Doux ami
Me donner de la joie, te causait du plaisir.
Lors, tu n'hésitais pas, en ayant le désir,
À m'envoyer, toujours par voie prioritaire,
Un ouvrage récent, qui avait pu te plaire.
Je recevais émue, tes dons, venus du coeur.
Volumineux, souvent, ils faisaient mon bonheur;
Livres d'art ou coffret de disques remarquables,
Envois accompagnés de billets agréables.
En lisant Kundéra, en écoutant Gréco,
En reprenant, parfois, L'Irrel de Malraux,
Je pense à la ferveur que tu avais à vivre,
Et à te ressourcer, en acquérant des livres.
J'ai pleuré ton départ, subit, imprévisible,
Te sachant devenu tout à fait insensible.
Je te redis: merci! J'ai tant appris de toi!
Ton âme m'accompagne, apaisante parfois.
2 novembre 2012
Commentaires
Bel hommage à ceux que l'on a aimé.