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journal de bord, mardi 18 janvier 2011

 "Qu'en pense ta femme ?"

 

Je la connais, la question.

 

"Ta femme est d'accord ?" ou "Que dirais-tu si ta femme faisait la même chose ?"

 

Question sensée ... si j'avoue qu'avec tout l'amour que je porte pour celle avec laquelle je chemine en amour (et que je ne quitt'rais pour rien au monde), j'ai un côté fleur bleue, je peux tomber en émoi devant plus d'un regard féminin, éprouver du désir et ... m'accorder parfois des "parenthèses".

 

"Qu'en pense ta femme ?"

 

Cette question, bien que sensée, me met hors de moi.

 

"Que dirais-tu si ta femme faisait la même chose ?"

 

J'aurais très très mal. Je n'en dormirais pas. Rien que l'imaginer, j'en tremble.

 

"Pourquoi te le permets-tu, alors ?", enchaîn'ra-t-on.

 

Question épineuse.

Oui, je fonctionne ... à sens unique.

Si on n'approfondit pas.

 

J'aim'rais creuser davantage. Entre un chemin d'amour (qui s'approfondit, avec les jours avec, les jours sans, les états amoureux qui vont et viennent, les états d'absence, les états de saturation ...) et les coups de foudre, les émois qui se vivent cent mille fois par jour, qui sont éphémères et qui vous émoustillent, qui vous font du bien, y a une marge.

 

"Qu'en pense ta femme ?"

 

D'accord, j'ai entendu.

 

"Qu'en pense ta femme ?"

 

Tous les jours, messieurs mesdames, j'y pense, j'agis en conséquence.

 

Et ... quand j'avoue que ... tout en étant fidèle (peut-être à ma manière ... et sûr'ment, surtout dans mon coeur), je peux éprouver des besoins irrésistibles de m'accorder des parenthèses, des amours passagers (hors du temps) avec des oiselles que j'apprécie, que j'estime, que j'aime quelque part ... eh bien j'estime assumer une partie de moi qui existe, qui agit et vis-à-vis de laquelle je suis lucide.

 

Et j'ai besoin d'en parler. Ni plus ni moins. Et j'ai besoin d'être entendu, compris dans ce que j'exprime.

 

"Qu'en pense ta femme ?"

 

J'ai horreur de cette question, à partir du moment où les gens (qui ont entendu mes confidences) déplacent mes confidences vers un "autre chose" dont je ne souhaite pas parler à ce moment-là, dans un moment où j'ai besoin d'être entendu, compris dans une partie de moi qui existe (et dont je ne fais pas n'importe quoi) et qui cherche (désespérément, parfois) une reconnaissance.

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