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Redoux

                                                                                                  (  Haïkus )

 

Très haut le soleil,

dans le ciel sans poésie,

règne avec éclat.

...

Sur mes hibiscus,

s'est posée une lumière,

qui vernit leurs feuilles.

...

Collés sur les toits,

D’immenses miroirs brisés,

sont éblouissants.

...

Pourpres, jaunes, vertes,

sur les coussins blancs, des taches,

reflets d’un vitrail.

...

Ma page en attente,

décorée d’ombres confuses,

m’incite à rêver.

...

                                                                                               8 février 2012

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sublimation mortelle

demain viendra l'ennui

comme une éternité

de sentiments enfuis

un désir sublimé

de coucher un corps nu

face à l'immensité

mort de chairs assouvies

laissant partir une âme

en voyage infini

belle échappée suprême

hors du sentier battu

d'une vie qui s'achève...

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"La différence qu'il y a entre un ange et une personne? Facile. Un ange, c'est presque tout en dedans, une personne, presque tout en dehors." Ainsi parlait, à six ans, Anna, également connue sous les noms de Pompom', Souris, ou La Joie.
A cinq ans, Anna connaissait parfaitement le but de l'existence, a signification de l'amour, et elle était l'amie intime et le bras droit de Mister God.
A six ans, elle était théologien, mathématicien, philosophe, poète et jardinier.
De moi, personne n'a entendu parler, et pourtant, je devrai être célèbre : J'ai connu Anna. Cette aventure là, c'était une grande première. Je ne l'ai pas connue vaguement, comme ci, comme ça. La connaître exigeait un engagement total. Car je l'ai connue dans sa propre lumière, comme elle demandait à l'être: du dedans. "Un ange c'est presque tout en dedans" C'est ainsi que je me suis appliquée à connaître Anna, mon premier ange.

Maman et Anna avaient beaucoup de choses en commun, la principale et la plus belle étant, à mon avis, leur attitude envers Mister God. La plupart des gens que je connaissais évoquaient Dieu pour chercher une excuse à leurs échecs. "Il aurait dû faire ci!" ou "Pourquoi Dieu a-t-il fait ça?" Mais Maman et Anna voyaient dans les épreuves une occasion d'agir. La laideur? Une occasion de faire de la beauté? La tristesse? Une occasion de susciter la joie. Mister God était ainsi toujours de leur côté. Un étranger aurait été excusable de croire que Mister God habitait chez nous, mais Maman et Anna, quant à elles, en étaient sûres; d'ailleurs, il était rare que nous ne fassions pas participer Mister God à nos conversations.

Après souper, quand tout était rangé, Anna et moi nous asseyions pour faire ce qu'elle avait choisi. Pas question de contes de fées, la vie était une réalité, et la réalité bien trop passionnante. La lecture de la Bible n'avait pas grand succès. Elle la considérait comme une matière primaire, réservée aux tout-petits. Le message de la Bible était simple, n'importe quel demeuré pouvait le saisir en moins d'une demi-heure. La religion consistait en action, pas en lecture d'actions. Le message une fois recu, il était inutile de le relire cent fois.
Le curé de notre paroisse ne fut pas peu surpris quand il l'interrogea sur Dieu. Voici à peu près leur conversation:
- "Crois-tu en Dieu?"
- Oui.
- Sais-tu ce que c'est que Dieu?
- Oui.
- Qu'est ce que c'est alors?
- Il est Dieu.
- Vas-tu à l'église?
- Non.
- Pourquoi?
- Parce que je sais tout ça.
- Qu'est ce que tu sais?
- Je sais aimer Mister God, aimer les gens, et les chats et les chiens, et les araignées et les fleurs, et les arbres..." le catalogue n'avait pas de fin. "de tout mon coeur".
Que faire devant une telle accusation? Car c'en était une. Anna avait dépassé tout l'accessoire et résumé l'essence de toute connaissance en une phrase " Et Dieu dit: Aime moi, aime-les, aime tout, et n'oublie pas de t'aimer toi même."
Cette façon des adultes d'aller à l'église mettait Anna très mal à l'aise. L'idée d'un culte collectif heurtait le sens des conversations intimes qu'elle avait avec Dieu. Quand à se rendre à l'église pour rencontrer Mister God, voila qui était absurde. S'il n'était pas partout, il n'était nulle part? Elle ne voyait pas le rapport entre l'église et "parler avec Mister God". Pour elle, tout était limpide: on allait à l'église pour recevoir le message, on en sortait pour agir. Si on continuait à aller à l'église, c'est qu'on avait rien reçu, ou qu'on avait compris, simplement "pour se faire voir".

- Mister God a tout fait, non?
Aucune raison de dire qu'en fait je n'en savais rien. Je dis "Oui"
- Même la poussière et les étoiles et les animaux et les gens et les arbres et tout et les"trucmuches"? "Les trucmuches étaient les petites créatures que nous avions vues au microscope.
-Oui, dis-je, il a tout fait.
Elle fit un signe d'accord et poursuivit: "Est ce que Mister God nous aime vraiment?
-Surement, dis-je, Mister God aime tout.
- Mais alors, dit-elle, pourquoi permet-il aux choses d'avoir du mal et de mourir?" On sentait à sa voix, qu'elle venait de trahir un grand secret, mais la question avait été pensée, il était nécessaire de la prononcer.
- "Je ne sais pas, répondis-je, il y a des tas de choses que nous ne savons pas sur Mister God.
-Mais alors, poursuivit-elle, s'il y a des tas de chose que nous ne savons pas sur Mister God, comment savons-nous qu'il nous aime?"
Je me sentais glisser dans un trou. Heureusement, elle n'attendait pas de réponse et continuait:
-"Ces trucmuches, je pourrais les aimer à en crever, mais ils ne le sauraient pas, hein? Je suis un million de fois plus grosse qu'eux, et Mister God est un million de fois plus gros que moi, alors comment savoir ce que Mister God fait?"
Elle se tint silencieuse pendant quelques minutes. Plus tard, il m'a semblé qu'elle disait adieu à sa petite enfance. Puis elle continua:
-"Fynn, Mister God ne nous aime pas." Elle hésita. "Il aime pas vraiment, tu comprends, il n'y a s que les gens qui peuvent aimer. J'aime Bossy (un chien) mais Bossy ne m'aime pas. J'aime les "trucmuches", mais eux ne m'aiment pas. Je t'aime toi, Fynn, et toi tu m'aimes, hein?"
Je resserai mon bras autour d'elle.
- Tu m'aimes parce que tu es un gens. Moi j'aime vraiment Mister God, mais lui ne m'aime pas."
Je croyais entendre un arrêt de mort. "Nom de nom, pensais-je, pourquoi faut-il arrive qu'il arrive des choses pareilles? Maintenant, elle a tout perdu. "Mais j'avais tort. Elle s'était déjà assuré une nouvelle prise.
- Non, dit-elle, non, il ne m'aime pas, pas comme toi, c'est différent, c'est des millions de fois plus gros."
J'avais sans doute bronché ou poussé un soupir car elle se releva, s'assit, se mit à rire doucement, puis se jeta sur moi pour dénouer le petit noeud de peine, l'inciser avec la sureté de main d'un chirugien.
- Fynn, tu sais aimer, mieux que n'importe qui au monde, et moi aussi, hein? Mais Mister God, c'est différent. Tu comprends, Fynn, les gens ne peuvent aimer que du dehors, et embrasser le dehors. Mais Mister God, il peut nous embrasser du dedans, c'est différent. Mister God n'est pas comme nous; nous nous sommes un peu comme Mister God, mais pas beaucoup encore.
Je crus comprendre : cela revenait à dire que nous sommes comme Dieu par ressemblance, mais que Dieu n'est pas comme nous par dissemblance. Le brasier de son coeur avait affiné les idées et, petit alchimiste, elle avait changé le plomb en or. Finies, toutes les définitions humaines de Dieu. Bonté, Miséricorde, Amour, Justice, ce n'était là qu'échafaudages autour de l'indescriptibles.
- Tu vois, Fynn, Mister God est différent de nous parce qu'il peut finir les choses et pas nous. Moi, je ne peux pas finir de t'aimer, parce que je serai morte des millions d'années avant d'avoir fini, mais Mister God peut finir de t'aimer, alors ça ce n'est pas le même genre d'amour, hein? "
La première salve m'avait réduit à merci, j'avais déjà amplement de quoi réfléchir, mais elle ne m'épargnerait pas le reste de son artillerie.
- Fynn, pourquoi les gens se battent et font la guerre?
Je tentai de lui exmpliquer comme je pus.
- Fynn comment dit-on, quand on voit les choses autrement?
Après quelques minutes de recherche, elle réussit à extraire de moi l'expression exacte : un "point de vue".
- Fynn, voila la différence. Tu comprends, tout le monde a un point de vue, le sien, mais Mister God n'en a pas Mister God a des "points à voir".
Et quelle différence y avait-il entre "un point de vue" et " des points" à voir?" J'étais collé; mais quelques questions me permirent de lever le mystère. "Point à voir" était une tournure maladroite. Elle voulait dire : "Vue sur des points". C'était donc une salve : l'humanité en général a une infinité de points de vue, alors que Mister God a vue sur un nombre infini de points. Quand je lui proposai sous cette forme, elle aquiesça et attendit que l'enchaîne. Voyons un peu. L'humanité a une infinité de points de vue. Dieu a vue sur une infinité de points. Ce qui veut dire que Dieu est partout. Je sursautai.
Anna partit d'un grand éclat de rire, et je la suivis.
-Tu vois, dit-elle, tu vois? Il y a une autre différence "Nous n'en avions donc pas fini" Mister God connaît aussi les choses et les gens du dedans. Et nous, nous les connaissons du dehors, hein? Alors, tu vois bien, Fynn, que les gens ne peuvent pas parler de Mister God du dehors. On ne peut parler de Mister God que quand on est dedans, du dedans de lui.
Un petit quart d'heure passa encore à fournir ces arguments, enfin, elle soupira : " C'est merveilleux ça?" m'embrassa, et nicha sa tête sous mon bras pour s'endormir.
Dix minutes après :
-Fynn?
- Oui.
- Fynn, tu sais, ce livre sur les quatre dimensions?
- Oui, et alors?
- Je sais où est la quatre, elle est dedans moi."

J'ai tant aimé ce livre autrefois que j'aimerais le partager après avoir été une enfant très interpellée par Mr God.

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( … ) Traduire la Poésie, c’est refuser le borborygme universel, abrutissant, que  les maîtres de l’heure exigent de tous les peuples. Traduire, c’est favoriser la profusion des héritages, profusion sans laquelle l’humanité ne pourrait pas « se convertir et vivre ».

page 59 - Extrait d’un entretien de Jacques Demaude avec Piet Lincken

Traversées N° 64

L’édito de Patrice Breno

Traduire, transcrire, interpréter, c’est faire des choix, restituer dans une autre langue ce que l’auteur a voulu dire, s’il a voulu faire passer ou non un message, s’il a trop ou trop peu tranché dans le vif en étant sûr que le lecteur appréciera cette autre approche, cette autre version de l’œuvre première.

Traduire, c’est aussi savoir déterminer si le sens de tel ou tel mot est bien restitué dans la langue destinataire, c’est adopter et faire adopter une nouvelle création, une certaine forme de plagiat, mais sous le couvert de l’auteur, c’est chercher à conserver les trouvailles de l’auteur, ses constructions de phrases, ses connexions, ses dialogues, ses descriptions, ses réseaux de sens, de mots, d’associations de mots, de jeux de mots, c’est passer d’une langue à l’autre en donnant un nouveau rythme tout en respectant le versant d’humour, de suspense, d’amour, de passion, de lenteur, de morbide… que le créateur a voulu aborder.

Traduire, c’est surtout pour l’interprète veiller à ne pas (trop) mentir et à oublier 
toute part de subjectivité… ou du moins à l’atténuer.

Xavier BORDES, Constantin FROSIN, Claude MOUCHARD et Démosthènes
 DAVVETAS nous apportent leur lumière et leur façon de voir sur l’art de traduire. Des textes grecs de Lia KARAVIA, Maria PISIOTI-IOANNOU, Odysseas ELYTIS, des textes catalans de Antoni CLAPÉS, Joseph Maria SALA-VALLDAURA, Anna MONTERO, Cèllia SANCHEZ-MÚSTICH, Lluís CALVO, Ernest FARRÉS, des textes japonais de Shizue OGAWA , des textes allemands de Else LASKERSCHÜLER, voici un véritable bouillon de culture que nous vous proposons aujourd’hui.

S’ensuivent des textes d’auteurs francophones : Jacques DEMAUDE, Claude
MISEUR, Georges JACQUEMIN, Chem ASSAYAG, Corinne HOEX, Patrick
NAVAÏ, Sylvie DURBEC, Yves NAMUR, Salah BOUDEBBOUZE, Karim
CORNALI et Hafsa IVAN. Excusez du peu !

In fine, les chroniques et recensions que chacune et chacun a le plaisir de retrouver…

Bonne lecture et bonne année 2012 pleine de lectures et de créations !

Au sommaire de ce numéro :

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Baiser,

 

Je suis capitaine de ton corps éblouissant et blanc,

échoué sur l’étendue bleutée de ma peau trop émue,

dans la nuit infusée, bue,

un peu salée.

 

Sans un mot,

s’accordent et chuchotent nos corps,

l’un dans l’autre grandissent,

indifférenciés,

se prennent, s’apprennent,

s’évanouissent au paroxysme d’un frisson,

brutal et volatil !

 

De nos lèvres bouturées,

éclot l’écarlate baiser, monumental et cru ;

naissance d’une fleur éblouissante, blanche,

qu’il nous faudra reconnaître et nommer,

puis au soleil l’offrir.

 

Nous découvrir.

 

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Salon La Grande Motte

Bonjour à tous !

je vous informe de l'enregistrement des inscriptions pour nos deux salons par an, printemps et automne, au Palais des Congrès à la Grande Motte. Si vous êtes interessés, envoyez moi vos mail afin  que je vous adresse le bulletin d'adhésion., Les inscriptions seront terminées le 20 février 2012 .

Cordialement

Micheline MALAVAL

Présidente de 'lAssociation des "Artistes Grand-Mottois"

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Il célébrait leurs jours de fête

   

  

Mon ami, sans être croyant,

À l’évidence était friand,

De rituels et d’habitudes,

Qui résultaient de certitudes.

...

Je m’étonnais de ses émois,

Qui n’étaient pas dus à la foi,

Mais à un courant d’espérance

Qui l’animait depuis l’enfance.

...

Leurs prières, murmures, chants,

Mots inconnus, drôles, troublants,

Rendaient ses parents optimistes,

Partant, plus forts et réalistes.

...

Il célébrait leurs jours de fête,

Où le vin leur tournait la tête,

Et formulait de tendres voeux,

Comme le faisaient ses aïeux.

...

Mon ami n’est plus. J’aimerais

Célébrer, pour lui, désormais,

Certaines dates, en souvenance,

D’un peuple longtemps en souffrance.

...

7 février 2012

l

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https://artsrtlettres.ning.com/video/vincent-au-songe-parfait

C'est un plaisir de replonger

dans Van Gogh et son univers  

si vivant, coloré

et beau.


Votre musique sert

si  bien ses tableaux

en odes offerts

à notre mère Terre

généreuse et riante,

dont justement les formes et les couleurs

par tout son cœur

grand ouvert

sa gloire et beauté chantent !

Oui, son chant brulant monte haut !

Au final, les platanes ont une telle présence

une telle force dressée,

époustouflante !

Dans les nuages et les cyprès

qui l'enchantent,

il est plaisant de retrouver,

ainsi qu’en l'art japonais,

ses formes rondes, souples et tournoyantes !

Toi Van Gogh, qui peignit avec le feu de la passion

Qui aima et souffrit jusqu’à la déraison,

La matière et le chant de tes tableaux

 nous combleront de leurs tons chauds

Pendant encore bien des générations !

Rébecca Terniak - 7 février 2012

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https://artsrtlettres.ning.com/video/sur-des-oeuvres-de-chantal-roussel

C'est vrai qu'elle est féérique et charmante !

Petite fille-fleur en corolle de dentelle blanche.

Elle fait d'autant plus rêver devant ce mur gris

où s'animent tous ces musiciens Jazz, amis.

Pour moi elle évoque et représente

le destin éprouvant de toute âme innocente

qui en ce dur monde fait sa descente...

Danse, petite toupie des Dieux, danse

sur cette chaude musique trépidante.

Danse, légère et virevoltante !

Garde au cœur ta lumière comme chance !

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Passage au numérique…

Bonjour à toutes et à tous,


De nos jours, micro-éditeurs doivent tirer sur toutes les ficelles pour rendre les écrits de leurs auteurs accessibles au plus grand nombre. Parmi ces moyens… l’édition numérique est une bien jolie tentatrice. Il est vrai que de nos jours, publier sur le Net est devenu d’une telle simplicité que l’offre de récits explose littéralement, et en même temps la qualité se dilue dans des proportions effrayantes.

J’ai longuement hésité à me lancer dans cette démarche.

Tout d’abord parce que le lecteur en moi aime profondément le rapport charnel au livre. Ce petit objet nous accompagne jusque dans notre intimité : quoi que nous fassions de nos nuits, il patiente sur la table de chevet, laisse ses pages d’intrigue pénétrer notre esprit aux moments les plus inattendus. Un livre, on l’ouvre, on le ferme, on le pétrit, on le sent, on l’aime, on l’annote, on le déchire, on en saute les paragraphes, on en plie les pages, on le délaisse parfois, on le déteste, aussi, mais il est là, il existe, pour nous et pour d’autres.

Ensuite parce que le « jeune » auteur que je suis ne peut oublier la fierté qu’il a éprouvé lorsque fois ses mains ont accueilli le premier exemplaire de son premier ouvrage. L’édition numérique, seule, nous ôte le plaisir du contact avec le lecteur, celui du partage, du petit don de la dédicace, de l’émotion engendrée par la rencontre. Et puis, il faut bien le dire, la crainte d’être copié trotte, qu’on le veuille ou non, dans la tête de nombre d’artistes, même les plus débutants…

Après quelques mois de réflexion, durant lesquels le modeste démarrage de Atine Nenaud (deux ouvrages publiés à ce jour) m’a contraint à examiner de plus près les possibilités offertes par l’édition numérique, je suis arrivé à proposer un « compromis à la belge » aux petits diables lecteur-éditeur-auteur qui dissertaient dans ma tête sur le sujet.

Certes, une tablette ou autre liseuse n’offrira jamais (mais faut-il dire « jamais » ?) la sensualité qu’offre un « vrai » livre, mais qu’offre-t-elle de plus, alors ?

Je laisse les accros louer les gadgets technologiques dont ces appareils sont truffés.

Ce qui m’intéresse, c’est ce en quoi le numérique peut rapprocher le lecteur d’un ouvrage qu’il aurait peut-être ignoré sous une forme « classique ».

C’est ainsi qu’il est aisé désormais de découvrir un auteur en feuilletant via l’internet les premières pages de son roman comme on le ferait dans une librairie, ou d’acquérir pour une somme modeste (voire gratuitement) un récit court (une nouvelle, des poèmes) afin de « sentir » un style, une patte, des débuts prometteurs.

Et si ces préliminaires électroniques encouragent le lecteur à s’offrir un « vrai » livre du même auteur, le numérique aura contribué à nouer un contact qui autrement n’aurait pas existé.

D’autre part, et malgré la politique des prix hauts défendue par les grands éditeurs (jetez un œil sur le prix de quelques best-sellers français de 2011 en format numérique… ils présentent à peine 25% de réduction), la diffusion des ouvrages sous ce format permet de pratiquer des prix bas par rapport à tous les formats « papier », en ce compris les formats de poche.

C’est ce pari que j’ai souhaité prendre.

Après quelques mois de test, Atine Nenaud fournit désormais en format numérique (ePub) :

  • Le recueil de (dix) nouvelles « Des vertes et des pas mûres ». Ce recueil est disponible sur l’iBookStore à moins de 10€ (soit moins de la moitié du prix de l’ouvrage de 332 pages au format royal)
  • Quatre des nouvelles extraites de ce recueil sont disponibles aussi dans le même format pour moins de 5€, juste pour le plaisir de découvrir…

Si vous souhaitez en faire la découverte, n’hésitez pas à suivre le lien vers mon site.

Quant à mon premier roman, « Alvéoles », qui jusqu’à présent ne se décline qu’en format classique, sa  disponibilité en numérique sera prochainement annoncée.


Nombre d’extraits des deux ouvrages sont aussi disponibles sous la forme de billets de blogue sur ce réseau, juste pour le plaisir de la découverte. Je vous invite, si vous ne vous êtes pas encore attardés sur ces textes, à butiner quelques extraits au hasard, et à réagir si le cœur vous en dit.

Et quel que soit votre outil de prédilection… Faites de bonnes lectures !

Bien cordialement,

Pour Atine nenaud,
Eric Descamps

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Livre d'artiste - "Variations et Sortilèges"

Un désir de sang à l’aube

franchit les seuils

enjambe la fenêtre.

La rivière pousse ma porte

les chambres vont s’y baigner,

c’est l’été !

Claude Miseur  - Extrait de "Variations et Sortilèges" à paraître aux Editions Novelas.

Livre d'artiste agrémenté de quatre illustrations au fusain et encre de Chine de Patrick De Meulenaere.

L'auteur se prêtera au jeu des dédicaces dans le cadre de la Foire du Livre à Bruxelles,

le samedi 3 mars 2012 au stand 121, de 13h à 15h, en compagnie de l'illustrateur.

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Réception

 

Crayon ouvrit la porte.

Entrèrent langoureusement,

la paresse, et l’ennui

le rire ricanant,

...

la pensée enlaçant l’ivresse,

l’erreur grosse à éclater,

puis, l’élégante nostalgie,

...

le beau, qui semblait un peu gris,

l’amour vulgaire et provoquant.

Peu après, entra le mépris.

...

La colère poussa la porte,

tapa des poings sur ses flancs ronds,

bava des paroles étranges.

...

Quand certains hôtes s’assoupirent,

le rêve, également présent,

les mena ailleurs, loin du bruit.

...

Le beau devint époustouflant.

l’amour vulgaire changea d’aspect

pour paraître mélancolique.

...

Dans une atmosphère onirique,

la colère s’évanouit.

le mépris, devint inaudible.

...

Troublés, émergeant du sommeil,

Ils eurent l’envie de sortir.

Ils voyaient, par la porte ouverte,

La nuit offrant sa poésie.

...

 

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Mélancolie, .

A une terrasse je suis assise,

ça et là des arceaux de roses pâles ou sanglantes

 avec lenteur défleurissent, indifférentes,

ennuagent mélancoliques

 l’espace devenu clos.

 

Je bois un thé citron,

j’écris avec mesure, en minuscule, 

et le temps passe,

 rien ne s’efface.

 

C’est l’hiver,

alentour tout frissonne, frémit,

 se recroqueville ;

les arbres, les gens, les regards,

la capitale,

vous lorsque vous négligez mon cœur,

ma présence toute entière !

 

Oh, je l’espère.

 

Mon ventre privé de vous,

hermétique et blessé,

d’un doigté de sorcier est assoiffé,

de votre folie dure ou douce,

de cette peau détissée de la mienne

il ne peut se passer.

 

Dépossédé,

 implacablement sage,

sans musique,

il incarcère les mots.

 

Géographie de mon corps toute rétrécie ;

la teinte et le mouvement du ciel,

la danse du soleil en même temps que l’ondée,

l’éternité du verbe « aimer »,

 l’urgence des mots,

il me faut tout réapprendre.

 

Vivre,

de la lumière écrire ;

ce jardin dans mon ventre

avec patience et effort le faire refleurir,

ne pas mourir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 , ,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 , ,

 

 

 

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Michel SIDOBRE, poète de la Fête des Amoureux...

Né le 14 février 1955 à MENDE (Lozère), je suis le poète de la Fête des Amoureux...

J'écris sur ce beau monde et ses sensations qu'il faudra, un jour, quitter...

Sur ma terre de Languedoc que j'apprends tout juste à connaître...

Poète de la Saint-Valentin : la présentation de mes recueils à la FNAC le souligne sans le savoir...


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""Je n’aime pas attendre. 
Mais parfois je peux laisser faire..."" 
Zoé Wolf

La griffure brillante de la foule frêle déverse des contours de lumières 
à la fenêtre de ton sourire. L’eau nuage. L’eau bocage. Source 
fébrile, ombres subtiles. Mots d’attentes fontaine ardente. 
La nuit noie le soir dans des alentours humides et imprégnés de 
sueurs tièdes et glaciales. Fragile et téméraire la larme poursuit sa 
voie, sur l’aventure fulgurante, d’un sein qui se dévoile...

Patrick Aspe

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