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L'auteur et poète Guy Boulianne vient de publier une nouvelle édition de son recueil de poésie intitulé "Avant-propos d'un prince fou", avec la couverture d'origine (à un détail près) : https://goo.gl/7TLTUQ. Ce livre fut publié une première fois le 1er octobre 1983. Bernard Tanguay écrivait à l'époque :

Guy Boulianne, quoique jeune encore (20 ans), nous livre ici son premier recueil de poèmes. Poète autodidacte, il n’est d’aucune école sinon celle de la vie avec ses aléas quotidiens et ses instants fugaces de joie intérieure. Ses poèmes reflètent, dans un premier temps sa prise de possession du monde qui l’entoure. Puis, phénomène d’osmose, il recrée ce monde dans un symbolisme subtil, visionnaire. Symbolisme fait de correspondances où les sons et les couleurs se heurtent faisant naître une musique qui trahit la passion, la révolte, la douceur.

DOUCEUR
où s’échappe une sensibilité naïve et délicate

PASSION
où perce une sensibilité sensuelle et amoureuse

RÉVOLTE
où gronde une sensibilité profonde et cruelle.

Le livre est disponible chez :

- Lulu : www.lulu.com/shop/paperback/product-23648812.html.
- eBay : www.cafr.ebay.ca/itm/222982855637.
- Biblio : www.biblio.com/book/avant-propos-dun-prince-fou.
- Amazon (Kindle) : www.amazon.com/dp/B0035RPFZA.

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Ce long voyage

Initiée à l'informatique,
En dépit de mon non vouloir.
Comment aurais-je pu prévoir
Un moyen fantasmagorique?

Dix-huit années en un espace
Où se croisent des énergies.
Je m'en suis sentie enrichie,
Y ai découvert maintes grâces.

Des âmes souvent généreuses
Peuplent le monde virtuel.
En des endroits habituels,
Y font des rencontres heureuses.

Hélas! tous mes liens affectifs
Que je croyais être durables,
Se révélèrent périssables.
Étaient devenus inactifs.

J'ai perdu le goût du partage,
Par l'inconstance déroutée.
Je ne pouvais pas m'en douter.
L'évidence me rendit sage.

J'ai le désir de terminer
Mon long voyage en cet espace.
Ne sais s'il laissera des traces.
Au grand soleil vais cheminer.

20 mai 2018

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Est-ce vous qui,

 

devant ce vertige déconcertant,

 

avez déployé votre souffle ?

 

Ce désir qui fut un instant avec votre fougue,

 

comme des nymphes retrouvant leurs rêves

 

dans un sommeil prononcé.

 

Œil félin et toutes nos respirations

 

qui s’envolent,

 

remplies d’un monde savant et de voix secrètes.

 

Nous prononçons les mots où poussent des arbres remarquables,

 

simples ou admirables.

 

Je tombe et tu me retiens.

 

Julien Boulier     le 20 mai 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3438053211

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Sorties de mes derniers livres en ebook

Bonjour à vous tous,

Mortel courroux et Lettres fatales, romans policiers, sont sortis en ebook sur Amazon ; et pour les enfants Coccinella visite le parc zoologique tome 2 de la série Coccinella est désormais en ebook et toujours en livre broché, sur Amazon.

Merci pour vos soutiens et bon week-end à vous tous.

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Voici ce qu'écrit la poète et romancière Isabelle Bielecki sur mon premier recueil. Un très joli papier qui me touche énormément, merci de tout cœur:
Pour savourer la poésie du recueil de Martine Rouhart, Cueillette matinale, paru aux éditions Demdel, il faut entrer dans son jardin, tel un chat indiscret, et marcher jusque tout au fond, là où repose la nuit sous les épaisses frondaisons en attendant que s’en aille le jour.
Car c’est alors, quand le soleil se cache derrière la cheminée que la nuit s’ébroue et remonte pas à pas vers les arbres, les pelouses et les fenêtres derrière lesquelles marche, rêve ou s’apprête à aller dormir Martine.
La nuit qu’elle regarde venir d’un œil attendri, de poète qui aime les étoiles - étoiles qu’on retrouve déjà dans son dernier beau roman intitulé la Solitude des Étoiles - et qui lui parle presque plus que le soleil et sa pleine lumière. « Cinq heures du matin / nuit blanche / la fenêtre noire comme de l’encre / qu’attendre du jour qui vient… ? » ; « … laisse-moi goûter encore un peu / aux vendanges de la nuit » « Le buvard de la nuit / absorbe les contours / la vitre se remplit d’encre / vertige devant ce vide / plein de vies / qui jouent dans le noir ».
Et que dire des autres hôtes de ce jardin : la lune «Elle m’est apparue / rousse / obscure et éblouissante… » ; le vent « Dans mon sommeil / j’entends le vent / tracer des chemins / dans le noir… » ou les nuages « Certaines tristesses / ne pèsent / que ce que pèse / un nuage… »
Ainsi, l’on en arrive à se promener dans ce subtil recueil de poésie comme l’on déambule dans un jardin de rêve, sourire aux lèvres, avec tendresse, admiration pour la sérénité des lieux, à écouter les oiseaux, caresser un arbre, admirer une fleur. Comment ne pas écrire avec de tels compagnons, me direz-vous ?
Ne nous y trompons pas, tout un chacun, même en ces lieux paradiasiques, n’est pas capable d’écrire ainsi, avec des mots simples qui vont droit au cœur. Rien n’est plus difficile qu’être beau au premier regard : « Le creux d’un coussin / un livre abandonné / le silence non partagé / il suffit de peu / à l’absence / pour vous cogner / le cœur ».
Cela demande une tendresse profonde pour ses semblables, du respect pour les mots avant de les marier pour qu’ils soient lus de tous.
D’autant plus que la philosophie n’est jamais loin dans cette poésie qui coule de source, glissée entre deux vers, celle des sages qui ont compris que le vrai se cache dans les petites choses, que l’essentiel réside dans ce qui nous entoure et nous accompagne jour après jour, presque incognito. Notre enfance, nos rêves, la nature. « Ne te l’ai-je pas dit ? / sors dans le vent / marche sans t’arrêter / les idées noires ne résistent pas / au souffle de l’air / ni à la lumière ».
En quatrième de couverture, Martine écrit : « j’écris parce que vivre ne suffit pas ». C’est que la poétesse « jette des ponts » et « donne un fragment d’elle-même » à qui veut le saisir, certainement le temps d’ouvrir ce très beau livre à la jolie couverture bleue réalisée par Anne-Marielle Wilwerth, et de s’y plonger, comme dans un jardin des délices.
Alors, faites comme moi :
Pendant que le vent / court d’arbre en arbre / je reste tranquille / à l’abri / de… ton livre… Martine, Cueillette matinale.

Isabelle Bielecki

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HISTOIRE COURTE 40.

UN CONTE DE FOU...

Lorsque j'étais petite fille, j'adorais les contes de fée. Je m'identifiais volontiers aux personnages. C'est ainsi, que de Blanche-neige, je devenais tout à coup Grincheux ou Timide, tout en rêvant être Prof! En fait, ce qui me fascinait c'était la description des caractères. Mais jamais au grand jamais, je n'imaginais pouvoir être la méchante reine. La méchanceté était bannie de ma vie.

Quoi de plus gratifiant que de voir Cendrillon emporter le cœur du prince en sachant que sa vie avait été si cruelle dans ses jeunes années? Quoi de plus naturel de voir en finale la douceur et la bonté récompensée? Quoi de plus jouissif que de voir Riquet à la Houppe se transformer en prince charmant?

Au fil du temps j'eus d'autres lectures et je découvris à travers elles que derrière des personnages aux apparences édifiantes se cachent souvent complexité et quelques noirceurs et dès lors, qu'il fallait apprendre à affiner mon jugement. Je fis connaissance avec le mal de tête en même temps qu'avec l'injustice et je me pris de sympathie pour Antigone.

Toutefois, j'appris à apprivoiser ma révolte, mes premières lectures avaient laissé des traces, je croyais dur comme fer au miracle de la puissance que donne l'amour.

Autour de moi, j'entendais pas mal de plaintes, beaucoup de désenchantement, les visages tristes me donnaient l'irrésistible envie de fuir.

Comme tout un chacun, je fis connaissance avec la tromperie, la manipulation, la désinvolture, le narcissisme qui s'en donnèrent à cœur joie avec ma naïve sincérité. Je fis l'apprentissage de la désespérance et en même temps je gardais au fond de moi, l'image rassurante des histoires qui finissent bien!

Mais ce ne sont que des bribes de l'histoire totale et :"Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants", est loin d'être un point final, à peine un point d'orgue. Après seulement il y a la vraie vie...

Et cette vraie vie si je l'imagine en conte, ce n'est à coup sûr pas un conte de fée, mais plutôt un conte de fou.

J.G.

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Rire de soi

Il arrive qu'on rie de soi,
Après un geste maladroit
Que l'on fit par inadvertance,
Non par manque d'intelligence.

On se moque des ses péchés
En ne pouvant pas s'empêcher
De se soumettre à ses désirs.
Tentant apparaît le plaisir.

On accepte que d'autres rient
De nos innocentes manies.
Ils provoquent de l'allégresse
S'ils ne manquent pas de tendresse.

Quand une farce n'est pas drôle
Le rire ne joue plus de rôle.
Un visage, très enlaidi,
N'amuse pas, il attendrit.

16 mai 2018

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administrateur théâtres

Fête des mères

Si, Maman Si...

Il aurait suffi d'une courroie

De transmission ...ou d'un bas nylon,

Pour sauver meubles et attelage. 

Mais, cette peur du licou...

 Suffi d'une mouche du coche 

Un peu sotte

Ou grenue, qui, piquant au bon endroit,  

 Réfute les angoisses,

Encourage l'équipage...

Danse la cadence, 

Enchante l'été...

Qui l'eût cru? Un travail de fourmi

Eut dénudé les non-dits, 

Secoué les ravages,

Aboli les terreurs de l'ennemi,

Contré les carnages, 

Mouillé toutes vos  larmes taries 

Par l' immense fierté.

Poisons toxiques explosés,

Et la machine serait repartie 

Pour  cent ans peut-être,

De cette vie de chèvre 

Savourant sa montagne violette

Et la voûte étoilée...

Fatiguée de la vie, cernée par le chagrin, 

Elle a dit, à l'aube je m'envole, 

 Plutôt que me laisser dévorer par le loup

Aux babines d'amadou...

Elle est avec ceux que j'aime,

Dans les bras de l'amour divin,

Où s'éteignent les amers souvenirs,

S'effacent les luttes intestines, 

Se meurent les violences consenties,

Et où coule maintenant la sérénité.    

 

DH Elle

Résultat de recherche d'images pour "l'enfant chèvre peintre pol ledent"

 Artist: Pol Ledent "Girl with Goat Fall Colours".

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Je suis en train d’observer ces quelques jours passés

 

à la découverte des rivages.

 

Que vous dirais-je ?

 

Sur le moment, cette maison esseulée

 

à St Cado semble devenir un chemin de pensées.

 

La bouée flottant au bout de la jetée et au loin les colonnades d’arbres

 

autour des toits des maisons, à marée montante.

 

C’est au cours de ces déambulations

 

que le papier,  rempli de dessins et d’esquisses,

 

prépare l’écriture d’une danse.

 

Il peut alors s’agir d’autre chose.

 

Et ces mots sont ancrés dans une géographie bien définie,

 

où le son des pas est bien réel sur les chemins bretons ou  normands.

 

Julien Boulier        le 15 mai 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3437892811

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ADMINISTRATEUR GENERAL

La fête de remise de la publication 2017 relative

au travail de fond de la galerie

 

aura lieu le 30 juin 2018 de 18h 30 à 22h 00

à l'Espace Art Gallery 83 rue de Laeken à 1000 Bruxelles.

 

-------

 

Au programme :

 

18h 30 accueil des artistes et visiteurs

 

18h 45 présentation de la soirée

 

19h 00 à 20h 00 concert de

 

Gözde Sevir violoniste

Marc de Mericourt, violoncelliste

 

20h 00 à 20h 30 remise des publications aux artistes sélectionnés

 

20h 30 à 22h 00 verre de l’amitié et petits sandwichs fourrés

 

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Réservation obligatoire :

 

Au 00 32 (0) 497.577.120 /ou par E-mail : eag.gallery@gmail.com

 

Jerry Delfosse

Galeriste

Propriétaire de l’Espace Art Gallery et les Éditions d’Art EAG

 

 

La sixième publication est dédiée aux billets d’art

concernant les artistes suivants :

 

(Tous exposés en 2017):

 

EDOUARD BOUCHANIEC (Fr)

 

ALVARO MEJIAS (Ven)

 

YVONNE MORELL (Ch)

 

CHRISTIAN CANDELIER (Fr)

                                                                           

JIRI MASKA (Tch)

 

CLAUDIO GIULIANELLI (It)

 

OPHIRA GROSFELD (Be)

 

CHRISTIAN GILL (Fr)

 

MIHAI BARA (Roum)

 

HOANG HUY TRUONG (Viet)

 

ELIETTE GRAF (Ch)

 

Recueil publié en juin 2018

 

 

L’ensemble des 6 recueils représentent 88 billets d’art

Compilés entre 2012 à 2017

http://www.espaceartgallery.eu/editions/

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Au plaisir de vous voir nombreux dans notre nouveau lieu,

Bien à vous,

Jerry Delfosse

Galeriste

Créateur et propriétaire de l’Espace Art Gallery

& Les Éditions d’Art EAG

GSM: 00.32.497. 577.120

eag.gallery@gmail.com

 http://www.espaceartgallery.eu/

https://www.facebook.com/www.espaceartgallery.eu/

 

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administrateur théâtres

L'amour en surprise

Je vous aime terres lointaines de l'Orient

Et la poule rousse dans le jardin

Exposé plein Nord. Dans le parc voisin

Le chant des fleurs bruissantes d'abeilles

Qui soulage les âmes blessées.

La perle noire qui défait le désespoir,

Les photos du passé qu' électrisent les cœurs.

L'âme sœur libre et vaillante, flamme bondissante

Par dessus les couleuvres et les  sombres marais,

L'insondable beauté noire de l'univers.

Les myosotis en fête

L'amour en sursis? 

Non celui en surprise, 

Qui respire et palpite...

DH Elle

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Nombre de pages consultées depuis la naissance du réseau en août 2009

soit  8 728 424 pages vues au 5 mai 2018

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Notez bien; que seul google analytics est capable de fournir de telles informations

Tout autre site qui ne sait pas vous fournir de telles copie d'écrans ne peut convaincre personne quant  à la fréquentation de ses publications...

Tenez-le vous pour dit

Robert Paul

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En préparant une série d’émissions que nous devions enregistrer en public dans la commune française de Sauvian, je me suis demandé comment aborder l’ouvrage de Mathilde PLANCHON.

12273280272?profile=originalCe n’est pas tant son  recueil de poésie qui me posait problème, car ce dernier, admirablement écrit, méritait d’être mis en exergue.  Le problème est que, quand je prépare une rencontre, je pose ma réflexion sur le contenu des ouvrages ne prenant le Curriculum Vitae des invités qu’en fin de préparation.  Certains diront que c’est une erreur, je ne crois pas, je pense que le contenu est le critère majeur d’un choix de chronique plutôt que le nom du créateur.  Je reste convaincu qu’en inversant cette manière de faire, se perdrait une part d’objectivité en écartant peut-être des œuvres sur une série de détails qui n’ont rien à voir avec la raison de mon travail. 

Alors, pourquoi tant de questions après avoir découvert la femme qui se cache derrière le joli prénom de Mathilde ?

Mathilde Planchon pourrait devenir la porte-parole de nos différences.  Trisomique, elle illumine nos yeux par le simple glissement d’une plume.  Pas d’artifice, l’encre brute déposée avec finesse. 

L’égo ne fait pas partie de ses aspirations, elle utilise les mots pour le plaisir, comme un jeu, se moquant du regard des autres.  Rude leçon de vie pour un monde, celui de la littérature, ou les orgueils s’envolent parfois au-delà de la déraison. 

Comment approcher une auteure en évitant de la placer en difficulté, tout en refusant la condescendance ou, ce qui me semble plus condamnable, faire preuve de démagogie.  Ne pas  utiliser la différence pour seule raison d’essayer de créer l’audience.  Difficile je vous l’accorde, mais comme le disait si justement l’écrivain « Cyntiade », il faut faire confiance aux rencontres et au destin.

L’interview se déroulant dans les environs de la ville de Béziers, j’avais invité ma consœur Virginie Rouquette (radio Ciel bleu), une chroniqueuse que j’apprécie par la sensibilité et surtout, le professionnalisme.  Heureux choix, l’analogie de nos sensibilités fera qu’ensemble nous pourrons nous épauler sans pour autant, chercher la facilité.  Échange de regards avant d’inviter l’intervenante, je compris que Virginie cherchait son équilibre.  Le micro tremblait un peu au creux de sa main, et son jumeau dansait de la même manière au creux de la mienne.  Je dois vous avouer que j’avais un peu la trouille…

Pourquoi ne nous apprend-on pas à donner la main à ceux qui parfois nous surpassent ? 

Nous ne le savions pas encore, nous allions vivre des instants particulièrement émouvants.  Sans réellement se concerter, nos questions se sont posées telles qu’elles l’auraient été face à n’importe quel écrivain.  Nous avions ses écrits, nous les apprécions, il suffisait de changer de rythme sans toutefois favoriser l’intervenante.

Je garde de cette aventure le souvenir d’une rencontre d’exception.  J’en garde de l’amertume quand la maman de Mathilde nous confia les rudes batailles à mener pour que les portes s’entrouvrent.  Ils ne demandent pourtant pas grand-chose, juste une petite place pour que Mathilde puisse déposer ses œuvres. 

Un jour, nous raconte cette femme, une bibliothèque organisait une lecture publique.  La maman téléphone pour y inscrire sa fille.  Embarrassée, la préposée rétorque qu’ils n’acceptent que des auteurs publiés. Pas de chance pour cette excuse bancale, Mathilde a été publiée.  Après quelques hésitations, Mathilde reçoit l’autorisation de participer à une lecture publique.  Heureusement, mais la leçon fait mal à la Culture.

Nous avons invité Mathilde à nous lire l’un de ses textes, elle nous a souri, tâtonnes dans le choix qu'elle désire être en harmonie avec l’instant.  Sa voix nous a ouvert les portes de l’émotion.  Le public qui assistait à la lecture ne cachait pas son bouleversement.  Ce n’était pas la différence qui touchait, non, j’ose ne pas le penser, mais les mots, dieu ! que les mots sont beaux !

Voilà, c’est tout, il n’y a rien à ajouter si ce n’est que parfois le temps s’envole.  Dans ce cas précis, je lui offre l’espoir qu’il porte les semences pour qu’une artiste soit honorée comme il se doit.

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Ma joie

Pénétrée de félicité,
Optant pour l'immobilité,
Dans la lumière cajoleuse,
Me sens immensément heureuse.

Circule une douce énergie.
Rien de merveilleux ne surgit
Or m'enchante la volupté
De la calme réalité.

C'est la brillance bien souvent
Qui me grise joyeusement.
En ce temps de mon existence,
Elle a une grande importance.

Surprise par la joie païenne
Que ce jour de mai me ramène,
M'en délecte sans rituels;
Elle est du monde des mortels.

12 mai 2018

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BONNE FETE MAMAN

A deux ans, c'est en trébuchant

les bras chargés de fleurs

poussé par les plus grands

que vous vous jetiez sur son coeur.

A quatre ans, c'est en balbutiant

que vous promettiez d'être sage

gentil et obéissant

avec de gros baisers en gage.

A six ans, on est devenu grand

et l'on réclame le silence

à toute l'assistance

pour réciter son compliment.

A dix ans, c'est en secret

que l'on bricole son présent

et l'on est si fier de l'offrir

le coeur battant.

A quinze ans, c'est plus compliqué

on n'est plus un enfant quoi!

alors on est un peu gêné

de céder à son émoi.

Mais que l'on est deux

vingt ou cinquante ans

quand vient le joli mois de mai

le même élan d'amour renaît

pour nos jolies mamans.

Silvana  Minchella 

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