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"Tout cela est triste et obsolète. Te souviendras-tu encore de moi? Parfois même moi, je ne me souviens plus de moi. Je me regarde dans la glace et c'est un étranger que je vois

Antonio Lobo Antunes

 

Certes (j’ai toujours rêvé d’écrire ce mot… Un petit plaisir personnel… Voilà qui est fait), tout ceci est bien triste…

Mais grâce à la technique qui me vient de Merlin, je n’ai plus ce poids sur l’estomac…

Quelque chose me reste toutefois au travers de la gorge…

 

Ce sentiment d’injustice et d’incompréhension : qu’ai-je bien pu faire pour mériter cela ???

Ce « châtiment » me semble bien inutile parce que je ne changerai pas, sachant que, si je faisais marche arrière, tout recommencerais et je ne m’en sentirai pas mieux pour autant…

 

« Faire avec » selon une expression très actuelle… Composer avec cette insatisfaction et ce manque tout en restant moi-même et en avançant au mieux…

 

Je me raccroche à ces belles paroles : « Père, pardonnes leur, ils ne savent pas ce qu’ils font »…

Je pense qu’ils croient qu’Il n’a rien à leur pardonner puisque c’est moi la mauvaise… Je n’ai pas à intervenir dans cette affaire entre Dieu et eux…

J’ai déjà tellement à faire avec mon ego… Puisque j’en suis encore à me dire que je n’ai pas mérité cela… Je continue de manquer de cette humilité qui me fait penser que je mérite quelque chose

 

La petite fille qui était en moi n’a sans doute pas mérité cela… Elle a déjà tellement lutté… Elle aurait enfin droit au repos…

 

Si elle sait maintenant qu’elle ne sera jamais cygne blanc, le rose lui convient parfaitement…

Cela n’empêchera toutefois pas qu’un jour, elle puisse danser le lac des cygnes…

 

En y travaillant… Il n’y rien qui ne soit insurmontable dixit Merlin.

 

Il est pourtant vrai que si les autres ne me reconnaissent pas, il m’arrive bien souvent de me dire : « est-ce bien moi qui dit ou fait cela ? »…

S’il m’a fallu quelques jours avant de reconnaître mon image physique à chaque fois que je passais devant un miroir, je ne me suis pas encore habituée à mon nouveau moi…

Tant que passera encore, fût-ce que l’ombre d’un doute dans mon ciel, mes chaussons de danse me feront mal…

 

Et pourtant le doute est constructif… Merlin, toujours lui, dit qu’il vaut mieux boiter sur le bon chemin qu’avancer d’un bon pas sur le mauvais…

Cependant, ce n’est pas en boitant qu’on devient danseuse étoile…

 

Quand je me regarde dans le miroir, j’y vois une palette de couleurs… Très vives… Assez jolies… Qui me conviennent en tout cas…

Et, à la place du cœur, un grand trou… noir.

Les fameux 15%, Merlin…

Comment y remédier ?

Alors que, c’est le seul endroit que je ne puisse gérer…

L’amour, l’amitié ne peuvent jamais aller à sens unique…

Mais comment peut-on m’aimer si, même la chair de ma chair, émet des doutes en ce qui me concerne ???

 

Devant mon miroir, je ne vois plus que ce trou noir… Et, j’ai peur qu’un jour, il m’aspire toute entière…

 

 

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administrateur théâtres

Bernard Foccroulle

Mardi 20.12.2011 20:00

Cathédrale St-Michel

Bernard Foccroulle, orgue

Georg Böhm Praeludium in d, Vater unser im Himmelreich, Partite diverse sopra "Wer nur den lieben Gott läst walten", Christ lag in Todesbanden
Johann Sebastian Bach Praeludium & Fuge, BWV 549a, Partite diverse sopra "O Gott, du frommer Gott", BWV 767, Fantasia sopra "Christ lag in Todesbanden", BWV 718, Passacaglia & Fuge, BWV 582

 

 

12272778081?profile=originalotre compatriote Bernard Foccroulle, organiste prestigieux qui a dirigé le théâtre royal de la Monnaie à Bruxelles entre 1992 et 2007 dirige maintenant le festival d'art lyrique d'Aix-en-Provence, qui a réuni plus de 60.000 spectateurs en 2010. En cadeau de Noël il nous a offert ce 20 décembre un programme exceptionnel consacré à Georg Böhm et à Jean-Sébastien  Bach dans la cathédrale Saint-Michel à  Bruxelles.

Jean-Sébastien Bach vécut dans sa jeunesse à Ohrdruf  où Georg Böhm, de 24 ans son aîné, fit de brillantes études.  On raconte qu’en 1700 Bach, alors âgé de 15 ans, parcourut près de 300 kilomètres à pied pour rejoindre Georg Böhm à Lunebourg. Bach y passa avec lui trois années déterminantes d’apprentissage musical. Nous avons eu l’occasion de découvrir l’étendue du talent de  Böhm, fait d’intériorité, d’austérité, de clarté  et de profondeur.  Le recueillement de l’assemblée est total. Entre chaque pilier de la cathédrale on aperçoit les lumières scintillantes des crèches du monde. C’est un mode d’espérance que souligne « le prélude en ré mineur ». Après la dévotion humble  du  « Vater unser in Himmelreich » on est happé par le rythme joyeux et festif de «Wer nur den lieben Gott lässt walten ». « Christ lag in Todesbanden », par contre, nous plonge  dans une atmosphère méditative et lourde qui s’ouvre finalement sur la sérénité car la musique de Böhm donne l’impression d’un ruissellement divin d’une grande fraîcheur  jusqu’à  la pure exultation des dernières notes.

Mais voici Bach. Avec la perception nette de croisements de plusieurs voix comme dans un chœur. Le  « prélude et fugue en ré mineur » donne l’impression d’une immense profondeur de champ. On se trouve au milieu d’une forêt de sonorités en mille et unes tranches. Exubérance, richesse, on est emporté par la fugue joyeuse pour s’arrêter sur des accords pleins de majesté en finale. « O Gott, du frommer Gott » BWV 767 commence avec les légers souffles de l’orgue conversant avec les trompettes. Des salves d’échos se perdent dans l’immensité de la cathédrale ou peut-être de l’univers. Il y a une grande justesse des sons, une fluidité émouvante, qui s’évanouit soudain  sur une dernière longue vibration.  Voici le même titre que celui de Böhm,  « Christ lag in Todesbanden » BWV 718, qui commence comme uns longue marche lente  respirant la  dignité. La musique nous entraînerait bien à muser mentalement  cette œuvre  que l’on découvre, mais sans beaucoup se tromper tant le dialogue entre ce que l’on croit être la main gauche et la trompette est du plus pur naturel. Une musique qui coule de source ! La limpidité des deux mélodies qui se répondent se termine sur une grande note tenue. Et de se laisser entraîner dans le courant.  Elles laissent maintenant  la place à un monologue un peu sombre repris par la libération joyeuse de flûtes. Le thème est répété avec bonheur par une foule d’instruments et en divers modes. Altos, sopranos, notes profondes de violoncelles…  A  la fin on croit entendre un hautbois dont il sortirait une lumière tamisée et douce. La conclusion est un bouquet victorieux  façon grandes orgues nuptiales.

Quant au dernier morceau, la passacaille BWV582, il nous envole dans la fantaisie et la jubilation. Un moment bouillonnant d’énergie et de virtuosité. La musique explore le mystère. Et si la musique était une pierre, ce serait un diamant étincelant. On se laisse prendre par cette dernière suite  ascensionnelle et resplendissante, car on ne suit plus. Homme tu es si petit!

http://www.bozar.be/activity.php?id=11072&selectiondate=2011-12-20

 

 

document:

Dans la fantaisie sur le choral de Pâques

Christ lag in Todesbanden BWV 718, la dialectique mort/résurrection est clairement traduite par l’opposition entre la première et la deuxième partie. Pour évoquer la mort du Christ (et plus précisément pour fi gurer la mise au tombeau ?), Bach commence par faire entendre un motif descendant, lent et douloureux, qui accompagne la mélodie du choral qui est ornée de manière très expressive. Puis sur les mots « Des wir sollen fröhlich sein » (c’est pourquoi nous nous réjouirons), le tempo devient rapide, l’écriture mélodique ascendante. Le verset « Nous louerons Dieu et lui serons reconnaissants » est traité à la manière d’une gigue ; « Et nous chanterons Alleluia » donne lieu à un dialogue animé et joyeux entre les deux claviers, un dialogue en écho qui rappelle la fantaisie sur le même choral composée par Tunder. La coda fait entendre trois fois le thème du choral correspondant au mot « Alleluia », dans une atmosphère jubilatoire.

 

La Passacaille en ut mineur BWV 582 est un autre monument insurpassé. On sait que le jeune

Bach copia la Passacaille et les deux Chaconnes de Buxtehude. Chacune de ces trois pièces a

laissé des traces très nettes dans cette grande Passacaille où Bach, sans jamais s’écarter de la

tonalité d’ut mineur, fait preuve d’une science accomplie dans la progression de la forme, le

travail des motifs, le modelé de la texture polyphonique. Bach rejoint ici la tradition médiévale

de l’oeuvre musicale conçue comme refl et de la perfection de la Création. La musique est

discours, certes, mais ici elle se rapproche davantage de l’architecture : chaque détail nourrit

la forme globale, chaque variation est un microcosme qui contient en puissance la matière de

l’ensemble, de la même manière que l’oeuvre elle-même renvoie à un macrocosme qui nous

dépasse infiniment.

Bernard FOCCROULLE

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La symphonie pastorale de Gide

12272777099?profile=originalIl s’agit d’un roman d'André Gide (1869-1951), publié à Paris en feuilleton dans la Nouvelle Revue française les 1er octobre et 1er novembre 1919, puis en volume chez Gallimard la même année.

 

Composée après les Caves du Vatican, la Symphonie pastorale, que Gide avait tout d'abord songé à intituler l'Aveugle et dont le projet a été conçu dans son esprit dès 1893, s'inscrit plutôt dans la continuité des ouvrages antérieurs. Tout comme l'Immoraliste, la Porte étroite et Isabelle, la

Symphonie pastorale est en effet, pour l'auteur, davantage un «récit» qu'un «roman» dans la mesure où l'histoire, rapportée à la première personne par le protagoniste qui l'a vécue, est concentrée sur une intrigue simple et unique. En outre, ces quatre ouvrages sont des «livres "avertisseurs" [qui] dénoncent tour à tour les dangers de l'individualisme outrancier, d'une certaine forme de mysticisme très précisément protestant [...], du romantisme, et, dans la Symphonie pastorale, de la libre interprétation des Écritures» (lettre au R.P. Victor Poucel, 1929).

 

Le pasteur - le personnage n'a pas de nom dans le roman qui utilise sa fonction pour le désigner - recueille une jeune orpheline d'environ quinze ans, aveugle et, semble-t-il, totalement dépourvue d'intelligence. Il se consacre à l'éducation de l'enfant, dont il note les progrès dans son journal. Il lui apprend la beauté du monde dont la Symphonie pastorale de Beethoven, écoutée avec la jeune fille lors d'un concert, lui fournit la métaphore. Grâce aux soins attentifs du pasteur qui, se justifiant par la parabole de la brebis égarée, lui consacre plus de temps et d'attention qu'à ses propres enfants, l'aveugle, nommée désormais Gertrude, fait de rapides et spectaculaires progrès. Le pasteur finit peu à peu par comprendre, bien après sa femme, Amélie, et Gertrude elle-même, la véritable nature de son sentiment à l'égard de cette dernière: l'amour. Il interprète toutefois les Écritures d'une façon qui lui permet de ne pas juger cet amour coupable. Gertrude, grâce à une opération, recouvre la vue. Se rendant compte alors, elle qui voulait «être sûre de ne pas ajouter au mal», que le pasteur a abusé de son ignorance, et mesurant l'ampleur de la souffrance d'Amélie, elle se jette dans la rivière. Avant de mourir, elle révèle au pasteur qu'elle a compris, après avoir retrouvé la vue, que c'était son fils Jacques qu'elle aimait (le pasteur avait auparavant écarté celui-ci de Gertrude qu'il voulait épouser) et que tous deux ont abjuré la foi protestante pour se convertir au catholicisme.

 

Gide écrit dans ses Feuillets d'automne: «A la seule exception de mes Nourritures, tous mes livres sont des livres ironiques; ce sont des livres de critique. [...] La Symphonie pastorale [est la critique] d'une forme de mensonge à soi-même.» Ainsi, le premier titre envisagé par l'auteur, l'Aveugle, aurait tout aussi bien pu désigner Gertrude, en raison de son infirmité physique, que le pasteur, en raison de son aveuglement moral. Plein d'une onction et d'une rhétorique très puritaines, son journal trahit son inconsciente hypocrisie. Il révèle en outre les nombreux préjugés et l'absence de véritable communication entre les êtres qui règnent au coeur d'une famille protestante modèle, et ce n'est sans doute pas un hasard si l'ouvrage a suscité l'indignation de bien des huguenots.

 

Composé en Suisse, dans le village de La Brévine, la Symphonie pastorale n'est pas dépourvue d'accents rousseauistes. La solennelle austérité du paysage montagnard est en harmonie avec le drame et celui-ci conte, à travers Gertrude, l'histoire d'un être proche de l'«état de nature». La cécité de la jeune fille va de pair avec une extrême sensibilité au monde qu'elle conçoit à l'image de la naïveté et de la pureté qui sont en elle. Le recouvrement physique de la vue est l'équivalent symbolique d'une expérience spirituelle: Gertrude comprend que le pasteur lui a peint «non point le monde tel qu'il était, mais bien tel qu'il aurait pu être, qu'il pourrait être sans le mal et sans le péché».

 

A travers la tragédie du pasteur et de Gertrude, la Symphonie pastorale, comme nombre d'oeuvres de Gide, explore l'écart qui sépare l'idéal de la réalité, les aspirations des faits. Dans un monde hanté par la faute et soumis à l'emprise médiocre des normes sociales, l'individu ne peut trouver que dans la mort, comme Gertrude, ou dans le renoncement, comme Jacques qui entre dans les ordres, la pleine et libre affirmation de son être.

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12272777065?profile=originalInferno est un récit d'Augustst Strindberg (Suède, 1849-1912), publié à Paris au Mercure de France en 1898. Cette édition, rédigée directement en français et révisée par le poète Marcel Réja, sortit cependant après la traduction suédoise, parue en 1897.

Entre l'automne 1894 et novembre 1896, à Paris, à Dieppe, puis en Autriche et en Suède, Strindberg traverse une crise psychologique grave. Dans un état d'agitation extrême, il croit percevoir une multitude de signes provenant de ce qu'il nomme les "puissances", l'"invisible", la "Providence". Il y voit des avertissements ou des invitations à poursuivre des recherches biologiques et chimiques. Celles-ci le conduisent à étudier l'immortalité, la composition chimique des âmes, ou à réaliser "un or minéralisé d'une beauté parfaite". Mais dans le monde extérieur dont l'hostilité devient obsédante, le narrateur croit discerner "un complot dont tous sont complices". Soigné dans un asile d'aliénés, recueilli par des amis puis par sa famille, il s'apaise enfin, dans la petite ville suédoise de Lund. Mais à ses yeux, l'expérience qu'il a traversée - éclairée rétrospectivement par la lecture de Swedenborg - ne relève pas de la maladie: "J'en garde la conviction inébranlable que l'enfer existe, mais ici, sur la terre, et que je viens d'en passer par là."

Il est exceptionnel qu'un texte aille aussi loin dans l'exploration de la folie. Strindberg se livre ici à une méticuleuse et épuisante exégèse du réel dont chaque parcelle acquiert une valeur de présage ou d'injonction. Une promenade dans Paris devient un parcours initiatique balisé par le nom de chaque rue: "Je m'arrête au coin de la rue Alibert. Pourquoi Alibert? Qui est-ce? Est-ce que le graphite trouvé par le chimiste dans mon soufre ne se nommait pas le graphite Alibert? Que conclure de là?" Les réflexions les moins rationnelles semblent rejoindre et relancer les travaux du chimiste. Dans cet univers complexe où se mêlent inextricablement coïncidences et recoupements, des chapitres au titre angoissant ("la Main de l'invisible", "Extrait du journal d'un damné", "l'Enfer déchaîné") marquent les étapes d'un itinéraire qui va du pressentiment d'une malédiction individuelle à l'acceptation de la nature infernale du monde d'ici-bas. Le terme de l'ouvrage n'est donc pas une mise à distance de la folie, mais une vision hallucinée de l'humanité, livrée à la malveillance des dieux "qui rient aux éclats quand nous pleurons à chaudes larmes".

Ce qu'on appelle ordinairement la "crise d'Inferno" marque une rupture assez nette dans l'oeuvre de Strindberg, qui renonce désormais au réalisme social. Légendes, que l'auteur commença en français mais acheva en suédois (et qui ne parut finalement qu'en Suède, en 1897), est la suite d'Inferno.

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l'artiste,

 

Je longe ce chemin sans fin,

au ciel indissociable, ascensionnel et chaud ;

on dirait un berceau au creux duquel

le monde originel et nu y respire

sans entrave car intouché encore,

à nouveau lisse !

 

Au loin, je distingue une maison,

un écrin de pierres et de pluie,

dans le ventre duquel, 

l’enfantement d’une silhouette, d’un regard,

d’un embrasement,

d’un amour qui résiste

m’enchante et me touche ;

vous peignez, composez, écrivez.

 

Puisse-t-il s’agire d’une solitude moins amère,

moins carcérale pour vous ?

 

Une cinquième saison éclose,

légitimée par le manque et l’absence ;

 cette urgence de s’insuffler la vie

tout le temps.

 

 

 

 

 

 

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Quelques haïkus de fin d'année

L'averse est tombée

Long cortège d'escargots

Sur le sentier

 

Armée du salut 

Chantant au cœur de la ville

Attendre Noël

 

Au bout de mon doigt

Le sapin de la grand-place

Encore si loin !

 

Maison décorée

Je lis dans les yeux d'enfant

L'émerveillement

 

L'éclat de l'étoile

Regards tournés vers la crèche

Le temps d'un cantique

 

Au pied du sapin

Petits et grands réunis

Moments enchantés

 

Fin de réveillon 

Rentrer chez soi en marchant

Nos ombres s'amusent

 

Douze coups de minuit

Les feux d'artifice éclatent

Sur un air de valse

 

La bouteille est vide

L'orchestre s'est arrêté

~Un dernier baiser

 

Trois heures du mat

J'ôte enfin mes escarpins

On range les chaises

 

Premier jour de l'an

Les compliments de l'enfant

Rosissent les joues

 

Jour d'épiphanie

Le sapin perd ses aiguilles

~ Qui aura la fève ?

 

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De la vanité et de l'orgueil

                                                  En hommage à tous ceux qui nous époustouflent

...

D'après ce que conte une fable,

Une mouche, un jour s’activait,

Prétendant être secourable

A des voyageurs affligés.

...

Cela leur eut semblé risible,

S’ils avaient connu son idée,

Alors que bruyante et visible,

Elle agaçait au lieu d’aider.

...

La vanité fausse l’esprit

De ceux qui ont besoin de plaire.

Or il arrive que l’on rit

De leurs sottes façons de faire.

...

Les orgueilleux, ni sots ni vains,

Sont convaincus d’être capables.

Ils font miroiter leur destin,

Tout leur paraît réalisable.

...

Or les moqueurs sont confondus,

Quand, à leur profonde surprise,

Un exploit, bien inattendu,

Epoustouflant, se réalise.

...

24 juillet 2009

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  • DEUXIEME FESTIVAL INTERNATIONAL
    DE MUSIQUE DE CHAMBRE « EST-OUEST »
    Plus de vingt jeunes musiciens talentueux issus des plus prestigieux conservatoires du monde
    seront réunis sur scène pour le plus grand plaisir de tous !
    Le VENDREDI 10.02.2012 à 13 h - « Une heure en compagnie de Grieg »
    Le VENDREDI 10.02.2012 à 20h - « Voyage en Italie »
    Le SAMEDI 11.02.2012 à 20h - « Ravel et Debussy : le temps de la maturité »
    Le DIMANCHE 12.02.2012 à 17h-« Carte blanche à l’ensemble de violoncelles de St-Pétersbourg»
    à la Ferme du Biéreau de Louvain-la-Neuve.
    Après le grand succès de la première édition du Festival International de Musique de Chambre Est-
    Ouest en février 2011, la Ville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve, le Centre Culturel du Brabant wallon, la
    Ferme du Biéreau, UCL Culture et l’ASBL Festival Est-Ouest ont la joie de vous présenter la
    deuxième édition du Festival. Au cours de celui-ci, une vingtaine de jeunes musiciens talentueux
    se produiront sur la grande scène de la Ferme du Biéreau !
    Pour cette deuxième édition, qui se
    tiendra du 10 au 12 février 2012, le
    Festival " Est-Ouest " proposera quatre
    concerts différents qui donneront au
    public une occasion unique d’entendre
    ces grands musiciens se produire
    ensemble et interpréter les grandes
    oeuvres du répertoire de la musique
    de chambre. L’occasion aussi de vivre
    un grand voyage musical d’Est en Ouest, du folklore norvégien aux rythmes endiablés de la
    musique brésilienne de Villa-Lobos.
    Ce projet est né à l’initiative d’Axel de Jenlis et Alexis Thibaut qui, après avoir terminé leurs
    études secondaires en Belgique, ont été admis au Conservatoire d’Etat Rimski-Korsakov de
    Saint-Pétersbourg. Suite aux différentes rencontres qu’ils ont pu faire durant leurs années d’études,
    ils ont eu l’envie de regrouper sur scène plusieurs talents issus des plus prestigieux Conservatoires
    du monde (Conservatoire d’Etat Rimski-Korsakov de Saint-Pétersbourg, le Conservatoire National
    Supérieur de Musique de Paris, le Conservatoire Royal de Bruxelles, la Musikhochschule de
    Cologne,…).
    L’objectif de ce festival? Sensibiliser le public à la musique classique et la rendre accessible à
    tous. Dans cette optique, Axel de Jenlis donnera, au début de chaque concert, une présentation
    des pièces jouées. Cette introduction pédagogique permettra au public de comprendre et
    d’apprécier plus aisément les différentes prestations.

    Distribution : l’Ensemble de Violoncelles de Saint-Pétersbourg, Dmitry Eremin (violoncelle), Inga Dzektser (piano),
    l’Ensemble Hypnos (sextuor à cordes), Alexis Thibaut (piano), Florian Noack (piano), Simona Zajancauskaite (piano), Alain
    Gahima (flûte), Jérémy Pasquier (alto), Alexey Zhilin (violoncelle) et Annie Lavoisier (harpe).
    Avec le soutien de la Province du Brabant wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles


    Le vendredi 10 février 2012 à 13 h
    « UNE HEURE EN COMPAGNIE DE GRIEG »
    Voyage en Norvège, pays de contes et légendes, à la découverte des trolls et des fjords .

    Suite Peer Gynt No 1 opus 46 pour piano à quatre mains

    -Le matin
    -La mort d’Åse
    -La danse d’Anitra
    -Dans la halle du roi de la montagne

    Florian Noack et Simona Zajancauskaite, piano

    Pièces lyriques pour piano seul
    -A tes pieds, op 68 (extrait du 9ème cahier)
    -Valse, op 38 (extrait du second cahier)
    -Mélodie, op 47 (extrait du quatrième cahier)

    Alexis Thibaut, piano

    Quatuor à cordes en sol mineur opus 27

    -Poco andante - Allegro molto
    -Romanza
    -Intermezzo (allegro marcato)
    -Lento - Presto al saltarello

    Quatuor Pâris (Raphaël Jacob et Justina Zajancauskaite, violons Jérémy Pasquier, alto Sarah Jacob, violoncelle)


    Le vendredi 10 février 2012 à 20h
    « VOYAGE EN ITALIE »
    L’Italie est le berceau de la musique mais ce pays a également beaucoup inspiré des compositeurs comme Tchaikovsky, Liszt ou Stravinsky qui lui ont rendu hommage.
    Igor Stravinsky : Suite Italienne pour violoncelle et piano (1932)
    -Introduzione
    -Serenata
    -Aria
    -Tarantella
    -Minuetto e finale

    Dmitry Eremin, violoncelle et Inga Dzektser, piano

    Franz Liszt : Extrait de la troisième année des Années de pèlerinage 
    -Jeux d’eau à la villa d’Este

    Sergei Lyapounov : Barcarolle Op.46 en sol dièse mineur et Tarentelle en si bémol mineur Op.25

    Florian Noack, piano

    Pause

    Piotr Tchaikovsky : Souvenir de Florence opus 70
    -Allegro con spirito
    -Adagio cantabile e con moto
    -Allegro moderato
    -Allegro vivace

    Ensemble Hypnos, sextuor à cordes
    Raphaël Jacob et Justina Zajancauskaite, violons
    Jérémy Pasquier et Stéphanie Réthoré, altos
    Pauline Buet et Sarah Jacob, violoncelles



    Le samedi 11 février 2012 à 20h
    «RAVEL ET DEBUSSY : LE TEMPS DE LA MATURITE»
    Un concert dédié aux dernières œuvres de musique de chambre des
    deux grands maîtres de la musique française. Ces œuvres sont la quintessence même de leur art.

    Claude Debussy : Sonate pour violoncelle et piano en ré mineur (1915)
    -Prologue
    -Sérénade
    -Finale

    Alexey Zhilin, violoncelle et Simona Zajancauskaite, piano


    Claude Debussy : Sonate pour flûte, alto et harpe (1915)
    -Pastorale. Lento, dolce rubato
    -Interlude. Tempo di minuetto 
    -Finale. Allegro moderato ma risoluto

    Alain Gahima, flûte Jérémy Pasquier, alto et Annie Lavoisier, harpe

    Pause

    Claude Debussy :
    -La cathédrale engloutie (Préludes, premier livre)
    -D'un cahier d'esquisses, L.99
    -Berceuse Héroïque, L.132
    -Etude "pour les huit doigts" (Etudes, L.136 N°6)

    Alexis Thibaut, piano

    Maurice Ravel : Pièce en Forme de Habanera et Five o’clock Foxtrot (extrait de l’Enfant et les Sortilèges)

    Mathilde de Jenlis, violon et Simona Zajancauskaite, piano

    Maurice Ravel : Introduction et Allegro pour harpe, flûte et quatuor à cordes (1907)

    Annie Lavoisier, harpe, Alain Gahima, flûte, Julien Elleouet, clarinette, Julia Didier et Mathilde de Jenlis, violons, Geneviève Ernould, alto et Anton Andreev, violoncelle



    Le dimanche 12 février 2012 à 17h
    «CARTE BLANCHE A L’ENSEMBLE DE VIOLONCELLES DE SAINT-PETERSBOURG»
    L’ensemble de violoncelles de Saint-Pétersbourg vous fait découvrir les plus belles pièces de son fabuleux répertoire allant des œuvres les plus virtuoses telles le Vol du Bourdon de Rimsky-Korsakov aux célèbres mélodies telles la Pavane de Ravel, en passant par les rythmes brésiliens de Villa-Lobos. L’émotion est garantie dans ce concert qui clora le festival de manière festive.

    -Georg Haendel: Passacaglia 
    -Maurice Ravel: Pavane 
    -Piotr Tchaikovsky: Humoreske 
    -V. Sokolov : Paraphrase sur l’opéra-rock d’A. Lloyd-Weber "Jesus-Christ superstar"
    -Nikolaï Rimsky-Korsakov : Le vol du bourdon extrait de l’opera "Tsar Saltan"
    -Piotr Tchaikovsky: Andante extrait de « Francesca da Rimini »
    -Aram Khatchaturian : Danse du Sabre extraite du ballet “Gayaneh”
    -Vaja Azarashvili : Fantaisie sur des thèmes du vieux Tbilissi 
    Pause
    -Rossini Ouverture de l’opéra “Guillaume Tell”
    -Alphonse Van Neste : Quatuor
    -Heitor Villa-Lobos: Bachianas Brasileiras no.1 
    (Embolada, Modinha et Conversa) 
Scavée Du Biéreau 3Louvain-la-Neuve, Belgium

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Ô partir sur un tendre adieu!

  

 

Quand on part on ne sait pour où,

Sans choisir de quitter ce lieu,

Non assuré d’aller vers dieu,

Trouve-t-on parfois des mots doux?

...

Sans choisir de quitter ce lieu,

Alors qu’y sévissent des fous,

Trouve-t-on parfois des mots doux,

Pour formuler un tendre adieu?

...

Alors qu’y sévissent des fous,

On y meurt aussi peu à peu.

Pour formuler un tendre adieu,

Il faut avoir reçu beaucoup.
...

On y meurt aussi peu à peu,

Resté lucide jusqu’au bout.

Il faut avoir reçu beaucoup

Pour sourire en disant adieu.

...

9 juillet 2009

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En hommage au sieur de La Giraudière

 

Chez un poète, la bonne humeur,

Qu’il a coulée en de bons mots,

Est une offrande à ses lecteurs.

La gaieté n’est jamais de trop.

...

On vous décrit «petit poète»

En dépit de vos épigrammes,

En ne sachant rien de votre âme.

Les critiques sont parfois bêtes..

...

Lors pour souligner votre esprit,

Ce qui ne me semble pas vain,

Je vais mettre ici deux quatrains

Dont, en les disant, je souris.

...

Du vice et de la vertu

La vertu prend l’habit et le nom d’une dame,

Le vice de l’habit d’un homme est revêtu;

Dieu le voulut ainsi, connaissant que la femme

Épouserait le vice et l’homme la vertu.

...

A Bernard

Mon ami si l’horloge ment,

N’y mettez pas votre assurance:

Quand elle tarde, allez devant,

Allez après quand elle avance.

...

1/10/200

NB: Dans Anthologie poétique française du XVII ième éditée, par Garnier Flammarion, à la page 387, il est écrit au sujet de La Giraudiére:

   « On ne sait rien de ce petit poète »

1/10/2009

 

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Nouvelles parutions dans le groupe "Bruxelles culture"

Dans le groupe « Bruxelles culture » de Arts et lettres, parution des pages :


Cycle ixellois: L'histoire d'Ixelles en quelques pages

Cycle ixellois: De la place Fernand Cocq à la rue Saint-Boniface

Cycle ixellois: Le quartier de la Petite Suisse

Cycle ixellois: Ixelles-Village et le quartier des étangs

Cycle ixellois: Les étangs et l'abbaye de la Cambre

Cycle ixellois: Le quartier Tenbosch Première partie

Cycle ixellois: Le quartier Tenbosch Partie II

Cycle ixellois: Le quartier du Cygne Partie I

Cycle ixellois: Le quartier du Cygne Partie II

Cycle ixellois: Les statues d'Ixelles        

Cycle ixellois: La Porte de Namur

Cycle ixellois: Le Solbosch

Cycle ixellois: L'hermitage

Cycle ixellois: Boondael - Boendael Partie I

Cycle ixellois: Boondael - Boendael Partie II

Cycle ixellois: Berkendael Partie I

Cycle ixellois: Berkendael Partie II

 

 

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La vie me parle de Toi.

Au détours des chemins, la vie me parle de toi

de ton coeur si grand pourtant si malmené

tu changes le monde, si seul pourtant...

 

De Baudelair à Victor Hugo, tu t'évades

avec l'espoir d'arrêter le temps qui passe

Je sais c'est dur la solitude , si dur...

 

Elle est si égoiste qu'elle te garde comme unique ami.

 

 

Au détours des années, la vie t'offre une chance

Un grand Amour frappe à ta porte , un beau jour

Comme pour te consoler de tes souffrances

Ton coeur s'ouvre enfin  sans aucune méfiance  .

 

Tu vois la vie peut être magique

Me dis la petite voix de la conscience

Elle peut changer le destin

même pour celui qui est oublié....

 

La fatalité est parfois détournable

on peut changer le cours de son existence

quand l'espérance n'est jamais abandonnée

Il est bon de croire que rien n'est durable

le bon comme le mauvais , tout peut se modifier...

 

Est -ce pour celà que la vie t'offre un sourire

la tristesse vécue , reste alors la joie

de croire encore que le bonheur c'est aussi pour toi.

 

 

 

 

 

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Le mystère dans l'art

 

Tout art est un défi. La critique le sait.

D’infructueux efforts écartent les profanes.

Sans travail assidu le vrai talent se fane.

Maîtriser un savoir peut mener au succès.

...

Les patineurs professionnels font des prouesses.

Dans leurs rangs, il ne peut se glisser d’amateurs.

Les figures imposées, au mépris de la peur,

Ne permettent jamais un geste de faiblesse.

...

La poésie moderne demeure encore un art.

De beaux vers fleurissaient sur le terroir de France.

Les odes et ballades offertes en abondance,

Ravissaient la jeunesse autant que les vieillards.

...

Il y a de nos jours une autre poésie,

Qui émeut rarement à défaut de séduire.

Dans le dérèglement, elle devient délire.

Devrait-on applaudir ou parler d’hérésie?

...

La créativité et le talent, en art,

Devaient s’accommoder d’incontournables règles.

L’artiste de nos jours se perçoit comme un aigle,

Croit pouvoir s’élever au dessus des remparts.

...

23/2/2006

 

 

 

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administrateur théâtres

 

12272774680?profile=originalMy name is Billie Holiday  de et avec Viktor Lazlo

 

« La tristesse est là, désormais inséparable de la chanteuse ; on entend à chaque pause de la voix, dans les plis de la mélodie, un à quoi bon ? lancinant, le pourquoi pas ? d’une inquiétude sourde ; on devine ses yeux fermés sur un pleur intérieur, sa tête un peu penchée de côté, comme tendue vers une autre voix mystérieuse, ses mains enserrant le micro, tremblant imperceptiblement. On entre dans sa mélancolie comme y entrent ses partenaires, respectueux de ce qu’ils sentent en elle de vulnérabilité et de douleur profonde, et lui faisant écho sobrement. Ce n’est pas encore la détresse ; une lassitude plutôt, la volupté du laisser-faire, une sorte de nostalgie envahissante contre laquelle on sait qu’on ne peut rien - que pleurer. Elle chante, car elle a ce don bouleversant, cette capacité à transformer les larmes en notes de musique et à égrener ses sanglots en arpèges. »

Les Chants de l’aube de Lady Day

Danièle Robert

 

Au Public en cette fin d’année 2011, un spectacle de fête et d’émotion, pour les yeux et les oreilles, célèbre une voix légendaire, celle de la  chanteuse américaine Billie Holiday. Malgré une vie traumatisante dès la prime enfance, l’absence du père (Clarence Holiday, 17 ans), la débrouille forcée de la mère (Sadie Fagan, 13ans), des violences répétées tout au long de sa vie et la déchéance dans laquelle elle sombre à cause de l’alcool et les drogues, elle sera une diva fascinante et une figure unique dans l’histoire du jazz. « Ma mère m’a aimée dès qu’elle senti un coup de pied dans son ventre alors qu’elle frottait par terre. » « Ma mère était mon grand amour, c’était mon mac ». A propos de Clarence : « Some day he will come along. I’ll do my best to make him stay ». Question universelle :  Pourquoi les enfants maltraités aiment-ils toujours leurs tortionnaires ? 1936, Billie  a 21 ans : «You go to my head   and you linger like a haunting refrain, And I find you spinning 'round in my brain Like the bubbles in a glass of champagne. » «Though I'm certain that this heart of mine Hasn't a ghost of a chance In this crazy romance You go to my head, you go to my head»

 

  Entourée par quatre musiciens de jazz très attachants et complices, Viktor Laszlo nous offre sa voix troublante, sa démarche de reine, ses postures sensuelles, son mystère pour conter, chanter et incarner la résilience de l’exceptionnelle chanteuse. « Comment est-ce possible d’arriver si loin et de se détruire autant ? ».  Viktor Laszlo use de tout son charme pour adapter les chansons de la diva noire et dialogue  même de temps en temps avec elle grâce à la fée vidéo. Parfois on peut les imaginer en duo, à moins que Viktor Laszlo, perchée sur un tabouret ne refasse en solo la bande son d’un document du siècle dernier. Comme Billie Holiday, sa voix est déchirée et déchirante, le rythme est fait de ce swing si particulier alternant avec une mélancolie profonde et très intime.

Le pianiste égrène des notes perlées, ce sont des perles de sang pour la chanson la plus poignante :  Strange Fruit en hommage aux noirs punis par pendaison. Difficile de retenir ses larmes.  You’ve changed, Don’t explain, Fine and mellow…. Love for sale, Summertime, Georgia … , ces chansons  nous plongent dans l’émotion et le vécu tragique  de l’artiste. Toutes les chansons sont aimablement  traduites en français dans le programme mais tout  le charme est dans la version originale qui remue le cœur et le corps tout entier. On est sous le charme de deux femmes qui se sont rejointes par la poésie et la musique pour traduire la colère, le désespoir et la folie de l’amour. Il n’y a pas de plus beau cadeau pour fêter la fin de 2011 et faire un retour inoubliable sur une des richesses du 20e siècle.

 

 

Southern trees bear a strange fruit
Blood on the leaves and blood at the root
Black body swinging in the Southern breeze
Strange fruit hanging from the poplar trees

Les arbres du Sud portent un étrange fruit,
Du sang sur les feuilles et du sang aux racines,
Un corps noir qui se balance dans la brise du Sud,
Étrange fruit suspendu aux peupliers.

Pastoral scene of the gallant South,
The bulging eyes and the twisted mouth,
Scent of magnolia sweet and fresh,
Then the sudden smell of burning flesh!

Scène pastorale du valeureux Sud,
Les yeux exorbités et la bouche tordue,
Parfum de magnolia doux et frais,
Puis l'odeur soudaine de chair brûlée !

Here is fruit for the crows to pluck,
For the rain to gather, for the wind to suck,
For the sun to rot, for the trees to drop,
Here is a strange and bitter crop.

C'est un fruit que les corbeaux cueillent, 
rassemblé par la pluie, aspiré par le vent,
Pourri par le soleil, laché par les arbres,
C'est là une étrange et amère récolte.
 
 
 
 

Spectacle musical

MY NAME IS BILLIE HOLIDAY

de et avec VIKTOR LAZLO
avec Viktor Lazlo (chant et narration), Michel Bisceglia (piano et direction musicale), Werner Lauscher (contrebasse), Marc Lehan (drums), Nicolas Kummert (saxophones)

DU 13/12/11 AU 07/01/12

Réveillon de Nouvel An au théâtre


Réveillon de Nouvel An au théâtre 

31 décembre 2011,

une soirée chaleureuse pour

les amoureux de théâtre !

 

Commencez votre soirée dans des bulles de champagne,

assistez ensuite, à 21h00, à une représentation de votre choix…

 

Georges Dandin in Afrika d’après Molière

Quand j’avais 5 ans je m’ai tué d’Howard Buten

My name is Billie Holiday  de et avec Viktor Lazlo

 

La place de spectacle et la coupe de champagne au Public pour 35€

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Invisibilité,

N’a point d’heure cet amour que j’éprouve pour vous,

il crie famine, pâle et fébrile tout le temps,

adolescent encore,

 fort.

 

Turbulence des sentiments,

intempérance des sens,

cœur à feu et à sang, sans répit,

 pour le vôtre paisible et lent,

 mutique !

 

Tant de bruit dans mon silence,

lorsque je vous contemple à chaque battement, en vain ;

invisible à vos yeux je demeure,

inaudible à votre cœur !

 

N’a point d’heure cet amour que j’éprouve pour vous,

à chaque instant dans ma tête, dans mon corps,

se dessinent une rencontre,

des caresses furtives, des baisers incandescents,

incessants ;

 ombre blonde.

 

Ni la nuit, ni le jour ; l’entre-deux ! 

 

Toujours votre peau à la mienne se greffe,

puis des roses longilignes et diaphanes, infânables,

 y fleurissent, s’épanouissent ;

sang d’altesses, bleu et chaud.

 

Ecriture sur la peau. !  

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Comme Le lapin...

...dans "Alice au pays des merveilles", je suis en retard en retard en retard, mais le cœur y est: j'espère que votre Noël s'est déroulé comme vous le souhaitiez.Que 2012 soit pour vous une année de jolies réalisations et créations, que cette année vous soit douce, forte et pleine de santé!Bien cordialement,Éric
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En ce jour de Noël

Soliloque

J’ai murmuré le mot: cadeau!

En ressentant de l’allégresse

Et aussitôt de la tendresse,

Face à mon hibiscus en pot.

...

Une immense fleur de velours,

Merveilleuse, resplendissante,

D’une beauté rafraîchissante,

Me sembla un signe d’amour.

...

Ne pus m’empêcher de penser:

Ce n’est pas une coïncidence,

Elle n’a pas surgi par chance,

Mais sans doute pour compenser.

...

Tu m’aurais gâtée, je le sais.

Tu te plaisais à me surprendre.

T’associer à cette offrande,

Ne me parut pas insensé.

...

Dimanche 25 décembre 2011

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