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Joie de Noël ( comptine)

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Tout commence comme une danse.

C’est comme de la joie qui vient,

Qui descend doucement du ciel.

 

 

C’est joli, c’est frais et c’est doux

Mais, quand le soleil n’est plus là,

Tout est devenu blanc et froid.

 

 

Lors, dans les rues de Saint-Laurent,

Presque toutes en même temps,

Les maisonnettes s’illuminent.

 

 

Les sapins colorés clignotent.

La joie de Noël nous arrive

Et nous donne envie de chanter

 

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Soirée télé

La parenthèse inattendue de ce soir rassemble trois personnes des arts. Un peu ou beaucoup connues, elles se livrent. Dans une maison hors du temps, elles s’installent et vont nous parler de leur vie.

Les rencontres les plus inattendues sont parfois les plus belles. Les invités ne savent pas ce qui va leur arriver. Une aventure des temps modernes.

Comme c’est beau, c’est superbe, c’est par ici.

Une barque attend sur un petit ponton.je ne suis pas marin. C’est bien, c’est beau. Un pont au centre de nulle part, à coté d’une maison sous les arbres. Un mot sur la porte : - Je suis parti faire les courses.

C’est par là, encore plus loin. La maison est vide. On sent le pêcheur qui sommeille en toi. Des élus, une bonne étoile au-dessus de la tête. Et c’est la vie.

Notre pire ennemi est toujours nous. Ne jamais douter. Toujours aller de l’avant.

Retour à l’enfance dans un grenier. Il n’y a pas de rêves cons. Tous les 3 d’un milieu modeste, parents séparés, abandonnés, pas évident de trouver sa place. Devenir qq un d’autre. Etre clown, entendre des rires, avoir l’impression d’exister, une vie mise en lumière.

Rigolez mais un jour, vous verrez.

Premiers émois, moments magiques, aller au bout de ses rêves. Admirer la personne avec laquelle on vit. Vivre avec passion mais jamais sans tendresse.

Une séance de thérapie collective, les yeux s’embuent, les larmes perlent et ce n’est pas évident de se livrer ainsi. Certains résistent, tournent en dérision les mots qu’ils disent. D’autres, avec la sagesse de l’âge arrivent à exprimer ce qu’ils ont au ventre.

Un moment délicieux entre nous. C’est déjà l’heure de partir. Je n’aime pas les départs. J’oubliai.

Deux choses difficiles à dire : Je t’aime et je pars.

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A Landenne-sur-Meuse...

"Le Cho'vêche" est assis et regarde le champ. Il tapote sa pipe contre sa jambe. Ses yeux se plissent. Il est dehors, dans la lumière bleue et ocre de la campagne. En fermant les yeux, il entend encore le martèlement des sabots de ses chevaux de trait, le roulement des essieux sur la route. De Besmes à Bois-Moreau, Calle, Chant d'Oiseaux, Chaudemont, Coria, Lengien, Loysse, Mostombe, Petit-Waret, où il habite, Saint-Mort, Troka ou Velaine... Tous ces lieux-dit! Il les connaît sur le bout des doigts. Il pense aux matins laborieux, à tant de journées de voyage quand toute la campagne fume de bonheur.

Et que restent dans l'estomac l'honnête saveur des oeufs au lard et le goût de la bière de table.

Il marchait. Il aimait tant marcher par les sentiers de son pays.

Aujourd'hui, C'est l'heure de l'angélus. Demain, et les jours qui suivent, que fera-t-il? Combien de temps encore conduira-t-il les pierres de Sclaigneaux dans ses chariots?

Landenne. 4 août 1914. Le tocsin a sonné, sonné, sonné. La fin de la paix. La guerre. Mais quoi? Et demain? Quand les chevaux auront été réquisitionnés, quand des gens mourront, quand le glas sonnera, quand le bois aura pourri dans les tranchées détrempées. Quand on aura peur -tant de choses terribles arrivent jusqu'à eux, déjà, par le bouche-à-oreille. Et quand le métal aura été fondu et que brûleront les hameaux de la Meuse, de Flandre, de France, où seront-ils?

Que feront-ils? 

Zone activité Andenne Petit Waret (3)

**

***

Elle est jeune. Plus droite que jolie. Et courageuse, dure au travail. Elle est la fille aînée de Louise Grenson et de Charles, dit "Le Cho'vêche". Par-dessus tout, elle aime le coin de la cheminée, le labeur autour de la table de cuisine. Le pain frais, boulanger, les pommes des vergers, l'art de faire lever la pâte, pour le cougnou, les prunes des grands chemins. Et elle sait, par ouï-dire, l'excellence de la fraise de Wépion. Ce qu'elle préfère? Une table, dans une grande salle de ferme, bien cirée. Et le royaume des marmites de l'enfance.

Une maison... Comment vivra-t-elle, dans une maison de ville?

Car elle a décidé de sa vie future. Ce ne sera pas drôle, il faudra tout quitter. Mais elle le veut. Et de toute façon, elle n'a pas le choix.

Bientôt, elle entrera comme apprentie cuisinière au service de la famille d'Edouard Materne, à Jambes.

Quoi qu'il arrive, elle sera cuisinière.

Mais avant ça, elle écoute Jean avec sympathie. Jean -il aime ce prénom et lui a demandé de l'appeler Jean, plutôt qu'Olivier. Jean, une fois de plus, lui décrit les courbes du paysage, les fumées au-dessus des fermes - les foyers, dit-il. Il anime, pour elle, les marches dans la campagne de novembre, la bruine dans le ciel gris, les feuilles craquantes, les crêpes de la Chandeleur, les marchés de village, et puis les courses folles  en été, les sabots sur la route, les charretées de pierres du Cho'vêche, le vacarme de Sclaigneaux, au plus beau de son activité, tout ça, pêle-mêle, avec les leçons du maître d'école et les douceurs de l'épicerie.

Il lui dit: "un jour, je raconterai l'histoire de notre village... Et je te la dédierai, ma gentille Irma... Promis!"

Ils sourient, tous les deux, en accord. Il pense à de jolies héroïnes, une Maria, une Julie ou une Emma, une de ces filles avec qui il a si souvent joué, dans les chemins creux...

Mais ça ne se passe pas toujours comme on l'imagine.

Lui aussi quittera Landenne et ses toits gris... Et toujours, il regrettera son village natal.

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***

Et puis, le 26 juin 1900. Un bébé qui vagit dans son berceau. La mère se repose. Un peu. Bientôt, il faudra reprendre le labeur quotidien. Mais c'est l'été. Et voilà! Encore une fille! Le Cho'vêche hoche la tête... Quatre filles à établir. Cuisinière, couturière, maroquinière, cabaretière... Impossible d'imaginer tout ça. Ni ses petits-enfants, ni ses arrière-petits enfants. Alors, ignorant tout des questions de génétique, il hoche la tête... "Une fille! Eh bien, retour à l'expéditeur..."profère-t-il enfin.

En wallon...

Quatre filles à marier, peut-être, oui, mais dans longtemps.

Et quatre filles pour veiller sur ses vieux jours.

Mais toujours pas de fils.

emmadohet

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Pourquoi plus de neige qui tient chez moi :

 

640 m d'altitude  !

Le territoire de Lausanne est un site en pente qui descend depuis les collines du plateau suisse

jusqu'à la rive nord du lac Léman.

La ville s'étend sur un dénivelé de plus de 500 mètres, du port d'Ouchy (374 m) au Chalet-à-Gobet (873 m),

en passant par le centre ville (495 m), l'aéroport de Lausanne-Blécherette (600 m)

et le bois de Sauvabelin (640 m).

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POUMON VERT.

 

 

Les ancêtres du bois ondoyaient tristement,

Sur  les  nuages  d’or  de  nuits  enchantées,

Fredonnaient aux esprits l’ample déboisement,

Pleuraient leurs souvenirs, leurs sylves* rongées.

 

Poumon  de  la  terre  la  forêt  immense,

Procurait des trésors luxuriants ou rares.

Aux peuples de son sein, sûrs de sa clémence,

Elle  avait  consenti les  secrets  du  curare.

 

Aborigènes  heureux  leur  mère  nature,

Veillait à leurs besoins faits de simplicité,

Dans  l’immense  forêt  leur  progéniture,

Vivait  sans  se soucier de  leur continuité.

 

Mais hélas ce soir d’hui n’est plus du tout pareil,

Au  loin  le  bruit  pèle  l’écosystème  qui  meurt,

La  déforestation  fait  percer  le  soleil,

Eventre  un  lieu  vierge,  au  profit  d’affameurs.

 

La  terre  suffoque  sous  le  joug inhumain,

Qui  pourrit  les leçons de siècles d’histoire,

Amazonas périt, l’homme tue ses demains,

Les  éveiller  conscients  il  va  vite  falloir.

 

L’oxygène expire sous les lourds bulldozers,

Escortés  des  brûlis chers  aux agriculteurs,

Le  monde  vend  le  bois de ce futur désert,

Qu’avec  eux  il crée  en douteux détracteur.

 

Les  ancêtres  du  bois  ondoyaient tristement,

Sur  les  nuages  d’or  de  nuits  enchantées,

Fredonnaient aux esprits l’ample déboisement,

Pleuraient les souvenirs, les sylves rongées,

D’Amazonas sauvage et mystérieuse.

 

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

 

 

*Sylve : forêt dense (des régions tropicales ou équatoriales)

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Pierre,

Petit bouddha tranquille,

l’étonnement dans ses yeux, tellement bleus,

dont le visage, le regard,

sont à la fois adultes et juvéniles.

Enfance oubliée dans un petit corps d’homme,

tout rond, insoucieux de lui-même,

errant, insomniaque,

 toutes les nuits dans des pièces, des couloirs endormis.

Au matin, cernes bleues sous les yeux, lèvres gercées,

 petit homme, le pouce dans la bouche,

enfoui sous un amas de draps blancs, somnole paisible.

Enfance triomphante, récalcitrante,

 sous une barbe naissante, plutôt brune, douce ;

 une arborescence d’arbrisseau, persistante, indomptée,

 entre l’hiver et le printemps,

 entre chênes et roseaux.

Petit bouddha tranquille,

 le sourire sur les lèvres, tellement sèches,

 assoiffé et mutique du regard de l’autre,

 m’offre constamment des pépites de bonheur,

accélère mon cœur.

Petit bouddha tranquille,

 tout seul sur un fauteuil, est assis en tailleur,

il se balance tout doucement,

 nous regarde vraiment ;

 le soleil grâce à lui, n’a plus d’heure,

il étincelle malgré  l’ondée grise et bleue,

hivernale et printanière  à la fois !

Petit bouddha tranquille, si vivant,

de vous je reçois tant, j’apprends tellement.

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Mère

Douce mère apportes moi l'apaisement
Aide-moi à me retrouver dans l'unité
Je me suis perdue dans le labyrinthe de ce qui est moi
Tends vers moi l'énergie qui me tirera vers la lumière
Afin de panser mes plaies et revenir à l'essentiel.


Mon esprit se torture à trop penser à ce qui fut mon grand amour
Je n'ai pas réussi à faire le deuil de ce qui fut nous
Peut-être est-ce l'orgueil. de tous ces moments ratés et l'incompréhension de nos mondes,
Je me sens si éloignée de l'édifice.


Ma torture me laisse des plaies si vives que je n'arrive plus à retrouver mon centre de gravité
Douce mère, la sagesse me trouble et pourtant je vacille encore
Toute mon humanité est touchée par ce que je veux et ce que je désir
Tout fuit lorsque ce rappel à mon esprit le mal que je me suis fais
M'accrochant irrésistiblement aux naufrages de ce que sont nos rêves.


Douce mère empreinte de l'amour éternel donne-moi tout ton amour
Afin que reconstruite je puisse semer le grain de demain
Pour qu'il grandisse en toute humanité en chacun de nous
Et libéré de toute amertume nous puissions nous épanouir et révéler
Nos mondes dans la quiétude de jours meilleurs sans heurts ni méfiance.
Douce mère créatrice de nos vies donne-moi la passion pour en finir avec la méfiance et la cruauté humaine.

Lô.             10/09/2012

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Une vie par dessus tout ....

Sur ton chemin semé d'embûches se trouvent des étoiles de bonheur

fais confiance en la vie , tu sais elle sait comment t'aider et t'aimer...

Dans ton passé tu croyais que tout serais si simple et si beau

mais la vie peut être simple et emplie de joie , à chacun son moment

à chacun son temps , la route est parfois bien longue pour apprécier

l'envie d'être là tout simplement....

Tu as trop pleuré , trop souffert , aujourd'hui s'ouvre en toi la clairvoyance 

aujourd'hui tes premiers pas vers l'amour infini que t'offre l'univers....

Chaque être a le droit d'espérer au meilleur , sur les pas de la liberté

sur les pas de sa personnalité si souvent écrasée pour laisser place

à ceux qu'il l'on exploité.......

fais attention au signe sur le parcours de ton chemin

car ils ouvriront des portes alors jamais exploitées...

Des portes d'amour et de confiance que tu retrouveras 

si tu continus à garder en toi l'espérance .

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Les derniers mots

 

J'écoute, bien forcée de croire,

N'ayant pas le choix d'éviter,

Ce que se met à raconter,

À l'improviste ma mémoire.

Surgi d'une vie précédente,

Dans un décor qui fut réel,

Et reconstitué tel quel,

Mon moi, revenu, se présente.

Or je refuse d'accueillir

Cette apparition virtuelle,

Dont l'influence habituelle

M'incitait à me souvenir.

Ce qui certes satisfaisait

Finit embourbé dans un rêve.

Les arbres morts, privés de sève

Ont perdu leur charme à jamais.

Je peux me surprendre à douter

De ce qui m'advint d'impensable,

Qui, pourtant, fut réalisable,

Éphémère félicité!

Sous l'effet de l'indifférence,

Grâces et drames, d'une fois,

Désagrégés n'ont plus de poids

Que penser de la providence?

De gens connus, furent gardés

Les derniers mots sur l'existence.

Or selon, sa prorpre croyance,

On les dit bien ou mal fondés.

4/12/2012

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HAÏKUS impromptus en décembre

            

               Sur la mare  calmée

               Une  plume navigue

               Vagues agiles

               Tes lèvres pourpres

                Boucles de cheveux  au vent

               Soleil de minuit

               Troncs  d'arbres noués

               Aux racines desséchées

               En fin de chemin

               

                 Raymond  Martin   4 décembre 201212272853061?profile=original

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ROSELYNE DELORT : ENTRE COULEUR ET SOUVENIR

ROSELYNE DELORT : ENTRE COULEUR ET SOUVENIR

 

Du 28-11 au 16-12-12, l’ESPACE ART GALLERY (Rue Lesbroussart, 35, 1050 Bruxelles) organise une exposition consacrée à l’œuvre de Madame ROSELYNE DELORT intitulée LES ACIDULES.

L’œuvre de cette artiste Française se singularise surtout par son amour des couleurs tendres ainsi que pour la musique. Cet amour est magnifié par le refus de l’oubli. Car pour elle, l’oubli est synonyme de mort. La présence de la musique se manifeste par des sortes de « collages » où le vert de la nature alterne avec des extraits de partitions musicales et des annonces de concerts parus dans les journaux d’une époque oubliée. Ces éléments intégrés à l’œuvre sont les résultats de recherches effectuées par l’artiste lors de ses pérégrinations dans les échoppes des divers marchés aux puces visités. Parmi les œuvres exposées, figurent des « reliques » provenant du marché de la Place du Jeu de Balle à Bruxelles. L’artiste les a ramassées traînant dans des vieux cartons oubliés pour les transformer et leur donner ainsi une nouvelle vie.

Cette vie transite par la figuration pour aboutir progressivement vers un abstrait onirique, dominé par le souvenir. Les couleurs sont à la fois tendres et vives. Ce sont-là la réminiscence des atmosphères bucoliques du sud de la France qu’elle porte en soi depuis qu’elle s’est transférée dans le nord.

Comme nous l’avons spécifié plus haut, ses œuvres obéissent à la volonté d’accorder aux choses une deuxième vie.

MELANCOLIE(8O x 8O cm),

 

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ECRITURES(50 x 70 cm)

 

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et SOURIRE(50 x 70 cm)

 

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expriment le mieux cette démarche. Elles mettent en évidence la passion que l’artiste éprouve pour la musique. Celle-ci la guide aussi pendant la réalisation de son travail.

Que se soit par rapport à MELANCOLIE comme pour SOURIRE, des fragments de partitions musicales apparaissent tels des ersatz de mélodies interrompues mais qui revivent dans la manifestation d’un passé originel. Ce passé se conjugue avec un autre élément dont l’artiste est amoureuse, à savoir la nature. Mais il s’agit ici d’une nature transcendée, sublimée dans ce qu’elle a de plus majestueux comme le vert de la forêt se mariant au turquoise du ciel ou à l’intime comme ces pâquerettes peintes en blanc et séchées, déposées à même la toile, bercées par des couleurs bleu azur et rose bonbon.

Mais que l’on y prenne garde ! Tout cela n’est nullement simpliste. Les « notes » n’appartiennent pas uniquement à l’univers de la musique. Les couleurs s’évaluent également en « notes » que l’on retrouve à l’intérieur d’une gamme tout aussi « chromatique ».

Ave ECRITURES apparaît ce que l’on pourrait appeler « la religion d’une vie ». Une vie inconnue que ROSELYNE DELORTa reprise par bribes pour en restituer la contenance. Tout se passe par « strates » dans ce collage faisant partie d’un triptyque. Des extraits d’un missel ainsi que des dessins représentant le thème d’une procession nous font découvrir l’élan dominant de la personne à qui appartenaient toutes ces choses recueillies dans les caisses du Marché aux puces et qui retournent à la vie à partir de la vie du visiteur qui s’y immerge.

Un second thème revient comme un leitmotiv dans l’œuvre de l’artiste, celui de l’eau.

DECHAINEMENT(8O x 8O cm)

 

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et TOURMENTE(80 x 80 cm)

 

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offrent l’image du phare battu par le vent et les flots, dressé comme une sentinelle statique qui n’est là que pour signifier l’importance de la force visuelle du mouvement éclatant face au regard dans la violence de l’impact.

MONUMENTAL(150 x 150 cm)

 

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affirme le mouvement dans l’hypertrophie du volume évoquant le gonflement presque germinal. L’instantané avant la chute se retrouve dans la vague, comme l’extension du geste en suspension.

ROSELYNE DELORT qualifie son travail de « très physique » car elle apporte à la toile des matières telles que l’acrylique, l’encre, le stucco ou le pastel. Elle a également travaillé à la « tempera » dans la réalisation de fresques.

Sa formation s’est faite dans des ateliers ainsi que des écoles d’art à Nouméa, en Nouvelle Calédonie, ainsi qu’à Paris et Bruxelles (Atelier Wolvendael).

Ce qui la fait vivre, c’est également la pédagogie. En effet, elle anime un petit atelier à destination des enfants qu’elle a aménagé chez elle, lequel fonctionne par thématiques, par exemple, la création d’une œuvre « à la manière de… » tout en restant créatif. Elle anime aussi un atelier BD toujours destiné aux enfants.

Nous le constatons, ROSELYNE DELORT a une vie bien remplie !

D’emblée, nous restons sur notre faim en ce qui concerne son futur créateur. Car, à la vue de ses œuvres, de ses possibilités et de la façon dont elle déploie son éventail chromatique, nous sentons poindre l’émergence d’un discours nouveau dont nous ignorons encore la consistance.

Cela vaudra la peine d’attendre !

François L. Speranza.

 

Une publication

Arts
12272797098?profile=originalLettres

Note de l'éditeur responsable (Robert Paul):

Les acidulés et autres sourires

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LA CHIKHA*



Comme une ballerine sur ses pointes
Mais avec la douleur en moins
Elle se meut avec tant de grâce
Dans l’immensité de sa douceur
Dans la beauté de ses gestes
Et fait tourner les cœurs épris
Des cœurs avides d’étreintes

Comme une eau diamantine en cascade
Elle part en éclats de rire
Et de son air jovial
Comme une princesse de bal
Elle chatouille les désirs
Et fait valser les cœurs épris
Des cœurs avides d’escapades

Comme une petite luciole incandescente
Elle dépose ses baisers lumière
Sur la joue des fleurs bleues de la nuit
Fait scintiller les plaines palpitantes
Baigne l’univers de lumières
Narguant ainsi l’astre ébloui
Et fait vibrer les cœurs épris
Des cœurs avides de sensations fortes

Comme sur les plaies agirait le baume qui répare
Elle s’empare des maux des vils et des ignares
Qui lavent leurs péchés en la couvrant de billets
Et dérobant à sa douleur un pinçon ou un baiser
Mais hautaine et altière et le regard fier elle sourit
Et pardonne à ces cœurs épris
Des cœurs avides de chair faible et légère

Comme dort la fleur épuisée
Sur l’épaule d’une haie barbelée
Elle termine sa ronde d’esclave dévouée
Les yeux humides et le cœur déchiré
Elle se retrouve seule dans sa bulle cadenassée
Et essaie d’oublier les cœurs épris
Des cœurs indifférents à ses peines maquillées

*Chikha : danseuse populaire marocaine.
Khadija, Agadir, 03/12/12
© Khadija ELHAMRANI
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Chrisalyde

Trouver le repos dans le tsunami de mes pensées
L'équilibre de mon espace c'est perdu à le partager d'avec toi

Je me rends compte que je n'étais pas prête, quelle belle erreur en fait.
Me voici en deuil de ce qui est nous sans aucuns regrets, j'ai beaucoup appris..

Tout le temps se trouve maintenant acquis à la conscience de l'unité en soi
Me voilà arrivée à la croisée des chemins m'ouvrir à cette lumière que je voulais partager d'avec toi.

Trouver le saint Graal et me remplir de tous les bonheurs de la vie.
Pour un jour le partager en égal, j'ai enfin trouvé la clef de mes erreurs passées
Elle ouvre l'espace qui m'est impartit, la chrysalide murit doucement.

Laissons le temps de sagesse grandir en toutes choses.
Je me sais aujourd'hui guérir de toi.

Lô                                                                                              28/03/2012

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Amour Prison

Amour prison, jalousie est ton maître
Ta toute-puissance est l'obsession de la possession.
L'ascension aux interdits devient le domaine où excelle le maître
Privant toute nature aux sens le besoin de s'exprimer de s'épanouir;
La torture est là, s'insinuant jusque dans le libre arbitre.
N'étant plus maître de mes sentiments puisqu'en dépendance
D'un retour qui n'est pas, je glisse dans l'ombre.
Je m'oublie pour mon maître que j'aime si fort.
Quelques fois je pleurs dans la pénombre du mal que tu me fais.
Il faut me défaire de cet Amour malsain, car je me suis perdue.
A trop t'aimer à trop te laisser me prendre ma liberté sous l'égide de l'Amour.
J'ai appris d'avec toi ce qu'était l'Amour Prison
Aveuglée par tout ce dont je désirais partager d'avec toi, me voici rendue
A l'orée de notre Amour, l'or qui nous unis glisse de mon doigt.
Je dois partir puisque ce que tu me donne a vivre me prive de qui je suis.
J'ai perdue la joie que j'avais à te prendre dans mes bras.
Me reconstruire de ce que tu as détruis en moi.
A toi mon Amour perdu...

Lô... 19/01/2012

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BAROQUE

Baroque et brillance , lumière et extravagance

La mode cet hiver et un théâtre de présentation d'une réalité imprévue

Cet usage opulent saute au regard dans les vitrines

Amazones en rangs serrés arborent des tenues importables dans la vie de tous les jours !

Jeux d'ombres et de lumières

, les formes se transforment en surcharges inutiles

"Barroco" perles irrégulières dit le texte en portugais

comme la vague s'éloigne et revient vers le rivage ,

les modes et les tendances vont et viennent en irréalité

Défilé Dolce et Gabbana12272848856?profile=original

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Vous avez dit: " Sonnet! "

Avez-vous dit: " Sonnet ", roi de la Poésie?

Boileau le chantait fort, n'en fit que trois Hugo!

Bien beaux s'en furent ceux qu' Hérédia fit de go,

A cet esprit n'oyez crier une hérésie!

 

 

Abstenez-vous, amis, de toute fantaisie;

Bannissez de vos chefs l'enflure de l'ego!

Bel, sachez de cet art user du distinguo,

Alors, vous en pourrez savourer l'ambroisie.

 

 

Cueillez-en la Saveur du quatrain au tercet

Car il faut l'exercer parfois jusqu'au délire;

De ces règles, pourvus, consentez à l'écrire!

 

 

Emerveiller souvent et votre ire au gousset,

De la chute, sachez, bien malheureuse en rire

Et croyez-m'en, un jour, vous serez chez: " Grasset! " *

 

 

Orélien des SOURCES.

 

* En France, pour la Poésie l'édition se fait chez Gallimard !  (Mais pour la rime...! )

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Arc En Ciel ( Acrostiche )

A.rt céleste des couleurs

R.adieuses après pleurs

C.eignant le front de l'azur

 

 

E.merveillement des coeurs

N.acre pure et diaprée

 

 

C.ourbe rieuse éthérée

I.nvitant aux rêveries

E.voûtement des regards

L.actescents et étoilés

 

 

 

Orélien des SOURCES.

 

 

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C’est l’heure des bilans… A la manière de l’huissier qui vient comptabiliser vos meubles, ma dentiste marque chacun de ceux de ma salle à manger tout en commentant l’art et la manière de combler les trous. Et, oh surprise ! Il y en a un qui me cause bien du souci… Une des molaires du haut manque… Que personne ne sorte ! Qui a bien pu me la prendre ? Je n’ai aucun souvenir d’une extraction quelconque dans mon enfance. Bien au contraire, à chaque visite médicale, le médecin mettait en évidence ma dentition parfaite. Ce qui confortait ma grand-mère dans son idée que les bonbons étaient néfastes.  Elle y allait de plus belle dans son refus de m’en donner fût-ce qu’un de temps en temps, me mettant dans la main une belle pomme qu’elle avait au préalable frotté à son tablier.

Comment donc ai-je pu perdre cette dent ? Qui a bien pu me la prendre à l’encontre de mon plein gré ? Je ne vois qu’un seul voleur possible : la petite Souris !

Dans mon envie de bien faire, de lui faire plaisir - et sans doute aussi à mon cochon tirelire, géré par ma grand-mère qui décidait de ce qui pouvait ou non me faire plaisir ou qui, tout simplement bouclait les fins de mois en « m’empruntant » des pièces que je ne revoyais de toute manière pas-, j’ai sans doute dû m’auto-enlever une « bonne dent » selon l’expression consacrée.

Mais alors, je me suis fait spolier… puisque la petite Souris ne s’intéresse qu’aux dents de lait, celles qui n’ont que peu de valeur. D’ailleurs, elle s’en tirait toujours à bon compte : la pièce qu’elle laissait n’était jamais bien grosse. Les enfants de l’époque euro ont certainement gagné au change. Le moindre petit cent vaut bien plus que nos centimes de l’époque.

Et donc, cette molaire définitive, celle qui n’était pas prévue dans mon plan d’épargne, elle me l’a prise au même tarif que toutes les autres. Je me sens tout aussi escroquée que le vendeur d’un tableau de maître qui se fait avoir par un antiquaire sans scrupule et qui l’apprend fortuitement alors qu’il crève la dalle.

Ma vie aurait pu basculer dans un autre sens… A entendre mes grands-parents, qui portaient une prothèse dentaire, on ne savait pas le trésor qu’on possédait dans la bouche quand on avait une bonne dentition. J’étais donc riche. J’avais toutes mes dents et un sourire éclatant. Comment cela a-t-il bien pu se passer sans que personne ne s’aperçoive que la Souris… ? J’en… rage… de dent ! J’aurais pu être un peu plus riche, mettre la somme réellement due sur mon livret de Caisse d’épargne… Après des années, les intérêts seraient venus s’y ajouter et j’aurais pu… J’ignore, après tout, ce que j’aurais pu faire ou être… puisque j’ai été spoliée d’au moins un lingot d’or. Ou de quelques diamants, c’est ainsi que les petites filles imaginent un trésor.

Je n’ai pas crevé la dalle, j’ai même pu acheter ma maison mais au prix de quelles privations parfois. Alors que si cette fichue bestiole m’avait correctement dédommagée, ma vie s’en serait tout de même trouvé facilitée. Je pense donc lui intenter un procès.

J’espère la faire cracher au bassinet. Au moins de quoi pouvoir m’offrir le squelettique que ma dentiste est en train de me faire confectionner. C’est la période idéale : si saint Nicolas me laisse perplexe, je continue de croire au Père Noël…

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Pierre qui roule

His name was Pierre and he was three years old. "Pierre" means "Stone": his mother gave him a stone, a white stone, a very big stone, so big that he could not carry it. Every month, he tried to lift it because he knew that, when he was strong enough to do so, he would no longer be a child. One day, perhaps he was ten, perhaps twenty or even more, he took the stone just to play with it and discovered it was so light that he could run with it in his arms. Pierre run and run and is now lost for ever.

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