Je longe ce chemin sans fin,
au ciel indissociable, ascensionnel et chaud ;
on dirait un berceau au creux duquel
le monde originel et nu y respire
sans entrave car intouché encore,
à nouveau lisse !
Au loin, je distingue une maison,
un écrin de pierres et de pluie,
dans le ventre duquel,
l’enfantement d’une silhouette, d’un regard,
d’un embrasement,
d’un amour qui résiste
m’enchante et me touche ;
vous peignez, composez, écrivez.
Puisse-t-il s’agire d’une solitude moins amère,
moins carcérale pour vous ?
Une cinquième saison éclose,
légitimée par le manque et l’absence ;
cette urgence de s’insuffler la vie
tout le temps.
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