Doux ami,
Il y a ta photo prés de mon téléphone.
Tu écoutes pensif, récepteur à l'oreille.
Bien sûr en répondant dès que j'entends qu'il sonne,
Émue, je te regarde et ta vue m'ensoleille.
Toujours en raccrochant, je te donne un baiser,
Un geste spontané qui me laisse joyeuse
Ou très certainement pensive et apaisée,
Alors que je retourne aux tâches ennuyeuses.
Assez souvent, je crois à la télépathie,
Aux ondes inconnues qui circulent sans cesse,
Menant à l'amitié et à la sympathie.
L'espérance parfois me comble de tendresse.
Je souris complaisante à la folle croyance
Qui me fait espérer que le geste posé
Pourrait, parti d'ici, te retrouver en France
Pour laisser sur ta joue l'empreinte d'un baiser.
11 janvier 2007
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