Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Toutes les publications (203)

Trier par

Haïkus d'hiver2


 

Malgré la brume

Petite balade avec toi

Main dans la main

…………

À l’aurore

Bruyère rose sur le tombeau

Perles de rosée

............... 

Sous la neige

Le peuplier blanc disparait

Le merle noir chantonne

………..

Soleil froid

Mésange à la mangeoire

S’empare d’une graine

 

Nada

18/01/11

Lire la suite...

Haïkus d'hiver 1


Un matin d’hiver

Mon collier de perles est brisé

Flocons de neige

*****

Vieux tilleul nu

La corneille sautille

Un rameau tremble

*****

Ciel morne

Brouillard et horizon gommé

Je peins un soleil

*****

Nada

18/01/11 

 

Lire la suite...

133 exposants belges et internationaux se donnent rendez-vous à Tour & Taxis
DU 21 AU 30 JANVIER 2011

chapeau5957

© BRAFA 2011


Un événement reconnu et apprécié

C'est une tradition qui dure depuis plus de 50 ans ! Lorsque janvier paraît, Bruxelles devient, l'espace de dix jours, la capitale européenne des arts grâce à la Brussels Antiques & Fine Arts Fair (BRAFA). Réunis dans les magnifiques halls de Tour & Taxis, du 21 au 30 janvier prochains, quelque 130 exposants belges et internationaux parmi les plus réputés rivaliseront d'élégance et de beauté pour séduire les visiteurs et leur présenter leurs plus remarquables oeuvres. Invité spécial de cette 56e édition, le Musée Mayer van den Bergh d'Anvers exposera une sélection des pièces maîtresses de sa collection


Des ténors fidèles et de prestigieux nouveaux noms

Les habitués de ce rendez-vous ne manqueront pas d'y retrouver les grands noms belges qui portent ce rendez-vous avec fidélité (Bernard De Leye, son Président actuel, Axel Vervoordt, Ronny Van de Velde, Berko Fine Paintings, Epoque Fine Jewels, Vrouyr, De Wit Fine Tapestries, …) mais aussi étrangers qui ont scellé sa reconnaissance sur le plan international : les galeries Bérès, Jean-Jacques Dutko, Mermoz, Bernard Dulon, Tanakaya (Paris), Phoenix Ancient Art (Genève / New-York) ou plus récemment Ludorff (Düsseldorff) et Mayoral (Barcelone).
Assurant le lien entre ces deux catégories, la galerie belgo-française De Jonckheere emmènera la catégorie des Maîtres anciens, aux côtés de Florence de Voldère, Jacques Leegenhoek, Sam Mendes (Paris), Dr Riedl (Munich) et des nouveaux participants Theotokopoulos, Antiquedades Linares (Madrid) et Galerie Barrez (Boisnormand, France).


Plus de vingt nouvelles galeries

Plus de vingt nouvelles galeries feront leur entrée à la BRAFA'11, parmi lesquels quelques grands noms ne manqueront pas de convaincre les amateurs d'art.
Le domaine des tableaux, dessins et sculptures se renforce également avec les participations de Francis Carrette (Bruxelles), des galeries Grippaldi (Monaco), Vincent Lecuyer et Tamenaga (Paris). Le XXe siècle se voit consolidé par les arrivées de David Lévy & Associés (Paris - tableaux et dessins), des galeries Mathivet (Paris - Art Déco français), Whitford Fine Art (Londres - peintres modernes et cubistes) et Marcilhac (Paris - arts décoratifs). Les amateurs de numismatique se réjouiront du retour de Tradart (Bruxelles) et ceux d'argenterie de la venue de Dario Ghio (Monaco). Enfin, après une entrée remarquée en 2010, la bande dessinée se renforce avec la Galerie 9e Art (Paris) et Champaka (Bruxelles).


Des arts premiers à l'art contemporain

Toujours soucieuse de diversité, la BRAFA proposera aussi de quoi séduire tous les amateurs d'antiquités, de bijoux anciens, de curiosités, de céramiques, faïences et porcelaines, de gravures, de tableaux anciens et modernes, de tapis et tapisseries, de livres anciens et modernes, de numismatique, ou encore d'art contemporain. Ainsi les arts asiatiques se voient-ils conforter par les arrivées de Christian Deydier et Jacques Barrère (Paris) ; celui du mobilier et des objets d'art par les galeries Steinitz, François Hayem, Alain Marcelpoil, Michel-Guy Chadelaud (Paris) et Dr Tilman Roatzsch. Le domaine des arts premiers, l'un des atouts de la BRAFA, enregistre les arrivées d'Adrian Schlag (Bruxelles), Nasser & Co (New York) et Schoffel-Valluet (Paris), portant à huit le nombre des représentants de cette spécialité en plein essor.

BRAFA Tours & Taxis avenue du Port 86 C
B 1000 BRUXELLES BELGIQUE
INFORMATIONS : •Tél.0032 2 513 48 31
•Fax 0032 2 502 06 86
info@brafa.be
Lire la suite...

journal de bord, mardi 18 janvier 2011

 "Qu'en pense ta femme ?"

 

Je la connais, la question.

 

"Ta femme est d'accord ?" ou "Que dirais-tu si ta femme faisait la même chose ?"

 

Question sensée ... si j'avoue qu'avec tout l'amour que je porte pour celle avec laquelle je chemine en amour (et que je ne quitt'rais pour rien au monde), j'ai un côté fleur bleue, je peux tomber en émoi devant plus d'un regard féminin, éprouver du désir et ... m'accorder parfois des "parenthèses".

 

"Qu'en pense ta femme ?"

 

Cette question, bien que sensée, me met hors de moi.

 

"Que dirais-tu si ta femme faisait la même chose ?"

 

J'aurais très très mal. Je n'en dormirais pas. Rien que l'imaginer, j'en tremble.

 

"Pourquoi te le permets-tu, alors ?", enchaîn'ra-t-on.

 

Question épineuse.

Oui, je fonctionne ... à sens unique.

Si on n'approfondit pas.

 

J'aim'rais creuser davantage. Entre un chemin d'amour (qui s'approfondit, avec les jours avec, les jours sans, les états amoureux qui vont et viennent, les états d'absence, les états de saturation ...) et les coups de foudre, les émois qui se vivent cent mille fois par jour, qui sont éphémères et qui vous émoustillent, qui vous font du bien, y a une marge.

 

"Qu'en pense ta femme ?"

 

D'accord, j'ai entendu.

 

"Qu'en pense ta femme ?"

 

Tous les jours, messieurs mesdames, j'y pense, j'agis en conséquence.

 

Et ... quand j'avoue que ... tout en étant fidèle (peut-être à ma manière ... et sûr'ment, surtout dans mon coeur), je peux éprouver des besoins irrésistibles de m'accorder des parenthèses, des amours passagers (hors du temps) avec des oiselles que j'apprécie, que j'estime, que j'aime quelque part ... eh bien j'estime assumer une partie de moi qui existe, qui agit et vis-à-vis de laquelle je suis lucide.

 

Et j'ai besoin d'en parler. Ni plus ni moins. Et j'ai besoin d'être entendu, compris dans ce que j'exprime.

 

"Qu'en pense ta femme ?"

 

J'ai horreur de cette question, à partir du moment où les gens (qui ont entendu mes confidences) déplacent mes confidences vers un "autre chose" dont je ne souhaite pas parler à ce moment-là, dans un moment où j'ai besoin d'être entendu, compris dans une partie de moi qui existe (et dont je ne fais pas n'importe quoi) et qui cherche (désespérément, parfois) une reconnaissance.

Lire la suite...
administrateur théâtres

                      12272712878?profile=originalA la Samaritaine, pépinière ou volière ?      

              Tibidi : chants polyphoniques et percussions corporelles  

                                                         

Ventres plats, dans leurs pantalons à pont et à grands boutons rouges, une rose

piquée dans la coiffure, ce trio féminin est un trio divin de voix justes,  légères et

 célestes. Muriel, Ariane, Julie… on dirait des étudiantes ou des merlettes ravies

par le printemps, prêtes à  s’égosiller à cœur joie !  Impertinentes, délurées, les

yeux scintillants comme dans un enterrement de vie de jeune fille, elles entament

 leur récital en alignant avec impertinence, le générique … de l’inspecteur

Gagdet !  «  Eh là qui va là Inspecteur Gadget Eh la ça va pas Ouh ouh Oh la je suis là Inspecteur Gadget  C'est moi que voilà Inspecteur Gadget Ça va être la joie Ouh ouh Au nom de la loi Moi je vous arrête Je vous arrête là »

 

Elles ne s’arrêtent pas là : la magie des postures, des mimiques, des scansions, 

  des jeux de mots, des sonorités verbales et non verbales, l’intonation, le

comique à jets continus transforment la salle de la Samaritaine en un clin d’œil.

Lieu de fête de la musique et de la poésie.  Une baguette magique s’est glissée

dans un gousset du pantalon de Muriel et il participe à tout instant aux ébats

vocaux des demoiselles qui s’amusent. C’est le diapason. Brillant et à deux

pattes. C’est leur seul gadget avec les verres d’eau glacée servis sur une table de

cocktail. Le bonheur se diffuse, l’écoute tendre alterne avec le rire dévastateur.

Les facéties verbales de Boby Lapointe dans « tic tac ta katy t’as quitté» font

rugir un public conquis. « Ces petits riens » de Serge Gainsbourg , ce « Jazz et la

 Java » de Nougaro arrachent des larmes. Quisas,  quisas… La mala Educacion…

  C’est du rythme, des effluves nostalgiques, du temps qui passe mais qui reste.

« Girl » des Beatles est pastiché à mort ! Tageba, Tageba…  Voilà le prélude

BWV 999 de Bach  qui suspend  tous les souffles dans la salle… Seules et divines

les filles modulent, hululent, enchantent.  Contraste tragico-comique voici en

 grande fanfare, en hommage à Ricet Barrier :  

«  Nous somm's 300 millions, massés derrièr' la porte
Trop serrés pour remuer, trop tendus pour penser
Un' seule idé' en têt', la port', la port', la porte
Quand elle s'ouvrira, ce sera la rué'
La vrai' course à la mort, la tueri' sans passion
Un seul gagnera, tous les autres mourront
Même pas numérotés, seul un instinct nous guid'
On nous a baptisés …. »
(Chut !) .

 La salle délire. Ce sera le clou de cette véritable fête musicale et poétique… 

 Hommage à Johan Vekemans, docteur de son état qui aura fait gronder le

piano, pire qu’une panthère rose, pour ce seul morceau inoubliable. La suite sera

 de la même veine, drôle à mourir, esthétique, humoresque, généreuse, pleine de

 talent. Ce sont des voix d’anges que l’on écoute, des fossettes que l’on contemple,

 des couleurs de la vie qui se réveillent. Elles incarnent  une joie de vivre qui 

donne envie de tuer  la morosité à coups de tonnerres d’applaudissements,

d’éclats de rire.  Le rire: ce merveilleux cadeau fait à  l’homme.

 

“ Music for a while shall all your cares beguile…”  Henry Purcell

 

12272712693?profile=original

 

                           Vous pourrez les revoir :

Tibidi  Le vendredi 29 avril 2011  À l'ancienne église  Place de l'Eglise 15
1082 Berchem-Ste-Agathe http://www.lefourquet.be/  02/469.26.75

 

 12272713266?profile=original

 

 

12272713464?profile=original

 

12272713489?profile=original

 

Programme de la saison à LA SAMARITAINEhttp://www.lasamaritaine.be/saison2009-2010/index.html

 

                                                             Pierre Castor et Le Tiny Forest Orchestra

   Du mercredi 19 au samedi 22 janvier 2011 à 20h30
Le nouveau solo de Lorette Goosse "Vous vous trompez"

                                               Du mardi 25 janvier au samedi 5 février 2011 à 20h30
 

 

 

Lire la suite...

journal de bord, lundi 17 janvier 2011

 "C'est du Pasolini !", m'exprimait, avec conviction, la talentueuse Cherry Pickles, hier après-midi, devant une de ses innombrables photos exposées sur les murs.

 

Sur celle-ci ...

 

On y apercevait, de dos, un bonhomme, en train de regarder le paysage : une grille (ou un grillage, ou une barrière), une prairie (ou un terrain vague) et des espèces de buildings (des HLM's), tout au loin, à l'arrière.

 

"Ca pourrait se trouver en Belgique !", ai-je dit, à un moment donné.

 

"Oh non ! C'est l'Italie !", a viv'ment rebondi la photographe, en précisant que ... la banlieue de Rome, c'est moche.

 

D'accord, d'accord. A chacun ses visions ! A chacun ses photos ! Je ne surenchéris pas.

 

Je maintiens, juste, que ...

 

Grillages, grille, prairie (ou terrain vague), espèces d'immeubles (ou buildings ... ou HLMs) ...

 

Ca me ramène à Marcinelle, région de Charleroi, Belgique, Pays Noir, pays du charbonnage.

Ca me ramène à Marcinelle, où mes grands-parents (maternels) habitaient.

Ca me ramène à Marcinelle, quand j'étais petit, et que j'allais prom'ner, avec mon Bon Papy, dans "les campagnes" où des espèces de terrains vagues et d'immeubles ne manquaient pas (avant que le ring, des années plus tard, ne sabote une bonne partie du paysage).

Lire la suite...

Flo limbée

Le retour des grands formats, je bidouille les fonds de certains petits.

Flo limbes 100x80 acry et marouflage sur toile 2010 2011

Flo limbes

Je change la couleur, regarde et rechange la couleur...J'en arrive à envier ceux qui parmi nous ont une fois pour toutes comme le ferait un bon artisan, décident d'une couleur qui s'imposera..!

Lire la suite...

Charleroi :: Exposition d’artistes précaires

Du 26 au 28 novembre dernier, la salle culturelle La Braise a accueilli l’exposition de quatre artistes, mais pas n’importe lesquels. Des personnes précarisées, qui utilisent l’art comme moyen d’expression et l’exposition comme lieu d’échange et de rencontres.

dbe815bc62.jpg

Pendant trois jours, 250 personnes ont visité l’exposition de quatre artistes, peintres et sculpteurs. Selon Piet, initiateur du projet, « les sculptures, tu peux les frapper, les couper, les caresser et recommencer. Avec la peinture, tu peux expliquer beaucoup de choses (colère, angoisse, tristesse, peur, espoir) sans rien dire. » (Photo Solidaire, Sophie Lebeau)

L’Atelier Piet asbl et la Braise culture se sont associées pour donner la possibilité à des artistes méconnus et n’ayant jamais exposé de pouvoir montrer leur travail. 

Rosalia Biancucci, peintre, a eu un parcours de vie difficile. La peinture lui a permis de se passionner et d’exprimer ce qui la touche au plus profond d’elle-même. David Massarelli, peintre également, a été étudiant aux Beaux-Arts. Au bout d’un certain temps, il a succombé à l’attrait d’un travail salarié n’ayant aucun rapport avec sa passion. C’est pourquoi il profite du projet de la Braise et de l’Atelier Piet et ose enfin proposer ses créations longtemps restées au placard. Le fait de se « greffer » à cette équipe lui donne plus de confiance et plus de motivations. Et, finalement, de lui permettre d’exposer, simplement. Pino Bonelli, peintre et sculpteur, est touche-à-tout, rêveur autodidacte. Il se définit comme artiste (peintre, sculpteur et auteur-compositeur-interprète). Il ose espérer que même s’il avait été riche, ce fait aurait été le même, car l’art fait partie de lui. Pino se revendique « cigale au pays des fourmis » ! Piet Vandenhende, peintre et sculpteur d’origine courtraisienne, est l’initiateur du projet. Il est heureux que des artistes aient confiance en lui pour exposer ensemble et est heureux de pouvoir partager avec eux son expérience (Montmartre, expo à la prison de Jamioulx).

Exposer seul, c’est un parcours du combattant

L’Atelier Piet asbl et la Braise culture se sont associées pour donner vie à ce projet. Leurs objectifs se croisent. A l’Atelier Piet asbl, on organise des ateliers d’arts ouverts à toute personne précarisée qui n’a pas la place ni les moyens de s’adonner à son art en privé. Cette asbl se veut être un pont entre la précarité et l’académie. La Braise Culture asbl, elle, se veut un forum d’échanges et de rencontres entre tous les types de cultures (art, cultures ethniques, culture ouvrière,...), en rassemblant le front le plus large possible dans la région parmi les syndicalistes, progressistes, immigrés, groupes sociaux et culturels.

Pourquoi réaliser cette exposition ensemble ? Pour motiver des artistes à montrer leur travail, car les artistes qui n’ont pas la chance d’aller plus loin, souvent, se découragent. Et puis, parce qu’une expo c’est motivant et encourageant ! Parce qu’exposer seul, c’est un vrai parcours du combattant, que ça coûte cher et que les artistes ne savent pas par où commencer. Et parce que l’art est une forme de guérison. Pour les personnes seules, les personnes qui rencontrent des difficultés dans le quotidien (maladie, alcoolisme, délinquance, problèmes financiers) et qui ont, donc, une vision différente de la vie et de la société, l’art un exutoire, un moyen de donner le meilleur de soi. Enfin, parce qu’une expo comme celle-ci est un lieu de rencontres et d’échanges qui peut ouvrir des portes.

Les deux asbl aimeraient reconduire ce projet tous les trois mois. Si vous êtes artistes ou en connaissez (stylisme, photo, bronze-fer-verre, sérigraphie), contactez Piet (Atelier Piet asbl) : 0485 10 65 52 ou Sophie (La Braise Culture asbl) : 0472 30 80 08 ou labraisecharleroi(at)hotmail.com .

Piet, artiste et initiateur du projet

Piet a eu un parcours atypique : « ex-taulard », ex-SDF et alcoolique abstinent depuis trois ans. « Un jour, j’ai eu un “flash” et j’ai décidé d’arrêter, pour prouver à mes enfants que je suis quelqu’un de bien, quelqu’un de normal. » Et selon lui, l’art a joué un rôle important dans ce changement radical, « car les sculptures, tu peux les frapper, les couper, les caresser et recommencer. Avec la peinture, tu peux expliquer beaucoup de choses (colère, angoisse, tristesse, peur, espoir) sans rien dire. » L’art a été un exutoire à son mal-être, un moyen de réinsertion. Piet veut aujourd’hui « prouver qu’il est possible de s’en sortir grâce à l’Art ! ». La devise de Piet, c’est qu’« ensemble, on est plus fort. Souvent, les artistes n’ont pas les moyens ni les connaissances et, puis, ils ont peur de se lancer. Un projet tel que celui-ci ouvre des portes (rencontres intéressantes, opportunités d’autres expos). » Dernière chose à noter, cette exposition a rassemblé des artistes francophones et néerlandophones. Selon Piet, « cela prouve qu’il n’y a pas de racisme entre Wallons et Flamands…ou alors, juste au gouvernement ! »

Lire la suite...

AIMER...

Quand la pluie sur le trottoir

fait briller l'asphalte le soir...

Et puis, la couleur des violettes

chez le marchand à la sauvette!

Quand au matin, larmes taries

lentement émerge la vie...

c'est le sourire de la Joconde

qui pense qu'elle peut narguer le monde!

 

Aimer...

Quand la neige tombe un dimanche

pour nous offrir une journée blanche...

Et que le feu de bois pétille

grondant de toutes ses brindilles!

Quand la pie dans le jardin

picore sans cesse des petits riens...

Et que dans le soleil, le chat

ronronne et ne s'inquiète pas!

 

Aimer...

Quand des senteurs de pain grillé

nous rappellent qu'on est affamés...

Et que ce bonheur éphémère

rendra la suite moins amère!

Quand une main balladeuse

annonce une journée heureuse...

Et que le chien tout frétillant

s'ébroue dans le soleil levant!

 

Aimer...

Quand sur quelques notes de Mozart

surgies du poste par hasard...

On se regarde dans le miroir

avec encore envie d'y croire!

Quand le soleil à l'horizon

honore le ciel avec passion...

Et ton sourire, comme un cadeau,

comme une cerise sur le gâteau!

J.G.

Lire la suite...

Le scandale Drouot

Le scandale Drouot va de Charybde en Scylla…
Décidément, l'affaire sulfureuse de l'Hôtel Drouot ne cesse de rebondir… Sous sa plume au vitriol, Vincent Noce, spécialiste international sur le marché de l'art qui n'en est pas à ses premiers faits d'armes (Christie's vs Sotheby's New York), en donne une lecture apocalyptique sous le titre Drouot, embrouilles en vase clos dans le journal français Libération. Ses quelques lignes donnent la mesure de l'abîme dans lequel est plongé l'Hôtel Drouot et plus globalement de l'indigence du marché de l'art en France, dont personne ne veut prendre le problème en mains. Selon le département d'économétrie et d'études de marché d'Artprice, Drouot pour 2010 représente 46.5% des transactions et 23% de produit de vente du marché de l'art aux enchères en France (cf «Drouot, au-delà du rapport qui accable, l'analyse d'Artprice sur l'effondrement de la France» [sept. 2010])

Drouot gangrené ? Trois documents confidentiels, dont Libération a pu se procurer copies, s'opposent sur le sujet, témoignant du désarroi du gouvernement. Depuis que l'Office de lutte contre le trafic de biens culturels a fait irruption chez les manutentionnaires, c'est panique à bord. Tout le monde savait le vol habituel à Drouot.

Désormais, un rapport officiel parle de «détournement quasi institutionnalisé». La ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, parle de ressortir une réforme plantée au Parlement, après avoir été soigneusement émasculée (Libération du 23 juillet 2009). Ouverte il y a vingt mois, l'enquête durera encore longtemps, les gardes à vue des 110 manutentionnaires défilant chaque jour, sans parler des 70 commissaires-priseurs. Nul ne sait jusqu'où ira la mise en cause de ces notables, qui ne manquent pas de relations dans la magistrature et les cabinets.

Il y a cinq mois, une commission rendait son rapport à la ministre, sans résultat. Le 10 septembre, les Echos en ont publié des extraits, accompagnés d'un entretien avec Alliot-Marie, dont le but est à l'évidence d'éviter que le pétard ne lui saute à la figure avant le remaniement. En 75 pages, ce rapport dresse un constat brutal pour Drouot.

Mais au moins autant pour les autorités, qui n'ont jamais «perçu tout l'enjeu économique» d'un marché de l'art largué par la mondialisation. «Méthodes de travail dépassées», «qualité de la marchandise en baisse» : l'hôtel des ventes fonctionne en «dispositif fermé», sans «vision stratégique». Editeur de journal, loueur de salles et fournisseur de services, le cartel Drouot est «un conservatisme organisé», qui, par négligence, a ouvert la voie «aux abus» … /… Copyright Libération, Vincent Noce, 5/10/2010 00:00 (suite de l'article sur Drouot, embrouilles en vase clos). Artprice, dans son rôle d'observateur et d'analyste du marché de l'art, a souligné à maintes reprises le mal français qui prend naissance dans les années 50 et se cristallise par le syndrome Parke-Bernet où Drouot, avec mépris, refusait les offres de rachat de la plus grande maison de ventes américaine, sans même daigner regarder le dossier, alors que le propriétaire était francophile.

Sotheby's, sous la présidence de Peter Wilson, racheta immédiatement le new-yorkais Parke-Bernet qui était de très loin la première maison de ventes américaine. En 1977, Sotheby's fit son entrée en bourse avec un véritable triomphe. Ce n'est que dans les années 90 qu'en grand secret, les commissaires-priseurs détenant Drouot étaient proches de l'introduction à l'ancien second marché (Artprice détient dans ses archives le projet de prospectus d'introduction) : ce qui annonçait un succès équivalent à l'introduction de Sotheby's au nyse se termina une fois de plus en une dramaturgie interne à Drouot qui mit fin à ses prétentions boursières. Pourtant, selon une analyse sociologique d'Alain Quemin, sur l'ensemble des commissaires-priseurs, un sur trois possédait dans sa famille un agent de change (devenu depuis la réforme Compagnie de bourse).

Par la suite, la réforme de 2000 qu'Artprice a longuement analysée par le Code des Ventes Volontaires et Judiciaires publié en 2000 (éditions du Serveur Judiciaire, 1 432 pages) démontrait sans ambiguïté que le marché de l'art français allait droit dans le mur. Dix ans plus tard, la réforme est un échec terrible. La France, malgré les nombreuses injonctions de l'Europe sur l'adaptation de la Directive européenne sur les ventes aux enchères en droit interne, n'a même pas réagit à l'ultime date butoir qu'avait posé le Commissaire Barnier le 24 août 2010. C'est désormais la Cour Européenne de Justice qui va s'emparer de cette violation de la Directive Services par la France, qui a déjà trahit une première fois l'Europe par la vraie fausse réforme de 2000. En parallèle, la Chine a éjecté définitivement la France du podium…

Source © Artprice.com (Communiqué d’Artprice du 5 octobre 2010)

12272712479?profile=original
Lire la suite...

Exposition Floreffe- Récapitulatif !!

Voici pour plus de facilités un résumé de toutes les informations pour l’expo de Floreffe.
Photos de la salle , en fin de Blogue deux vues de Floreffe
Date : les 15-16 et 17 avril 2011.
Nous demandons une participation de 35€ par artiste pour couvrir les frais d'expositions, vernissage, affiches et cartes d’invitation.
Le paiement est à effectuer sur le compte n° 143-0797271-32
En format IBAN : BE90 1430 7972 7132
Bic = GEBABEBB
Banque Fintro, rue du Centre 32 à 5090 Ciney
Intitulé du compte :
Claudine Boignet- regard pastel - 12 rue des Libérateurs à 5100 Jambes

12272711069?profile=original

Liste des participants à ce jour : avec astérisques = membre du réseau Arts et lettres.

*Sylviane Joséphine Tirez
* Eve Oziol

* Margareth Lenoir
* Anne Roncalli
* Guy Penninckx
* Mohamed Saoud
* André Jongen
* Daniel Vigneron
* Claude Hardenne
* Martine Hougardy
*Yvette Douchie
Ryckewaert Franz n’a pas internet
* Martine Salendre--- France
* Delvaeye
* Josette Boignet
Fabienne Bertrand
Véronique Radelet
Gaby Boulier---- France
Janick Poncin --- France
Marie-Laure Dubois
*Jeanine Alexandre
* Claudine Boignet

Il y a encore 4 inscriptions en attente. J’espère n’avoir oublié personne !
Date ultime des inscriptions : 31 janvier 2011
Réunion d’information : Abbaye de Floreffe, salle du Moulin- le 12 mars à 14h

Liens :

L’abbaye de Floreffe : http://www.abbaye-de-floreffe.be/

Coordonnées personnelles : Claudine Boignet 12 rue des Libérateurs 5100 Jambes.
 0032.495.494843.081.325269 de l’étranger 003281.305269
Mail : claudine.boignet@skynet.be
Site www.claudineboignet.be
Autre mail : le.regard.pastel.blik@gmail.com.

Le montage est prévu à partir du jeudi à 13h, et le vendredi dès 10h jusque 18h.
Le vernissage aura lieu le vendredi 15/4/2011 vers 19h30 (à confirmer), le démontage le dimanche soir et le lundi !
Accrochage : Les salles disposent de cimaises, il suffira de prévoir, des chaines et des crochets pour l’installation. Il sera prévu des enveloppes suspendues pour y déposer ses cartes de visites d’artistes + coordonnées complètes.
Nous exposerons 5 pastels par artiste.
Vous voudrez bien m’envoyer pour fin janvier 2011, cinq lignes de biographie + photo d’identité . par mail !!!!!
Nous demandons des œuvres originales, pas de reproductions.
Nous ferons parvenir à chacun des invitations et des affiches en format mail
Les formats papiers seront distribués le 12 mars 2011 à la réunion.
Voici, ci-après déjà une ébauche d’affiche à envoyer par mail à tous vos contacts, ou à d’autres artistes en les invitant à venir exposer ! (faire un copier-coller). A placer aussi sur votre site, galerie…votre page Facebook etc ! Plus l’info sera diffusée, plus nous aurons de visiteurs !
Je reste à votre disposition pour tous renseignements complémentaires.
Bon travail à vous tous amitiés – Claudine

12272711453?profile=original

12272712053?profile=original12272711681?profile=original
Lire la suite...
administrateur théâtres

KIKI VAN BEETHOVEN (théâtre le Public)

12272709459?profile=originalKIKI VAN BEETHOVEN12272709662?profile=original

d'Eric-Emmanuel Schmitt
Mise en scène: Daniela Bisconti / Avec Nicole Valberg

 

DU 13/01/11 AU 30/04/11  avec relâches

 

 

                                                                                         « Bach, la musique écrite par Dieu, Mozart la musique que Dieu écoute et Beethoven la musique d'un homme pour les Hommes »

 

Démasquons le  géant du business littéraire et penchons-nous sur le masque de Ludwig…

 

Christine (dite Kiki) est une sexagénaire solitaire mais rayonnante qui tient à distance ses poignantes émotions, bien enterrées, une fois pour toutes. Mais aussi  hélas, la musique…. Elle vit en surfaces avec  trois autres vieilles souches, Rachel, Candide, Zoé, façon "adolescence retrouvée", mais dans la résidence aseptisée des Lilas.

 

Un hasard lui a fait acheter un masque du compositeur célèbre. Les quatre mamies vont réveiller leurs émois endormis, en retrouvant leur capacité d’écouter cette musique retrouvée, à partir du masque rédempteur. « Beethoven, c’est la célébration de la joie. Il a eu une vie pourrie, sourd à 27 ans, coupé de la vie sociale, de ses amis, de son amour, auquel il n’a pas voulu imposer son infirmité mais il a laissé un extraordinaire Hymne à la joie… Jubiler de ce qui est, même si c’est peu, plutôt que regretter ce qu’on n’a pas. » Hymne à l’optimisme et à la force de l’individu.

 

Seule en scène, Nicole Valberg , très belle comédienne,  interprète Kiki van Beethoven. L’interprétation du texte est encore un peu jeune, un peu hésitante parfois mais elle suscite certainement de l' empathie pour la narratrice. Et  la saison de ce spectacle, attachant quand même, ne fait que débuter. Il est vrai que les juxtapositions de scènes lassent un peu au début….L’entrée dramatique trouve sa source dans la visite du camp d’Auschwitz par les quatre dames en voyage rétro-scolaire. De grâce,  il faudrait supprimer l’appellation ‘camping’ du registre de vocabulaire dans cet épisode, c’est immensément choquant et déplacé. Mais dès ce moment, le reste du texte se met à vibrer…dans les grandes cordes. Le thème de la mère abusive, celui de l’homme–enfant qui se suicide, celui de la belle fille détestée qui devient fille prodigue, sont sans doute des ficelles sentimentales un peu grosses, dès qu’on prend quelque recul.

 

Belle mise en scène du thème « nos parents nous grondent, et … ce sont nos enfants !» Belle boutade : « La beauté c’est intolérable » dit Eric-Emmanuel Schmitt. « Parce qu'il y a une sagesse de la beauté et qu'on ne veut pas l'entendre. La musique peut nous montrer la beauté de la tristesse, du désarroi, la beauté du deuil, la beauté de l'abandon. Et cette beauté nous force à accepter des dimensions de l'existence dont nous voudrions nous protéger. » Intolérable, parce qu’elle mesure notre nullité ou notre médiocrité. 12272709289?profile=original

12272709685?profile=original

12272709859?profile=original

http://www.lepublic.be/play_details.php?play_id=261&type=1

Lire la suite...

12272710458?profile=originalIl s’agit d’un dialogue attribué par la tradition à Platon (428-347 av. JC), mais dont l'authenticité est contestée par de nombreux critiques modernes. Dans ce dialogue qui se déroule entre Socrate et Hippias le sophiste, celui-ci, imbu de son vain savoir et de ses succès, cherche la définition du beau en soi, autrement dit de l'idée générale de beauté. Socrate commence par féliciter ironiquement le vaniteux sophiste qui a fait consister son succès et la valeur de son propre savoir dans l'argent soutiré à ses disciples: puis, prenant prétexte d'un discours déclamé avec succès par Hippias devant les Spartiates, il lui propose insidieusement un petit problème, qu'il prétend lui avoir été soumis par un interlocuteur curieux et combatif. Celui-ci lui aurait demandé de définir le beau et Socrate se serait trouvé dans l'embarras. Hippias consentirait-il à l'aider, en l'éclairant de sa sagesse hautement reconnue? Flatté, Hippias accepte avec empressement: Socrate lui donnera la réplique, pour mieux profiter de la leçon. Hippias croit résoudre aisément le problème en disant par exemple, qu'une belle fille est une chose belle: mais, objecte Socrate, une vieille marmite, elle aussi, est belle dans son genre et ne paraît laide que par rapport à une belle fille; comme celle-ci d'ailleurs paraît laide comparativement à une déesse. Ces choses peuvent donc être belles ou laides et, de ce fait, ne représentent pas le beau. Le beau, c'est l' or réplique alors Hippias: mais non lorsqu'il est utilisé à tort et à travers. Il faudra donc dire que l'or est beau lorsqu'il est approprié; et si ce qui est approprié est beau, une cuillère d'or lorqu'il s'agit de préparer une bonne soupe. Hippias, croit avoir trouvé désormais la juste solution: la plus belle chose est de vivre riche et honoré, d'enterrer avec pompe ses propres parents et d'être enterré à son tour par ses propres descendants. C'est là toutefois, répond Socrate, un état qu'on ne reconnaît ni aux dieux ni aux héros immortels: il serait donc impie d'affirmer pareille chose. Nous ne sommes donc pas encore parvenus à saisir le beau. Alors, Socrate, feignant d'interpréter la pensée de son interlocuteur inconnu, propose une nouvelle solution: le beau ne consisterait-il pas dans la conveance, qui rend beaux et utiles les objets? Cependant, objecte-t-il aussitôt, la convenance fait paraître les objets plus beaux qu'en réalité: ce n'est donc pas cela qui les fait paraître tels. Il vaudrait mieux identifier le beau à l' utile; mais il existe une capacité utile à faire le mal, qui ne peut absolument pas correspondre au beau. Du reste, ce dernier ne correspond même pas à l'utilité et à la capacité de faire de bonnes choses: en effet, étant cause du bon, il ne peut être que différent: mais peut-il jamais se faire que le beau soit autre chose que le bon? Le beau ne serait-il pas ce qui charme au moyen des yeux et des oreilles? Cependant les plaisirs de la vue et de l'ouïe ne sont pas beaux en tant que plaisirs (puisqu'il existe également des plaisirs méprisables), ni en tant qu'ils relèvent de l'oeil ou de l'oreille. Faut-il penser en conséquence que le beau s'identifie au plaisir utile? Nous retombons alors dans la même incohérence qu'auparavent. Hippias, irrité par cette redoutable dialectique qui entend examiner minutieusement les choses, interrompt la discussion, accusant Socrate de ne savoir rien faire d'autre que confondre les idées. En dépit de sa structure logique assez faible, ce dialogue, qui recourt même à certains endroits à des artifices sophistiques, n'en conserve pas moins un tour extrêmement vivant du fait de sa prise de position satirique.

Lire la suite...

TU DEVRAIS

 

 

TU DEVRAIS…

 

Au lieu d’être à l’école,

A 5 ans, sous le fardeau

Petite fille dans la pierraille,

Maniant le marteau,

Tu découpes des rigoles … ?

Toi, tu trimes dans la mine,

Gamin des Hauts plateaux

Tu n’as vraiment pas le choix,

Ta famille comptant sur toi.

Petit enfant du Pérou ou d’ailleurs,

Tu fais  ton dur labeur.                                       

Pour survivre !

 

Mais toi l’ouvrier en grève,

Qui a toujours son travail,

Des avantages en pagaille,

Un toit, la sécurité sociale,

Tu te plains bien trop souvent

Avec ou sans raisons, sans trêve

Que dirais-tu si demain,

Soit l’usine devra fermer

Ton boulot délocalisé,

Tes enfants te remplacer

Parce que moins chers,

Ou plus facile à contrôler ?

                                                                                   De trop vouloir !

 

 

Tu devrais profiter des avantages

Que d’apportes ton grand  âge,

Mais tu suffoques dans la poussière,

Tu plies sous le poids des pierres,

Mine de  souffre, ou de minerais,

As-tu réellement  le choix ?

Pas de sécurité sociale,

Aucune aide humanitaire,

Comme avant toi tes pères,

Ont souffert la même misère.

Dans tes yeux la colère,

A fait place à la résignation,

Jusqu’à l’heure du cimetière,

Tu trimeras ……

 

                                                                                                                      Mdl

petit rapporteur depuis trente ans de l'atelier d'écriture du Chant d'Oiseau " de la Plume aux Rêves"

 

Lire la suite...

TU AS COMMIS L'ERREUR



MARCO

 


Tu as commis l’erreur…

 

Tout avait commencé, tout juste après Noël.

Source de renouveau,  cette fête chrétienne,

Restera pour longtemps un souvenir cruel,

Tout chargé de rancoeurs, de vengeance et de haine.      

                           

Tu as commis l’erreur d’arriver dans un monde

Où l’on sentait déjà que l’on était de trop,

A piétiner l’espace, en ce  ghetto immonde,

Comme aux heures de pointe  est bondé me métro.

 

Tu as commis l’erreur, d’arriver en un lieu

Où deux peuples croyants revendiquaient  la place.

Où l’un d’entre eux prétend qu’il n’existe qu’un Dieu

Et comme élue par lui, est unique sa race.

 

Tu as commis l’erreur, d’être d’autres peuplades

Aux coutumes  venant d’une autre Vérité,

Toute aussi enflammée, et pourtant respectable.

Cependant,  vous avez longtemps cohabité.

 

Tu te retrouves dans une effroyable guerre,

Tu découvres la peur  et tu n’y comprends rien.

Tes parents t’ont conçu,  dans un espoir précaire,

D’une paix à venir, qui fleurirait  demain.

 

Pauvre enfant maintenant,  te voilà dans le bain,

Dans la haine et le sang tu dois  apprendre à vivre,

Mais tu es  trop petit, pour choisir ton  destin.

Tu n’auras pas le temps, la malchance t’en prive.

 

Tu as commis l’erreur, d’habiter à coté

D’un jardin d’enfants et d’une école publique,

Qui, peut être, cachaient  d’autres activités…

D’ici  partent des tirs,  de là, vient la  réplique…

 

Dans les bras de son père, il  reste un petit corps,

Qu’accompagne une foule, haineuse au cimetière,

Oh combien  de martyrs, leur faudra-t-il encor,

Pour qu’ils disent ensemble une même prière ?

 

Ce n’est pas la première encor moins la dernière

Procession qui entonne «  œil pour œil, dents pour dents »

Quelques mots à changer dans leur  vocabulaire

Et pourraient  vivre en Paix, demain, leurs descendants.       (noël 08)

 

membre de l'Atelier "de la plume aux Rêves" de Woluwé ST Pierre et de "Repères" à Kraainem - Belgique

 

Lire la suite...
administrateur théâtres

LES CAPRICES DE MARIANNE (théâtre Royal du Parc)

     Du 13 janvier au 12 février 2011

         au théâtre Royal du Parc    

     LES CAPRICES DE MARIANNE

       FANTASIO

       Deux comédies romantiques d’ Alfred de Musset 

       Mise en scène : Jean-Claude Idée

 Avec : Jean-François Brion, Yves Claessens, Lisa Debauche, Jean-Claude Frison, Gauthier Jansen, Michel Poncelet, Laurent Renard, Dominique Rongvaux, Manuela Servais, Vincent Vanderbeeken, Elisabeth Wautier.

 

Mise en bouche :

 

Les caprices de Marianne se déroulent à Naples. Marianne, jeune femme orgueilleuse, a épousé Claudio, un juge austère et misanthrope. Coelio, jeune homme sensible et sentimental s’éprend d’elle. Trop timide pour l’aborder, il sollicite les services d’Octave, son ami d’enfance, libertin notoire. La dualité de Musset libertin (Octave) et romantique (Coelio) s’exprime ici clairement pour la première fois.

 

Fantasio est un jeune noceur débauché, désargenté, tour à tour cynique et mélancolique. Poursuivi par ses créanciers, il reprend – pour échapper à la prison – la fonction du bouffon du roi de Bavière, qui vient de mourir. On prépare les noces de la princesse, sa fille avec le belliqueux prince de Mantoue. Une étrange relation s’installe entre ces deux jeunes gens que tout sépare.

 

Dans l’assiette :

 

Le pur bonheur de l’art du spectacle. Un  rideau de velours se lève… Bigre ! Il manque les trois coups… Cela ne se fait plus ! Mais le décor est auguste. Deux ensembles de colonnes en rotonde et marches amovibles se métamorphosent en palais, maison, rue, tonnelle, jardin, prison…. avec la grâce de gondoliers vénitiens à l’œuvre. L’imaginaire fait le reste : l’église, cette place, ces petits orangers verts, cette cascade fraiche… La vie légère, les tavernes, les balcons, les jalousies d’où l’on observe… L’atmosphère de carnaval, brillante et cruelle.  Ce décor virevoltant est néanmoins complètement moderne par son dépouillement. Les costumes sont dignes de Watteau, matelas de soieries indiennes et, dans Fantasio, un piano à queue et son pianiste  sur un plateau qui virevolte tout autant.

 

Dégustation :

 

Les visages radieux  de la jeunesse : Lisa DEBAUCHE, Elisabeth WAUTIER, Gauthier JANSEN, Dominique RONGVAUX et les autres…  Ceux, décomposés de la vieillesse , de l’avarice des sentiments, de la bêtise et de la médiocrité. Le corps entier de Coelio, au bord de l’inanition tant la sincérité de  son amour le fait souffrir. Les mines compassées de la belle Marianne, une poupée de bénitier tant qu’elle ne s’est pas jetée dans une sainte colère où elle révèle  enfin son irrésistible charme. Elle est alors sublime.

 

Un bouffon craquant d’intelligence, et de facéties, de bons mots, d’espièglerie et de calembours et le ridicule du pouvoir et de la guerre. Tout de même aussi, la tendresse d’un père et l’obéissance de sa fille, pétrie de devoir juste. Avant tout elle veut arrêter la guerre et s’offre généreusement  à cette  noble poursuite.

 

Des moments de vertige : « moi, cela me fait frémir : c'est l'histoire du siècle entier. L'éternité est une grande aire, d'où tous les siècles, comme de jeunes aiglons, se sont envolés tour à tour pour traverser le ciel et disparaître ; le nôtre est arrivé à son tour au bord du nid ; mais on lui a coupé les ailes, et il attend la mort en regardant l'espace dans lequel il ne peut s'élancer. » Fantasio, Acte 1 scène 2

  

La pièce montée :

 

Des nuages de langue française, classique, harmonieuse,  balancée,  belle, sensible, bien dite, un ravissement pour l’oreille. Et la musique….

 De la musique napolitaine plein les yeux, à cause des tambourins et guitares que l’on imagine, et cet inénarrable pianiste sur son plateau tournant,  qui chevauche aussi bien Chopin et Beethoven que Mendelssohn ou la panthère rose. Le tout baigné d’humour pétillant dans l’atmosphère féerique des plus belles comédies de Shakespeare. Clin d’œil élisabéthain.

Nul ne peut résister à un bouquet parfumé de tels talents, prêt à ravir toutes les papilles de l’âme. Le  vin fin (Lachrima Christi)  et le champagne de l’esprit coulent à flots et avec délices.

 

Point de mignardises: une soirée royale! 

                            

                                      http://www.theatreduparc.be/spectacle/spectacle_2010_2011_003

 

                    

Lire la suite...

journal de bord, vendredi 14 janvier 2011

 Daniel Guichard vient chanter dans notre capitale (au Cirque Royal, je pense) au mois de mars.

 

Deux pièces de théâtre au titre marquant : "RUE DES JONQUILLES" (avec la grande Suzy Falk, qui a décidé de donner sa dernière représentation) et "JE NE ME SUIS PAS MARIEE TOUTE SEULE" (dont l'action se situe ... au Sénégal).

 

Rue du Couloir, 20.

 

Des rouleaux noirs épais qui tiennent debout. L'alarme qui pourrait retentir si on reste près de la porte d'entrée. Des espèces de sacs de ciment oranges qui roupillent à côté de trois grandes caisses superposées. Un gars (japonais ?) qui se ballade, qui inspecte, les mains dans l'dos. Encore un amateur de salle de bains, de robinet, de lavabo ? Les gars qui représentent la maison et se rendent disponibles à la clientèle sont jeunes et habillés en vert.

 

Rue du Couloir, 20.

 

Lieu transitoire où trois facteurs (au moins) viennent se ravitailler et prendre avec eux le courrier correspondant à la suite de leur tournée.

 

Parmi eux ...

 

Retenons notre Brigitte adorée (qui rit toujours et qui est une véritable crème) qui travaille toujours avec le calepin (ou ... sacoche en cuir, que les facteurs ont utilisé durant des années).

 

Je dors debout. Tout en travaillant. Heureus'ment que les gestes automatiques ne me font pas (trop) défaut.

 

Parallèl'ment aux rues que j'arpente, en traînant la patte, en me sentant incapable de m'activer davantage, en sentant mes nerfs me lacher, je replonge dans mon enfance.

 

"Mon Dieu, Hugues, ne sois pas lymphatique ! Tu m'énerves !" ou "Hugues, sois un peu plus vivant !" (ajouté de "Ton cousin, au moins, il ...") ou "Allez, un peu d'nerfs !" ou "Espèce d'endormi !" ...

 

Des conseils de bienveillance, liés aux critères éducatifs d'il y a ... trente ans même pas.

 

Des conseils ... promulgués, entret'nus par mon frère, ma mère, ma grand'mère, mes prof's (éduqués eux aussi dans ce moule), qui s'inquiétaient devant mes crises d'asthme et mes allergies aux poils de chiens, de chats, de chevaux.

 

Très curieus'ment, aujourd'hui ...

 

Quand je me donne le temps de caresser un cheval, de laisser grimper un chat ou un chien sur mes jambes ...

Quand je me donne le temps de respirer profondément ... quand un chien ou un chat sommeillent sur mes jambes ...

Quand je me donne le temps et la peine de lâcher prise ... quand un chien, un chat s'enracinent sur mes jambes ...

 

Je n'ai plus de crise.

 

Très curieus'ment ...

 

Quand des enquiquineurs familiaux, des collègues, des voisins, des clients m'écoutent à moitié, me coupent la parole, récupèrent mes propos en ironie cinglante ou à la grosse louche, ma respiration se sent bloquée, perturbée.

 

"Les asthmatiques se sentent étouffés par leur environn'ment immédiat", me disait un psy, y a quelques années.

 

J'observe aussi que ... j'ai du mal à entrer dans un ascenceur, lorsqu'une autre personne s'y trouve déjà ou s'apprête à y entrer.

J'observe aussi que ... j'ai du mal, quand j'entre dans un train, et que chaque banquette est occupée par au moins une personne, à aller m'asseoir.

J'observe aussi que ... j'ai besoin, quand je m'attarde dans un bistro ou un resto, de m'asseoir contre un mur ou à côté d'une fenêtre.

J'observe aussi que ... si je me mets à une grande table, où pas mal de gens s'installent, je me démerde volontiers pour m'asseoir ... en bout de table.

 

Très curieus'ment, en tournée, toujours ...

 

Quand je peine en affrontant une rue qui monte, c'est justement au moment où je décide de décomposer mes pas, de prendre la peine de les accomplir les uns après les autres, en respectant le rythme que mon corps supporte ... que j'arrive à retrouver une relative décontraction et le sourire.

 

Rue des Champs Elysées, 66

 

21 boîtes aux lettres à l'intérieur.

 

On y peint.

Hier, c'étaient les murs.

Aujourd'hui, c'étaient ... les boîtes aux lettres. Les noms des locataires de l'immeuble étaient effacés. Heureus'ment qu'avec les habitudes du métier, les points de repère, j'arrivais machinal'ment à mettre le courrier là où il fallait (en f'sant gaffe à ne pas r'cevoir de peinture sur la main).

Jusqu'où vont les défis ?

Les deux gars qui peignaient m'ont demandé si les facteurs travaillaient le sam'di. Je leur ai répondu que non. Ca les rassurait : ainsi, ils pourront travailler tranquill'ment demain.

 

Rue des Champs Elysées, 18A.

 

Une de mes clientes s'appelle ... Plumandon. Comme l'auteur de "STARMANIA"

J'ai appris que ça signifiait "voleur de coq"

Lire la suite...
RSS
M'envoyer un mail lorsqu'il y a de nouveaux éléments –

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles