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Dans l'aire de l'oubli

 

Gisant dans le repos de la non existence,

Ne sus ce qu'il advint de moi dans mon errance.

Je refais, doucement, surface dans la vie,

Au coeur de ma maison qui me semble endormie.

 

Pas d'images venant colorer le silence,

Nulle trace d’émois, pas de réminiscences.

Le ciel est sans attraits, voûte d’un blanc uni.

Les oiseaux sont ailleurs ou cachés dans leurs nids.

 

Une durée vécue, privée de conscience,

Loin de l’effroi que cause, ailleurs, la violence.

Lors ce fut un coma ou une anesthésie,

Dans l’aire de l’oubli, vide sans énergies.

 

3 novembre 2012

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Les couleurs de l’Estrie


Je tenais à cette page avant de partir : c’est pour elle que je suis revenu !
Revenu pour ces couleurs de feu et de braise, pour ces moments comme suspendus hors du temps . Et puis pour ces petites vaches Highlands trop jolies, qui ne demandaient qu’à poser pour moi…
Plus tard dans l’hiver vous pourrez bénéficier des « démos » de cette vidéo dans leur totalité (commentées et expliquées avec méthodes de travail), je vous reparlerai plus tard de cette opportunité sur laquelle je travaille.
En attendant je voulais vous dédier cette page avant de cette fois monter pour de bon vers le nord puisque la neige s’arrête de tomber et que les pneus sont
chaussés pour affronter l’hiver canadien.

Je ne sais quand je pourrai écrire le prochain billet, mais je vous le promets : je ne vous oublie pas !
Page vache - feuille érable
Même la petite vache Highlands avait une robe blonde terre de Sienne brûlée !

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Pour ceux qui ont froid, je me lève !

0800 99 340 
Ces mots résonnent tel un murmure subsistant dans l’air. Des bonbons ou des coups de bâton, joyeux Noël, bonne année, ma sœur, mon frère.
Après le va-et-vient de cette magie inexplicable qui habite encore mon aire de repos, devenus sombres.
Guettant le moindre mouvement de pas, de faisceaux de lumière lunaire, à l’écoute d’un petit mot, à l’ombre.
J’espère bouger d’un millimètre, et retrouver ces bonnes humeurs passagères.
Une lumière grisâtre zèbre différents endroits de la rue, donnant l’impression d’une discothèque fermée avec quelques spots allumés.
Omit d’avoir été éteints par un membre du personnel trop fatigué après une nuit bien arrosée.
Ici au fond de mon puits, la nuit commence pour moi, le gardien des lieux. Le souffle expulsé à l’instant de ma bouche provoque un nuage blanc de glace, me rappelant ainsi que la nuit sera longue et froide, bon dieu.
Chacune de mes cellules entre déjà en hibernation. Je bouge à peine un cil et constate que mes muscles se mettent en action. Mes os fragiles comme de fins cristaux me crispent de douleur, sans concession.
Chaque spasme incessant m’alerte que la température de mon corps diminue petit à petit et qu’un nouveau combat commence, sans issue, c’est dit.
Je ne sais pas combien de temps je tiendrai, indépendamment de ma volonté, je ne sais si l’aube levée, c'est-à-dire à l’issue des heures lancinantes qui se seront écoulées tout au long de la nuit, la dernière peut-être, je serai disposé à ciller. Je me retrouve une fois de plus dans mon coin à minus vingt degrés.

Tout à l’heure, c’est Halloween, il est une heure du matin et j’envisage d’aller me coucher. Je repousse cet instant toujours un peu plus tard.
L’air pinçant les moindres parcelles de ma chair me menace de congélation si je reste dix minutes sans bouger. Ce qui rend forcément tout sommeil impossible, un vrai cauchemar.
Pourtant, je suis fatigué, j’ai tellement envie de dormir. Qu'est-ce qui me pousse à rester ici sous carton sans chauffage, ni confort ?
J’en ai oublié la raison. J’y suis, c’est tout. Qu’est-ce que je raconte. C’est ma raison qui gèle. Bien sûr que je m’en souviens, une partie je crois. Une longue histoire dont les détails s’affinent au fil du temps qui traine. Va savoir à raison ou à tort.
Je peux toujours ranger l’un ou l’autre journal, histoire de boucher les interstices qui laissent entrer le froid dans mon fourbi, c’est surtout pour passer le temps et me réchauffer les phalanges que le flux sanguins retrouvent son débit.
Non, c’est un mauvais plan, je verrai après. Car là tout de suite dans la seconde, si je m’extirpais de mes draps d’un coup de jambe, il est sûr que je devrais recommencer mon travail de concentration, d’accommodation, ma soumission à maître Celsius. Sans façon. Pourquoi prendre le risque de détruire ce que j’ai pris valeureusement le temps de construire. Je dirais même plus, ce que j’ai froidement pris le temps d’apprivoiser… le thermomètre, mon très cher Dominus.
En tout cas, je suis chanceux. Je ne sens pas de coup de vent ou de gel exécuteur. Cette nuit, la bise assassine ne viendra pas me chatouiller les pieds, n’apportera pas de giclée de neige sur ma couette de fortune. Allez haut les cœurs !
Ma richesse. Nous venons d’installer une tôle au dessus de ma voute, un espace en retrait dans une ruelle du centre. Mon Taj Mahal, c’est un endroit parfait. Un carré aménagé par mes soins, mon œuvre, mon chez-moi. Ma chouchoute.

On m’a promis une chaufferette. Si je tiens cette nuit, je l’aurai certainement demain. Que puis-je espérer de plus ? Tapons dans les mains. 
En attendant, je dois absolument occuper mon esprit à autre chose que dormir et penser froid, frigo, gel, tremblement ou magnum au caramel.
C’est bizarre, quand il fait froid on pense souvent à ce genre de choses et à leurs opposés. Par exemple, je me prendrais bien un seau de chocolat chaud et plus jamais de thé glacé.
Ou encore, comment certaines personnes peuvent-elles avoir envie d’investir dans des longs caleçons, une combinaison de ski, des moufles et se taper les Alpes autrichiennes pour pratiquer la glisse ?
Avec un tel budget vacances, j’investirais plutôt dans des draps de bain, un maillot, de la crème solaire, un ticket pour Hawaï et que le soleil me rôtisse.
Il paraît que quand on est face à la mort, on voit sa vie défiler. Je confirme, je me rappelle de tout chaque nuit. Je suis impressionné ! J’ose dire que je me connais par cœur, j’ai fait le tour de mon auto psychanalyse in fine.
L’ironie du sort c’est que chaque nuit je meurs à petit feu, de froid, pour renaître chaque matin. Je ne laisserai pas la nature me laisser fondre, provoquer la condensation de mon esprit, de ma volonté de vivre, c’est certains…
Demain matin, c'est-à-dire dans une bonne heure, je serai là. Nina Simone me rappellera à l’ordre.

Birds flying high you know how I feel. (Les oiseaux volent haut, tu sais comment je vais)
Sun in the sky, you know how I feel. (Le soleil dans le ciel, tu sais comment je vais)
Breeze driftin' on by, you know how I feel. (La brise dérive, tu sais comment je vais)
La chaleur reprendra sa place dans ma chaire pour quelques heures à nouveau, en fonction de ce que la météo m’accordera. Je ne suis pas fine bouche, ces quelques degrés me suffiront. Le temps pour moi de recharger mes idées, mon corps. Que demain soit bon et généreux avec moi et tous mes potes dehors. 
Voilà ma dernière volonté si cette nuit le gel devait figer mon corps et endormir mon âme à jamais. J’écrirais sur le verso de mon carton qui contenait 12 boîtes de lait : 
Le 0800 99 340 pour mes copains. Moi je m’en fous. Parce que :
It's a new dawn (c’est une nouvelle aube)
It's a new day (c’est un nouveau jour)
It's a new life (c’est une nouvelle vie)
For me (pour moi)
And I'm feeling good (et je vais bien)

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J'ai tant appris de toi

Doux ami

Me donner de la joie, te causait du plaisir.

Lors, tu n'hésitais pas, en ayant le désir,

À m'envoyer, toujours par voie prioritaire,

Un ouvrage récent, qui avait pu te plaire.

Je recevais émue, tes dons, venus du coeur.

Volumineux, souvent, ils faisaient mon bonheur;

Livres d'art ou coffret de disques remarquables,

Envois accompagnés de billets agréables.

En lisant Kundéra, en écoutant Gréco,

En reprenant, parfois, L'Irrel de Malraux,

Je pense à la ferveur que tu avais à vivre,

Et à te ressourcer, en acquérant des livres.

J'ai pleuré ton départ, subit, imprévisible,

Te sachant devenu tout à fait insensible.

Je te redis: merci! J'ai tant appris de toi!

Ton âme m'accompagne, apaisante parfois.

2 novembre 2012

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Epître à l'âme

12272846062?profile=originalEpître à l'âme

 

Petit chat mouillé mort

Noyé, perdu, happé par la bonde

De l'étang du temps, marre

Supplice de la goutte, de l'onde

 

Marais mouvant du vent

Qui exhale ses bulles fétides

Laisse sur le sable ses rides

Sur le rivage un visage absent

 

Et vous vide jusqu'à l'exhaure

Suaire, épithélium du corps

Souvenir à jamais conservé

D'une fratrie, d'une amitié

Michel Lansardière


A une amie trop tôt disparue, il y a vingt ans, elle en avait à peine plus, trop fragile pour ce monde.

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Le goût de la vue

Si fades et insipides que soient ses heures obscures,

Si longues et sans prénoms les routes des balanciers

De la pendule, qui courent vers d’incertains sentiers,

Elle essaie de garder le goût et la texture

 

De la vie qu’elle ne vit qu’avec procuration,

Puisque ce sont les autres qui guident ses moindres pas

Parfois vers des issues qu’elle-même ne choisit pas,

Mais finit par prendre par la force des vents.

 

Elle change les rayons des yeux des autres en siens,

Par leurs pieds elle emprunte de méconnues allées

Que lui dessinent ceux qui dans le noir condamnaient

Ses pas à ne sentir du sol tout le bien.

 

Si jamais son petit cœur rebelle n’aime les suivre

Elle ne peut point leur dire non ou les contester.

Par complaisance ou par abnégation elle tait

Ses désirs de marcher dans la lumière et vivre.

 

Alors elle substitue à ses pupilles cendrées

Un flair hyper puissant qu’on dirait un canin

Qui s’oriente à travers les monts et les jardins

En reniflant la terre et les fleurs de ses prés.

 

Pour chaque fleur elle donne non un nom mais un goût !

Elle a dans le palais une palette de tons :

Des couleurs elle connaît uniquement les noms,

Alors elle se retrouve là où d’autres se clouent.

 

Le rouge sous ses doigts fins devient ambre piment

Et le jaune solaire chaleureux curcuma

Ou safran aux saveurs du désert et des mâts

Allant à la recherche de valeureux diamants.

 

Le gris est pour elle mucre et le noir est du poivre,

Seul le rose est pour elle authentique et fidèle.

Aux bleus elle a donné le goût d’iode et de sel,

Cumin devient le vert et paprika le cuivre.

 

Celui qui la connaît sourit et la salue,

Ceux qui l’ignorent se disent qu’elle divague et s’enivre

A dérouter leurs sens déformés à la suivre,

Mais elle avance fière, sereine elle évolue.

 

Elle essaie de garder de la vie le secret

Que d’autres, plus aveugles, prétendraient bien savoir ;

Si par malheur hélas vous vous perdiez un soir,

Laissez-vous par son flair et par son goût guider.

 

Khadija, Agadir, Dimanche 28/10/2012 à 23H11

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LES MOTS DOUX...

On peut les dire

Les garder

Les chérir

les oublier...

 

On peut y croire

Les chanter

De mémoire

Les rappeler...

 

On peut penser

Les connaitre

Et puis être

Tout bousculé!

 

On peut les vivre

En frissons

Etre ivre

De ce poison!

 

On peut sans doute

Les jeter

Si un doute

Vient à passer...

 

On peut frémir

Les goûter

Réagir

Et les aimer...

 

Et puis écrire

Qu'ils sont fous

Qu'ils déchirent

Tous ces mots doux!

J.G.

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La coccinelle

La coccinelle

 

 

 

Bonjour  vous qui m’observez.

 

Vous me reconnaissez ?

 

Je suis un coléoptère.

Non ! Pas un hélicoptère

Mais une coccinelle.

 

Pour l’instant je ne suis pas belle.

Inutile de prendre cet air dégoûté.

Apprenez à me regarder.

 

Dans 21 jours, 21 nuits,

Vous allez être surpris.

Devant vous, je vais me transformer.

Devant vous, je vais me métamorphoser.

 

Cela se fera en quatre étapes.

Ça vous épate ?

 

Œuf, larve, nymphe, coccinelle…

Ouvrez bien vos oreilles.

C’est mon existence que je vais vous raconter.

Asseyez-vous sagement et écoutez.

 

Je suis née à l’envers,

Le nez en l’air.

Ma maman ayant choisi

L’arrière d’une feuille, comme abri.

En dessous de celle-ci, elle nous a laissées.

Tant bien que mal, nous nous y sommes accrochées.

 

Dans nos jolis œufs orangés,

Cinq jours, nous y sommes restées.

 

La sortie de notre coquille

Ressemble à un jeu de quilles.

Certaines de mes sœurs s’agrippèrent,

D’autres, malheureusement, tombèrent.

 

Et me voici, grande d’un millimètre.

J’avance centimètre par centimètre.

Aveugle, seule… mais je n’ai pas peur.

 

J’ai faim ! Il me faut des pucerons.

Une bonne centaine environ.

Lentement, je les repère

Car j’ai un excellent flair.

Ces gros lourdauds ne bougent pas,

Malgré qu’ils soient deux fois comme moi.

 

Voyez comme je suis agile,

Le long de ces tiges fragiles.

J’y monte, j’y descends

Et si je percute des méchants,

Je les détruis à coups de mandibules.

 

Je suis une petite larve courageuse.

Je vais bientôt m’enfermer dans une bulle.

J’en suis bien heureuse

Car je vais m’envelopper

De jolis fils de soie tissée.

 

Sept jours seulement, il me faudra

Pour qu’une ravissante nymphe, je sois

 

Si je ne rencontre pas de fourmis

Qui sont nos pires ennemies.

 

Une petite larve ne pèse pas lourd

Devant une troupe de balourds.

 

Les fourmis élèvent et protègent les pucerons,

Tandis que nous les mangeons.

D’où tant de discussions.

 

Mais revenons à mon cocon de soie

Que je vais quitter avec joie

Car pour la première fois,

Je vois.

 

Une ravissante coccinelle, je suis devenue.

Mes élytres rouges cachent mes ailes menues

Qui me permettront de m’envoler

Vers ton épaule dorée.

 

Si tu le permets, je m’y reposerai

Et te raconterai

Des histoires de ma Contrée.

 

Maintenant, suis-je belle ?

 

Souffle sur mes ailes

Que je monte au ciel.

Je réaliserai tes vœux,

Car je suis la petite bête à Bon Dieu.

Grand'ry Marylise

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Harmonie et chaos

 

Face aux érables dépouillés,

Aux tapis déchirés, mouillés,

Issus de leur magnificence,

Je somnole dans le silence.

La routine, les habitudes,

La rassurante certitude

Que le soleil, fidèlement,

Apparaîtra dans un moment.

Pour sortir de ma léthargie,

Et retrouver mon énergie,

J'ai besoin de la joie qui danse,

Dans l'or de ses rayons intenses.

Mes jours chagrins sont peu nombreux

Or n'est-ce pas miraculeux?

Le pire qui surgit sans cesse,

Ravage les êtres en détresse.

Le mystère de la vie, sur terre,

Enivre et tout autant atterre;

Sublime harmonie et chaos.

N'y pas penser plus qu'il ne faut!

La beauté partout se révèle,

Détruite, elle se renouvelle.

Chaque saison a ses saveurs.

L'espérance égaye les coeurs.

01/ 11/2012

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Pluies d'automne

Pluies d’automne

 

Des yeux embués d’angoisse, coule mon terrible chagrin.

Nostalgie d’un soleil réjouissant, chaleur d’amour.

Vent frisquet, les arbres frétillants d’incertitude.

Un spectacle navrant, un cœur en déroute.

 

Sol mouillé, pleuvoté amèrement, dos courbé.

La sagesse de s’exprimer malgré l’ennui passager.

Un lac rempli de frissons, l’âme dénudée.

Un parfois étrange, l’esprit en désolation.

 

Des yeux vitreux à la recherche constante d’un espoir.

Le rire d’un bleu souverain, des mains gercées, la douleur.

J’ennuage le mépris, je dessine l’ensoleillement

Dans un coloris où la saison se dit charmante.

 

André, épervier

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UNE SORCIÈRE COMME LES AUTRES

Fini le jour des esprits et des sorcières…

Larmes de pluie et chrysanthèmes…

Cette année, j’avais décidé de ne pas sortir mon balai. Je n’ai d’ailleurs pas vu la horde d’enfants habituelle à cause des travaux dans les rues. Je n’ai pas accompagné mes semblables pour le grand Sabbat du Bois des  Farfadets. Je resterai donc une sorcière sédentaire faisant peur à quatre petits enfants que les parents ont mis en garde contre mes maléfices.

Aujourd’hui, c’est le grand nettoyage au Paradis pour la fête des Saints… Je me demande comment ils peuvent bien fêter ça. A la manière des dieux de l’Olympe ? Ou bien celle des mormons ? A moins que ce soit paillettes et bling bling ?

Demain, ce sera la fête des morts. Mais vu qu’il y a des défunts qui sont déjà saints, d’autres qui ne le seront jamais et les vraiment mauvais qui sont d’office partis en enfer… comment faire le tri dans tout ça et fêter ceux qui feront vraiment la fête ?

… Qui feront la fête… sans nous qui sommes vraiment loin d’être à la fête sauf peut-être quelque veuf  ou veuve joyeux. Et peut-être aussi des enfants sans cœur qui danseront sur la tombe de leurs parents. Bruyères et pomponettes…  Ainsi nommée la chatte du boulanger  de Pagnol qui n’avait pas été fidèle…

La fidélité à l’être aimé, est-ce les larmes qui n’arrêtent pas de couler ou vouloir changer de vie et la prendre à bras-le-corps, quoi qu’on en dise ou qu’on en pense… Tout simplement pour aller mieux et continuer d’avancer ?

Sorcière, peut-être… maléfique pour les uns… bien-aimée pour les autres. Tout simplement, une âme en perdition qui a suivi les chemins de traverse avant de reprendre le cours de la vie.

Somme toute, une sorcière comme les autres.

 

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