais la plupart du temps

    Avec mon  petit enfant,

    Esseulée.

    Et tout autant

    Que les deux-trois précédentes années,

    J’étais si heureuse d’avoir ma  place retrouvée

    Et avec les petits enfants pouvoir  vivre et œuvrer.

    En faisant tout le temps des doubles journées.

    Jamais autant que dans ce rude hiver premier,

    Dans la solitude des soirs, j’ai si bien créé.

     

    Puis dans les pires épreuves me soutint la lumière

    Je rêvais que j’étais attachée par le pied

    -       Et de ma destinée-sacrifice ne pouvais déroger -

    Pour servir un celtique initié dans la clairière

    Tout en haut, là, dans la montagne tout prés.

    Qui devait certes notre petite école protéger.

     

    A Neuchâtel, si tant et trop, j’ai souffert,

    La force j’ai développée pour un édifice fonder.

    Et tout l’apport poétique pour les enfants offert

    Tous les jours m’apporte joie et lumière.

     

    Alors Paris,

    Si tu m’appelles encore dans tes bras,

    Si émue, je t'aime et te revois

    Et craque encore si fort pour toi ...

    Sache que je ne te reviendrai pas.

    J’aime trop la vie que j’ai créée là

    Et mon cœur ici

    Revit et s’épanouit.

     

     

     

  • Commentaires  - Mes remarques et recherches-

    •  Paris sur Seine la bouclée ?

    Paris est prise dans les boucles de la Seine.
    La Cité et l’Ile Saint Louis
    Et toute la région parisienne,
    telle que Chatou des impressionnistes

    COMME UN SERPENT... LA SEINE

    Sequana, « semblable à un serpent » La Seine doit son nom à une déesse romaine qui fut adorée à la source du fleuve, au plateau de Langres, il y a plus de 2000 ans. En effet, le fleuve qui mesure776 kilomètres, présente en aval de Paris une succession de méandres qui traversent la Champagne, les côtes de l'Ile de France, la Brie. Alternance de berges boisées, de coteaux crayeux, de rives abruptes et de rives plates. Si la Seine coule en pente douce (26 mètres de dénivellation entre Paris et la mer), son débit peut varier de 30 m³/s en année sèche à 2400 m³/s comme ce fut le cas lors de la crue historique de 1910. Durant les étés secs, il arrive que le fleuve soit tari jusqu'à Châtillon-sur-Seine. La mise en service, en 1966, du barrage-réservoir « Seine » permet la régularisation du fleuve et de ses affluents en amont de Paris. Il restitue les eaux au débit maximal de 35 m³/s et joint l'utile à l'agréable entre production hydroélectrique, nautisme, pêche et tourisme.

    •  Chemin vert

    La station de métro est ouverte en 1931. Elle porte le nom de la rue du Chemin-Vert qui fut construite sur l’emplacement d’un sentier qui cheminait au milieu des cultures maraîchères. En 1868, la rue du Chemin-Vert fut prolongée de la rue des Amandiers laquelle aboutissait à la barrière des Amandiers du mur des Fermiers généraux.

    • Marché aux fleurs et aux oiseaux de Paris

    Marché aux fleurs et aux oiseaux de Paris sur la place Louis-Lépine.
    Le Marché aux fleurs et aux oiseaux de Paris, dans le 4e arrondissement de Paris, est situé depuis 1808 sur l’île de la Cité, place Louis-Lépine et quai de la Corse en bordure de la Seine1. Elle est entourée par le bâtiment abritant le tribunal de commerce longé par la rue Aubé à l'ouest, celui de la Préfecture de Police bordé par la rue de Lutèce au sud et l’Hôtel-Dieu séparé par la rue de la Cité à l'est. Au sud-ouest de ce marché, se trouve l'entrée de la station de métro Cité, la seule qui dessert l'île.

    Le marché aux fleurs s’abrite sous des pavillons métalliques disposés de part et d'autre d'allées bordées d'arbres. Elle propose une importante offre de fleurs, de plantes et d’arbustes. Il est ouvert tous les jours de 8h à 19h. Le marché aux oiseaux ouvre le dimanche et propose une grande variété d’oiseaux dont certains rares, des cages, des graines et autres accessoires.

    • La Commune de Paris
    1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Commune_de_Paris_%281871%29
    2. Culture  Un livre- Commune de Paris : la semaine capitale –

    la Semaine sanglante de la Commune de Paris d’Eloi Valat

    Critique Le dessinateur Eloi Valat fait revivre, jour par jour, la sanglante répression des barricades du 21 au 28 mai 1871.Par BÉATRICE VALLAEYS

    «Soixante-cinq balles de papier goudron à 100 kg environ, cinq pioches, quatre pelles et six fortes pierres pour l’établissement des barricades de la rue d’Allemagne.» Cet «ordre de réquisition», daté du 23 mai 1871, est extrait d’un livre d’une grande beauté et d’une vive intelligence, tout juste sorti en librairies et qui vient clore deux autres albums d’égale qualité, consacrés à la Commune de Paris. Au moment où il se dit qu’au lycée le niveau baisse en histoire-géographie, cette trilogie a de quoi réconforter : la Semaine sanglante de la Commune de Paris, qui vient après le Journal de la Commune et l’Enterrement de Jules Vallès, est la formidable démonstration que la passion reste la meilleure inspiration.

    Eloi Valat est littéralement emporté par cet épisode de l’histoire de France, assez mal connu même s’il est incarné par des figures inoubliables, tels Jules Vallès ou l’anarchiste Louise Michel. En trois volumes, le dessinateur s’attache à décrire, dans les moindres détails, l’insurrection populaire qui conduisit à la proclamation de la Commune de Paris, le 28 mars 1871, pour s’achever dans le sang le 29 mai. Deux mois et demi de fol espoir, de vraie utopie, de courage et de lâcheté, de morts, bref d’une révolution socialiste et républicaine, singulière car proche de l’autogestion et de l’anarchie.

    Eloi Valat n’est pas un historien. Alors il a eu l’excellente idée de s’immerger dans les archives, de sortir des documents du Journal officiel, des extraits de journaux, des petites histoires qui disent le quotidien dans ce Paris insurgé. Il a accompagné ces textes d’images saisissantes qu’il a dessinées, pas seulement en guise d’illustrations mais pour restituer l’ampleur de la Commune. Le résultat est à la hauteur du propos, de cette histoire inouïe qui, même perdue par les révolutionnaires, laissera des traces indélébiles.

    On peut lire chacun des ouvrages sans forcément passer par les précédents, même si c’est dommage. Et si Louise Michel n’y apparaît jamais, peut-être sera-t-elle l’héroïne d’un épisode à venir, que Valat mijoterait secrètement. Dernier paru, la Semaine sanglante de la Commune de Paris obéit au même système : textes d’archives et dessins pleines pages pour raconter comment, du 21 au 28 mai 1871, les Versaillais sont entrés dans Paris, ont détruit chaque barricade, emporté les positions des insurgés et «écrasé cette faction détestable» selon l’expression d’Adolphe Thiers, commandant en chef des anticommunards.

    «Les Versaillais viennent de forcer l’entrée… Comme une nappe de silence ! Cela a duré le temps pour chacun de faire ses adieux à la vie !» écrit Jules Vallès sur le dimanche 21 mai dans l’Insurgé. On suit, jour après jour, cette semaine sanglante de guerre civile où furent fusillés 17 000 communards selon le rapport officiel de la justice militaire, sans doute entre 20 000 et 30 000, semaine qui fit 38 568 prisonniers et fournit l’occasion à quelques centaines de milliers de délateurs d’envoyer à la police pas moins de 390 000 lettres de dénonciation… «Habitants de Paris, l’armée de la France est venue vous sauver, Paris est délivré […] Aujourd’hui, la lutte est terminée : l’ordre, le travail et la sécurité vont renaître. Au quartier général, le 28 mai 1871.» Signé «le maréchal de France, commandant en chef, Maréchal Mac Mahon, duc de Magenta».

    La Semaine sanglante de la Commune de Paris d’Eloi Valat Bleu autour, 158 pp., 28 €.

    • Clément des Cerises

    Le poète Jean-Baptiste Clément qui chante « le temps des Cerises »

     

    Ici, chantée par Yves Montand puis Nana Mouskouri

    1. https://www.youtube.com/watch?v=ncs4WlWfIZo
    2. https://www.youtube.com/watch?v=ayYKtriID80

    « Le Temps des cerises est une chanson dont les paroles furent écrites en 1866 par Jean-Baptiste Clément et la musique composée par Antoine Renard en 18681. Cette chanson est fortement associée à la Commune de Paris de 1871, l'auteur étant lui-même un communard ayant combattu pendant la Semaine sanglante. Le Temps des cerises fut dédié par l'auteur à une infirmière morte lors de la Semaine sanglante, longtemps après la rédaction de la chanson. 

    Une raison stylistique explique cette assimilation du Temps des cerises au souvenir de la Commune de Paris : son texte suffisamment imprécis qui parle d'une plaie ouverte, d'un souvenir que je garde au cœur, de cerises d'amour […] tombant [...] en gouttes de sang. Ces mots peuvent aussi bien évoquer une révolution qui a échoué qu'un amour perdu. On est facilement tenté de voir là une métaphore poétique parlant d'une révolution en évitant de l'évoquer directement, les cerises représentant les impacts de balles ; balles auxquelles il est fait aussi allusion sous l'image des « belles » qu'il vaut mieux éviter. La coïncidence chronologique fait aussi que la Semaine sanglante fin mai 1871 se déroule justement durant la saison, le temps des cerises. Mais le simple examen de la date de composition (1866) montre qu'il s'agit d'une extrapolation postérieure. Il s'agit en fait d'une chanson évoquant simplement le printemps, et l'amour (particulièrement un chagrin d'amour, évoqué dans la dernière strophe). Les cerises renvoient aussi au sucre et à l'été, et donc à un contexte joyeux voire festif. Ainsi la chanson véhicule à la fois une certaine nostalgie et une certaine idée de gaité populaire. »

    Pas moins de 46 interprètes pour cette chanson !

    Source http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Temps_des_cerises_%28chanson%29

     

     

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