Je me suis (enfin) procuré les deux médicaments prescrits par la pneumologue, récemment. J'ai (enfin) déposé mes deux vir'ments pour "Proximus" et "Electrabel". Je me suis (encore) acheté deux albums de photos.
Tout ça, après avoir quitté le bout.
Tout ça, parce que je l'avais décidé.
Ainsi je m'arrange pour vivre le mieux possible ... avec la chaleur caniculaire qui n'est pas sur le point de s'éteindre.
J'aime m'arrêter, oui. J'aime lacher prise, oui. J'aime souffler, oui.
Parallèl'ment, paradoxal'ment, je ne peux vivre sans objectif. Sans ligne directrice. Sans fil conducteur.
Je sais ce que ça signifie, par temps d'intense chaleur, que de rentrer du boulot, sans perspective aucune, avec le soleil qui tape, avec le coeur qui bat à du deux cents à l'heure, en tournant en rond, parce qu'on ne sait pas faire autrement, et qu'en même temps, on ne supporte pas de vivoter, de vivre comme une toupie.
Non, non, non. Mieux vaut prendre les devants.
Ainsi, je décide que, lundi (sauf contr'ordre), j'irai, sur le coup de six heures, jouer au métro.
Ainsi, je décide que, lundi, aussi, je (re)prends l'affaire du certificat soi disant "non couvert" en main. ON m'a envoyé, par courrier, un papier me demandant (une xième fois) de justifier mon absence du 21 février. A faire signer par le méd'cin. Je vois le topo. Mais vous imaginez : si, maint'nant, le méd'cin doit signer ce papier, ça signifie qu'il doit l'avoir en main propre, ça signifie que je dois aller jusqu'à son cabinet, ça signifie qu'après le boulot je dois encore trouver l'énergie d'aller jusqu'au cabinet du méd'cin, ça signifie aussi que je devrai attendre quelques jours parce que j'aurai p'têt pas fini le boulot avant 16 heures et que le méd'cin que je dois voir (pour une signature) ne s'ra p'têt pas là et qu'il faudra retourner le lend'main ...
Maint'nant, je décide (aussi) que, lundi, je parlerai de ça avec Frédéric ou Geoffrey, des collègues qui sont délégués syndicaux. Connaissant les lois, ils peuvent me suggérer une autre alternative.
A part ça, la vie est belle.
Commentaires