Depuis ma fenêtre, je distingue la gare,
désertée, dépeuplée en cette heure de la journée,
un peu grise et muette !
Je voudrais y apercevoir la Seine, ses berges,
ses bancs en bois par les intempéries patinés,
sans personne dessus, juste un livre oublié et intact.
Une voix au vent mêlée ; un chant !
J'aimerais vous y rencontrer, votre tête pleine de moi,
toute minuscule pour m'y blottir entière ;
être votre majuscule-minuscule je voudrais !
Ce genre de vague à l'âme vous irait bien ;
des vagues chaudes, incessantes et caressantes,
géantes, de mes yeux pleines.
Bleues-grises ; métal chaud.
Cet infini poème, fluide et étincelant mélangé à
votre sang semblable au mien, je l'entends il me semble !
Vos pensées me touchent tout le temps.
Commentaires
Je viens de passer un agréable moment, à la lecture de ce poème tout en délicatesse. Bonne soirée Dominique et à bientôt. Amitiés, Claudine.
Rosyline,
Merci infiniment, ça me touche.