Epître à l'âme
Petit chat mouillé mort
Noyé, perdu, happé par la bonde
De l'étang du temps, marre
Supplice de la goutte, de l'onde
Marais mouvant du vent
Qui exhale ses bulles fétides
Laisse sur le sable ses rides
Sur le rivage un visage absent
Et vous vide jusqu'à l'exhaure
Suaire, épithélium du corps
Souvenir à jamais conservé
D'une fratrie, d'une amitié
Michel Lansardière
A une amie trop tôt disparue, il y a vingt ans, elle en avait à peine plus, trop fragile pour ce monde.
Commentaires
Votre commentaire me touche beaucoup, ravive la peine mais réanime le souvenir d'une âme sensible
Ange !
Quelle merveille !
Combien de qualités attribuées à ces Anges , gardiens de nos âmes et de nos actes !
Merci Martine, Antonia et François. L'absence d'êtres chers est toujours cruellement ressentie
Bel, émouvant hommage, témoignant d'une âme poétique.
Merci de m'avoir choisi comme ami, c'est sympa !
Amitiés*
Difficile de représenter l'âme d'une amie disparue heureusement le coeur et l'esprit nous viennent en aide.
Vous avez su rendre le vide palpable. J'ai beaucoup aimé.
A tous ceux qui sont passés, merci pour vos amicales pensées.
C'est trés émouvant, je l'ai lu et relu avec autant d'émotion.
Muriel
Les larmes de l'âme sont les déferlantes de la sensibilité....
Une belle façon de se souvenir et de ne pas oublier une amitié,
Adyne
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