S'bah El Kheir Âalikoum H'babi (Bonjour mes ami(e)s) ! N'harkoum Mabrouk (Excellente journée)! Il m'est plaisir de vous souhaiter à vous et à vos familles une bonne & heureuse année 2022. S'agissant des cadeaux, sachez que je n'ai dans ma hotte de Père-Noël, qu'un Présent unique, qui est la Santé et rien d'autre que la Santé. Alors, préparez-vous à manger sans modération et jusqu'à satiété que de la Santé sur la maïda (table) de 2022. Agréable ultime journée et soirée de l'an 2021 qui s'en va en emportant ses douleurs et ses larmes. Alger, Louhal Nourreddine, le 31 Décembre 2021.
Toutes les publications (37)
https://www.theatrelepublic.be/love-letters
Beaucoup d’émotions au Public pour « Love letters », la correspondance poignante entre une femme et un homme que tout va séparer - enfin pas totalement - car ils vont s’écrire leur vie durant et partager à distance frustrations et joies de l’existence.
Finaliste pour le prix Pulitzer de théâtre, la pièce du romancier américain Albert Ramsdell Gurney a fait le tour du monde, suscitant partout le même enthousiasme.
Tout commence par une invitation à l’anniversaire de la riche petite Mélissa Gardner à laquelle son camarade de classe Andy (Andrew Ladd Makepeace) répond solennellement. Ce sera le début d’un échange épistolaire passionné et irrépressible qui va durer jusqu’à la mort de Mélissa.
Nous sommes dans l’Amérique des années 30, Andy et Mélissa sont issus de milieux différents, ils seront rapidement séparés, envoyés dans des établissements scolaires lointains. Mais l’espiègle Mélissa sait déjouer les obstacles. Par son audace et son franc parler, elle parviendra à sortir Andy de sa coquille. Cartes postales, reproches griffonnées, prises de bec, réconciliations, appels à l’aide, dessins, souvenirs nostalgiques, c’est leur quotidien qu’ils partagent comme le ferait un couple séparé.
Pris dans le tourbillon de la vie, ils construiront cependant leur existence chacun de leur côté, tout en restant accros à cette complicité unique issue de l’enfance.
La mise en scène, voulue par l’auteur, présente Mélissa et Andy assis côte à côte lisant ou écrivant les billets échangés avec la fraîcheur de l’instant vécu. On comprend rapidement le drame de Mélissa, son manque de repères familiaux, le réconfort dans la consommation d’alcool et sa descente aux enfers sans aucune dramatisation, forte de son appétit de vivre. On devine aussi son espoir d’une déclaration de la part d’Andy, beaucoup trop pusillanime, formaté pour une vie sans histoires, préoccupé par son ascension sociale.
Un texte tout en finesse et pudeur avec un dénouement inespéré quand Andy réalise qu’il est passé à côté de lui-même, effrayé par ses propres fantômes, alors que Mélissa les étalait au grand jour.
Une interprétation magistrale par Patricia Ide et Michel Kacenelenbogen, submergés par l’intensité des non-dits.
À voir absolument.
Palmina Di Meo
J'ai perdu les traces de celui qui me suivait.
Cette ombre qui disparaît puis réapparaît.
Impression que mon ombre me fait défaut.
Je me retourne trois fois et j'ai tout faux.
J'ai décidé de prendre de l'avance.
De me consacrer à un long silence.
Réception de cet emballage.
Un magnifique capitonnage.
C'est dans la nuit seul que j'ai essayé.
Ce doux linceul aux coutures dorées.
Un habillage qui donne fière allure.
Brodé en fines dentelles de Bruges.
Habillé comme un roi que l'on a adoré.
Couché à cet endroit sans me cacher.
Un portillon très chique sur la face avant.
Que l'on glisse pour me voir comme avant.
Juste essayé, pour voir ce que cela donne.
Un couvercle soigné encore sur la colonne.
Prendre place dans ce coffre en bois.
Être sûr des mesures de haut en bas.
Juste pour voir et pour m'assurer.
De ce travail précis et personnalisé.
J'ai souvent cotoyé la mort.
A mon père je pense encore.
Ma rapprocher un peu de son âme.
Me trouver bientôt parmi les sages.
Lui, là-haut depuis bien longtemps.
Mon père, installé confortablement.
Je sais qu'il m'attend à côté de maman.
Bras ouverts pour accueillir son enfant.
Une magnifique table est déjà dressée.
Un plateau de fromage de nos contrées.
Pure beurre, baguette française et du vin.
Mon entrée triomphale est pour demain.
Que de belles réjouissances à l'horizon.
Retrouvailles de jeunes filles et garçons.
Ceux qui sont partis beaucoup trop tôt.
Voix oubliées et silence de leurs échos.
Mais avant cela, ces quelques discours.
De mes amis, de mes anciens amours.
Une gigantesque cérémonie grandiose.
Où chacun apporterait quelque chose.
En costume, en robe avec un ruban jaune.
Des signes de gaieté, je vous le propose.
En ce jour, ne soyez pas triste.
Chacun se trouve sur la liste.
Venez seulement un peu plus tard.
Profitez encore, amis et camarades.
Moi, un bon petit vieux en fin de vie.
Vie pleine d'humour, mais plus envie.
J'observe de ma caisse ces nuages et ce ciel bleu.
Espérant que pour vous, tout aille pour le mieux.
Heureux, je referme enfin mes paupières.
Bercé par ce vieux carrosse noir, une trêve.
Je repose enfin près des miens.
Pour l'éternité et sans chagrins.
Au nom du Père, du fils, de tous mes amis.
Aurevoir, je vous aime tant mais c'est ainsi.
Amen.
BAS LES MASQUES, OUI À LA VIE, À L’ART avec Rébecca Terniak.
Elle écrit des livres d'enfants et les dédie « Aux enfants de notre temps pour que chante la beauté du monde dans leurs cœurs.»
Pédagogue Waldorf Steiner 30 ans, elle a fondé L'Oiseau Lyre
Et nous alerte : PAS DE CIVILISAION SANS ART NI ARTISTES
De même que nous ne pouvons vivre sans la beauté offerte de la création, nous ne pouvons vivre sans le don des arts.
Comment imaginer la vie sur terre et notre humanité sans l’apport colossal et sublime des artistes, sans leurs arts qui nourrissent nos âmes? Ils ont revêtu la surface de la terre entière de leurs oeuvres merveilleuses et apporté le ferment d’évolution des cultures. Toutes les civilisations se sont succédé en portant au sommet les arts et la culture sous toutes ses formes et dans tous les domaines. La terre entière regorge de ces merveilles artistiques et culturelles qui ennoblissent et enorgueillissent chaque pays.
Chaque culture offre aux peuples son précieux patrimoine : un nombre incalculable de lieux et œuvres artistiques à visiter. Toutes ces richesses culturelles définissent la grandeur d’une civilisation, elles constituent notre patrimoine mondial culturel et nos traditions, nos racines, notre encrage, nous donnent nos repairs avec la confiance en la culture humaine en marche.
De tous temps, ce patrimoine mondial nous a construits, inspirés. Il nous comble et réjouit au plus haut point . Par l’art et la culture, nous sommes les héritiers gâtés redevables envers les civilisations passées qui nous ont transmis ce qu’elles avaient créé de meilleur, de plus élevé. L’art est la sublimation de toutes les activités créatrices dans la civilisation. Il porte les valeurs premières transcendantes rendant l’homme toujours plus humain et civilisé.
Il y a toujours eu des artistes et ils furent toujours hautement honorés , recherchés et protégés matériellement par les puissants qui vénéraient leur mission de pousser toujours plus haut la culture et l’ennoblir. - art religieux des cathédrales, statues et tableaux, architecture, peinture, musique, théâtre et littérature, poésie, art du vêtement et broderie, poteries, créations d’espaces et jardins, art des bijoux, art culinaires….
Exprimer la beauté est une fonction universelle en tous temps et en tous lieux.
Il n’a jamais existé de civilisation sans art . Toutes ont magnifié la vie quotidienne par la créativité la plus recherchée.
L’art c’est la transcendance, c’est le moyen qu’a l’homme d’assimiler le monde et d’y ajouter le NOUVEAU, la part de l’homme. L’art prolonge et enrichit le monde offert de la création en y ajoutant sa contribution personnelle.
L’art nourrit la pensée et le sentiment et né de la volonté inspirée. Il crée du lien entre les gens. Lors des concerts et pièces de théâtres, les amis partagent et communient dans l’oeuvre du créateur. De même, pour goûter les plats de chefs des restaurants, les amis se retrouvent et partagent, communiquent, ils se réchauffent le corps et le coeur. Ce sont l’amour et l’art qui nous permettent de résister à toute épreuve et d’évoluer sur terre.
Quant une civilisation, tel que dans cette crise, se prend à juger l’art et les artistes, ainsi que le culturel comme «non essentiels et superflus», nous devons d’urgence tirer le signal d’alarme car nous entrons dans une zone d’ombre inquiétante inédite, contre nature : c’est le signe de sombrer dans la pire décadence, l’appauvrissement total de la civilisation et d’entre dans le sous-humain, la fin de l’humain.
Une telle non civilisation qui ruine le monde des artistes et le met hors la loi n’appartient plus au monde civilisé et humain de la culture et de la transcendance. Avec sa gestion purement utilitaire de lois du Marché dominant, elle ruine la vie. Il n’y aurait plus ni passé ni avenir. donc ni mémoire ni futur, ni racines. plus d’espoir ou raison d’exister. La vie perdrait tout simplement sa valeur transcendante et sa joie.
Ainsi cette gestion chaotique et incohérente de la crise sanitaire a conduit injustement à la folie pure de la ruine de milliers d’artistes et de toutes les professions du monde de la culture, des artisans, des restaurateurs, des petits commerces si méritants et précieux.
Ne laissons pas venir cet enfer robotique transhumaniste qui signerait la fin de toute civilisation humaine digne de ce nom.
Rétablissons l’art et les artistes dans leur place et leur dignité, de même que tous les petits artisans de la vie de proximité et des métiers, les restaurateurs et les petits commerces où règnent la convivialité, les échanges humains, l’humanité et la vie.
https://www.lalyredalize.org/les-livres.html http://www.loiseaulyre.ch/
Il faut du talent pour faire rire, du talent pour faire pleurer. Il en faut tout autant pour écrire de la littérature érotique. Le désir ne naît pas d’une pleine exposition de la chose désirée, mais bien au contraire d’un chemin qui répète, à chaque étape, que la chose traquée est dissimulée, inatteignable. Il est curieux de voir à quel point dans son article, Daniel Bastié souligne que l’identité de l’autrice Emmanuelle Arsan se conforme au schéma même de la littérature érotique. Qui était-elle ? Était-ce vraiment elle ? Un jeu érotique de l’identité qu’elle a – ou qu’ils ont – su mener toute sa vie, sans jamais que la lumière se fasse complètement, afin que la demi-teinte prolonge indéfiniment le désir de savoir.
Le cinéma est aussi de la partie. Rien de plus direct que les projecteurs, que l’œil de la caméra et pourtant la lumière reste diffuse, l’homme et la femme confondent leurs rôles. Puis, la confiance étrange en ce genre dans une époque qui ne l’accepte pas encore, qui aime encore avancer dans la certitude de A = A et qui ne fait que confirmer sa future disparition. Car au lieu de mettre aux marges la littérature érotique, le comportement des chastes se prête à elle, se fait l’objet avec lequel elle joue comme un chat avec la souris, trouvant son plaisir à attiser ce feu qui veut se faire eau.
ISBN : 978-2-87595-609-5
S’bah El Kheir Âalikoum H’babi (Bonjour) mes ami(e)s ! Au deuxième jour de la fête de Noël, j’ai plaisir à partager avec vous ces trois pépites que j’ai découvert au gré d’une navigation sur Facebook et que je n’ai pu me retenir d'emprunté à Monsieur Pascal Martin-Fréville du Groupe de La Franco Belge de bande dessinée. Mais « m’enfin ! » comme aime à le dire « Gaston Lagaffe » c’est pour la bonne cause ! Celle d’honorer la mémoire « du père de la bande dessinée belge et européenne », j’ai cité « Hergé » ou « R.G » né Georges Remi (1907-1983). Voilà qui est fait. Joyeux-Noël et Agréable journée. Alger, Louhal Nourreddine, le 25 décembre 2021.
« M’sselkheir Âalikoum » (Bonsoir) mes ami(e)s bruxellois, belges et citoyens du monde! A la veille de la fête de Noël il m’est plaisir de marauder dans l’escarcelle du regretté Jacques Brel, cette poignée de mots pour vous souhaiter un joyeux Noël à vous et à vos familles. « Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques uns. Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer et d’oublier ce qu’il faut oublier. Je vous souhaite des passions, je vous souhaite des silences. Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants. Je vous souhaite de respecter les différences des autres, parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir. Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque. Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille. Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable ».
Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté.
Alger, Louhal Nourreddine, le 23 décembre 2021.
https://www.lacarene.fr/STUDIORAMA-8-JULIEN-BOULIER-JULIEN-CORTES-MAXIME-IFFOUR.html
La CarèneSalle des Musiques Actuelles - Port de Commerce - Brest
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Accueil > Agenda > Saison 21-22 > STUDIORAMA #8 : JULIEN BOULIER & JULIEN CORTES + MAXIME IFFOURScreenshot_20211223_111123_com.android.chrome.jpg
CONCERT | GRATUIT
STUDIORAMA #8 : JULIEN BOULIER & JULIEN CORTES + MAXIME IFFOUR
PIANO / AMBIENT - FR
C’est le grand retour de l’apéro des studios !
Le piano sera à l’honneur de cette 8e édition des Studiorama, avec Julien Boulier, auteur du superbe album "A Film Not Yet Made" (sur le label californien Time Released Sound), à l’univers ambient et cinématographique, mêlant pianos acoustiques et sons électroniques. Nouvellement accompagné par La Carène, Julien Boulier invite sur ce Studiorama Julien Cortes à l’harmonica chromatique, pour un duo improvisé et inédit.
Ambiance également cinématographique dans le hall du Centre-info avec le pianiste Maxime Iffour, qui commence à réunir ses passions de la musique et du cinéma - il est programmateur du cinéma Le Bretagne à Saint-Renan, en créant des ciné-concerts.
Buvette sur place
Et pour continuer cette soirée en beauté, et toujours au piano, l’ardente Shannon Wright vous donne rendez-vous au Club à 21h ! Avec la révélation Elliott Armen pour ouvrir la soirée.
Informations et billetterie ICI :
https://www.lacarene.fr/Shannon-Wright-ELLIOTT-ARMEN.html
VENDREDI 12 NOVEMBRE 2021
18H30
Studios & Centre-Info
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
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AUTRES POINTS DE RÉSERVATIONS
VOUS AIMEREZ AUSSI
Shannon Wright + ELLIOTT ARMEN Indie-folk USA / FR
https://www.lacarene.fr/Shannon-Wright-ELLIOTT-ARMEN.html
Sansonnets
Thiollière Pierre
Résumé
Avec ce recueil de cent sonnets Pierre Thiollière réalise une performance quelque peu oulipienne. Les poèmes sont composés avec des vers de une, puis deux, puis trois syllabes, etc. jusqu’à atteindre un plafond de sonnets classiques en alexandrins, avant une descente lente vers le sonnet monosyllabique, suivie d’une remontée puis d’une redescente en une succession de vagues poétiques. Les deux derniers sonnets intègrent cette ondulation à l’intérieur même du poème avec des vers dont la longueur croît et décroît.
Une lecture par blocs thématiques est facilitée par l’index final : « le jeu de faire des vers » (où domine la fantaisie), « saisons », « bestioles », « jardins et forêts », « le botaniste » (série inspirée par le projet professionnel d’un fils du poète), « loin » (dans l’espace ou dans le temps), « figures » (sonnets inspirés par des tableaux ou des sculptures d’artistes proches), « chers humains », « un père ? » (sur les rapports du poète avec sa fille adoptive), et enfin « amours » (poèmes qui colorent la fin du recueil).
Donneriez-vous, donneriez-vous
mille roupies pour cent sonnets ?
Seriez-vous de ceux qui avouent.
chanter avec les sansonnets ?
[…]
Alors je vous invite au chant
de la mésange dans le champ
et du rossignol dans la nuit.
Auteur
Pierre Thiollière est né en 1948 dans une ferme du Massif Central. Professeur honoraire de littérature castillane, il a écrit sur les poètes espagnols du milieu du vingtième siècle. Il a publié de nombreux ouvrages de poésie, une pièce de théâtre et un roman fantastique. Il a traduit les poètes Jaime Gil de Biedma, Luis Antonio de Villena, Antonio Colinas, César Vallejo…
- Discipline : poesie
- Parution : 10-08-2021
- Auteur : Thiollière Pierre
- ISBN: 978-2-312-08265-3
- Format : 150x230 mm
- Nombre de pages : 112
- Série / Collection : Les Editions du Net
Le nouveau livre de Pierre Thiollière : Légendes du siècle
Écrit depuis Madagascar à l’époque de la guerre américaine au Vietnam, le « Chant pour tuer le Vautour » ouvre l’horizon du livre sur les vastes continents du sud et leurs héros : le Congolais Lumumba, l’Argentin Che Guevara, le Vietnamien Ho Chi Minh et bien d’autres, y compris les foules héroïques anonymes (des Aborigènes d’Australie aux Gilets Jaunes…) qui luttent pour leurs droits. Les héroïnes ont leur part, guérilleras nicaraguayennes ou Premières Ministres de l’Inde ou du Sri Lanka. L’Europe n’est pas oubliée, avec ses héros positifs ou négatifs, les capitaines portugais de la révolution des œillets ou Madame Thatcher. Les récits, en vers classiques ou en versets libres, pleins d’ampleur épique ou d’ironie malicieuse, sont circonscrits au siècle du poète, qui commence au lendemain de la seconde guerre mondiale, en 1948 et dont les pulsations persistent dans ces années 2020.
Les Légendes de Pierre Thiollière vous ouvrent grand les portes du monde et du siècle que vous habitez.
ISBN 978-2-9563996-3-6, 12€. À commander chez votre libraire ou directement auprès de :
Pierre THIOLLIÈRE
Garrigues
11170 Cenne Monestiés
tel. 06 98 91 71 20 / 09 64 07 12 92
http://pierre.thiolliere.over-blog.com
http://editions-du-chat-lezard.webnode.fr
Les principaux personnages qui apparaissent dans le livre (d’autres apparaîtront sans doute un jour) :
Patrice Lumumba, Monja Jaona, Hailé Sélassié, Bob Marley, Yennenga, Thomas Sankara, Nelson Mandela, Mouammar Kadhafi, Che Guevara, Angela Davis, Salvador Allende, Tomás Borge, brigadistes et guérilleras au Nicaragua, le sous-commandant Marcos, Lula, Pepe Mújica, Sirimavo Bandaranaike, Indira Gandhi, Ho Chi Minh, Peng Dehuai (trahi par Mao), les Palestiniens, Megawati Soekarnoputri, canaques, aborigènes d'Australie, De Gaulle et les étudiants de mai 68, Alexandre Dubček, Otelo de Carvalho, Francisco Franco, Mikhaïl Gorbatchev, Boris Eltsine, les réfugiés, Maggie Thatcher, Augusto Pinochet, les morts de Charlie, les Gilets Jaunes, …
M’sselkheir Âalikoum (Bonjour) mes ami(e)s! Les guirlandes lumineuses se sont éteintes après avoir illuminées durant trois jours le marché de Noël qui s’est tenu au siège du Caritas d'Alger les 16, 18 et 19 décembre dernier. A ce propos, voici un bouquet de scènes immortalisées sur le vif. Que dire d’autres ? Sinon que nous avions vécus dans l’intérieur d’une ruche, où les fées de logis s’étaient surpassées dans l’étalage de douceurs (miels, produits laitiers et chocolat) faits maison, des bijoux du terroir ainsi que les livres de votre interlocuteur. Lâakouba El Âam El Djay (A l’année prochaine).Bonne journée. Alger, Louhal Nourreddine, le 22 décembre 2021.
Tombé du ciel
Perlé d'éternel
Précieux comme le temps
Et si fragile pourtant
☆
Ce bijou de l'hiver
Venu nous annoncer
Que dans cet univers
Il est temps d'écouter
Quand perce le secret
De la candeur de Noël
Souffle un vent léger
Qui nous donne des ailes
☆
Reflet spirituel
Scintillant de paillettes
Aux chants de gospel
Tintent les clochettes
Dans sa bulle nacrée
L'écho se fait dentelle
Comme une perle sacrée
Recevons-là providentielle
☆
C'est ainsi que se mêle
Chaque élément du tableau
Comme un sublime poème
Pour vous offrir ce cadeau
Et dans l'ambiance de cette soirée
Comme on couvre les "Je t'aime"
~Sans bisous et en apnée~
Aimons-nous quand même
☆
La magie de Minuit
Au rendez-vous malgré elle
Car dans vos yeux, elle brille
A tous "Joyeux Noël"
♡☆♡
© Elea Laureen
"Pour cette journée de Noël,
que la joie, la magie, le bonheur inondent votre foyer
et vous comblent de merveilles, de douceur et de sérénité.
Joyeux Noël"
Elea Laureen
CHEVALIER DE MICHAËL
- «Je veux être un chevalier, un héros fort et preux, qui fait
régner sur la terre le bien à tout jamais.»
Voici le dixième ouvrage de La Lyre d’Alizé.org, un livre lumineux haut en couleurs. Il illustre avec éclat et joie le mythe du Chevalier de lumière inspiré par le héros du ciel, Michaël, Héros cosmique qui terrasse le dragon et insuffle force, détermination,
joie et courage aux enfants de la terre.
Livre destiné autant aux enfants qu’à leurs aînés, tant il interpelle et parle au cœur de courage pour sortir victorieux des épreuves de l’existence. L’artiste nous propose de superbes fresques inspirées rendant vivante la qualité spirituelle de la présence de l’archange, inspirateur dans les hauteurs.
Texte de Rébecca Terniak
Aquarelles de Marie-Christine Serventi
en collaboration avec Rébecca Terniak et Dom Amat
40 pages couleur dont 24 aquarelles originales
format 240 x 240 mm
Ed. La Lyre d’Alizé,
Novoprint Octobre 2021
22 € - 30 frs ch - Pour enfants et adultes.
QUE L'AMOUR CÉLESTE INONDE VOTRE COEUER DE PAIX ET PROTECTION
EN CES TEMPS DE MUTATION
ENTRE LES ROSES ET LES LYS
DORT, DORT, DORT LE PETIT FILS
MILLE ANGES DIVERS, MILLE SÉRAPHINS
VOLENT ALENTOURS DE CE GRAND DIEU D'AMOUR...
Extraite du livre Les Bergers de Noël de Rébecca Terniak
Jeu de Noël chanté et joué des années par les enfants de L'Oiseau Lyre Lausanne
Illustrations aquarelles de Marie-Christine Serventi
REBOTA REBOTA Y EN TU CARA EXPLOTA
« Ça rebondit, ça rebondit et ça t’éclate en pleine face »
https://www.theatrenational.be/en/activities/1956-rebota-rebota-y-en-tu-cara-explota#presentation
Standing ovation pour cette performance sur la violence faite aux femmes.
Agnés Mateus, seule en scène, emporte la salle dans sa rage contre les féminicides.
Moulée dans un pantalon pailleté, elle s’avance vers le public en déroulant un tapis comme pour un défilé sauf qu’elle porte un masque hideux de clown car ici rien de charmant, elle crache toutes les insultes faites aux femmes sur une danse au rythme techno et dans une langue espagnole (surtitrée) qui crépite comme un lance-roquettes.
« Ça rebondit, ça rebondit et ça t’éclate en pleine face », ce sont les paroles d’une comptine répandue dans les cours de récréation en Espagne qui signifie « C’est celui qui le dit qui l’est ».
Dénonçant les failles de l’éducation donnée aux filles comme aux garçons, elle démonte sur le même tempo les absurdités et les stéréotypes sexistes des contes de fées et des blockbusters. Avec un humour qui n’épargne rien ni personne, elle trace son plaidoyer contre l’indifférence et l’immobilisme.
Créé en 2017, avant Metoo, le projet visait à secouer une Espagne où la violence faite aux femmes était encore un sujet tabou en dépit de chiffres record (en moyenne deux femmes tuées chaque semaine par leur mari, leur fiancé ou leur ex-). « Nous les femmes, nous sommes complètement abandonnées par les politicien·nes" : Agnés Mateus crie l’urgence de réagir. Et si elle se démène autant sur scène, c’est dans un but d’empowerment, de transmission d’énergie commune, comme le slogan d’un refrain féministe : "Nous sommes fortes, nous sommes fières ».
Depuis le spectacle a fait son chemin, remportant plusieurs récompenses et même si le monde politique ne se réveille pas, la force spectacle suscite partout le même enthousiasme.
Agnés et son metteur en scène Quin Tarrida sont des artistes multidisciplinaires qui s’intéressent à diverses formes de violence. Leur précédente production « Hostiando a M » visait les exactions policières. Le secret de leur impact est de ne pas traiter le problème de manière explicite mais sur le mode d’une satire grotesque spectaculaire.
À couper le souffle !!!
Palmina Di Meo
Un art de scène idéaliste sur un plateau … intimiste
Lui, Francis Lalanne, c’est une guitare chargée d’oiseaux gravés dans le lac noir de ses modulations. Sous sa houppelande fantasque de manouche noir corbeau, il porte des bottes de mousquetaire, et dans son dos, une longue natte, jamais désacralisés par la coupe aux ciseaux. Un regard pénétrant qui perce l’obscurité du monde fouille les visages des spectateurs et cherche leur regard, puisque , par définition, sans le regard du spectateur, il n’y a pas théâtre. La voix de l’artiste ne fait pas tout. La magie, c’est la rencontre. La salle du théâtre de la Clarencière est pleine à craquer, le public est plutôt jeune et désinvolte et se serre l’un contre l’autre. On prie tout bas qu’un cercle magique aura fermé la porte au terrible virus rampant. On prie tout haut que tous veuillent bien mettent leur masque, un rappel se fait en début de spectacle. Mais la foule… ne fait toujours que ce qu’elle veut et la peur de l’autre est tapie dans le cœur des moins jeunes et plus vulnérables, même de ceux triplement certifiés. On ne s’embrasse plus, n’est-ce pas ? Juste avec les yeux, disions nous à Fabienne Govaerts, la pétulante directrice du Théâtre qui garde courageusement le cap à travers les bourrasques culturelles ambiantes. Son masque à paillettes de bronze est son armure. « L’art vivant est mon droit ! »
Des Contes d’hiver pour réchauffer les cœurs servis en duo dans un spectacle qui a de la gueule.
Fabliaux, récits, légendes de monts et de vaux, de déserts et d’océans, voici avec fraîcheur et poésie la structure du spectacle que nous présente Francis et Alice. Tiens ! Ils riment ces deux-là ! Entendez vous ? Et se tiennent par la musique du cœur et des cordes, deux racines latines identiques d’ailleurs et le sentiment en parts égales, fiché comme un étendard dans le corps et l’âme Lalanne. Jolie recette ! “Deux étions et n’avions qu’un cœur”. Alice sort de l’ombre et joue du violoncelle, les yeux fermés, paupières nacrées d’or, visage de madone et chevelure d’ange lisse, elle est son égérie qui lui met les larmes aux yeux.
Les deux artistes en scène se correspondent comme le ying et le yang. Pas l’un sans l’autre. C’est l’un et l’autre. Le souhait d’Alice Poussin, sans équivoque…
Les récits, drôles, stylés, presque tous irrésistibles proposent un déchiffrement, une interprétation du monde et une morale implicite.
Adorables chutes sur un tapis de bienveillance, cérémonie de beau langage bien scandé, plein de couleurs, d’humour, et de saillies poétiques. On sent le public qui s’extasie. Sensibilité à fleur des yeux.
Avec ses loups, Francis Lalanne se sert des animaux pour instruire les hommes. Grenouilles, hérissons, colibris, chameaux, et par dessus tout, les loups, agneau compris ! Il n’hésite d’ailleurs pas à appeler le plus grand honnête homme du 17e siècle pour souligner son propos. Merci Jean de La Fontaine. Et à Rostand ? Il emprunte… le panache.
Aussi, à la fin de l’envoi, Francis a touché …son obole : une statuette de couleur turquoise, l’effigie de notre Manneken Pis farceur, que lui a remise la maîtresse des lieux. Une distinction littéraire bruxelloise appelée Le Manneken Prix.
Sachez aussi qu’une troisième reprise est prévue à la Clarencière et que le spectacle est également programmé à Avignon 2022
Le livre, pour chaque spectacle en réimpression, peut vous être dédicacé à l’issue de la soirée « L’assemblée des loups », Francis Lalanne, Théâtre littéraire de La Clarencière, éditions Lamiroy
L'Assemblée des loups
de et par Francis Lalanne
Avec Alice Poussin au violoncelle
Production : Music Alice
https://www.laclarenciere.be/ Jusqu'au dimanche 19 décembre 2021
Dominique-hélène Lemaire pour Arts et Lettres
A mes ami(e)s bruxellois(e)s ! Si le cœur vous en dit de feuilleter ou de consulter mon livre intitulé : « Sauvons nos salles de cinéma Acte II» (Si nos salles de cinéma m’étaient comptées) publié aux éditions Aframed Alger 2019, j’ai le plaisir de vous informer qu’il vous est loisible de lire ma modeste œuvre (enquête) qui est inscrite au catalogue de la bibliothèque du Centre Belge de la Bande Dessinée - Musée Bruxelles sis à la rue des Sables 20, 1000 Bruxelles où il est disponible. Bonne lecture et hâte de connaître vos appréciations. Alger, Louhal Nourreddine, le 14 décembre 2021.