Chère Suzanne, votre aventure me fait sourire.
Et me fait resurgir bien cocasses souvenirs.
Car les problèmes de robinets ouverts,
D'eaux généreuses qui coulent en rivière...
je les collectionne depuis ma jeunesse première.
Et encore parfois, même si moins fréquents.
Cela venait de faire mille choses en même temps,
D'être distraite, occupée ailleurs depuis longtemps.
Et nullement un outrage ou malice du temps.
Être étourdie, dispersée ou distraite
Est l'apanage des rêveurs, des poètes.
Alors épongeons, épongeons de bonne grâce
Et que de barboter notre ardeur ne se lasse.
Car si nous aimons l'eau en abondance et liberté,
Elle nous le rend dans sa jouvence et sa bonté.
A présent, mon logis jouxte une belle forêt
Qui abrite du Flon deux chantantes cascades.
Nuits et jours, dynamisant l'atmosphère à la ronde
Elles régénérent tout leur familier petit monde.
C'est bonheur d'entendre si vivifiante sérénade
Nous offrir en tout temps sa très joyeuse aubade.