Mon ami, sans être croyant,
À l’évidence était friand,
De rituels et d’habitudes,
Qui résultaient de certitudes.
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Je m’étonnais de ses émois,
Qui n’étaient pas dus à la foi,
Mais à un courant d’espérance
Qui l’animait depuis l’enfance.
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Leurs prières, murmures, chants,
Mots inconnus, drôles, troublants,
Rendaient ses parents optimistes,
Partant, plus forts et réalistes.
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Il célébrait leurs jours de fête,
Où le vin leur tournait la tête,
Et formulait de tendres voeux,
Comme le faisaient ses aïeux.
...
Mon ami n’est plus. J’aimerais
Célébrer, pour lui, désormais,
Certaines dates, en souvenance,
D’un peuple longtemps en souffrance.
...
7 février 2012
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