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Déesse de la liberté

 

La dame tenant un flambeau,

Devant apporter l’espérance,

La liberté, la confiance,

Semble figée au bord de l’eau.

 

Devant apporter l’espérance,

Arrivée sur un grand bateau,

Semble figée au bord de l’eau,

Dépourvue de son importance.

 

Arrivée sur un grand bateau,

Messagère de Douce France.

Dépourvue de son importance,

À la cité, tourne le dos.

 

Messagère de douce France,

Élevant son flambeau très haut,

À la cité tourne le dos.

La Justice y pleure en silence.

 

5 juin 2011 

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journal de bord, dimanche 5 juin 2011 (2)

J'ignorais que les cabanons ressemblaient (un peu) à des chalets. En moins élaborés, peut-être.

 

Moi qui peux largement me contenter d'une pièce pour vivre (tant que j'ai un toit qui m'abrite, un lit pour dormir, une place pour déposer mes fringues (et ... mes instruments de musique, mes albums photo, OK) et mon nécessaire de toilette, eh bien je pourrais encore dire que ... ce type d'habitation (qu'on trouve en Provence ou dans le Midi), ça me conviendrait tout à fait.

 

A approfondir ...

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journal de bord, dimanche 5 juin 2011

J'aime le cinéma. Depuis que je suis gosse.

 

Le sens des images (qui bougent ou non) a toujours fait mouche, chez moi.

 

Je n'ai pas besoin, dans ma vie quotidienne, de disposer systématiqu'ment d'une caméra, d'un appareil (même si je m'en sers à loisir) pour enregistrer, sur pellicule, dans mon disque dur intime, dans mon cerveau, des images qui trottent, des images que je remets en selle, que je transforme au gré de mes fantaisies (ou de mes insomnies) ...

 

J'aime voir des films.

 

Même si ... certains d'entre eux me déconcertent un peu.

 

Certains films récents, en effet, sont conçus, dans leur élaboration, d'une manière intéressante, qui vaut l'détour, mais à laquelle tout l'monde (dont ... moi, en particulier) n'a pas forcément accès.

 

Oui, oui.

 

Dans certains de ces films (récents), l'agenc'ment des séquences mises bout à bout dans l'histoire, dans le scénario de base ... ne reflète pas forcément la trame de l'histoire, dans sa continuité.

 

On voit ainsi ...

 

Une séquence suivant une autre. On comprend (ou ... on est sensés comprendre) que la deuxième séquence n'est pas la suite (logique) de la première, que la troisième séquence se passe peut-être (dans la logique du film) avant ce qu'on montre dans la première (séquence). L'histoire se raconte dans un ordre décousu. Comme un puzzle que le spectateur est am'né à reconstruire.

 

Pas mal de thrillers (américains) sont construits sur ce schéma.

 

Ainsi, par exemple, un homme reçoit un coup de carabine au début du film. Dans la séquence suivante, on le voit contre une façade de maison. On devine, on suppose qu'il a été soigné, guéri (ou qu'il est en convalescence). A la fin du film, on remontre le début de l'histoire où il a été abattu. On comprend, via un détail, qu'en réalité, il était mort. Qu'en réalité, le scénario résidait dans l'histoire d'un gosse (que le héros allait voir) qui avait un pouvoir "paranormal" de ressusciter les morts.

On pige, par exemple, en plein milieu du film, que ... dans la séquence où le héros mange au resto avec sa femme ... qui lui tire la gueule, le jour de son anniversaire, qu'en réalité, dans l'histoire (présumée du film), la femme du héros était veuve, et qu'elle était triste, seule, dans le resto, en l'absence de l'homme qu'elle aimait.

Ca, on le déduit, quand on sait comment le film se termine ...

 

C'est très intéressant, comme démarche, comme construction de films. Vivent les innovations ! Vive le progrès !

 

Si ce n'est que ...

 

Je me sens souvent, dans ces cas-là, largué, en tant que spectateur.

 

Je suis (encore) du genre à aimer les histoires (cinématographiques ou autres) qui évoluent graduell'ment, que je découvre à petits pas, où je me laisse (em)porter par le flux, l'influx du scénario, où je ne dois "pas trop" décoder, où je ne dois "pas trop" réfléchir, où je ne dois "pas trop" faire fonctionner ma cervelle ...

 

Ceci dit, les flash backs, dans les films, me plaisent, m'éclairent. Tant que je ne perds pas pied avec le fil conducteur du film.

 

J'aime être bercé. J'aime être emm'né en voyage.

 

J'en suis resté ... aux films avec Jean Gabin. Qui disait, de son vivant : "Une histoire, une histoire, une histoire".

 

Et vous ?

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La Corde du Pendu


La Corde du Pendu

Depuis hier cette phrase me trotte dans la tête : La Corde du Pendu

Mes recherches sur le net m’ont dirigé vers des articles, des livres qui ont été  déjà publié sous ce nom, j’ai pensé que je n’avais rien à ajouter sur ce thème.

Pourquoi ce refrain macabre vient vers moi ?  Moi qui crois que chaque pensée a une raison, une énergie qui se repend et nous dirige vers un acte, une situation, une nouvelle  route, cette fois ci  je vois le vide.

Et pourtant  La corde du Pendu est clouée dans mon esprit et je n’arrive pas à me débarrasser….. Allons a la découverte…

Que fait-ont de la Corde après l’acte ? Sert-elle à d’autre pendaison ? Des milliers de cordes par le monde depuis des siècles. Si elles  pouvaient parler…. Raconter…Les grands criminels…Les femmes….. Les Innocents…

J’aurais voulu brûler toutes ces cordes et que la fumée dans une énergie de pardon s’élève vers le ciel et que la compassion nous soit retournée…..

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Mes rentes affectives

 

Je ressens le bien d’un répit;

Aucun vrai projet ne me tente,

Mon âme n’est plus en attente,

Mes désirs se sont assoupis.

 

Aucun vrai projet ne me tente.

Décontractée, je dis: tant pis!

Mes désirs se sont assoupis,

Demeurer en vie me contente.

 

Décontracter, je dis: tant pis!

Pour me faire plaisir, je chante.

Demeurer en vie me contente.

M’arrivent des airs non choisis.

 

Pour me faire plaisir, je chante.

Face au ciel bleu ou qui rosit,

M’arrivent des airs non choisis.

Je les reçois comme des rentes.

 

5 juin 2011

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adieu 2

Adieu 2

Il dépose son revolver devant lui en caresse la crosse de nacre.

Le timbre du téléphone le fit sursauter mais il n’étendit pas le bras pour décrocher. Son répondeur se mit en route pour l’éternel message priant, l’intrus, de bien vouloir laisser ses coordonnées etc. et, n’oubliant pas de remercier pour le final. Du raffinement ! Il avait du raffinement en tout.
Il écouta la bande « Shame » qu’il avait mise justement dans l’enregistreur Il adorait écouter et réécouter les airs qu’il aimait. La musique hurlait ; il se trouvait dans un vacarme, dans un grondement qui était sien. Le tumulte dans la pièce était sien.
Le silence. Anne, car c’était elle, s’arrêta de parler. Toujours cette manie de raconter sa vie au répondeur. Il fit une pause, un temps mort passa, il prit le combiné et, à contrecœur ressona Anne
Il raconta son bras cassé, sa solitude. « Merci de m’avoir appelé « Jeta-t-il, mi-figue, mi-raisin. « Je t’ai téléphoné deux fois » Précisa-t-elle. Il lui lança, sarcastique. Justement, deux fois en cinq semaines ! Dans le fond il s’en foutait, c’était pour le principe ; il entendait bien ne pas passer pour la cinquième roue du char. Elle parla de son loyer qui augmentait de 50% Elle le savait depuis le weekend- end passé Tiens, Elle téléphonait Il souriait, se marrait de la coïncidence. Anne ne pouvait l’entretenir que de ses dettes Il ne sait pourquoi mais il exultait. Elle voulait la vie de Cocagne ? Qu’elle assume donc. L’argent ne fait pas le bonheur ; assure-t-on. Apparemment ce n’est pas vrai. Il trouvait que, pour un couple si heureux, ils sortaient tout le temps, pour tout et pour rien ils étaient dehors. Que cachait donc cette frénésie de bruit, de monde ? Et si en plus ils se trouvaient à cours d’argent… Il secoua la tête en souriant. Un couple qui ne peut rester seul n’a-t-il pas mal quelque part ? Il se posait la question mais en toute quiétude dans un détachement parfait. Anne lui dit qu’elle resonnera demain, s’assure qu’il serait bien là. Il dit « Oui » Il ne décrochera pas. Il était fatigué. Il attendit patiemment que le clapotis de l’autre côté cesse Enfin Anne raccrocha
Il soupira d’aise se rassit et prit la lettre de l’Aimée qu’il relut :

Mon unique amie, toi à qui je n’aurais jamais autant confié, avoué, confessé. Mon amie pas libre ; jamais libre ; Mon amie au cœur emprisonné pour jamais pourquoi vais-je vers toi dans un mouvement si naturel de l’âme ? Mes jours se succède malgré moi et sans moi. Quelle que soit ma peine du moment, je reprends la lettre ; la lis, la déchiffre mot à mot ; l’épluche, j’ânonne mon chagrin, en égrène les causes m’assurant bien d’aucun oubli, d’aucun trou, aucun Temps de pause entre deux sanglots, deux accusations
Voici ex-cathedra, mes états d’âme
La Yougoslavie me panique. 1997 année de malheur
Les réfugiés réveillent mes craintes, réveillent le Temps Ombre, le Temps du « non-être » Le Temps interdit de parole. Yougoslavie. La saison de la grande moisson de racines Arrachées les racines ; coulent le suc, le sang des individus par millier On les viole jusque dans la pensée puisqu’ils devront, désormais parler une autre langue
J’envoie mes écrits du bout des dents, du bout des doigts, du bout du cœur. M’ennuient les Maisons d’édition, M’emmerde de me vendre. Quel prix donner à mon cœur ? Chaque histoire est « moi » émietté, morcelé, parcellaire. Imagine un prix à
La Dame en Mauve ! Un prix à notre histoire ! Te représentes-tu ce sacrilège ?
Ces textes travaillés laborieusement fiévreusement ; Ces textes uniques puisque miens
Ces textes, ces pages avec lesquels je jouais à « saute ruisseau » Combien les vendrais-je ? 30 deniers ? » Il relit encore la lettre qu’il lui avait envoyée tout en en faisant un double. Toujours un double…. Il créait, façonnait, La Dame en Mauve en vivant sa propre histoire. Il provoquait l’événement pour mieux les analyser, les écrire ensuite Il en parlait autour de lui pour étoffer les personnages de sa propre histoire d’amour
Imitant cela son dieu, son maître : Diderot.
« La Dame en Mauve que je corrige, je la tourne, la contourne, la virgule, la marque de mon sceau de mon style. Comment la vendre ? Sur quel marcher ? » Il replia la lettre et prit son article que lui avait demandé une revue sur l’incontinence. Il avait mis le titre « Que d’eau ! Que d’eau ! » Il a envie de se mettre à hurler « Marre ! Marre d’écrire vos conneries « Marre de me trousser comme une gourgandine pour vous plaire, plaire à la mode, à l’édition, aux magazines

Ecrire ? C’est respirer à profondes goulées ; c’est vivre et, vous m’étouffer de votre prétention littéraire Ecrire ? S’entretenir avec soi-même. Ecrire ? Duo entre l’auteur et le narrateur. Ecrire ? Se raconter à
Mi-voix, à mille voix, à haute voix. Le cœur bat ; Saigne le cœur. Le récit enfle les voiles ; Les crêpes du devenir se gonflent. Anna Karine ,Docteur Jivago, Faust sur l'écran de ma mémoire se meuvent
Il revient, malgré lui, à La Dame en Mauve
Comment ai-je pu vivre cela ? El n’avait de cesse de crocheter patiemment leur relation. Avec quelle minutie El enlevait les repères ; Avec quelle vigilance El effaçait toute trace de son passage. Jeanine ne peut pas souffrir…. Il éclata de rire Il se souvient de cette relation « Love Phone » Avec El, tout devenait mortifère ; Lui, de son côté, voulait ses trois cents page sur La Dame en Mauve qu’il enfantait dans la douleur. Déjà il comptait son temps par nombre de pages. Encore deux cents pages à écrire donc tenir la relation encore trois mois… Il finit par être saturé » de ses caprices qui le jetaient dans une nervosité intense. Tourbillon d’amour. Malgré lui contre lui il se laissait prendre à ses propres filets. Il aimait Il l’aimait
O mon âme tu as osé. Cerveau sillonné à la charrue de la douleur. L’amour n’est jamais qu’un Temps au subjonctif parce que toujours incertain dans le long terme. Amour « t’aime » mille mille fois rabâché. Rien ne me convainc, rien ne me convient dans cet amour que tu m’offres
Il alla, le crayon à la main, annotait en rouge dans la mage gauche toujours « gauche » les notes rectificatives.
Il devait revoir ce texte qui n’était pour l’heure qu’hémorragie d’une confiance, une pensée incontinente qui pisse le sang.
Il joua avec son revolver, en abaissa le chien et sourit tout en le déposant Je ne suis qu’à la lettre 2 Il m’en faut 500 avant…
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L'art est une passerelle entre le rêve et la réalité..

La ville de st Gervais est bien placée pour le savoir..alors que le Maire Jean-Marc Peillex inaugure la nouvelle expo en plein-air dans le parc de Fayet, les médias  se réveillent. 

En effet , l'année passée à  cette même période, des pseudo scientifiques en quète de buzz livrent aux médias des infos alarmistes sur l'éventualité d'une catastophe naturelle dans la vallée de St Gervais. Une poche d'eau  souterraine se charge au sommet du glacier de tête Rousse,, si cette poche d'eau éclate la vallée sera innondée.. La Mairie prend alors toutes les précautions et la poche est aspirée.. Les risques sont donc limités en fin d'anée 2010, et la sérénité revient en ville..

 Pourtant cette année au printemps 2011 les médias ressortent l'affaire et les peurs ressurgissent..

 Je parlais hier lors du vernissage ave le Maire  Jean-Marc Peillex qui est un homme modéré, il me disait le mal que ces rumeurs exagérées faisaient dans la vallée..!

 Ceci n'a pas empéché le vernissage de l'expo "ponts et passages" organisée par la ville avec le soutien des élus, de se dérouler au mieux.

 une de mes peinture reproduites sur bâche

 

pont-dark.jpg

 J'avoue avoir été enchanté par l'accueil et la convivilalité de cette soirée .. même les dieux grondants au dessus de nos têtes ont attendu la fin de la sangria pour rincer nos verres..

 Une ombre pourtant, on déplore la disparition le vol de 2 œuvres, juste qqs jours avant le vernissage . Les bâches sont pourtant placées à 2 ou 3 m du sol et accrochées entre deux arbres ou pylones avec des cables métalliques..!



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Elégamment Démonange.

 

 

La capture d’un ange par un soufre cornu,

S’esquissa, ombre de la nuit des sylphides,

Sexualité attractive des corps nus,

Auprès d’un lac aux eaux troubles et rapides.

 

Revendication infernale, chaos pur,

L’empire du Mal, étendait ses frontières,

Derrière l’étendard de la nuit des impurs,

Suivait l’obscurité de noire bannière.

 

Loups aux symboles sombres, désirs embrasés,

Vomissaient leur bestialité réprimée,

Réclamaient des nymphettes, tous sens avisés,

De leur proximité, proches de l’armée.

 

Chauves-souris du Malin, radars avertis,

Echolocalisant proies et obstacles,

Guidaient l’embrasement des désirs pervertis,

 Eclaireurs, cernaient la future débâcle.

 

Beautés angéliques aux voix cristallines,

A l’orée d’un autre lac et bois touffus,

Elles chantaient, innocentes séraphines,

L’amour protecteur niais, chaste et confus.

 

Point de volupté charnelle infernale,

Elles aimaient, par l’esprit paradisiaque,

Leurs prudes sœurs ascétiques et claustrales,

Exécraient le barbarisme démoniaque.

 

Elles croyaient à la vertu des déités,

A la pudicité de leurs corps nus rosés,

Couverts de lourds rouleaux blonds de cheveux nattés,

Pour se protéger des ennemis trop osés.

 

Cachés par rideau, d’une sylve persienne,

Le maître du mal, hautain et bref éructa,

Vers Dieu sa concupiscence tellurienne,

De son couronnement prochain il augura.

 

L’assaut profane engagé fut foudroyant,

Débandade éthérée et nul salut,

Pour celle capturée par un repoussant,

Qui la troussa, droit de cuissage absolu.

 

L’outrage se multiplia sept autres fois.

Souillée de la semence dépravée,

Fécondée d’une vengeance d’autrefois,

Dès lors, l’humanité s’incarna, bavée.

 

Flétrie de cette fusion de feu fait d’air,

Pure et fangeux, garança  le mélange,

Neuf mois plus tard le greffon apparu de chair,  

On l’appela élégamment Démonange.

 

 

 

 

 

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Toc, toc, toc...

Qui es-tu,

Toi, inconnu

Frappant à ma petite porte

Avec l’envie d’entrer

Dans l’enceinte de mon moi ?

 

Moi, je suis une femme

Qui espère être aimée

Et non servir de mets

Pour assouvir la faim.

 

Qui es-tu,

Toi, personnage

Cherchant avidement

À infiltrer soudain

Ma chère intimité ?

 

Moi, je suis une femme

Qui veut être respectée

Et non une marionnette

Que l’on prend pour jouer.

 

Qui es-tu,

Toi, étranger

Souhaitant habiter

Le moindre de mes pores

Pour mieux me savourer ?

 

Moi, je suis une femme

Qui aime tout partager,

Pas rien que le désir,

Le sexe et le plaisir.

 

Qui es-tu,

Toi, être humain

Espérant assouvir

Tes fantasmes les plus fous

En franchissant ma porte ?

 

Moi, je suis une femme

Qui va trouver son double,

L’âme-sœur qui l’attend

Les deux bras bien ouverts.

 

Je vieux bien t’écouter,

Dialoguer, rigoler,

Mais il y a des mots

Que je ne dirais point

 

Car ils sont réservés

Pour une intimité

De deux corps en fusion

Qui s’aiment à l’unisson

 

Sachant que leur amour

N’est pas sans lendemain,

Qu’ils marchent côte à côte

Sur le même chemin.

 

La main gauche sur la clenche,

Je suis prête à ouvrir

Cette porte fermée

Si tu es cette âme-sœur

Qui fera mon bonheur.

 

Deneyer Viviane 04/06/2011

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Des besoins vitaux

 

Il nous faut manger pour survivre,

Boire suffisamment aussi.

Se nourrir devient un souci

Quand manque soit l’eau, soit les vivres.

 

Là où subsiste l’abondance,

Moins de souffrances et de pleurs,

De mendiants et de voleurs,

Grâce au recours à l’assistance.

 

Les goinfres et les raffinés,

Ne sont pas à la même table.

Ils ont suscité maintes fables.

Les bien nantis lèvent le nez.

 

Un autre besoin des vivants

Les conduit à se reproduire.

Il est élégant de séduire,

De courtiser auparavant.

 

Ainsi font nombreux animaux.

Ils s’accouplent, faisant la fête,

Dans la complicité parfaite.

Les mâles sont à leur plus beau.

 

4 uin 2011 

 

 

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La Bougie

La Bougie

Une très ancienne ville ou toutes les religions et toutes les sectes se côtoient.

Une ville bâtie en hauteur sur une montagne, Les Synagogues, Les Églises, Les Mosquées, Les Temples Bouddhistes la parent comme un collier de diamants, les chants, les cloches et l’appel aux prières étourdissent l’étranger de passage. Le climat est rude, la population est pauvres, les hommes travaillent dans la vallée ou dans d’autres villes voisines. Les femmes éduquent les enfants et travaillent la poterie. La vie est calme malgré sa rudesse.

Parfois quand le temps est brumeux la ville est invisible elle se perd dans le ciel.

A l’aube une journée d’automne, ou la pluie et la brume entourent la ville encore une fois, un jeune garçon de la vallée une vielle Bougie à demi consommée dans sa main, commence l’ascension de la ville, doucement, frissonnant sous la pluie, il monte les centaines de marches qui le mènent au sommet.

Haletant il arrive a la crête de la montagne et la entouré de brumes au moment ou les clochent sonnent et les chants s’élèvent il allume sa bougie.

L’astronaute se frotte les yeux et ébahi admire ce miracle, une ville fantôme toute illuminée, entourée d’un diadème de lumières qui s’élève vers l’infini.
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Jérôme Bosch

12272739471?profile=originalL’œuvre de Jérôme Bosch est sûrement connue de tous. Mais saviez-vous qu’une de ses œuvres majeures se trouve à Lisbonne, au Museu Nacional de Arte Antiga (Musée National d’Art Ancienne) ? Eh, bien, oui. Si vous passez un jour par Lisbonne, n’oubliez pas de lui « rendre visite ». Et profitez aussi pour voir aussi le très beau tableau « Painéis de São Vicente « , chef d’œuvre de la peinture primitive portugaise. Bien à vous. Dulce

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journal de bord, samedi 4 juin 2011

Un petit quelque chose qui ne va pas, ce matin, en me levant. Pourtant, j'ai bien dormi.

 

Le soleil est là, puissant. Ca devrait me satisfaire. Eh bien, non. C'est le contraire. Les trop fortes chaleurs me font tourner de l'oeil. Que ce soit en marchant, que ce soit en me posant. Il a suffi, par exemple, que hier, quand je suis rev'nu du boulot, après m'être att'lé (aussi) à avancer dans l'une ou l'autre histoire, je m'asseye à la table, j'ouvre mon PC, je lise mes mails, et qu'après, quand tout fut consommé, je me sentais incapable de sortir de cette immobilité de dernière minute. Et pourtant, je ne me sentais pas bien, là, sur ma chaise. Voir un objet qui tombait de la table, mes nerfs le sentaient. Rassembler les objets pour le week-end (même les plus élémentaires), je n'y arrivais plus ; l'idée de se baisser pour ramasser un objet, de débarrasser la table des objets encombrants afin de mettre un semblant d'ordre pour rassembler mes affaires (et ne pas partir les mains vides ou ... tout nu), j'en pouvais plus. La chaleur tapait, tapait. Plus un soupçon d'énergie ... physique.

 

Je le vis, au boulot, bien sûr.

 

Je peux déjà être sûr, quand j'ai abordé deux rues, que je dirais "stop". Je peux même repérer, à force de le vivre tous les jours, l'endroit précis où le coup de barre (ou le coup de blues ... hyper violent), sur ma tournée, s'impose dans ma poitrine, tape du pied comme un enfant gâté pourri (ou un Dieu sadique) et s'incruste, malgré mes supplications (qu'il s'en aille) les plus sincères.

 

Je ne savais pas, ce matin, en ouvrant l'oeil, vers où je pourrais me diriger dans les secondes qui suivraient. Au s'cours !

Pourtant, j'étais bien accompagné. C'est ... dans la tête, une fois de plus.

 

Parfois, sans être vieux le moins du monde, l'idée de me dire que, même pas l'an prochain, j'aurai 50 ans, que je change de cap ...

Je ne le supporte pas.

 

Souvent, quand je me dis que, dans les affres de mon boulot, y a encore des s'maines, des s'maines qui se présentent, que j'en vois pas la fin ...

Comment lundi prochain va-t-il se présenter ?

 

Et quand l'été aura fini sa course, comment vais-je affronter l'hiver ?

 

Tout ça, tout ça, oui.

 

Les festivals pour chanter, ah, ça ne va pas manquer, cet été. Juillet, août, je connais mes classiques. Festival du Conte à Chiny. Foire aux Artistes à Chassepierre. Des exemples, comme ça. Je devrais m'en réjouir. Pratiqu'ment chaque année, je m'y rends, avec ma guitare, et ça marche. Je suis un personnage public, avec toutes les joies que ça donne. Avec, aussi, tous les revers. C'est ça qui m'obsède en ce moment. J'ai envie de balayer ça. Eloigner des servitudes de vie publique, où je suis entouré, mais où je ne me retrouve plus.

 

En attendant ...

 

Je prendrai quand même, aujourd'hui, le train pour Namur. Oui, absolument. "Namur en mai", festivité bien connue, où y a des spectacles. Je prendrai ma guitare avec moi. Ca paraît très contradictoire. En fait, c'est pas l'idée d'aller chanter, de me faire voir (p'têt : de me faire jeter) qui me stimule. Juste, juste l'idée de me déplacer. De prendre le train. De me laisser porter par le voyage qui me mène à destination. Sans devoir me casser le cul. Voir des paysages de l'autre côté de la fenêtre du train, croiser des figures (de près ou de loin), remplir mes yeux d'images, me requinquer, même anonym'ment.

 

Bien sûr, de la manière la plus machinale qui soit, en me baladant dans Namur, si je vois un emplac'ment pour faire de la musique, je m'y pos'rai.

 

Mais bon : si ça se passe autrement, ce s'ra bien aussi.

 

Après tout, le voyage ...

 

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IL EST DE VIEILLES MAISONS....

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Il est une vieille maison pleine de coins et de recoins au parquet qui craque sans raison ,les tentures sont usées et les fauteuils griffés par les chats

Ce Bel homme pastellisé  sur la cheminée devant une tapisserie d'un autre temps ne serait pas étonné de retrouver ses habitudes

Maison de famille, maison des champs, maison de vacances

Nathalie Sarraute en parle si bien (Le planétarium)

"Les objets tenus à distance auxquels depuis longtemps personne n'accorde plus un regard , qu'un coup d'oeil distant effleure ..Parmi tout cela on éprouve une sensation étrange de bien -être"

A suivre

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Le mystère des arts

Tout art est un défi. La critique le sait.

D’infructueux efforts écartent les profanes.

Sans travail assidu le vrai talent se fane.

Maîtriser un savoir peut mener au succès.

 

Les patineurs professionnels font des prouesses.

Dans leurs rangs, il ne peut se glisser d’amateurs.

Les figures imposées, au mépris de la peur,

Ne permettent jamais un geste de faiblesse.

 

La poésie moderne demeure encore un art.

De beaux vers fleurissaient sur le terroir de France.

Les odes et ballades offertes en abondance,

Ravissaient la jeunesse autant que les vieillards.

 

Il y a de nos jours une autre poésie,

Qui émeut rarement à défaut de séduire.

Dans le dérèglement, elle devient délire.

Devrait-on applaudir ou parler d’hérésie?

 

La créativité et le talent, en art,

Devaient s’accommodaient d’incontournables règles.

L’artiste de nos jours se perçoit comme un aigle,

Croit pouvoir s’élever au-dessus des remparts.

 

23/2/2006

 

 

 

 

23/2/2006

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Amour éternel...

Amour éternel viens te joindre aux coeurs meurtris

Que ta chaleur réconforte ceux qui sont dans le froid

Amour pour chaque jours qui passe dans nos vie

viens offre nous ton aura , si celà est ton choix...

 

Le chemin est parfois longs pour ceux qui ne voient plus d'horizon

c'est pourquoi il est important de croire en ses capacités à exister

le voyage de nos âmes trouvent toujours celui ou celle pour avancer.

 

Amour temporel regarde donc tes hirondelles

sur terre elle se perde sans ton ombrelle

protèges nous des changements intemporels..............

 

Chaque homme qui passe a cette foi , foi en toi

toi qui n'a pas le temps de te poser ces questions

que reste t'il à celui qui est bléssé par la vie....

 

Amour pose ton regard non indifférent sur nous être vivants

puisse t'on Aimer à en oublier les guerres, les colères....

 

Puisse t'on se blottir dans tes bras le temps de se ressourcer

Oui Amour soit doux à nos yeux et réinvente nous ton histoire...

 

Histoire D'amour entre le ciel et la terre

entre les pôles et la mer.............

Mère nouricière parle nous encore

dévoile toi a laface cachée du Monde

........................................................

 

Histoire d'un jour , histoire toujours

de se souvenir de l'Amour..............

 

 

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Murmures de tendresse

 

Tu ne m’entendras plus te dire que je t’aime.

Cependant, chaque jour, en voyant ta photo,

Un courant de douceur me pénètre aussitôt,

Et me fait murmurer des mots, toujours les mêmes.

 

Nous étions bons amis, en un temps incertain,

Nous fûmes séparés et tenus à distance,

Un merveilleux hasard nous remit en présence,

Fit que nous devenions plus que de vieux copains.

 

Bien que ne vivant pas dans le même pays,

Nous avons réussi à captiver la chance,

Pendant plus de vingt ans, triomphant du silence,

Nous avons relevé un émouvant défi.

 

Tu me téléphonais, et prise à l’improviste,

Comblée, je ressentais un soudain coup de coeur.

Tu me parlais, souvent, d’un film ou d’un auteur.

De ton admiration pour l’oeuvre d’un artiste.

 

Nous avons partagé des émois, des richesses,

Des idées, des avis, et des rêves aussi,

Choisissant d’occulter les peines et les soucis.

Notre jardin secret abonde en allégresse.

 

Appareil à l’oreille, attentif, tu écoutes,

Sur la photo en vue qui garde ton image.

Douceur des cheveux blancs, attendrissant visage.

Tu fus et resteras un guide sur ma route.

 

3 juin 2011

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journal de bord, vendredi 3 juin 2011 (2)

Je me suis (enfin) procuré les deux médicaments prescrits par la pneumologue, récemment. J'ai (enfin) déposé mes deux vir'ments pour "Proximus" et "Electrabel". Je me suis (encore) acheté deux albums de photos.

 

Tout ça, après avoir quitté le bout.

Tout ça, parce que je l'avais décidé.

 

Ainsi je m'arrange pour vivre le mieux possible ... avec la chaleur caniculaire qui n'est pas sur le point de s'éteindre.

 

J'aime m'arrêter, oui. J'aime lacher prise, oui. J'aime souffler, oui.

Parallèl'ment, paradoxal'ment, je ne peux vivre sans objectif. Sans ligne directrice. Sans fil conducteur.

Je sais ce que ça signifie, par temps d'intense chaleur, que de rentrer du boulot, sans perspective aucune, avec le soleil qui tape, avec le coeur qui bat à du deux cents à l'heure, en tournant en rond, parce qu'on ne sait pas faire autrement, et qu'en même temps, on ne supporte pas de vivoter, de vivre comme une toupie.

Non, non, non. Mieux vaut prendre les devants.

 

Ainsi, je décide que, lundi (sauf contr'ordre), j'irai, sur le coup de six heures, jouer au métro.

 

Ainsi, je décide que, lundi, aussi, je (re)prends l'affaire du certificat soi disant "non couvert" en main. ON m'a envoyé, par courrier, un papier me demandant (une xième fois) de justifier mon absence du 21 février. A faire signer par le méd'cin. Je vois le topo. Mais vous imaginez : si, maint'nant, le méd'cin doit signer ce papier, ça signifie qu'il doit l'avoir en main propre, ça signifie que je dois aller jusqu'à son cabinet, ça signifie qu'après le boulot je dois encore trouver l'énergie d'aller jusqu'au cabinet du méd'cin, ça signifie aussi que je devrai attendre quelques jours parce que j'aurai p'têt pas fini le boulot avant 16 heures et que le méd'cin que je dois voir (pour une signature) ne s'ra p'têt pas là et qu'il faudra retourner le lend'main ...

 

Maint'nant, je décide (aussi) que, lundi, je parlerai de ça avec Frédéric ou Geoffrey, des collègues qui sont délégués syndicaux. Connaissant les lois, ils peuvent me suggérer une autre alternative.

 

A part ça, la vie est belle.

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administrateur théâtres

au nom du père! Seuls les non-dupes errent!


THEATRE DE POCHE - A l’occasion de la fête des pères … un scoop !


Le Théâtre de Poche, le Théâtre Royal de Namur et la Charge du Rhinocéros présenteront la

saison prochaine le spectacle : Les Pères.

Dans le cadre de ce spectacle nous avons créé un blog et une page facebook qui permet aux pères

de s’exprimer :


http://lesperes.over-blog.com/

et

http://www.facebook.com/profile.php?id=100002480734647&ref=ts

 


Il leur suffit de publier leurs histoires et anecdotes de pères (une trentaine de lignes maximum)

sur le blog, sur la page facebook ou de nous les faire parvenir via


info@chargedurhinoceros.be

Chaque soir, les comédiens liront anonymement sur scène l’un

de ces textes.

(Renseignements : 02/649.42.40.)

 

Un spectacle de témoignages:


Depuis que nous avons pris, il y a quelques mois, la

décision de créer Les Pères, nombre de ces derniers

nous parlent de leur relation avec leur(s) enfant(s),

nous les racontent à force d'anecdotes. Nous sentons

les pères dévorés par une véritable envie de

rencontrer d'autres pères, de prendre la parole et

d'être entendus... Nous comprenons : nous parlons

finalement peu de nos paternités, ni avec nos enfants,

ni avec nos conjoint(e)s, ni avec nos proches.

Pourtant, parfois, cela nous brûle les lèvres...

 


Julie Annen passe son enfance en France et

en Suisse, avant de s’installer à Bruxelles pour

suivre les cours de mise en scène à l’Insas. Elle se

lance ensuite dans la traduction et l’adaptation et

enfin dans l’écriture originale avec Ceux qui

Courent. (Créé à Lausanne en 2009, joué et primé

lors des rencontres de Huy 2010).

 


Pendant un an, Julie Annen a rencontré des pères du monde entier, de tous âges et de tous

milieux. Jeunes pères et pères tardifs, passionnés ou détachés, sévères, cools, amoureux, coeurs

de pierre ou d’artichaut, bavards ou silencieux, tous ont accepté de se livrer sans faux-semblants.

Des paroles drôles, émouvantes, parfois dures aussi mais d’authentiques voix d’hommes qui ont

vu leur vie changer de perspectives et sont soudain devenus pères. Ce spectacle de témoignages

pourrait bien être le pendant masculin de ces fameux

Monologues Du Vagin, créés au Poche en

2000 avec le succès que l’on sait.


 Texte et mise en scène de Julie Annen, assistée de Athéna Poullos _ Avec Achille Ridolfi, Daniel Marcelin

et Anton Tarradellas - Décor et costumes Anne Sollie, éclairages Xavier Lauwers


Texte Editions Lansman. Aide du Ministère de la Culture/Aide aux projets théâtraux et de WBI.

 

Dates : Du 8 au 26 novembre 2011 à 20h30 au Théâtre de Poche

Le  Théâtre de Poche parraine le Théâtre des Amazoulous (Groupe Taccems) à Kisangani en RDC.


 

transmis par Deashelle

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POURSUIVRE...

Percevoir sur la peau les rayons du soleil

Sentir les parfums d'une terre détrempée

Respirer les embruns de toutes les marées

Garder au fond de soi, chaque sens en éveil!

Poursuivre...

 

Percevoir la douleur en regardant ses yeux

Sentir de la passion les ravages d'un soir

Respirer son déclin jusque dans les miroirs

Garder le coeur brisé mais toujours amoureux!

Poursuivre...

 

Percevoir le décompte des instants qu'il nous reste

Sentir dans chaque espoir ce qu'il a d'insensé

Respirer de l'ivresse pour encore s'envoler

Garder avec emphase le goût de la controverse!

Poursuivre...

 

Percevoir la saveur des souvenirs vécus

Sentir au fond de rêve la douceur d'un baiser

Respirer de l'amour jusqu'à s'en imbiber

Garder à tout jamais ton image comme un dû!

Poursuivre...

J.G.

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