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  •  Paris sur Seine la bouclée ?

Paris est prise dans les boucles de la Seine.
La Cité et l’Ile Saint Louis
Et toute la région parisienne,
telle que Chatou des impressionnistes

COMME UN SERPENT... LA SEINE

Sequana, « semblable à un serpent » La Seine doit son nom à une déesse romaine qui fut adorée à la source du fleuve, au plateau de Langres, il y a plus de 2000 ans. En effet, le fleuve qui mesure776 kilomètres, présente en aval de Paris une succession de méandres qui traversent la Champagne, les côtes de l'Ile de France, la Brie. Alternance de berges boisées, de coteaux crayeux, de rives abruptes et de rives plates. Si la Seine coule en pente douce (26 mètres de dénivellation entre Paris et la mer), son débit peut varier de 30 m³/s en année sèche à 2400 m³/s comme ce fut le cas lors de la crue historique de 1910. Durant les étés secs, il arrive que le fleuve soit tari jusqu'à Châtillon-sur-Seine. La mise en service, en 1966, du barrage-réservoir « Seine » permet la régularisation du fleuve et de ses affluents en amont de Paris. Il restitue les eaux au débit maximal de 35 m³/s et joint l'utile à l'agréable entre production hydroélectrique, nautisme, pêche et tourisme.

  •  Chemin vert

La station de métro est ouverte en 1931. Elle porte le nom de la rue du Chemin-Vert qui fut construite sur l’emplacement d’un sentier qui cheminait au milieu des cultures maraîchères. En 1868, la rue du Chemin-Vert fut prolongée de la rue des Amandiers laquelle aboutissait à la barrière des Amandiers du mur des Fermiers généraux.

  • Marché aux fleurs et aux oiseaux de Paris

Marché aux fleurs et aux oiseaux de Paris sur la place Louis-Lépine.
Le Marché aux fleurs et aux oiseaux de Paris, dans le 4e arrondissement de Paris, est situé depuis 1808 sur l’île de la Cité, place Louis-Lépine et quai de la Corse en bordure de la Seine1. Elle est entourée par le bâtiment abritant le tribunal de commerce longé par la rue Aubé à l'ouest, celui de la Préfecture de Police bordé par la rue de Lutèce au sud et l’Hôtel-Dieu séparé par la rue de la Cité à l'est. Au sud-ouest de ce marché, se trouve l'entrée de la station de métro Cité, la seule qui dessert l'île.

Le marché aux fleurs s’abrite sous des pavillons métalliques disposés de part et d'autre d'allées bordées d'arbres. Elle propose une importante offre de fleurs, de plantes et d’arbustes. Il est ouvert tous les jours de 8h à 19h. Le marché aux oiseaux ouvre le dimanche et propose une grande variété d’oiseaux dont certains rares, des cages, des graines et autres accessoires.

  • La Commune de Paris
  1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Commune_de_Paris_%281871%29
  2. Culture  Un livre- Commune de Paris : la semaine capitale –

la Semaine sanglante de la Commune de Paris d’Eloi Valat

Critique Le dessinateur Eloi Valat fait revivre, jour par jour, la sanglante répression des barricades du 21 au 28 mai 1871.Par BÉATRICE VALLAEYS

«Soixante-cinq balles de papier goudron à 100 kg environ, cinq pioches, quatre pelles et six fortes pierres pour l’établissement des barricades de la rue d’Allemagne.» Cet «ordre de réquisition», daté du 23 mai 1871, est extrait d’un livre d’une grande beauté et d’une vive intelligence, tout juste sorti en librairies et qui vient clore deux autres albums d’égale qualité, consacrés à la Commune de Paris. Au moment où il se dit qu’au lycée le niveau baisse en histoire-géographie, cette trilogie a de quoi réconforter : la Semaine sanglante de la Commune de Paris, qui vient après le Journal de la Commune et l’Enterrement de Jules Vallès, est la formidable démonstration que la passion reste la meilleure inspiration.

Eloi Valat est littéralement emporté par cet épisode de l’histoire de France, assez mal connu même s’il est incarné par des figures inoubliables, tels Jules Vallès ou l’anarchiste Louise Michel. En trois volumes, le dessinateur s’attache à décrire, dans les moindres détails, l’insurrection populaire qui conduisit à la proclamation de la Commune de Paris, le 28 mars 1871, pour s’achever dans le sang le 29 mai. Deux mois et demi de fol espoir, de vraie utopie, de courage et de lâcheté, de morts, bref d’une révolution socialiste et républicaine, singulière car proche de l’autogestion et de l’anarchie.

Eloi Valat n’est pas un historien. Alors il a eu l’excellente idée de s’immerger dans les archives, de sortir des documents du Journal officiel, des extraits de journaux, des petites histoires qui disent le quotidien dans ce Paris insurgé. Il a accompagné ces textes d’images saisissantes qu’il a dessinées, pas seulement en guise d’illustrations mais pour restituer l’ampleur de la Commune. Le résultat est à la hauteur du propos, de cette histoire inouïe qui, même perdue par les révolutionnaires, laissera des traces indélébiles.

On peut lire chacun des ouvrages sans forcément passer par les précédents, même si c’est dommage. Et si Louise Michel n’y apparaît jamais, peut-être sera-t-elle l’héroïne d’un épisode à venir, que Valat mijoterait secrètement. Dernier paru, la Semaine sanglante de la Commune de Paris obéit au même système : textes d’archives et dessins pleines pages pour raconter comment, du 21 au 28 mai 1871, les Versaillais sont entrés dans Paris, ont détruit chaque barricade, emporté les positions des insurgés et «écrasé cette faction détestable» selon l’expression d’Adolphe Thiers, commandant en chef des anticommunards.

«Les Versaillais viennent de forcer l’entrée… Comme une nappe de silence ! Cela a duré le temps pour chacun de faire ses adieux à la vie !» écrit Jules Vallès sur le dimanche 21 mai dans l’Insurgé. On suit, jour après jour, cette semaine sanglante de guerre civile où furent fusillés 17 000 communards selon le rapport officiel de la justice militaire, sans doute entre 20 000 et 30 000, semaine qui fit 38 568 prisonniers et fournit l’occasion à quelques centaines de milliers de délateurs d’envoyer à la police pas moins de 390 000 lettres de dénonciation… «Habitants de Paris, l’armée de la France est venue vous sauver, Paris est délivré […] Aujourd’hui, la lutte est terminée : l’ordre, le travail et la sécurité vont renaître. Au quartier général, le 28 mai 1871.» Signé «le maréchal de France, commandant en chef, Maréchal Mac Mahon, duc de Magenta».

La Semaine sanglante de la Commune de Paris d’Eloi Valat Bleu autour, 158 pp., 28 €.

  • Clément des Cerises

Le poète Jean-Baptiste Clément qui chante « le temps des Cerises »

 

Ici, chantée par Yves Montand puis Nana Mouskouri

  1. https://www.youtube.com/watch?v=ncs4WlWfIZo
  2. https://www.youtube.com/watch?v=ayYKtriID80

« Le Temps des cerises est une chanson dont les paroles furent écrites en 1866 par Jean-Baptiste Clément et la musique composée par Antoine Renard en 18681. Cette chanson est fortement associée à la Commune de Paris de 1871, l'auteur étant lui-même un communard ayant combattu pendant la Semaine sanglante. Le Temps des cerises fut dédié par l'auteur à une infirmière morte lors de la Semaine sanglante, longtemps après la rédaction de la chanson. 

Une raison stylistique explique cette assimilation du Temps des cerises au souvenir de la Commune de Paris : son texte suffisamment imprécis qui parle d'une plaie ouverte, d'un souvenir que je garde au cœur, de cerises d'amour […] tombant [...] en gouttes de sang. Ces mots peuvent aussi bien évoquer une révolution qui a échoué qu'un amour perdu. On est facilement tenté de voir là une métaphore poétique parlant d'une révolution en évitant de l'évoquer directement, les cerises représentant les impacts de balles ; balles auxquelles il est fait aussi allusion sous l'image des « belles » qu'il vaut mieux éviter. La coïncidence chronologique fait aussi que la Semaine sanglante fin mai 1871 se déroule justement durant la saison, le temps des cerises. Mais le simple examen de la date de composition (1866) montre qu'il s'agit d'une extrapolation postérieure. Il s'agit en fait d'une chanson évoquant simplement le printemps, et l'amour (particulièrement un chagrin d'amour, évoqué dans la dernière strophe). Les cerises renvoient aussi au sucre et à l'été, et donc à un contexte joyeux voire festif. Ainsi la chanson véhicule à la fois une certaine nostalgie et une certaine idée de gaité populaire. »

Pas moins de 46 interprètes pour cette chanson !

Source http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Temps_des_cerises_%28chanson%29

 

 

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Commentaires

  • Quand nous chanterons le temps des cerises
    Et gai rossignol et merle moqueur
    Seront tous en fête.
    Les belles auront la folie en tête
    Et les amoureux du soleil au cœur.
    Quand nous chanterons le temps des cerises
    Sifflera bien mieux le merle moqueur.

    Mais il est bien court le temps des cerises
    Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
    Des pendants d'oreilles.
    Cerises d'amour aux robes pareilles (vermeilles)
    Tombant sous la feuille en gouttes de sang.
    Mais il est bien court le temps des cerises
    Pendants de corail qu'on cueille en rêvant.

    Quand nous en serons au temps des cerises
    Si vous avez peur des chagrins d'amour
    Évitez les belles.
    Moi qui ne crains pas les peines cruelles
    Je ne vivrai point sans souffrir un jour.
    Quand vous en serez au temps des cerises
    Vous aurez aussi des peines d'amour.

    J'aimerai toujours le temps des cerises
    C'est de ce temps-là que je garde au cœur
    Une plaie ouverte.
    Et Dame Fortune, en m'étant offerte
    Ne pourra jamais fermer ma douleur.
    J'aimerai toujours le temps des cerises
    Et le souvenir que je garde au cœur.

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