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Toutes les publications (218)

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Donner à boire à ceux qui ont soif

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Loger les pèlerins  

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Soigner les malades

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Vêtir ceux qui sont nus

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Ensevelir les morts

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Nourrir ceux qui ont faim

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Visiter les prisonniers

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N.-B.:

Ce site est dédié au poète Max Elskamp (1862-1931)   dit l'admirable 12272652655?profile=original Le légendaire portrait dit "au macfarlane" de  Max Elskamp


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Collection Robert Paul

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Pierre Nora au Cercle littéraire de la Bibliothèque nationale de France le 19 décembre 2011 

Chaque mois, des écrivains récemment publiés dialoguent avec Laure Adler et Bruno Racine, tantôt dans les salons du XVIIIe siècle de la Bibliothèque de l’Arsenal, tantôt sur le site François-Mitterrand. Pour cette quinzième édition du Cercle littéraire de la BnF, est invité Pierre Nora pour 2 ouvrages, tous deux édités chez Gallimard : Présent, nation, mémoire et Historien public.
En fin d'émission, Laurent Nunez, directeur du Magazine Littéraire, nous présente son coup de cœur du mois : l’Autodictionnaire de Proust (Omnibus) de Pierre Assouline.

 

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Amour de calinous.

 

Chaste de ton amour, parmi les décombres,

De mes châteaux détruits, délires d’autrefois,

La  brume  frissonne  par-dessus   les ombres,

De l’étang langoureux embrasé par notre émoi.

 

Et je t’aime en calinous.

 

Mais l’astre du jour décompose en gouttes,

La  mélancolie  qui  fait  place  au  rire,

Le monde entier coule son ciel goutte à gouttes,

Au temps des cerises de ton doux sourire.

 

Et tu m’aimes en mots doux.

 

Longtemps les poèmes de ta voix m’ont chanté,

Leur  âme  légère  qui  plane  autour  de  nous,

Souvenirs  de  baisers  dans  ce  lieu  enchanté,

Savoureux  de  tes  mots  tendres  en  calinous*.

 

Et je t’aime en mots fous.

 

Et  le  vent  musarde  dans  tes cheveux bouclés,

La chanson des merles, d’un soir de lune argent,

Complices aux refrains dont tu as les mots-clés,

Romance  des  rêves  d’un  amour  indigent.

 

Et tu m’aimes en amadou.

 

Musique d’un ange caché dans les arbres,

Du  vieux  cimetière  voisin  du  théâtre,

Les notes baladent leurs tons sur les marbres,

Réchauffés  au  soleil  d’un  penchant  folâtre.

 

Et à l’infini de la volupté,

 Tendrement amour, nous nous câlinons.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

 

 

Calinou : (Familier) Câlin tendre sans orientation sexuelle.

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"Le bonheur de demain n'existe pas. Le bonheur, c'est tout de suite ou jamais.

 Ce n'est pas organiser, enrichir, dorer, capitonner la vie,

 mais savoir la goûter à tout instant."


René Barjavel

(aphorisme provenant de l'ouvrage la "Nuit des Temps")


Puisse que cette incitation à cueillir le jour vous soit transmise par un proche, chère Rolande, proche jouant à la lectrice de Nina Berberova, afin de vous témoigner mon amicale sympathie, en ces instants où vous vous êtes éloignée, par nécessité...

Que le Dieu Esculape veille sur vous



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Bouquet de pensées (Viola tricolor L.) du "Raphaël des fleurs"

le peintre botaniste Pierre-Joseph Redouté

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administrateur théâtres

Et voici la lauréate du prix première 2012:

Elle vient d'obtenir pour son  premier roman "Léna" le prix Première de la RTBF décerné ce premier mars à la foire du livre de Bruxelles.

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 Virginie Deloffre  est médecin à Paris... à mi temps, car elle écrit depuis un long moment et voici son premier roman.  Fascinée depuis l’enfance par la Russie, elle signe  un livre magnifique à l'écriture sensitive. La toile de fond est  toute l’épopée soviétique depuis les années 20 jusqu’à  l’effondrement de l’URSS à la fin des années 80.  Une débâcle spectaculaire qui ressemble à celle du fleuve Léna lorsqu’il sort de sa rêverie hivernale et cause des conséquences catastrophiques quand craquent tous les barrages de glace.

La Léna dont la romancière retrace le parcours est une enfant rêveuse, traumatisée par la mort de ses parents disparus dans un trou de glace en Sibérie, recueillie par un vieux couple sans enfant, Dimitri, un scientifique exilé en Sibérie et Varvara une bonne vieille paysanne pragmatique au franc parler, fière de son communisme. Hélas sa chaleur humaine peine fort à dégeler l'enfant mystérieuse et secrète.

Léna les quitte pour épouser Vassili, un ardent pilote de chasse de l’Armée rouge, et se retrouve seule dans un nouvel environnement urbain. A quel malheur doit-elle se préparer ?  Sa vie intérieure est marquée par  la rêverie et l’attente perpétuelle des retours de mission de Vassia. Son immobilité lui suffit pour capter la permanence.   Elle se complait dans l’inaction comme si bouger dans sa chrysalide allait tout faire basculer. A chaque départ et chaque retour de son mari elle écrit  de longues missives nostalgiques à son oncle et sa tante restés dans le Grand Nord et se souvient : "La terre et la mer se confondent, uniformément blanches et plates l'une et l'autre, sans ligne de fracture visible. L’œil porte si loin dans cette blancheur, qu'on croit percevoir la courbure de la terre à l'horizon. A ce point d'immensité l'espace devenait une stature, imprégnant chacun des êtres qui l'habitent, une irréductible liberté intérieure qui fait les hommes bien nés, les Hommes Véritables, ainsi que ces peuples, les Nénètses,  se désignent eux-mêmes."  Elle se sent comme les paysages de sa tribu d’origine: sans limites, à la fois changeants et immuables, aussi désertiques.

 La langue poétique dévoile peu à peu tous les replis de son âme vagabonde. Elle a aussi la distance pour décrire avec humour son nouvel environnement : "C'est la fameuse Laideur Soviétique, inimitable, minutieusement programmée par le plan, torchonnée cahin-caha dans l'ivrognerie générale, d'une tristesse inusable. Un mélange d'indifférence obstinée, de carrelages mal lavés, de façades monotones aux couleurs uniques -gris-bleu, gris-vert, gris-jaune-, témoins d'un probable oukase secret ordonnant le grisaillement égalitaire de toutes les résines destinées à la construction du socialisme avancé. Un genre de laideur qu'on ne trouve que chez nous, que l'Ouest n'égalera jamais, malgré les efforts qu'il déploie à la périphérie de ses villes. "  
 

Soudain, rien ne sera plus jamais le même. « Elle est tombée sur moi, la menace que je sentais rôder. »  Lorsque Vassia  est sélectionné pour faire partie de mission de la station Mir, Lena, fille de l’immuable perd ses repères: la routine de son attente des retours-surprise du mari qui faisait  tout son bonheur  tranquille et solitaire explose et fait  place aux incertitudes et au questionnement. Son monde solitaire est fracassé.
Elle est forcée au commerce avec autrui, confrontée par la réalité. Et de se demander ce que  vont donc chercher les hommes dans l'espace. Quelle est cette force qui les lance vers l'inaccessible?  Qu’ont-ils contemplé ces cosmonautes,  face à face avec l'univers? Pourquoi ceux qui en reviennent ont-ils tous le même vide au fond des yeux ?  « Je ne sais pas pourquoi les hommes veulent aller plus loin. Mais ils l'ont toujours fait, ils ont toujours marché droit devant eux. Ils se sont heurtés à des déserts, puis à des montagnes, et ils les ont franchis. Ils sont arrivés à la mer et cet obstacle leur a pris des siècles. Mais ils ont appris à construire des bateaux et ils sont partis sur la mer au milieu des tempêtes, droit devant vers l'inconnu. Vers l'inconnu terrifiant toujours. Chaque étape de leur progression était jonchée de cadavres et pourtant ils ont continué jusqu'à couvrir la surface de la terre, et maintenant la terre ne leur suffit plus. Ils sont ensorcelés par les lointains. C'est une force en eux, sans doute semblable à celle qui habite les oies sauvages au printemps. L'étendue les attire, elle les appelle. Et ils se mettent en marche. »

Le roman est construit avec  le soin d’une lente distillation de l’art de dire,  sans en dire trop, par petites touches successives, pour fabriquer des images inoubliables. Le plaisir de la lecture est total tant la langue soutient l’imaginaire, fait éclore l’émotion, et ouvre nos yeux sur la sensibilité de l’âme  russe. Elle insiste sur  le désir permanent  de conquête  de l’homme. Elle capte les différences ahurissantes entre l’homme et la femme dans les deux couples… qui malgré tout s’entendent.   Le personnage de Léna est tout émotion: fine, pudique et délectable. Tous les  personnages sont riches, la narration de l’histoire soviétique prend des allures de conte. Le lecteur de l’OUEST se sent transporté dans un monde inconnu et surprenant.  L’écriture fluide  et rythmée colle au roman, comme un vêtement mouillé car Léna au fur et à mesure fait fondre la glace qui l’étreint. Tout au long de l’histoire on assiste à une accélération dynamique de l’énergie  et à une authentique mise à flots du vaisseau de la vie. Celle de Léna.

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Le ravissement de l'éclosion.

 

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REFLET DU MIROIR

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Fragile et tendre

ELLE  EST

"Même si un jour ton miroir

ne te présentait plus qu'un

portrait déformé,

où tu n'osais

te reconnaître

Il y aurait toujours

quelque part

un reflet immobile

qui te ressemblera"

Marguerite Yourcenar

(Le temps ce grand sculpteur)

 

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J'ai l 'envie de l'humour d'antan

 

« Mieux vaut en rire qu’en pleurer »

Dit la sagesse populaire.

Plus facile à dire qu’à faire,

Quand on se sent désespéré.

...

Je me souviens, avec bonheur,

De ceux qui me faisaient sourire,

Parfois même éclater de rire,

Et me tiraient de la noirceur.

...

Je pense à Robert Lamoureux.

Pétillant, adorant la vie.

L’écouter me rendait ravie,

Il était si talentueux !

...

Les récents bon plaisants m’attristent

Car leurs plates plaisanteries

Font que cependant les gens rient.

La médiocrité résiste.

...

J’ai l’envie d’un humour chantant,

Me surprenant par sa tendresse,

Qui m’immerge dans l’allégresse,

Lors des instants déconcertants.

...

2 mars 2012

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A TRAVERS LA VITRE...

La toile de l'araignée s'est irisée de gouttes

Une merveille fragile à l'image de nous...

Quand dans nos coeurs en brume on voit surgir le doute

Et que notre avenir n'est plus qu'un très grand flou!

 

Trop de pluie, trop de vent abiment notre route

Et les rayons si doux peuvent se montrer cruels!

Le regard se fait lourd quand les années s'ajoutent...

Dieu! Qu'il faut loin creuser pour penser la vie belle!

 

Dans une vitre sale se cache une vérité

Même si on a parfois bien du mal à le croire...

Il n'y a rien de grand que la fragilité!

La nature se construit de lenteur et d'espoir...

J.G.

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Femme objet, objet suave.

 

Profanation d’hymen la femme est le jouet,

De  pulsions  et  désirs  d’un étalon du vice,

Aux propos égrillards conduisant du fouet,

Ou  d’autres  armes  la  grâce  au  supplice.

 

Femme objet, objet suave,

Des désirs brutaux,

Femme objet, objet suave,

Des plaisirs bestiaux.

 

Âme  millénaire  cédée  aux  délices,

L’Eve romantique se métamorphose,

Brisée de subir de nombreux sévices,

Guerre lasse d’antan, La Vénus nymphose*.

 

Femme pilule, pilule liberté,

Des désirs brutaux,

Femme pilule, pilule liberté,

Des plaisirs bestiaux.

 

L’évasion est coûteuse et ruine le respect,

De  la  bienséante convention  courtoise,

En ferme les portes, conduit à l’irrespect,

Et l’étiquette au tact  fait mine narquoise.

 

Femme fatale, fatale issue,

Des désirs brutaux,

Femme fatale, fatale issue,

Des plaisirs bestiaux.

 

Les chairs se dénudent, les couches se défont,

Les mœurs se violent autant que les vierges,

Qui  se  font déflorer, novices  des  basfonds,

Grâce aux drogues du viol que le bar héberge.

 

Femme enfant, enfant souillée,

Des désirs brutaux,

Femme enfant, enfant souillée,

Des plaisirs bestiaux.

 

La  débauche  s’exhibe  au  soleil  de  la loi,

Sodome et Gomorrhe paradent au grand jour,

Débauchés, libertines ne sont plus hors-la-loi,

Les masques sont tombés pour les belles-de-jour.

 

Filles, garçons, objets de luxure,

Des désirs brutaux,

Hommes, femmes, objets de luxure,

Des plaisirs  bestiaux.

 

Trop de liberté tant nuit que trop de tutelle,

La  sexualité  et  le  plaisir  d’amour,

Sortent de la chambre, vont à la bagatelle,

Du monde en dérive qui trousse en désamour.

 

Société objet, objet suave,

Des désirs brutaux,

Société objet, objet suave,

Des plaisirs bestiaux.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

 

Nymphose : métamorphose.

 

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Tant de mots entendus!

J’entends mon esprit me parler.

Paroles, paroles, paroles,

Dans ma vie ont joué un rôle.

Elles reviennent en chants perlés.

...

Paroles, paroles, paroles,

Parfois, peuvent me consoler.

Elles reviennent en chants perlés.

Ma mémoire veille et contrôle.

...

Parfois, peuvent me consoler

Des propos grivois ou frivoles.

Ma mémoire veille et contrôle,

Retient ou laisse s’envoler.

...

Des propos grivois ou frivoles

Détendent mon être isolé.

Retient ou laisse s’envoler,

Le hasard, qui n’est pas que drôle.

                                                                            1//03/2012

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Mélancolie.

Depuis ma fenêtre, je distingue la gare,

désertée, dépeuplée en cette heure de la journée,

un peu grise et muette !

Je voudrais y apercevoir la Seine, ses berges,

ses bancs en bois par les intempéries patinés,

sans personne dessus, juste un livre oublié et intact.

Une voix au vent mêlée ; un chant !

J'aimerais vous y rencontrer,  votre tête pleine de moi,

toute minuscule pour m'y blottir entière ;

être votre majuscule-minuscule je voudrais !

Ce genre de vague à l'âme vous irait bien ;

des vagues chaudes, incessantes et caressantes,

géantes, de mes yeux pleines.

Bleues-grises ; métal chaud.

Cet infini poème, fluide et étincelant mélangé à 

votre sang semblable au mien, je l'entends il me semble !

Vos pensées me touchent tout le temps.

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La maison d'hôte

«Être humain, c’est être une maison d’hôtes.
Tous les matins arrive un nouvel invité.

Une joie, une dépression, une méchanceté,
une prise de conscience momentanée vient
comme un visiteur inattendu.

Accueillez-les tous et prenez-en soin!
Même s’ils sont une foule de chagrins,
qui balaient violemment votre maison
et la vident de tous ses meubles,
traitez chaque invité honorablement.
Peut-être vient-il faire de la place en vous
pour de nouveaux délices.

La pensée sombre, la honte, la malice,
rencontrez-les à la porte en riant,
et invitez-les à entrer.

Soyez reconnaissants pour tous ceux qui viennent,
parce que chacun a été envoyé
comme un guide de l’au-delà.»
– Rumi, La Maison d'Hôtes

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