Pluies d’automne
Des yeux embués d’angoisse, coule mon terrible chagrin.
Nostalgie d’un soleil réjouissant, chaleur d’amour.
Vent frisquet, les arbres frétillants d’incertitude.
Un spectacle navrant, un cœur en déroute.
Sol mouillé, pleuvoté amèrement, dos courbé.
La sagesse de s’exprimer malgré l’ennui passager.
Un lac rempli de frissons, l’âme dénudée.
Un parfois étrange, l’esprit en désolation.
Des yeux vitreux à la recherche constante d’un espoir.
Le rire d’un bleu souverain, des mains gercées, la douleur.
J’ennuage le mépris, je dessine l’ensoleillement
Dans un coloris où la saison se dit charmante.
André, épervier
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