Gisant dans le repos de la non existence,
Ne sus ce qu'il advint de moi dans mon errance.
Je refais, doucement, surface dans la vie,
Au coeur de ma maison qui me semble endormie.
Pas d'images venant colorer le silence,
Nulle trace d’émois, pas de réminiscences.
Le ciel est sans attraits, voûte d’un blanc uni.
Les oiseaux sont ailleurs ou cachés dans leurs nids.
Une durée vécue, privée de conscience,
Loin de l’effroi que cause, ailleurs, la violence.
Lors ce fut un coma ou une anesthésie,
Dans l’aire de l’oubli, vide sans énergies.
3 novembre 2012
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